Pully : Musée d’art

Premier Samedi du mois gratuit dans les musées cantonaux et communaux de Lausanne et Pully

Vivre l’œuvre. Voyage aux frontières de l’art immersif contemporain du 23 février au 16 juin 2024, Musée d’art de Pully

Pour inaugurer les festivités de son 75e anniversaire, le Musée d’art de Pully présente une exposition d’installations contemporaines qui propose une exploration de l’une des pratiques artistiques majeures de l’art contemporain. Venez découvrir des œuvres spécifiquement conçues pour s’immerger dans des environnements à la fois captivants et déroutants. Avec la participation de Delphine Abrecht, Barbezat-Villetard, Beni Bischof, Mélanie Courtinat, Leandro Erlich, Jan Kounen, Lang/Baumann, Augustin Rebetez, Maya Rochat et Byungseo Yoo.

Des pièces et installations narratives, allant de la sculpture à la performance. Avec Flash #2, le duo d’artistes américano-suisse formé de Sabina Lang et Daniel Baumann remet en question notre perception et l’expérience spatiale traditionnelle du musée ou du parcours d’exposition, créant un chemin fait de murs tournants sur eux-mêmes, d’illusions et de jeux d’optique.

Lang/Baumann : Flash #2

L’artiste suisse Beni Bischof se distingue par son habileté à exploiter et à réinterpréter les icônes et les références phares des décennies de son adolescence à travers une large gamme de médias allant des collages et des peintures aux sculptures, aux éditions et aux installations.

Au Musée d’art de Pully, l’artiste st-gallois propose une véritable rage room (pièce pour la colère) qui invite le public à prendre part à son œuvre.

Beni Bischof : Rage Room

À travers ses installations in situ, Maya Rochat, diplômée de l’ECAL) et de la HEAD, crée des univers multisensoriels jouant avec les couleurs, les échelles, les médiums et leurs frontières, entre photographie, peinture, vidéo et performance. Avec Poetry of the Earth, elle transforme une salle du Musée d’art de Pully en « vortex » onirique lumineux, sorte de caverne magique faite de couleurs kaléidoscopiques.

Byungseo Yoo : Common Mold – Creation of social Vinegar

Camille Scherrer, artiste et designer vaudoise diplômée de l’ECAL explore les intersections entre l’art et les technologies. Son installation In the Woods est une expérience interactive qui offre aux visiteurs et visiteuses une nouvelle vision de leur propre ombre, entre le réel et le virtuel. En traversant le halo de lumière minimaliste projeté sur le mur, les spectateurs et spectatrices se voient attribuer des masques d’animaux et de créatures des bois sur leur propre silhouette.

Première salle d’Augustin Rebetez

Maya Rochat : Poetry of the Earth

D’origine coréenne, Byungseo Yoo, titulaire d’un Master à la HEAD) se consacre à un art combinant l’expérience culinaire, l’installation et la performance, au travers duquel il explore les thèmes de la durabilité et de la guérison. L’expérience multisensorielle offerte au public par Common Mold : Creation of social Vinegar invite ce dernier à envisager l’œuvre au-delà d’une simple contemplation visuelle et souligne l’importance de la dimension expérimentale.

Camille Scherrer : In The Woods

L’œuvre d’Augustin Rebetez, formé  à l’École de photographie de Vevey (CEPV) se déploie dans deux salles, chacune offrant une expérience singulière. Dans la première, différents travaux récents – pour la plupart créés pour l’exposition – introduisent l’univers de l’artiste et offrent un aperçu de ses recherches les plus récentes. Cette première salle tisse un dialogue intime avec la seconde, Cosmos, qui évoque la nuit et un cocon protecteur. Les installations lumineuses, telles des « étoiles » dans un ciel nocturne, s’allument et s’éteignent, invitant le public à la rêverie.

Réalisateur, producteur et scénariste français d’origine néerlandaise, Jan Kounen, diplômé de l’École des Arts Décoratifs de Parispropose un voyage immersif d’une vingtaine de minutes à travers une pratique spirituelle mystérieuse, l’ayahuasca, concoction de plantes médicinales utilisée en
Amazonie.

Mélanie Courtinat, directrice artistique, designer et artiste française basée à Paris, elle y enseigne à l’ECAL l’histoire et la théorie du jeu vidéo.  Avec The Siren, elle questionne les jeux vidéo et leurs mécanismes, notamment la tradition du tutoriel en début de jeu.

Vernissage public le jeudi 22 février de 18h à 20h. Ouverture le vendredi 23 février 2024 à 14h, +d’infos.

Archives: les Expositions passées

La première rétrospective consacrée à Émilienne Farny, figure marquante de la peinture contemporaine suisse du 8 septembre au 3 décembre 2023, Musée d’art de Pully

La rétrospective du Musée d’art de Pully, la première consacrée à Émilienne Farny, présente le travail de l’artiste selon la logique des séries qui le régit et se conclut sur le film que Francis Reusser lui a consacré en 2015. L’artiste porte un regard personnel et incisif sur le monde qui l’entoure. À l’aide de son appareil photographique, elle capture des scènes et des objets du quotidien, qui peuvent sembler banals ou laids au premier regard. Elle les reproduit sur la toile dans un double processus d’essentialisation et de distanciation et les élève au rang d’œuvres d’art.

Établie à Paris dans les années 1960 après une formation à l’École cantonale des beaux-arts de Lausanne, l’artiste découvre le pop art dont elle s’inspire pour des vues de la capitale française. Chantiers, panneaux publicitaires et devantures de boutiques constituent les premiers éléments du répertoire formel urbain qu’elle développe tout au long de sa vie. De retour à Lausanne en 1972, elle se consacre à la représentation ironique de villas suburbaines, caractéristiques à ses yeux du « bonheur suisse ». À la fin des années 1980, les personnages font leur apparition dans sa peinture, de dos, le regard détourné ou masqué. Malgré le malaise, la solitude et parfois la violence qui marquent ses compositions, l’artiste n’a de cesse de peindre le monde « dans toute sa beauté aussi, celle qui niche partout pour qui sait la débusquer », selon ses propres mots.

Vernissage public le jeudi 7 septembre de 18h à 20h, + d’infos.

Auguste Veillon, Voyages au fil de l’eau du 10 mars au 18 juin 2023, Musée d’art de Pully

Paysagiste suisse de la deuxième moitié du XIXe siècle, Auguste Veillon (1834-1890) est issu de l’école genevoise de peinture. Élève de François Diday, le natif de Bex se distancie de la vision romantique et souvent dramatique de la nature de son maître au profit d’un paysage civilisé et heureux. Ses vues de montagnes, qui brillent sous un soleil éclatant, paraissent accessibles et ses paysages lacustres, qu’ils se situent sur le Léman, le lac de Brienz, ou des Quatre-Cantons, montrent des barques qui défilent sur des ondes lisses. Ces pages amples peintes dans des tons doux sont construites autour de grandes lignes horizontales et d’obliques peu accentuées qui participent à la sérénité qui se dégage de ces scènes. Parallèlement à sa production helvétique, qui s’inscrit dans l’identification patriotique nationale au paysage suisse, Veillon est un acteur majeur de l’orientalisme suisse. Le peintre effectue de nombreux voyages en Orient au cours desquels il visite l’Egypte (1873, 1885), la Tunisie (1884), la Terre sainte (1886, 1888), Damas (1887), Constantinople (1888) et Athènes (1888). S’il effectue de nombreuses études et pochades lors de ses périples, c’est à son retour en Suisse, dans son atelier genevois, qu’il peint ses grands tableaux aux tons mordorés, qui reprennent les principes de composition de ses paysages suisses. Le succès de ses compositions est tel qu’il reprend souvent les mêmes motifs et les mêmes schémas, à l’envi.

Réalisée en étroite collaboration avec l’Association pour l’œuvre d’Auguste Veillon, Marie-Hélène Miauton, présidente, et Marie Rochel, historienne de l’art, cette manifestation s’inscrit à la suite d’autres remises en valeur de figures de la peinture suisse des XIXe et XXe siècles au Musée d’art de Pully, à l’instar d’Albert Muret (2012), Edouard Morerod (2017) et Jaques Berger (2019).

Matthieu Gafsou. Le voile du réel. Un parcours photographique du 16 septembre au 11 décembre 2022 au Musée d’art de Pully

Matthieu Gafsou, photographe, première partie: Simulacre

Victoria Mühlig, conservatrice de l’exposition

Sous le titre Le voile du réel, le Musée d’art de Pully organise une exposition consacrée au photographe suisse Matthieu Gafsou. La manifestation s’articule en deux volets, composée d’une part des séries phares de l’artiste, des images de commande, ainsi que des prises de vues inédites, et d’autre part de la série Vivants, achevée ce printemps. Fruit d’une étroite collaboration avec le photographe, l’exposition retrace le parcours de Matthieu Gafsou, de ses débuts en tant qu’étudiant jusqu’aux travaux les plus récents. Édité pour l’occasion, un double catalogue comportant près de 300 images offre un état des lieux du travail prolifique de l’un des photographes majeurs de la scène artistique suisse.

Alors que les premières séries de Matthieu Gafsou (Surfaces, 2006-2008, Terres compromises, 2010, Alpes, 2009-2012) s’inscrivent dans la tradition de la photographie documentaire de paysage, les travaux suivants (Sacré, 2011-2012, Only God Can Judge Me, 2012-2014, H+, 2015-2018) abordent des sujets sociaux comme la scène de la drogue lausannoise et le transhumanisme. Tenant à la fois de la photographie humaniste, de la photographie sociale et de la photographie plasticienne, la série Vivants traite des inquiétudes grandissantes de l’artiste face à la crise écologique. Élaborée sur près de quatre ans, elle apparaît comme une œuvre complexe, d’une narrativité foisonnante et d’une grande liberté, qui semble annoncer une nouvelle direction dans sa production.

Né à Lausanne en 1981, Matthieu Gafsou étudie la philosophie, la littérature ainsi que l’histoire et l’esthétique du cinéma à l’Université de Lausanne, avant de poursuivre sa formation en photographie à l’École des arts appliqués de Vevey. Depuis 2006, Matthieu Gafsou participe à de nombreuses expositions collectives et individuelles telles que reGeneration2 de l’Aperture Foundation en 2010, Only God Can Judge Me au Musée de l’Elysée de Lausanne en 2014 ou encore H+, l’un des temps forts des Rencontres de la photographie d’Arles en 2018. Parallèlement à son travail artistique, il enseigne à l‘École cantonale d’art de Lausanne (ECAL).

Vernissage public le jeudi 15 septembre de 18h à 20h au Musée d’art

Photo à droite: « Humanoïde », Matthieu Gafsou a rencontré cet artiste à Munich. Il vit avec cet appareil qui lui permet de voir des couleurs. La photo fait partie d’une sélection des photos de Matthieu Gafsou qui sont exposées le long du quai du lac au port de Pully.

Matthieu Gafsou, photographe:  Allegorie

La Nuit des musées de Lausanne et Pully samedi 24 septembre, thème 2022: De la culture à la pelle !

Coiffez-vous de votre plus beau casque, enfilez votre gilet réfléchissant et vos chaussures de sécurité pour sillonner les 26 musées et institutions partenaires de la Nuit des musées de Lausanne et Pully. Le samedi 24 septembre, de 14h à 2h du matin, plus d’une centaine d’animations inédites vous attendent, en plus des expositions permanentes et temporaires. Tout pour se construire une culture ! + d’infos. 

La Belle Époque de l’Art nouveau – Au temps de Bonnard et Mucha du 28 janvier au 19 juin 2022 au Musée d’art de Pully

Théo Van Rysselberghe, Budapest affiche 1896

L’Art nouveau  est largement diffusé par le biais d’affiches, de publicités et de nombreuses publications.

Maurice Denis: La dépêche de Toulouse, affiche 1892

La Belle Époque de l’Art nouveau présente, au travers d’une sélection d’œuvres issues d’une prestigieuse collection privée suisse, plusieurs aspects d’un mouvement artistique majeur qui a façonné le visage de l’Europe entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle. Entre la fin du XIXe siècle et la Première Guerre mondiale, l’Europe connaît des années de paix qui favorisent la prospérité économique ainsi que le développement de nombreux progrès scientifiques et humains. Les artistes participent pleinement au renouveau de la société, à Paris bien sûr, mais aussi à Vienne, à Munich ou à Bruxelles ; ainsi, né des bouleversements engendrés par les révolutions industrielles, l’Art nouveau rejette les formes du passé, conteste la culture classique en proposant une nouvelle manière de percevoir et de ressentir le monde dans la beauté et l’unité de l’art et de la vie.

Loin de se limiter à des changements esthétiques et formels, l’Art nouveau est pensé comme un phénomène culturel, social, un mouvement artistique novateur qui marque profondément l’entrée dans le XXe siècle. En quête d’une réforme de la société par la beauté de l’objet accessible à tous, il est diffusé largement grâce à ses supports populaires privilégiés, affiches, revues et estampes. De Jules Chéret à Edvard Munch, en passant par Pierre Bonnard, Alphonse Mucha, Gustav Klimt et Oskar Kokoschka, les artistes sont nombreux à participer avec créativité à cette révolution.

Alphonse Mucha: Job

Alphonse Mucha série: Les Saisons, 1896

Propulsé en 1895 sur le devant de al scène artistique parisienne grâce à sa collaboration avec l’actrice Sarah Bernhardt, Alphone Mucha doit une grande partie de sa notorité au développement d’une image inédite de la femme.

Associée au monde végétal, la figure féminine se confond avec le fleur et se déploie dans un univers évanescent où elle représente l’innocence, notamment chez Mucha. Parallèlement, elle est aussi fantasmée par ses créateurs masculins, comme Klimt qui la croque dans des pauses lascives et érotiques dans Die Hektärentgespräche des Lukian (Dialogue des courtisanes):

Visites commentées les samedis 5 mars, 2 avril, 7 mai et 4 juin à 14h, les mardis 1er mars et 3 mai à 15h, les jeudis 14 avril et 16 juin à 15h. Visites-lunch jeudi 17 février, mardi 22 mars, jeudi 19 mai de 12h15 à 13h15. Brunch-découverte: L’Art nouveau, une révolution? le dimanche 12 juin à 11h. Soirée musicale le jeudi 9 juin à 18h. + d’infos.

Calder, Soulages, Vasarely… Abstractions plurielles (1950-1980) – Collection de la Fondation Gandur pour l’Art du 2 mars au 21 novembre 2021 au Musée d’art de Pully

Composée d’œuvres issues de la Fondation Gandur pour l’Art rarement présentées au public suisse, l’exposition propose un parcours original à travers la production bouillonnante des années 1950 à 1980, provenant des deux côtés de l’Atlantique.

Le parcours ouvre sur une toile géante de 1.8 sur 3.6 mètres de Hans Hartung peint en 1987.

Articulée en huit sections thématiques dans les onze salles du Musée d’art de Pully, l’exposition permet d’appréhender quatre décennies de création durant lesquelles les artistes cherchent à se réinventer et à trouver de nouvelles formes d’expression. Dès les premiers questionnements initiés au lendemain de la guerre, le parcours s’attache à montrer toute la radicalité de la pensée et du geste de ces artistes qui, au final, révolutionnent l’art abstrait. Basée essentiellement sur des oeuvres réalisées en France, l’exposition permet de saisir la vitalité de la scène abstraite parisienne.

L’oeuvre animée par un moteur de Jean Tinguely: Méta-Herbin, 1955 et le mobile mu par l’action de l’air d’Alexander Calder: Sans titre, 1963

En remettant en question la peinture, ils en repensent les fondements, du geste à sa matérialité, en inventant outils et techniques nouvelles. Centrée sur les formes plurielles que prend l’abstraction, elle montre les principales tendances : l’abstraction lyrique et gestuelle de Georges Mathieu ou de Hans Hartung, l’expressionnisme abstrait de Pierre Soulages ou de Sam Francis, l’abstraction géométrique de Victor Vasarely ou de François Morellet, ou encore la peinture minimale de Martin Barré, la sculpture cinétique de Jean Tinguely ou un monumental mobile d’Alexandre Calder.

De l’euphorie gestuelle des années 1950 et expérimentations graphiques: Pierre Soulages Peinture 130 x 162cm, 1958 et Encre sur papier, 65 x 50cm, 1955

Tendences géométriques: la couleur stratifiée en contours géométriques par Serge Poliakoff: Fond noir aux traits, 1954 et par Ray Parker: Ovals, 1951 aux Etats Unis.

Parallèlement, les tableaux de Victor Vasarely s’articulent autour de formes géométriques noires et blanches, donnant à ses tableaux des effets d’optique annonciateurs de l’Op art et du cinétisme dont il deviendra le chef de fil.

Jusqu’à l’abstraction, dans une volonté d’épuration maximale, de ramener le geste artistique à son expression la plus simple et la plus neutre possible: Jean Degottex, Horsphère 30, 1967 et Jules Olitski: Larro Two, 1972.

Une abstraction de plus en plus minimale qui remet en cause les supports traditionnels de la peinture dans les années 1970 et 1980, à l’instar des artistes du mouvemenent Supports/Surfaces, qui remet en question les moyens picturaux traditionnels, remprésenté par Daniel Dezeuze: Triangulation verte, 1975 – Claude Viallat, 1970/048, 1970 – Vincent Bioulès: Peinture, 1970 – Jean-Pierre Pinceman, Empreintes, 1968-1969. Il marque à la fois une conclusion à cette période d’expérimentation intense et le début d’une aventure qui se poursuit aujourd’hui encore.

 La Fondation Gandur pour l’Art a été créée en 2010 par Jean Claude Gandur, grand collectionneur d’art, afin de rendre accessible à un large public ses collections d’envergure internationale. Basée à Genève et reconnue d’utilité publique, la Fondation s’emploie à préserver, documenter, enrichir et exposer ses collections dans des institutions de renom en Suisse et à l’étranger.

Visites commentées les samedis 6 mars, 3 avril, 1er mai et 5 juin à 14h. Inscriptions.

Perspectives. La collection d’art Helvetia du 11 septembre au 6 décembre 2020, Musée d’art de Pully

Visites commentées les samedis 3 octobre, 7 novembre et 5 décembre à 14h. Visites-lunch, ateliers pour enfants et familles, visites spéciales écoles, offres groupes et entreprises. En savoir plus.

En photo en bas: carte blanche à Monica Ursina Jäger: installation intitulée: All that we see or seem, 2020. Encre, miroirs et scrories, oeuvre éphémèree

Consacrée à la collection d’art d’Helvetia, l’une des plus importantes collections d’entreprise en Suisse, Perspectives présente des œuvres rarement montrées et s’articule autour de quatre thématiques. Le parcours traverse les espaces, les époques et les paysages, de Giovanni Giacometti à Monica Studer et Christoph van der Berg, des architectures de Rudolf Maeglin aux espaces futuristes de Thomas Huber, ainsi que les recherches géométriques d’Olivier Mosset, Corsin Fontana ou Claudia Comte. Le dernier chapitre est consacré au portrait, avec des œuvres d’artistes et de plasticiens tels qu’Augustin Rebetez, Silvia Bächli ou encore Miriam Cahn. A l’occasion de cette exposition, le Musée d’art invite quatre artistes d’outre Sarine à réaliser des pièces conçues spécialement pour les espaces du Musée. Albrecht Schnider, Monika Ursina Jäger, Andriu Deplazes et Beni Bischof ont ainsi carte blanche pour proposer des travaux uniques qui ponctuent les salles d’exposition. Constituée à partir des années 1940 par Hans Theler, la collection Helvetia s’enrichit régulièrement grâce à l’acquisition de nouvelles pièces représentatives des principaux courants artistiques en Suisse. Elle compte aujourd’hui plus de 2000 œuvres pour près de 400 artistes. Présentée pour la première fois au public romand, cette sélection est une occasion de découvrir plus d’un siècle d’art suisse.

Réouverture du Musée d’art de Pully le 12 mai 2020: L’exposition: Paris en fête. Toulouse-Lautrec, Matisse, Dufy.. est prolongée jusqu’au 26 juillet 2020

Berceau de nombreuses avant-gardes artistiques, Paris connaît entre 1890 et 1950 une alternance de moments d’insouciance et d’années de guerre. C’est toutefois la joie de vivre de la Belle Epoque et des Années folles qui s’ancre dans les esprits et offre à la Ville Lumière une image libre, festive et bohème.

Vous pouvez également faire un tour au Musée grâce à une exposition virtuelle. Une visite salle par salle, jalonnée d’images, de notices, de pistes audio, de vidéos et de liens web pour approfondir certains sujets. Par ICI pour commencer la visite.

Zao Wou-Ki collectionneur du 21 septembre au 15 décembre 2019 au Musée d’art de Pully

2019 Exposition temporaire Zao Wou-Ki Lausanne

Musée de Pully

Constituée dès l’arrivée de l’artiste à Paris en 1948, la collection privée de Zao Wou-Ki (1920-2013) est le fruit d’échanges, parfois d’acquisitions, qui établissent la cartographie intime des amitiés, des fréquentations et des modèles du célèbre peintre français d’origine chinoise. L’ensemble réunit tant des pièces d’artistes qui ont marqué sa formation, comme Paul Klee, Max Ernst ou Pablo Picasso, que des oeuvres d’amis peintres et dessinateurs tels Alberto Giacometti, Georges Mathieu et Pierre Soulages.

2019 Exposition temporaire Zao Wou-Ki Lausanne

oeuvres de Zao Wou-Ki

Rapprochées des oeuvres des autres artistes, celles de Zao Wou-Ki soulignent tantôt le rôle de modèle, tantôt la concordance de sa quête formaliste avec celle de ses amis. Le parcours à travers les salles de l’exposition propose ainsi un cheminement retraçant l’histoire de l’art informel à travers ses différentes mouvances : abstraction lyrique, expressionnisme abstrait, tachisme ou encore matiérisme. L’exposition a été rendue possible grâce aux prêts exceptionnels du Musée de l’Hospice Saint-Roch d’Issoudun (France), qui conserve la collection de Zao Wou-Ki reçue en don de Françoise Marquet-Zao. Ouverture publique le samedi 21 septembre, de 11h à 14h, entrée libre. Dès 14h, le tarif unique (CHF 10.-) de la Nuit des Musées sera appliqué.

Le Cinéma s’affiche – Cent ans d’affiches des collections de la Cinémathèque suisse du 13 septembre au 16 décembre 2018 au Musée d’art de Pully

100 ans d'affiches des collections de la Cinémathèque suisse exposition temporaire

Musée d’art de Pully: Le cinéma s’affiche.

Véritables créations sous influence, les affiches de films retracent les mutations du 7e Art et témoignent autant de l’histoire du cinéma que de sa place dans la société. Un parcours chronologique propose un regard à la croisée des disciplines qui tente de déceler les discours portés par cet outil clé de l’industrie cinématographique. Les affiches sélectionnées racontent une histoire du cinéma tout en témoignant de l’évolution des moeurs et des valeurs culturelles, ainsi que des différents épisodes historiques qui ont jalonné le XXe siècle: de la naissance du star-système dans les années 1920 à la surconsommation des dernières décennies, en passant par l’hégémonie du cinéma hollywoodien, les guerres successives, les mouvements contestataires des années 1960 et l’arrivée des blockbusters. Constituée exclusivement d’affiches issues du fond iconographique de la Cinémathèque suisse, l’exposition est le fruit d’une belle collaboration qui s’inscrit dans le cadre du 70e anniversaire de l’institution nationale. Reconnue en termes de collections comme l’une des plus importantes institutions au monde consacrées à la préservation du patrimoine cinématographique, la Cinémathèque suisse conserve au sein des ses collections plusieurs centaines de milliers d’affiches et plus de 50’000 titres de films. Horaires 14h à 18h, samedi et dimanche 11h à 18h. Entrée gratuite chaque premier samedi du mois.

100 ans d'affiches des collections de la Cinémathèque suisse exposition temporaire

Frédéric Maire, directeur cinémathpèque, Delphine Rivier, directrice Musée d’art de Pully

Pendant la Nuit des Musées: visites commentées, animation famille: ateliers fabrication d’affiches pour les enfants.., cinéma en plein air, concerts dans les salles du Musée.

Autres animations: Visites-lunch, pause culturelle et gourmande les jeudis 27 septembre et 15 novembre et le mardi 11 décembre de 12h15 à 13h15. Soirée: Coup de projecteur sur l’affiche de cinéma: regards croisés et discussion avec Gianni Haver, professeur associé UNIL, Richard Szotyori, cinéaste et enseignant, ECAL et Sylvain Portmann, UNIL jeudi 6 décembre à 18h30, entrée libre. Visites commentées les samedis 6 octobre, 3 novembre et 1er décembre à 14h30. Plus.

Spécial cinéma: Projection du film Pulp Fiction de Quentin Tarantino vendredi 2 novembre à 20h30 au cinéma Capitole, Lausanne.

La Nuit des Musées Lausanne-Pully, en septembre dans 25 musées de Lausanne et Pully

12 heures de découvertes d’une dizaines d’expositions et plus d’une centaine d’animations inédits au prix de 10 frs, dès l’âge de 16 ans. Ce passe donne accès aux 25 musées partenaires dès 14h et jusqu’à 2h du matin (Pully jusqu’à minuit), aux 3 lignes de bus spéciales de la Nuit des musées qui desservent tous les musées ainsi que la gare de Lausanne et les 4 parkings PMS. Des Guides de la Nuit propose de simplifier vos visites en vous accueillant à l’entrée de chaque musée et aux arrêts de bus de la Riponne et sur le stand sur la place de la Riponne, en face du Palais de Rumine. Parcours en langue facile, accompagnés d’une guide, visitez trois expositions dans trois lieux différents (nombre de places limité).