Genève : Centre de la photographie, BAC

Le Centre de la photographie Genève

Le Centre de la photographie Genève (CPG) est un laboratoire de recherche de nouvelles formes pour présenter et penser la photographie d’aujourd’hui. Le CPG a été fondé en 1984 par 11 photographes genevois pour la défense de la photographie comme l’un des beaux-arts. Il a développé depuis 2001 un intérêt pour toutes sortes de modes de production, de diffusion et de présentation de la photographie tout en multipliant les conférences, colloques et publications. Chaque année, le CPG présente en moyenne quatre à sept expositions, monographiques ou thématiques, plus une ou deux expositions hors-les-murs. Depuis 2003, le CPG organise la triennale de photographie 50JPG (50 Jours pour la photographie à Genève) en collaboration avec plus de 30 musées, centres d’art, galeries, bibliothèques et lieux off à Genève et dans sa région. Après trente-cinq ans d’existence, le CPG entame une nouvelle ère pour mener une réflexion sur sa propre mission, 1000+1, qui durera environ trois ans jusqu’à l’ouverture du chantier de rénovation complète du BAC fin 2023.

Making Light Of Every Thing du 28 février au 28 avril 2024, Centre de la photographie Genève

L’intime est une notion souvent difficile à définir, intangible et insaisissable. Il peut se situer dans un souvenir d’enfance, à l’intérieur de sa maison, dans les gestes échangés avec ses proches ou dans l’attachement à un objet. Comment la photographie peut-elle exprimer un rapport à ce sentiment, son caractère fugace et impalpable ? Par des processus élaborés de construction et de manipulation d’images, les artistes réuni·es dans cette exposition rendent visibles des formes multiples d’intimité. Qu’elles soient fabriquées à l’aide de papiers colorés, générées par intelligence artificielle ou créées entièrement dans le laboratoire photographique, leurs images rendent sensibles les mécanismes complexes d’appréhension du monde, témoignant de manière subtile et délicate de la manifestation de nos subjectivités individuelles.

Avec Akosua Viktoria Adu-Sanyah, Jessica Backhaus, Emma Bedos, Mathieu Bernard-Reymond, Sara De Brito Faustino, Charlie Engman, Alina Frieske, Peter Hauser, Moritz Jekat, Leigh Merrill, Taiyo Onorato & Nico Krebs, Martin Widmer, + d’infos.

Durant tout le mois d’avril, le Centre de la photographie Genève vous propose un riche programme de conférences, de workshops, ainsi qu’une lecture d’artiste et une visite guidée dans le cadre de l’exposition Making Light of Every Thing. Cette exposition, qui réunit 12 artistes suisses et internationaux, interroge la relation entre l’intimité et les processus de fabrication d’images. Elle sera visible jusqu’au 28 avril 2024. Vous en trouverez un petite présentation dans l’émission Vertigo de la RTS ici.

  • Lecture de Martin Widmer, en résonance avec son installation dans l’exposition Making Light of Every Thing (en français) Mercredi 17 avril, 18h
  • Il faut qu’on parle… d’intelligence artificielle Jeudi 18 avril 2024, 18h. Conférence avec Claus Gunti, historien de l’art. Informations et inscription ici 
  • Lancement de Medicine Tree de Lucas Olivet jeudi 25 avril 2024, 18h00. Lancement du livre Medicine Tree de Lucas Olivet
  • Visite guidée dimanche 28 avril, 16h00. Visite de l’exposition Making Light of Every Thing avec Léonie Marion, médiatrice culturelle

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Biennale Pipas de Photographie, 2e édition du 14 au 26 mai 2024, Centre de la photographie Genève

Liennale PIPAS (Photo et Image Pour l’Apprentissage Scolaire), réalisée pour et par les élèves du canton de Genève du primaire au secondaire II. Accompagnées de leurs enseignant·es et d’une dizaine de photographes genevois·es, une quarantaine de classes conçoivent et réalisent chacune un projet photographique, lequel est ensuite présenté dans les espaces du Centre de la photographie Genève et dans l’écoquartier de la Jonction. Cette deuxième édition de PIPAS prend pour thème Le Quotidien est ailleurs, une phrase volontairement énigmatique, poétique, pour que chacun puisse l’interpréter, se l’approprier très librement. Quotidien, ailleurs, deux mots destinés à guider ou ouvrir des horizons; + d’infos

Archives: les Expositions passées

PLAYGROUND, un espace de jeux d’art – WEEK-END INAUGURAL samedi 28 et dimanche 29 octobre 2023, Centre de la photographie Genève

PLAYGROUND réunit, sur deux salles communicantes et 250 m2, une collection contemporaine de jeux d’artistes en libre accès, et un espace d’ateliers dédié à des activités de médiation. Un programme d’activités annuel et gratuit, accessible à tous les publics et dirigé par des médiatrices expérimentées, sera proposé sous forme de rendez-vous pour aborder l’art de manière ludique, 11h à 18h, entrée libre.

Présentation des jeux d’artistes épisode 1: 

  • Rasheed Araeen, Zero to Infinity (1968–2023), une sculpture interactive de l’artiste britannico-pakistanais Rasheed Araeen, qui consiste en trente-six cubes de bois en treillis à ossature ouverte, peints en rouge et modulables. Chaque fois que l’œuvre est exposée, les cubes sont initialement positionnés dans une structure ordonnée, mais l’intention de l’artiste réside dans l’interaction des spectateur-ices avec ces composants, les reconfigurant sans cesse à nouveau.
  • Vidya Gastaldon, Visionum (le jeu) (2023), une méditation et une expérience visuelle construite à partir de plusieurs centaines de dessins de formes géométriques abstraites et colorées se déployant dans une trame. L’association de ces formes élémentaires renvoie aux jeux de construction pour enfants. Cette œuvre est une formidable occasion pour entrer de plain-pied dans l’histoire de la peinture géométrique et abstraite.     Stéphanie Probst, Analog Live TV [Télévision analogique en direct] (2023), un dispositif de médiation optique conçu par Stéphanie Probst, artiste et photographe genevoise. À l’aide de cameras obscuras portables, elle propose d’explorer le monde à l’envers, et ainsi de poser un regard neuf et ludique sur les espaces du BAC, destinés à être rénovés dans les années à venir. Très simple d’utilisation, ce dispositif léger est basé sur les fondements de la photographie: une boîte en carton fait office de boîtier d’un appareil photographique, une simple loupe d’objectif, et du papier calque d’écran. L’image doublement inversée (gauche-droit et horizontal-verticalement) qui est projetée sur l’écran devient une sorte de flux télévisuel, analogue et sans transmission!
  • Neide Sá, Reflexivel, 1973: L’artiste brésilienne Neide Sá, éducatrice, dessinatrice et poète, a fait de la participation du public la pierre angulaire de nombre de ses travaux. Elle fut membre du groupe avant-gardiste Poema/Processo à Rio de Janeiro de 1967 à 1972, qui remit en question les limites sémantiques des mots en les remplaçant par des images et des signes visuels. L’accessibilité, la déhiérarchisation du langage et de la poésie, l’implication du public, font de son jeu installatif Circonférences & Prismes une invitation à la poésie et au mouvement: cette sculpture interactive faite d’éléments en métal est constamment reconfigurée par les visiteur-euses.
  • Denis Savary, Tactilisme, 2022 : En 1921, Filippo Tommaso Marinetti, le père du Futurisme, donne une conférence à Genève, dans le cadre de l’Exposition Internationale d’Art Moderne sur le «Tactilisme», une nouvelle forme d’art «qui se propose de donner au toucher des plaisirs de suggestion artistique aussi variés que ceux que nous éprouvons à l’aide des yeux et des oreilles». Cette pièce tactile commandée à l’artiste genevois Denis Savary explore les différentes facettes du projet futuriste et en propose une traduction contemporaine. Entièrement configurée pour être manipulée, elle permet de développer des programmes éducatifs particulièrement adaptés pour les jeunes publics et personnes vivant avec un handicap moteur.
  • Alexia Turlin, Treffpunkt, 2007. La rencontre improbable d’une installation classique de tout terrain de jeu, immuable et infaillible, dans celle du monde de l’art: le toboggan bipiste d’Alexia Turlin fait le pont, nous fait glisser de l’un à l’autre. Un jeu où l’élan, le mouvement, descendu ou escaladé, serait une métaphore d’un rapport à la vie et à l’art

+d’infos.

Ouvert les mercredi, samedi et dimanches de 11h à 18h, gratuit.

L’artiste belge  Vincen Beeckman en conversation avec Danaé Panchaud, directrice du CPG mardi 14 juin 2022 à 18h au Centre de la Photographie Genève

Dans la série Teen Spirit, récemment montrée au BPS22 à Charleroi et prochainement exposée à l’Espace Jörg Brockmann à Carouge avec l’aide des étudiant·e·s de la filière artistique du Centre de formation professionnelle Genève, Beeckman travaille avec des adolescent·e·s, dont il tente de comprendre le quotidien et dont il essaie de retranscrire l’univers. Il s’agit moins d’un projet documentaire à proprement parler, que d’un travail collaboratif, qui intègre les jeunes dans le processus créatif et leur donne une voix propre. + d’infos.

Wang Bing, l’œil qui marche une exposition consacrée au cinéaste chinois Wang Binn est organisé du 7 janvier au 6 février 2022 au Centre de la photographie Genève

Maria Watzlawick, co-directrice du Festival Black Movie

En collaboration avec la 23e édition du Festival International de Films Indépendants Black Movie qui se tiendra du 21 au 30 janvier 2022, + d’infos.

Danaé Panchaud, directrice du Centre de la photographie de Genève

 Conçue comme une installation immersive, à partir de séquences issues d’une sélection de 6 films de cette figure majeure du cinéma contemporain., elle a été dévoilée de mai à novembre 2021 au BAL à Paris. Wang Bing est un cinéaste familier de Black Movie, lequel a montré la plupart de ses films depuis 2004 et l’a invité en 2015 à l’occasion d’une rétrospective sélective. +en savoir plus. Vernissage de l’exposition le 6 janvier 2022 à 18h au Centre de la photographie Genève, + d’infos.

Mardi à dimanche 11h à 18h

Discussion: Wang Bing, un homme seul face à la Chine samedi 22 janvier 2022 à 18h au Centre de la photographie Genève avec Dominique Païni, critique et commissaire d’exposition et Bertrand Bacqué, professeur associé HES au département cinéma de la HEAD. Entrée libre

Les projets vainqueurs du Prix de Photographie des Droits Humains 2020: Lowena Poole: Stop Time By Smashing Clocks et Romain Roucoules: Global Solutions du 28 novembre au 15 novembre 2020 au Centre de la photographie, Genève

Remis depuis 2015, le Prix de photographie des droits humains a pour objectif de réunir l’art et la réflexion politique, de promouvoir la jeune création et de réfléchir autrement aux droits humains. Il s’adresse aux étudiants et jeunes diplômés de prestigieuses écoles d’art européennes qui sont invités à soumettre un travail traitant chaque année d’un aspect différent des droits humains. L’exposition est organisée par ar la Fondation Act on your Future (AOYF).

6e triennale 50JPG du 19 juin au 25 août 2019 au Centre de la photographie de Genève

L’exposition principale réunit Éros & Cosmos. Sous le titre Osmoscosmos, elle met en évidence le trait d’union entre ces deux univers, un lien peu étudié dans nos cultures occidentales, probablement trop marquées par les monothéismes et la culpabilisation développée autour de l’éros visant à mieux soumettre l’individu à l’emprise des églises. Jean-Pierre Vernant, spécialiste de l’antiquité grecque, souligne que la sexualisation du dieu Éros se fait au moment où Uranus est castré et qu’il se dégage de Gaïa dans la souffrance pour devenir, au-dessus de nos têtes, le ciel étoilé. Et pour le philosophe Michel Onfray, se référant au Kama Sutra, le sexe est défini ainsi : « … naturel, en rapport avec le cosmos, jamais séparé du monde, toujours là pour rappeler la liaison entre les parties d’un grand tout »

Simetría est le fruit d’une collaboration entre les services artistiques du CERN, de l’ALMA, de l’ESO et de la Corporation chilienne des arts vidéo et électroniques, rendue possible grâce au soutien de la Fondation suisse pour la culture Pro Helvetia, par le biais de son programme d’échanges COINCIDENCIA et du Ministère de la Culture, des Arts et du Patrimoine du Chili par son espace nouveaux médias.

ÇA C’EST GENÈVE ! THIS IS GVA du 28 février au 13 mai 2018 au Centre de la photographie de Genève

Exposition ça c’est genève! THIS IS GVA

Exposition ça c’est genève! THIS IS GVA

Photos de Francis Traurig et de François Vermot

L’exposition ‘ça c’est genève! THIS IS GVA !’ a présenté trois photographes romands: Alain Julliard, Francis Traunig et François Vermot, dont deux genevois, qui ont porté, ces dernières années, un regard spécifique Genève. Ce ne sont donc pas des commandes et les angles d’attaque choisi par Alain Julliard, Francis Traunig et François Vermot attirent notre attention sur des lieux que nous fréquentons peu (mis à part les personnes travaillant au sein de la Genève Internationale) ou seulement en voiture ou auxquels nous ne prêtons tout simplement pas attention. ‘ça c’est genève! THIS IS GVA !’ s’inscrit dans les expositions explorant la ville ou la région tel que le CPG en avait propos. dans le passé avec ‘Quoi de 9/11 photographes de l’arc lémanique’ en 2002, ‘Jeunevois’ en 2008 et ‘Cherche appartement’ en 2013. Vernissages communs avec le MAMCO et le CAC.

Book launch samedi 12 mai avec notamment Palais des Nations, François Vermot, Editions CPG (Centre de la photographie Genève). François Vermot, né ne 1987 dans le canton de Neuchâtel et Fribourgois d’adoption, a eu l’idée de fixer en images les intérieurs du Palais des Nations avant son rajeunissement. Il s’agit du plus long chantier de rénovation d’Europe. D’une durée de cinq ans, ils ont débutés en mars 2017 et doivent s’achever à l’été 2023. Pendant un an une fois par mois, François Vermot s’est rendu au palais avec sa pellicule argentique pour nous transporter dans un univers hors temps. Il nous livre une alternance à ce lieu prestigieux qui est le Palais des Nations en lui rendant son aspect bricolé, en se concentrant sur les recoins – ce qui se passe entre deux portes, et les objets quotidiens, tout en donnant un aperçu ce qui était à la mode dans les années 20/30 (première construction) et année 60 (extension), mais toujours avec un effet très cinématographique.

Photos de François Vermot et d’Alain Julliard