Thônex (Genève) – Gaillard (Haute-Savoie)

Fête sans frontière Gaillard Thônex Douane de de Mouillesuilaz 2019
Douane Mouillesulaz, Thônex

Fête sans frontière à la Douane rénové de Mouillesulaz samedi 14 septembre 2019

tpg ligne 12 Fête sans frontière Gaillard Thônex Douane de de Douane Mouillesuilaz 2019

tram historique et moderne, ligne 12

Les villes frontalières – Gaillard (côté Haute-Savoie) – Thônex (côté Suisse Romande) se sont associé pour fêter l’extension du tram jusqu’à Annemasse ainsi que la construction de la nouvelle plateforme douanière de Moillesulaz. Cette Fête sans frontière à la Douane rénové de Mouillesulaz a proposé différentes animations gratuites au public: fanfares, animations ou encore concerts variés tout au long de la journée sur 2 scènes. Une buvette et des stands de petite restauration ont été également mis à disposition. La journée s’est terminé par un concert exceptionnel de Time Machine dès 18h. En partenariat avec les Transports publics genevois et Nostalgie Léman exposition du tram de la ligne 12, la plus ancienne ligne d’Europe, créée en 1862 pour relier d’abord Carouge à la place De-Neuve, puis à Annemasse via Moillesulaz.

Gaillard Thônex Douane de de Douane Mouillesuilaz 2019

Maison d’Irène Gubier, Foron

La Ville de Gaillard s’associe aux Journée patrimoines célébrées en Suisse ce samedi 14 septembre en proposant une visite de la maison d’Irène Gubier, une grande figure discrète et efficace de la Résistance française, de fin 1941 à janvier 1944. A découvrir l’exposition qui lui est consacrée de 10h à 17h à l’Esplanade Irène Gubier. Sa maison, située au bord du Foron, était toute proche de la douane de Moëllesulaz et l’un de ses cotés donnait directement sur la Suisse. Elle sera chargée d’une activité de courrier et de transfert de personnes vers la Suisse ; elle aida notamment le Réseau Gilbert du colonel Groussard, dont faisait partie le lieutenant André Devigny.

Gaillard Thônex Douane de de Douane Mouillesuilaz 2019

Plaque, Maison d’Irène Gubier

Le 17 janvier 1944, Irène Gubier et Marguerite Marmoud, dont le nom de code était « les Violettes de la frontière », sont arrêtées, avec d’autres membres de la filière. C’est la prison du PAX à Annemasse, puis Annecy, Montluc, Romainville ; ensuite la déportation à Ravensbrück, puis dans un commando de travail de Buchenwald, et la terrible retraite des SS et de leurs victimes jusqu’à Dresde ; enfin, la libération et le lent retour en partie à pied… Marguerite Marmoud, l’autre « Violette », ne revint pas. Croix de guerre étoile vermeil, médaille de la Résistance, croix du combattant volontaire, citée à l’ordre de la Nation, elle fut décorée chevalier puis officier de la Légion d’honneur.