Paris: musées d’Orsay-La Villette

Situé au coeur de Paris, le long de la Seine, face au jardin des Tuileries, le musée d’Orsay a pris place dans l’ancienne gare d’Orsay, un édifice construit pour l’exposition universelle de 1900.

L’exposition Napoléon du 28 mai au 19 décembre 2021, Grande Halle de La Villette

La participation du musée de l’Armée, du musée national du château de Fontainebleau, du musée du Louvre, du musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau, du Mobilier national, de la Fondation Napoléon et la contribution du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon ont permis de rassembler plus de 150 pièces originales, réunies ici pour la première fois. Chefs-d’œuvre créés sous l’Empire, objets d’exception ayant appartenu à Napoléon et créations contemporaines se succèdent au fil d’un parcours chronologique et pédagogique. De vastes reconstitutions ainsi que de nombreux dispositifs numériques offrent aux visiteurs une véritable immersion au cœur de ces moments décisifs pour l’Histoire de France. La Fondation napoléon et plusieurs institutions publiques culturelles prestigieuses sont associées au projet en participant à l’élaboration du contenu et en prêtant environ 150 œuvres : Code civil, franc impérial, portraits intimes et officiels, objets personnels, mobilier et objets d’art typiques de l’Empire, costumes ou encore bivouac de campagne… présentées dans une mise en scène évocatrice. +d’infos.

Vela Vincenzo (1820-1891). Versailles, châteaux de Versailles et de Trianon. 

Autant admiré que controversé, Napoléon Bonaparte est un personnage complexe dont la vie oscille entre héroïsme et tragédie, victoire et défaite, avancées modernes et mesures régressives. A l’occasion du bicentenaire de sa mort, cette exposition spectaculaire dresse le portrait juste d’un personnage fascinant qui a façonné la France d’aujourd’hui. Figure romanesque, napoléon est – aujourd’hui encore – autant admiré que controversé car il fut tour à tour victorieux et défait, héroïque et tragique. L’autocrate, avide de pouvoir, éloigné de l’esprit des Lumières et des valeurs du 21e siècle, sera replacé dans l’exposition dans le contexte historique en instaurant un dialogue avec notre époque. De son ascension au déclin de l’aventure impériale, l’exposition retrace en neuf sections cette période charnière, des moments clés de l’Histoire de France à la vie intime et romanesque de l’empereur.

La participation du musée de l’Armée, du musée national du château de Fontainebleau, du musée du Louvre, du musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau, du Mobilier national, de la Fondation Napoléon et la contribution du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon ont permis de rassembler plus de 150 pièces originales, réunies ici pour la première fois. Chefs-d’œuvre créés sous l’Empire, objets d’exception ayant appartenu à Napoléon et créations contemporaines se succèdent au fil d’un parcours chronologique et pédagogique. De vastes reconstitutions ainsi que de nombreux dispositifs numériques offrent aux visiteurs une véritable immersion au cœur de ces moments décisifs pour l’Histoire de France. La Fondation napoléon et plusieurs institutions publiques culturelles prestigieuses sont associées au projet en participant à l’élaboration du contenu et en prêtant environ 150 œuvres : Code civil, franc impérial, portraits intimes et officiels, objets personnels, mobilier et objets d’art typiques de l’Empire, costumes ou encore bivouac de campagne… présentées dans une mise en scène évocatrice. +d’infos.

La Grande Halle de la Villette à Porte de Pantin, à deux pas du Parc de la Villette – à y visiter également les expositions à La cité des sciences et de l’industrie.

Paris: Parc de la Villette

Cité des sciences et de l’industrie

A y visiter plusieurs expositions temporaires, dont JEAN – le jean sous toutes ses coutures, une exposition du 8 décembre 2020 au 22 janvier 2022. Immersive, décalée et ludique, l’exposition Jean invite à comprendre ce qui a fait et fait encore le succès de cette pièce mythique, à plonger dans le monde industriel et technique de sa fabrication et à réfléchir à ses conditions de production. Dans un décor évoquant un grand atelier industriel de couture et au fil de six espaces thématiques, jeux, films immersifs, manips, dispositifs multimédia et vidéos permettent d’explorer l’envers du jean et de vivre des expériences inédites et variées.

Cité des sciences et de l’industrie, Paris: Exposition temporaire « Jeans« 

Cité des sciences et de l’industrie, Paris: Solar Impulse de Bertrand Piccard

Archives – expositions passées

70 chefs-d’oeuvre réparties dans dix sections

Le Musée d’Orsay qui a acquis ces trente dernières années des chefs-d’oeuvres de Cuno Amiet, de Giovanni Giacometti et de Ferdinand Hodler, met en lumière l’effervescence et l’originalité de la scène artistique en Suisse au tournant du XXe siècle, à travers une quinzaine de peintres qui ont renouvelé l’art en Suisse en explorant la puissance expressive, symbolique et décorative de la ligne et de la couleur. Le parcours s’ouvre sur Ferdinand Hodler (Femme joyeuse) et Giovanni Segantini (Midi dans les Alpes) et se termine avec  Ferdinand Hodler (Le Lac Léman et le Mont-Blanc à l’aube). 

Vers 1890, l’Engadin, vaste vallée d’altitude du canton de Grisons attire nombreux artistes, les plus connus sont Giovanini Segantini et Giovanni Giacometti à la recherche d’une nature intacte (autoportrait et Vue sur Capolago et le lac de Sils). Un autre groupe de peintres à la recherche d’un cadre de vie resté authentique travaille à Savièse, en Valais. 

Giovanni Giacometti : Autoportrait devant un paysage hivernal et Vue sur Capolago et le lac de Sils 

Cuno Amiet: Autoportrait, 1909

Cuno Amiet: La Cueillette 1912

Cuno Amiet crée son propre paradis terrestre à Oschwand, dans le canton de Berne. Il se forme à l’Académie des beaux-arts de Munich dès 1886, puis à l’Académie Julian à Paris en 1888 en compagnie de Giovanni Giacometti. Un séjour à Pont-Aven entouré d’émules de Gauguin l’amène à privilégier l’expressivité des effets picturaux à la fidélité de la représentation. En 1906, il est invité à rejoindre le mouvement expressionniste allemand Die Brücke.

Cuno Amiet: Taches de soleil 1904

Formée à l’Ecole de dessin des demoiselles à Genève, Alice Bailly (Genève 1872-Lausanne 1938) s’établit de 1904 à 1914 à Paris, dans le quartiere de Montparnasse parmi une société artistique suisse. Elle s’intéresse au fauvisme, expérimentant en 1909 un chromatisme audacieux lors d’un séjour chez Amiet, puis au cubisme et aux oeuvres de Robert et Sonia Delaunay. Elle est une des représentants du futurisme au Salon d’Automne de 1913.

Alice Bailly: Printemps à Orsay

Giovanni Giacometti : Nature morte avec livresAlice Bailly : Nature morte au réveille-matin

Formé à l’Académie Julian à Paris en 1881, Félix Vallotton (Lausanne 1865-Neuille-sur-Seine 1925) est peintre, graveur, illustrateur et écrivain. Par son activité de graveur sur bois, il entre dans le cercle des Nabis en 1893. 

Félix Valloton : Autoportrait et Derniers rayons dit aussi Paysage avec arbres

Augusto Giacometti (Stampa 18770 – Zurich 1947) s’initie en 1897 à l’Art Nouveau. Il produit des cartons de vitraux, des peintures symbolistes et des compositions abstraites. En 1915, il se lie avec les membres du mouvement Dada à Zurich et rejoint le groupe Das Neue Leben qui prône l’intégration de l’art abstrait dans le quotiden. Augusto Giacometti: Autoportrait et Contemplation

Sigismund Righini (Stuttgart 1870 – Zurich 1937) se forme à Zurich puis entre à l’Académie Colarossi à Paris en 1888. Au contact de l’art de Hodler, il abandonne sa première manière, en clair-obscure, pour des formes claires et simples. Ardent défenseur de l’art suisse dès le milieu des années 1890, il contribue à la diffusion du modernisme en Suisse en organisant des expositions dédiées à Munch, Van Gogh et Picasso. Sigismund Righini: Autoportrait sur fond de fleurs et La Famille

Formé à Paris, Ernest Biéler (Rolle 1863 – Lausanne 1948) découvrant Savièse (Valais) en 1884, est inspiré par ses paysages et traditions locales. Ernest Biéler: L’Auteur 1911 –  Joueur d’accordéon en compagnie – Jeune fille de la vallée du Hasli 

Formé à l’Ecole des arts appliqués de Lucerne dès 1883, puis à l’Académie Julian à Paris en 1885, Hans Emmenegger (Küssnacht am Rigi 1966 – Lucerne 1940) se lie d’amitié avec Amiet et Giovanni Giacometti. La Fondation de l’Hermitage à Lausanne lui consacre une grande rétrospective du 25 juin au 31 octobre 2021. +d’infos. Hans Emmenegger : Reflet sur l’eau, 1908-1909

L’exposition réunit quelques 70 chefs-d’oeuvre de cette période charnière dans la naissance de la modernité provenant essentiellement de collections publiques et privées suisses. Elle présente les grandes figures et les jalons du développement d’avant-gardes à la fois ouvertes aux grands courants européens, mais aussi profondément ancrées dans un paysage culturel et intellectuel suisse. Plutôt qu’un panorama exhaustif, l’exposition invitera à la découverte de personnalités artistiques inconnues en France et à la délectation de tableaux exceptionnels. L’exposition déploie une dizaine de sections, alternant approches monographiques ou tissant des dialogues entre les peintres. Autour de la fin des années 1890, s’affirme une génération de peintres, tels que Cuno Amiet, Giovanni et Augusto Giacometti, Felix Vallotton, ou encore Ernest Bieler ou Max Buri, qui renouvellent profondément l’art de leur temps. Formés en France, en Allemagne ou en Italie pour certains, en lien avec les avant-gardes européennes, ils explorent la puissance expressive, symbolique ou décorative de la ligne et de la couleur, tout en s’attachant à des sujets puisés dans une histoire et une culture nationale suisse en train de s’inventer, avec pour contexte l’affirmation du jeune Etat fédéral, créé en 1848.

Aucune exposition n’a été consacrée en France à la scène picturale suisse en dehors de deux manifestations en 1934 et en 1960, puis, plus récemment, de deux rétrospectives ambitieuses consacrées à Ferdinand Hodler (en 2007 au musée d’Orsay) et Félix Vallotton (en 2014, aux Galeries nationales du Grand Palais). Pourtant, des peintres comme Paul Gauguin ou Van Gogh, des lieux comme Paris et Pont-Aven, ont été déterminants pour des artistes majeurs de la période comme Cuno Amiet. +d’infos.