Expositions Suisse – Flash Leman https://flashleman.ch Actualités Franco-Suisse Mon, 17 Jan 2022 14:23:05 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.8.3 Musée Olympique, Lausanne: actualité muséale https://flashleman.ch/musee-olympique-lausanne-actualite-museale/ Sun, 09 Jan 2022 10:04:34 +0000 http://flashleman.ch/?p=6249

Rêver en blanc : l’épopée des Jeux Olympiques d’hiver du 9 décembre 2021 au 27 février 2022, Musee olympique, Lausanne

À l’occasion des Jeux Olympiques de Beijing 2022, le Musée Olympique propose de retracer l’histoire des Jeux Olympiques d’hiver, tout en évoquant les challenges actuels et futurs des éditions hivernales, avec l’objectif d’organiser des Jeux d’hiver plus responsables, plus participatifs et plus durables. En prévision du centenaire des Jeux Olympiques d’hiver en 2024, l’exposition présente leur évolution spectaculaire et aborde des thèmes tels que le développement des sports d’hiver, la durabilité et le climat. Au cœur de l’exposition Rêver en blanc : l’épopée des Jeux Olympiques d’hiver, 80 photographies issues du fonds photographique de la Fondation pour la Culture et le Patrimoine, certaines exposées pour la première fois, illustrent les éditions des Jeux Olympiques d’hiver de 1924 à 1968.

Les premiers Jeux d’hiver ont lieu en 1924 à Chamonix. Une quinzaine de disciplines sont représentées (maquette de la glace)

De Chamonix 1924 à aujourd’hui, les moments emblématiques des JO d’hiver racontés à travers des photographies, des films, des équipements sportifs et des documents d’archives sont à l’honneur. Des infographies démontrent comment, au fil des ans, les avancées technologiques changent le visage des Jeux d’hiver et comment ils évoluent avec l’introduction de nouveaux sports et l’objectif de parité hommes-femmes.

Les Jeux d’hiver accueillent des athlètes de pays où les sports de neige et de glace ne sont pas pratiqués (Ghana, Algérie, Kenya…)

Une section de l’exposition est consacrée au contexte climatique, à la prise de conscience croissante des problèmes environnementaux et aux idées et solutions possibles pour continuer à «rêver en blanc». L’engagement du CIO à rendre les Jeux Olympiques positifs pour le climat y est souligné.

Section consacrée aux Jeux d’hiver durable de Vancouver (Canada)

Pour les amateurs de photographie, la section «Nostalgie» de l’exposition met à l’honneur le patrimoine photographique des premiers Jeux d’hiver de 1924 à Chamonix à ceux de 1968 à Grenoble. À travers des photographies originales, cette exposition met en évidence le talent des photographes qui réussissent à saisir les athlètes en pleine action : Lothar Rübelt et Erich Andres. Les photographies issues des archives photographiques de la Fondation Olympique pour la Culture et le Patrimoine sont en grande partie exposées pour la première fois.

Une rétrospective de toutes les affiches officielles des Jeux Olympiques d’hiver est à découvrir. Certaines affiches olympiques très caractéristiques ont été conçues par des artistes de renommée tels que Auguste Emile Matisse, Sarah Rosenbaum ou Jon-joo Ha. Bon nombre d’entre elles sont devenues de véritables symboles culturels et font partie d’un précieux héritage artistique à jamais associé à l’édition des Jeux correspondante.

Les Jeux Olympiques d’hiver de Beijing 2022 se déroulent du 4 au 20 février dans la capitale de la République populaire de Chine et ses alentours. Beijing est la toute première ville à accueillir une édition d’été (2008) et une édition d’hiver (2022) des Jeux Olympiques. Avec plus de 2’800 athlètes et sept nouvelles épreuves – monobob féminin, big air masculin et féminin en ski acrobatique, et épreuves par équipes mixtes en patinage de vitesse sur piste courte, saut à ski, sauts en ski acrobatique et snowboard cross – cette édition promet d’être mémorable. L’exposition présente les faits et chiffres relatifs à cette édition et fait découvrir aux visiteurs l’emblème, la mascotte, la torche – et l’inspiration qui se cache derrière chacun d’eux. Le public est invité à prendre part à des visites commentées dès le mois de janvier, à assister aux diffusions en direct des cérémonies d’ouverture et de clôture de Beijing 2022 ou encore à découvrir une série de podcasts sur la thématique des Jeux d’hiver. Le programme peut être consulté en ligne. + d’infos.

Jeux Olympiques de Beijing 2022: la torche (flamme)

Jeux Olympiques de Beijing 2022: les mascottes (Bing Dwen Dwen, le panda et Shuey Rhon Rhon, la lanterne rougeoyante)

La torche possède une caractéristique unique : au cours du relais de la flamme, les relayeurs se transmettent la flamme en emboîtant les deux flambeaux pour former un « ruban », symbole de la vision de Beijing 2022, à savoir « promouvoir la compréhension mutuelle et le respect entre les différentes cultures ».

Archives: les Expositions et événements passés

Semaine olympique, 40e édition du 17 au 21 octobre 2021 au Musée Olympique à Lausanne

Le programme de la Semaine olympique s’adresse aux jeunes de 8 à 15 ans, les invite à bouger, apprendre et s’amuser au travers d’initiations sportives, d’ateliers mêlant sport et culture, de rencontres avec des athlètes ou des personnalités d’exception. Six activités à faire sur une demi-journée permettent notamment d’en savoir plus sur les objets conservés au Musée, d’expérimenter le métier de journaliste sportif ou encore d’interroger des professionnel.le.s de la santé du sport. Des initiations au breakdance, à l’escrime et au parkour ainsi que la présence de grands sportifs et personnalités tels que Greg Ruhoff (skate), Tadesse Abraham (marathon), Sabine Hazboun (natation) ou encore Gilles Martin (basket 3×3) complètent cette édition 2021. Evénement 100 % gratuit, la 40e édition de la Semaine olympique se décline au Musée et en ligne.

Les inscriptions sont ouvertes dès à présent. +d’infos.

Jardin du Musée Olympique: exposition photos sur les Jeux de Tokyo 1964

Le Musée Olympique à Lausanne propose un vaste programme consacré aux Jeux de la XXXIIe Olympiade et à la culture pop nippone. Venez découvrir le Japon et son rapport au sport à travers le manga grâce à une série d’activités au Musée et en ligne: visites virtuelles des expositions, application en réalité augmentée, événements « phygitaux » et podcasts complètent désormais l’expérience proposée à Ouchy.

L’aventure commence dans les jardins du Parc Olympique où le visiteur traverse une allée de portiques librement inspirés des fameux toriis des temples shinto. Ici, la couleur bleu indigo, les voilages aux motifs en damier traditionnel (ichimatsu moyo), rappellent l’identité visuelle choisie par Tokyo 2020. Lors de son ascension, le visiteur découvre au Pavillon une première exposition photos sur les Jeux de Tokyo 1964. Il accède également à une série de panneaux, répartis dans tout le parc, présentant 20 athlètes japonais qui ont marqué l’histoire sportive de leur pays.

L’exposition met donc en avant les cinq sports qui feront leurs débuts olympiques cette année : le skateboard, le surf, l’escalade, le baseball/softball et le karaté.

Tokyo accueille pour la deuxième fois les Jeux Olympiques d’été et pour la deuxième fois les Jeux sont synonymes de reconstruction nationale. En 1964, ils ont permis au Japon de se profiler en tant que grande nation économique malgré les dégâts infligés par la Seconde Guerre mondiale. Les Jeux ayant été reporté d’une année, ils apportent en 2021 un nouvel élan en redonnant confiance au pays suite à la catastrophe qui a dévasté la région de Fukushima en 2011.
Tokyo 2020 c’est aussi un nouveau chapitre dans l’histoire des JO : les pays hôtes peuvent désormais proposer de nouveaux sports au programme.

Une exposition est consacrée à cette édition historique. Tout en mettant en avant les sports qui rejoignent le programme olympique, l’exposition revient sur les effets du report des Jeux, les sites des compétitions et le nouveau stade national de Tokyo. Tokyo 2020, c’est l’opportunité de s’intéresser au Japon et son rapport avec le sport. Le Musée, en collaboration avec le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême, propose de le faire à travers le manga, ambassadeur de la culture populaire japonaise dans le monde. 

Dans une ambiance et des décors uniques, l’exposition SPORT X MANGA se consacre au manga de sport, un genre qui influence la pratique du sport au Japon depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. C’est l’univers de Captain Tsubasa (Olive et Tom), de Slam Dunk, entre autres, qui se déclinent sous forme d’une scénographie interactive, mettant en avant les liens parfois étroits entre la fiction et la place du sport dans la société japonaise. Photo: Shimizu Satoshi, médaillé de bronze inspiré par le manga: Ippo et son personnage de Mashiba et son flicker job (coup de poing).

Le manga de sport joue un rôle de premier plan dans la promotion des pratiques sportives au Japon – notamment dans l’acception de leur approche occidentale. Dans la production de mangas, la thématique du sport a très rapidement occupé une place considérable. Pratiquement tous les auteurs ont traité de l’univers sportif. C’est ainsi que quelques-unes des stars de la bande dessinée y sont nées et que, parmi elles, certaines des plus grandes légendes du sport ont trouvé un écho direct à leur carrière.

En contrepartie, le manga de sport a eu de véritables répercussions dans la réalité. Nombre de séries à succès sont connues pour avoir fait exploser les inscriptions dans les clubs de sport et ont même été, dans le cas du football et du basketball, à l’origine des créations de ligues professionnelles (photo: volleyball féminin). Le manga reflète également la manière dont un peuple, par l’entremise du sport, s’unit derrière un athlète, une équipe, pour exprimer sa fierté nationale, une notion essentielle de l’identité du Japon.

L’équipe de volleyball féminin originaire d’Osaka surnommée les Tokyo no Majo (Les sorcières de l’Orient) remporte la médaille d’or aux Jeux Olympiques à Tokyo en 1964. L’énorme succès populaire de ces athlètes accompagne les changements de société autour de l’image de la femme, en particulier dans les fictions et le manga. Attack No.1 témoigne de la manière dont les Jeux Olympiques et les compétitions féminines influencent les représentations des comportements et du corps féminin.

La mascotte en rose pour les Jeux Paralympiques: Le nom Miraitowa conjugue les mots japonais mirai (avenir) et towa (éternité) pour symboliser la foi dans des lendemains radieux.

Quant à Someity en damier indigo, c’est une anglicisation du terme japonais désignant le célèbre cerisier aux pétales blancs, le somei yoshino, devenu homonyme de l’expression so mighty (si puissant).

Reposez-vous au dernier étage à côté du TOM Café et admirez les différents menus des sportifs, en photo celui des Sumos Chanko Nabe.

Des événements en présentiel et/ou sur les réseaux sociaux du musée, en fonction de l’évolution des restrictions sanitaires:

  • En mai et en juin, le public est invité à vivre des rencontres avec des personnalités en lien avec le Japon ou les Jeux de Tokyo 2020. L’ancien correspondant RTS pour le Japon Georges Baumgartner et le célèbre architecte Kengo Kuma, principal designer du stade national de Tokyo, partagent leur expérience.
  • Le samedi 13 juin est consacré au manga avec « Les 24h J-POP ». Dans la journée se succèdent des ateliers de retrogaming, de dessin manga et de kendama, tandis qu’en soirée, le parc accueille des films d’animation japonais.
  • Avec la pandémie et ses répercussions sur l’ouverture des lieux culturels, les équipes du Musée se tournent vers le « phygital». Le public peut ainsi participer aux événements soit en présentiel, soit sur YouTube ou Facebook. Le Musée en profite pour lancer une série de podcasts pour que chacun puisse retrouver, à sa convenance, les personnalités invitées. Et dès l’ouverture du programme le 18 mars, une application en réalité augmentée se joue des frontières entre réalité et imaginaire. Téléchargeable gratuitement sur place ou auprès des magasins d’applications App Store et Google Play, Tokyo 2020 et le Japon se dévoilent dans le Parc olympique.
  • La cérémonie d’ouverture des JO de Tokyo est retransmise en direct le 23 juillet (12h-20h) au Musée. Et pendant toute la durée des Jeux, les compétitions sont diffusées en direct quotidiennement à la Galerie. Des ateliers de médiation destinés aux familles permettent également d’explorer diverses facettes de la culture japonaise.
  • Dès la réouverture du TOM Café, le Japon s’invite dans l’assiette. Les visiteurs peuvent se régaler de plats inspirés de la gastronomie nipponne.

Accès libre à l’exposition. En savoir plus.

Musée olympique, Lausanne

Ouvert tous les jours de 9h à 18h.

En raison des circonstances exceptionnelles, les expositions temporaires et événements prévus en 2020 ont dû être reprogrammés en 2021. Ainsi, l’exposition Célébrez Tokyo 2020 au Musée Olympique ! – les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 et le Manga de sport sont à découvrir du 18 mars au 21 novembre 2021 à travers deux expositions, des conférences, des WE thématiques et une app en réalité augmentée pour se sentir à Tokyo tout en étant au Musée Olympique. Chaque semaine jusqu’au 21 juillet 2021, le musée propose une visite guidée gratuite de l’exposition. Pour les adultes, les visites sont programmés les mercredi de 12h à 12h45. Pour les familles, le rendez-vous est fixé de 15h à 15h45, sur inscription

COVID-19 – l’école à la maison

Le fair-play et les valeurs olympiques (6 à 15 ans). Un athlète fair-play est « beau joueur », il sait rester poli et respectueux avec ses concurrents. Ce comportement n’est pas toujours facile à mettre en pratique, pour les enfants comme les adultes. Heureusement, le fair-play, ça s’apprend ! C’est ce que propose cette fiche, à travers des pistes de réflexion, des activités ludiques et des mises en situation. Plus. – Les pictogrammes (6 à 15 ans). Ils voient le jour en 1964 aux JO de Tokyo. Depuis, à chaque édition des Jeux, ces symboles graphiques désignent les différentes épreuves au programme, mais aussi tous les services proposés aux spectateurs. Cette activité permet de comprendre, décrypter et même réaliser ses propres pictos. Plus. – L’histoire de la photographie sportive (9 à 15 ans). Grâce à un atelier didactique, les aspects de la technique photographique de l’exposition courte sont expliqués. L’occasion d’apprendre à décrypter les images présentes sous nos yeux au quotidien. En plus de l’atelier didactique, une fiche info, une fiche d’activités et une ligne du temps permettent d’en apprendre plus sur la photographie dans le sport. Plus. – Un stade dans la ville (9 à 15 ans). Le stade olympique, théâtre des prouesses sportives des Olympiens, est une des pièces maîtresses de l’organisation des Jeux Olympiques. Réceptacle des compétitions, l’édifice s’inscrit dans le temps et l’environnement dans lequel il s’implante. La fiche d’activités et la fiche info permettent aux enfants d’approfondir leurs connaissances sur les stades olympiques, de manière ludique. De plus, un Serious Game, jeu interactif qui associe différents types d’informations (textes, photos, vidéos) dans un scénario, propose de sensibiliser les jeunes aux questions de développement durable.

La 39e Semaine olympique du 13 au 17 octobre sera une édition spéciale Jeux Olympiques de la Jeunesse Lausanne 2020.

Leysin Freestyle Open 2019 Snowpark Chaux de Mont

Jodli, la mascotte des JOJ

Le Musée Olympique se transforme en gigantesque terrain de sport et propose plus de 40 activités gratuites aux enfants de 8 à 15 ans. Afin de se préparer aux JOJ – Jeux Olympiques de la Jeunesse Lausanne 2020, le programme propose des rencontres avec des athlètes, des initiations à leurs sports et même voir la flamme Olympique de la jeunesse. Les nouveaux sports au programme sont entre autres le bobsleigh avec sa piste de 50m et ses lunettes de réalité virtuelle pour une immersion totale, le patin à glace, le short-track et le ski alpinisme. Sans manquer l’ouverture de l’exposition temporaire dédiée aux JOJ. Quelle est l’histoire qui se cache derrière la mascotte Yodli ? À quoi ressemblent les médailles, leur plateau et le podium ? Qui les a imaginés ? Tous les projets retenus et leurs secrets de fabrication sont à découvrir jusqu’au 15 mars 2020 dans l’espace Art Lounge. Des visites guidées de l’exposition, par des étudiants de l’École Cantonale d’Art de Lausanne (ECAL), auront lieu chaque jour de la Semaine Olympique à 11h.

Jeux olympiques de la jeunesse flamme aéroport Genève

la flamme olympique de Lausanne 2020

Viens rencontrer des athlètes chaque jour à 14h: Virginie FAIVRE (championne du monde FIS en half-pipe et présidente du comité d’organisation de Lausanne 2020), Killian PEIER (participant aux JOJ Innsbruck 2012, médaillé de bronze aux Mondiaux de saut à ski en 2019) feront entre autres partie des invités cette année, aux côtés notamment de Gaspard COLIN, alumni de l’HEMU et créateur de la chanson officielle des JOJ de Lausanne 2020. Puis tous les jours à 15h, des athlètes comme Ellen SPRUNGER (athlétisme), Jérémy MAILLEFER (aviron), Tiffany GÉROUDET (escrime) sont à retrouver en face du stand Lausanne 2020 pour échanger et signer des autographes. Viens t’initier à leur sport et même voir la flamme Olympique de la jeunesse dimanche 13 octobre. Tu veux tester le hockey sur glace, le ski, le bob mais aussi les sports d’été comme la boxe, le tennis ou le baseball, c’est toi qui choisis. Si tu as entre 8 et 15 ans, inscris-toi sur olympic.org/semaineolympique. C’est gratuit!


Parlez-vous Pyeongchang? – à l’heure coréenne du 7 décembre 2017 au 11 mars 2018

Lee Hee-Beom, Thomas Bach, Moon Jae-in

Embarquement immédiat pour la Corée pour vivre les XXIIIèmes Jeux Olympiques d’hiver de PyeongChang 2018 au Musée olympique à Lausanne

Ouverture ce mercredi 6 décembre de la nouvelle exposition temporaire au Musée Olympique à Lausanne en présence de Lee Hee-Beom, président du comité organisation des XXIIIe Jeux Olympiques d’hiver de Pyeong-Chang, Thomas Bach, président du CIO et Moon Jae-in, ambassadeur coréen en Suisse, ainsi que du directeur du Musée Francis Gabet et

installation happy happy de Choi Jeong-hwa

Franis Gabet – Cho Sohee – Choi Jeong-hwa

les artistes coréen Cho Sohee et Choi Jeong-hwa, dont l’installation Happy Happy vous accueille sur plusieurs étages depuis le puits de lumière: Réalisée à partir de récipients en plastiques, elle représente les cinq anneaux olympiques. Pour réaliser cette oeuvre, le plasticien coréen a travaillé avec des groupes d’enfants pendant la semaine olympique au Musée (voir le Making off).

Enfilez un costume traditionnel et découvrez la culture coréenne entre tradition et modernité, vivez les Jeux  Olympiques comme si vous y étiez! L’ensemble du programme coréen est gratuit:

Entrée libre aux trois expositions temporaires:

La Corée du Sud entre tradition et modernité » dans l’espace « Focus » (niv. 1):

15 dates pour comprendre l’histoire de la Corée du Sud

15 dates pour comprendre l’histoire de la Corée du Sud aux XXe et XXIe siècles par la lorgnette d’un événement sportif qui contextualise l’histoire sociale et économique de ce pays passionnant et quelque peu méconnu.

Le concept de HAN (qui signifie « coréen ») fait office de fil rouge d’un parcours au cœur de la culture coréenne. Il s’articule sur trois axes : Le HANryu ou hallyu : la vague culturelle –  Le HANtech : l’hyperconnectivité – Le HANgul : l’alphabet, inventé il y a six cents, en 1446 ans par le souverain Sejong le Grand (avant on écrivait avec des caractères chinois) pour que chacun puisse apprendre à lire et à écrire. Pour marquer la symbiose entre tradition et modernité, autre trait caractéristique de la Corée, la scénographie associe différentes références comme le HANji (papier traditionnel), le HANbok (costume traditionnel) ou le HANok (maison traditionnelle), qui confèrent une douce atmosphère dans les tonalités brune et blanche.

Cho Sohee: Hayeoga Dansimga

L’installation murale de l’artiste coréenne Cho Sohee évoque la Corée d’aujourd’hui à partir de collages légers en papiers de soie comme l’air mais anciens comme les poèmes du XIVe siècle reproduits.

Pyeongchang Jeux hiver 2018

Servez-vous de la brochure 12 questions sur la Corée et les Jeux Olympiques de PyeongChang2018 qui répondra à toutes vos questions

Les JO – Passion. Connected dans l’espace « Galerie » (niv. 2). La mascotte Soohorang postée à l’entrée donne le ton en souhaitant la bienvenue aux visiteurs qui peuvent voir les Jeux se dérouler sous leurs yeux grâce aux cérémonies et épreuves diffusées sur grand écran pendant le Jeux ; avant les Jeux projections « warm up » comme l’histoire de la piste de descente dessinée par Bernhard Russi ou le clip de la campagne « Become the light » ;

carte postale en 3D (6m de long par 1,8 de large)

après les Jeux diffusion de best-of, la présentation des icônes que sont la torche et les médailles, à l’emblème, aux pictogrammes et à la ligne graphique, qui forment le « Look of the Games », à  l’installation 3D recréant le décor des sites de compétition, aux bornes digitales livrant des informations sur le programme des Jeux, les sports ou les sites et à une infographie exposant des chiffres clé tels que le nombre de médailles d’or distribuées, le nombre d’athlètes, de CNO, la distance entre PyeongChang et Séoul ou encore les kilomètres d’autoroute construits.

Francoise Huguier devant les Colathèques

Virtual Seoul dans l’espace « Art Lounge » (niv.-1) et plusieurs espaces de circulation dans tout le musée: Un accrochage photographique ultra coloré de Françoise Huguier – lauréate du prix Albert Kahn 2016 – pour aller à la rencontre des Coréens d’aujourd’hui ; une étonnante balade qui explore les multiples facettes du mode de vie coréen, de la K-pop des jeunes, aux « Colathèques », des salons de thé dansants où les couples des retraités aux costumes pailletés et bien taillés passent leurs journées à danser avec leur «lover».

Pour PyeongChang 2018, la torche a été désignée par Young Se-kim. Côté technique, tout est prévu: elle brûlera qu’il neige ou qu’il vente. Côté symbolique: La station de PyeongChang se trouve à 700 m d’altitude, la torche mesure 700 mm. Les cinq branches figurent l’esprit sportif qui lie peuples, nations, religions, sexes et cultures, et les cinq continents unis pour les Jeux. Le caractère apparaît 750 fois sur le flambeau, en référence aux 75 millions d’habitants des deux Corées. Sa surface rappelle la porcelaine blanche traditionnelle. Au dessous de la torche, une plaque réalisée avec des barbelés fondus de la DMZ (zone démilitarisée entre le nord et le sud) laisse s’écouler l’eau de pluie.

La torche

Parlez-vous Pyeongchang? du 7 décembre 2017 au 11 mars 2018, au Musée Olympique, Lausanne

Le relais de la flamme olympique commencera ensuite un périple à travers le pays hôte, périple qui le mènera dans neuf provinces du pays et huit grandes villes, avant de finalement se terminer dans le stade olympique de PyeongChang pour la cérémonie d’ouverture le 9 février 2018.

Coup d’envoi des festivités, dès les fêtes de fin d’année, avec une découverte de la culture coréenne.

Des activités en libre-accès Quand les Tigres fument la pipe seront proposées pendant les vacances de fin d’année dans un Korean Corner: bricolage de mascottes et dessin coréen. Pour le grand week-end d’ouverture les 10 et 11 février la cérémonie sera retransmise en différé, un spectacle de percussions coréennes New Wave, des ateliers de Samulnori enflammeront le Musée. Puis, point d’orgue le week-end du 17 et 18 février pour célébrer le Nouvel an Coréen. A cette occasion, venez découvrir la Corée traditionnelle avec au programme, danse de grue et ateliers de Hangul, considéré comme l’un des alphabets les plus scientifiques au monde. Le musée est ouvert tous les jours, de 9h à 18.


Le Musée Olympique de Lausanne propose un programme dédié à l’art de la photographie

Parc Musée Olympique

Une sélection de 18 clichés historiques noir et blanc. Les coups de coeur du fonds Images du CIO sont exposés dans le Parc olympique

Anamorphose

Anamorphose sur la façade du Muséephotographie sportive

  • Au premier plan, une exposition majeure, Who Shot Sports: Une histoire photographique de 1843 à nos jours. Les photographies exposées ont été sélectionnées non pas en raison de leur importance dans l’histoire du sport, mais parce que ce sont des images esthétiquement fortes. Divisée en neuf sections thématiques et regroupant des exemples des premières procédés photographiques ainsi que des dernières technologies numériques, cette exposition couvre un large éventail de sports immortalisés par plus de 170 photographes internationaux. Exposition itinérante proposée par le Brooklyn Museum de New York, résultat du travail de recherche de l’historienne de la photographie Gail Buckland. Au Niveau 1 du Muse Olympique. (entrée payante). Plus d’info

Rio 2016

L’Art de photographier le sport au 2e étage

A la Galerie, niveau +2 retrouvez une rétrospective de Rio 2016: à travers l’objectif de quatre photographes: Mine Kasapoglu Puhrer (TUR), David Burnett (USA), Jason Evans (USA) et John Huet (USA), entrée libre. Une femme et trois hommes qui ont sillonné pendant trois semaines la ville de Rio et les sites olympiques; les zones d’entraînement et de préparation des athlètes, jusqu’aux terrains de compétitions encore vides de spectateurs. Plus d’info

Week-end spécial – Image sportive les 2 et 3 septembre 2017

David Burnett présentant le premier prix

Timea Bacsinzky, grande joueuse de tennis et David Burnett, grand photographe

Le Musée Olympique a invité le public à pendant deux jours à venir dialoguer avec de prestigieux photographes sportifs. Au programme des rencontres inédites, des projections en avant-première en présence des réalisateurs, des ateliers interactifs pour la famille, des expositions commentées…Les plus grands photographes de sport ont été présents: David Burnett, star mondiale de la photographie sportive multi-primé qui a couvert la totalité des Jeux Olympiques d’été depuis ceux de Los Angeles 1984. Il est également le Président du jury de notre concours photographique « Mon terrain de sport improvisé ». Le Concours qui s’est déroulé du 25 mai au 11 juillet 2017 a visé surtout les jeunes photographes à porter un regard sur le sport au dehors du stade et des infrastructures sportives. Le jury a été frappé par la qualité des 2000 photos reçues, dont les 3 gagnants ont été présenté en présence de la star du tennis vaudoise Timea Bacsinzky. Le premier prix a été attribué à Julien Thore: La fille d’Icar: qui voit dans cette fille volant/nageant en brasse suspendue au-dessus du paysage un symbole pour le surpassement de sois. Le 2e prix à Fred Trobrillant: Haute voltige qui montre le sport plein d’imagination sur un terrain improvisé. 3e prix à Nicolas Da Silva Dias: Partie de cricket improvisée (Inde 2012).

Musée Olympique Lausanne

Gérard Uféras, photographe-artiste français

Le public a pu assister aux présentations commentées en images, aux interviews et projections-conversation avec: Lucy Nicholson, senior Staff photographe chez Reuters, possiblement l’une des photographes de sport féminines les plus connues au monde, elle est la vedette du film « One Shot ». Bob Martin, grand vainqueur de plus d’une soixantaine de prix internationaux, il a capturé certain des plus beaux clichés du sport au cours des 15 dernières éditions des Jeux Olympiques d’hiver et d’été. Yonathan Kellerman, photographe indépendant et réalisateur en documentaire d’origine canadienne, il est spécialiste du sport paralympique et anime de nombreux ateliers. Gérard Uféras : Photographe-artiste français, Gérard Uféras explore dans une série de portraits la passion commune qui anime sportifs de haut niveau et amateurs.

Breno Silveira, en présence de Francis Gabet, directeur du Musée Olympique

Autre grand rendez-vous du weekend événement : La projection en avant-première européenne du film officiel des Jeux Olympiques de Rio 2016 en présence du réalisateur brésilien Breno Silveira, samedi 2 septembre à 18h30 à l’Auditorium du Musée Olympique: Jours de Trêve, un portrait original de l’expérience olympique brésilienne. Ce film documentaire chargé d’émotion relate l’histoire unique des Jeux Olympiques d’été de 2016 en mettant l’accent sur les expériences vécues par des personnes d’horizons divers qui ont contribué à leur succès : du chauffeur de taxi à l’athlète star, de la danseuse de la cérémonie d’ouverture à Popole, membre de la première équipe olympique des réfugiés. C’est un récit sur la ville dynamique de Rio de Janeiro, et ses habitants les cariocas, à un moment marquant de son histoire, dans un contexte de crise économique, politique et environnementale, une ville qui relève le défi et accueille des visiteurs du monde entier dans une célébration inoubliable de l’amitié, de l’excellence et du respect. Ce film produit par Conspiração Filmes est un puissant manifeste qui montre à quel point les valeurs olympiques sont importantes dans notre société moderne. Ce film s’insère dans la liste des documentaires, produits depuis le début du 20e siècle pour chaque édition des Jeux Olympiques et désigné “film officiel” par le CIO. Au fil des décennies, des réalisateurs internationaux accomplis – comme Milos Forman, Bud Greenspan, Kon Ichikawa, Claude Lelouch, Sergey Miroshnichenko, Leni Riefenstahl et Carlos Saura – ont été inspirés par le Mouvement olympique et ont repoussé les limites du traditionnel documentaire olympique pour explorer de nouvelles stratégies narratives et approches esthétiques et produire un film puissant dans le cadre de l’héritage cinématographie des Jeux Olympiques.


Colisée de Rome en interactivité

Stades: d’hier à demain du 13 octobre 2016 au 7 mai 2017 au Musée Olympique,
Lausanne.

Un programme qui s’adresse au grand public grâce à une approche transdisciplinaire et multiplateformes. Il se décline à travers une exposition temporaire, des événements, un livre-magazine, une offre pédagogique et un Serious Game. A la fois emblématiques des Jeux Olympiques, les stades représentent un défi pour la ville organisatrice. Riches d’une longue histoire, ils se réfèrent au passé tout en se tournant vers l’avenir. Le terme “stade” désigne la distance parcourue dans le stade d’Olympie.

Espace 1: Passé – Les stades en ordres chronologiques

Par tous les stades – Le Musée Olympique explore à travers une exposition temporaire (Prix d’entrée 5 CHF) l’aventure de ces édifices devenus incontournables et dont l’impact se mesure bien au-delà des 16 jours de compétitions. Une manière active de parler de développement durable.

L’exposition se décline en trois espaces: le passé – le présent – le futur. Espace 1: “Passé”. Dans une scénographie évoquant le stade, cette première partie retrace l’histoire des stades et leur évolution depuis l’Antiquité jusqu aux Jeux de Rio. Les aspects historiques, sociologiques et architecturaux sont traités sous la forme d une frise découpée en cinq chapitres.

Site de JO Londres 2012

A ne pas manquer la table multimédia tactile avec, en son centre, une maquette en plexiglass du Colisée de Rome (70-80 ap. J.-C.) qui lève le voile sur tous ses secrets de construction et son incroyable modernité: le toit rétractable, le le temps d’évacuation des spectateurs, la multifonctionnalité, son système de tuyauterie qui permettait déjà à l’époque de mettre le stade sous l’eau. Comparez le Colisée (sa forme elliptique, ses 45 000 places assises) et les stades modernes tels que le Staples Center de Los Angeles, le Stade Pierre Mauroy de Lille, Le Bird s Nest de Beijing, etc. On découvre que la plupart des stades modernes se sont inspirés du génie des Romains. Espace 2: “Présent”. Partez à la découverte des stades contemporains. Des stades qui intègrent et enrichissent la ville. Grâce à des vidéos d archives, comprenez comment les notions de développement durable et d héritage s appliquent dans le cadre de la réalisation d un stade. La question de l’importance de la flexibilité est démontrée afin d éviter de voir sortir de terre des « éléphants blancs », ces stades prestigieux qui s avèrent plus coûteux que bénéfiques. A ne pas manquer zoom sur Londres 2012: la visualisation au sol de la carte satellite du parc olympique des différentes étapes du projet en cinq dates clés d un des quartiers les plus défavorisés de Londres pour devenir le plus grand parc urbain créé en Europe depuis cent cinquante ans.

Geraint John

Découvrez les différentes étapes de construction et transformation du village olympique sur cette friche industrielle de Stratford dans l’East End londonien, depuis 2005, désignée Ville organisatrice – pendant les Jeux olympique de 2012 jusqu’en 2025. Toutes les Olympiades apprennent de leurs prédécesseurs, autant de ses succès que de ses erreurs. Une autre partie propose de découvrir comment quatre villes très différentes – Sydney, Athènes, Beijing et Rio – gèrent leur héritage olympique. Espace 3: “Futur”. Imaginez les stades de demain en découvrant des projets de villes et bâtiments utopiques.

En photo à gauche le commissaire de l’exposition Geraint John, architecte, membre de la RIBA, de la CIMOSA et de la RSA, Londres.

Neville Gabie

A visiter également dans Art Lounge (étage -1) les photos de Neville Gabie, tout premier artiste en résidence sur un parc olympique pendant les Jeux de 2012 à Londres. Cet artiste originaire d’Afrique du Sud rend hommage aux 10 000 travailleurs en les mettant en scène sur le site de Londres de la même manière que la classe ouvrière urbanisé à Paris, pour la première fois représentée en 1880 dans le tableau La baignade à Asnières du peintre Georges Seurat. Continuez l’exploration de l’univers des stades au 2e étage au TOM Café grâce aux photographies de détails qui y sont exposées.

Deux événements – le stade en actions: Stades dating du 26 janvier 2017: Soirée spéciale de rencontres-échanges entre visiteurs et passionnés des stades.

2e étage photographies de détail

Le public interroge et converse directement avec les invités. Participation libre sur inscription. Ciné-Stades du 15 au 17 avril 2017: de sa construction à son utilisation, avec le regard de l’architecte ou du supporter, découvrez huit court-métrages ou films afin de s immerger dans la vie du stade. Entrée libre. Devenez Pierre de Coubertin, fondateur des Jeux modernes et questionnez une ville-hôte des Jeux qui doit construire le prochain stade olympique. Via vos rencontres et vos questions, découvrez l’Olympisme durable. Accédez Serious Game en ligne: https://www.olympic.org/fr/musee/documentaire-interactif/stade/ Stades Olympiques: des hommes, des passions, des histoires (Éditeur: Giles Ltd, Londres, 176 pages, bilingue français/anglais) Ce livre-magazine ou MOOK (Magazine-Book) aborde le thème des stades de manière inattendue et plurielle. Parler des stades, c est parler des hommes qui les ont rêvés, souhaités, imaginés, réalisés, utilisés. Illustrés par des images d archives du CIO, les articles de journalistes et les contributions des experts sont présentés en trois sections : l’histoire ; l’architecture et l’urbanisme; art et sites olympiques. En vente au TOM Shop ainsi que sur les principaux sites de vente de livres en ligne. Prix: 40 CHF


Musée Olympique à Lausanne: Cap sur Rio, un programme 100% brésilien, gratuit et inédit

Rio de Janeïro: torche olympique

vasque: flamme olympique

Le Brésil débarque à Lausanne pour 6 mois jusqu’au 25 septembre avec une programmation riche autour des Jeux de la XXXIe Olympiade, 1er Jeux Olympiques d’Amérique du Sud qui se dérouleront à Rio de Janeiro, du 5 au 21 août 2016. Le programme Cap sur Rio couvre 4 expositions et un programme riche en événements entièrement gratuit.

La flamme olympique a fait escale à Lausanne sur sa route entre Olympie et le Brésil. D’Olympie où elle a été allumée le 21 avril, au stade de la ville hôte, la flamme olympique transitera à travers la Grèce puis avant son envol pour le Brésil, elle fera une courte escale en Suisse. Le vendredi 29 avril 2016 elle a été présentée au siège de l’ONU à Genève pour rejoindre le Musée Olympique dès l’après-midi par le lac, à l’abri dans sa lampe de sécurité, à bord d’un … aviron. Pour ceux qui brûlent d’envie de tout savoir sur cette flamme, rendez-vous au Musée Olympique le samedi 30 avril et le dimanche 1er mai. A découvrir celle qui enflammera les Jeux de Rio cet été. Elle brillera depuis la vasque Rio 2016 installée à l’entrée du Musée. La flamme reprendra ensuite la route direction Brasilia le lundi 2 mai en fin de journée. La dernière fois que la flamme olympique s’est rendue à Lausanne c’était dans le cadre du relais des Jeux d’Athènes 2004 et plus anciennement lors des Jeux de Londres 1948. Dans ces deux cas, il s’agissait d’un relais officiel, avec des torches et des relayeurs. Cette année, il s’agit d’une présentation de la flamme.

Exposition Cap sur RioTout savoir sur Rio 2016 (Expo Galerie, niv.2). Présentation de l’édition des Jeux Olympiques de Rio: l’organisation, le look des JO, les sports au programme, les athlètes et bien sûr les incontournables: le relais de la flamme, les mascottes et les médailles. Au programme 28 sports et 41 disciplines sur 37 sites, répartis en 4 zones: Copacabana, Barra, Deodoro et Maracunã. Après 112 ans d’absence, le golf né en Ecosse revient au programme des Jeux Olympiques en 2016 à Rio. Le golf a déjà été au programme des Jeux en 1900 à Paris et en 1904 à Saint Louis. Il a été l’un des premiers sports auquel les femmes ont pu participer dans les Jeux Olympiques modernes en 1900. Le Golf n a plus été au programme des Jeux depuis. En août 2016, le Golf reviendra aux Jeux Olympiques à Rio de Janeiro. 60 hommes et 60 femmes de plus de 40 pays disputeront des compétitions de 72 coups. Le nouveau terrain de golf avec 18 trous sera le seul terrain de golf public de Rio de Janeiro et du Brésil. Le rugby qui a figuré à 4 reprises au Jeux Olympiques en 1900, 1908, 1920 et 1924, marque en 2016 son retour, mais en version à 7 jours. Pendant la durée du programme Cap sur Rio, le TOM Café propose une série de Brunch-concert sur des rythmes brésiliens, le samedi et dimanche, de 11h à 14h30.

Cap sur Rio: Rythmes et Diversité (Espace Focus, niv.1). Une visite au coeur de la culture brésilienne, à travers la musique, la danse, les fêtes populaires et les sports à travers des artistes brésiliens. Découvrez les différentes facettes de Rio et du Brésil: la ville dans la forêt, la plage, le football dans 4 espaces dans une ambiance musicale différente (musique de Villa Lobos et Nana Visconcelos, Samba, Bossa Nova,..) pour chaque zone: la topographie de Rio dans un écosystème unique où mer et la Forêt de Tijuna se mêlent au paysage urbain. Les origines du peuple brésilien, métissage entre Européens, Amérindiens et Noirs africains, les nuances des couleurs de la peau à travers les autoportraits de l’artiste Adriana Varejao. La langue brésilienne dans le contexte de la plage où elle se renouvelle sans cesse. Le Funk, cette culture suburbaine avec ses codes vestimentaires et sa langue, issue du brassage sociale due à la topographie de Rio. Le football est au coeur de la 5e partie de l’exposition. Les quatre vidéos du Musée du Football de Sao Paolo y célèbrent le mouvement, le rythme et le jeu de corps de Pelé et de Garrincha. En fin de parcours, un voyage musical de 108 styles de musiques différents, enregistrés lors d’un voyage de 80 000 km à travers le Brésil par Belisario Franca.

Parque du Musée Olympique Laissez-vous guidé pour arriver à l’entrée du musée par les lampes de l’artiste lausannois Sophie Guyot, qui, inspirées des ballons qui virevoltent au-dessus de la foule sur les grandes plages de Rio, parsèment le parc du musée tout en poésie. Le Parc Olympique, pareil à une balade au bord de l’Océan, le parcours est jalonné de kiosques qui dispensent ici des informations sur le Brésil. Venez admirer dans la hall d’entrée la torche des Jeux de Rio, inspirée du paysage Carioca et fabriquée de 1,5kg d’aluminium recyclé. Lorsque les relayeurs se la transmettent, ses segments ondulés s’ouvrent vers le haut pour révéler des couleurs (évocation du ciel, montagne, mer, terre): tous les charmes de Rio. Allumée à l‘Olympie, en Grèce, elle passera en relais en avril à Lausanne au Musée Olympique avant de joindre pour la première fois par les Nations Unis à Genève. Portée par plus de 12 000 relayeurs, la flamme parcourt quelque 20 000 km à travers le Brésil. Le relais fait halte dans 300 villes et villages et va à la rencontre de 90% de la population brésilienne avant son arrivée au stade de Maracanã pour embraser la vasque. (©JLNabet)


Musee Olympique exposition GolfSWING! du 9 décembre 2015 au 31 janvier 2016 dans la galerie du Musée Olympique de
Lausanne

Après 112 ans d’absence, le golf né en Ecosse revient au programme des Jeux Olympiques en 2016 à Rio. Pour marquer cet événement, le Musée Olympique de Lausanne lui avait consacre l’exposition SWING! du 9 décembre 2015 au 31 janvier 2016. Le golf a déjà été au programme des Jeux en 1900 à Paris et en 1904 à Saint Louis. Il a été l’un des premiers sports auquel les femmes ont pu participer dans les Jeux Olympiques modernes en 1900. Le Golf n a plus été au programme des Jeux depuis. En août 2016, le Golf reviendra aux Jeux Olympiques à Rio de Janeiro. 60 hommes et 60 femmes de plus de 40 pays disputeront des compétitions de 72 coups. Le nouveau terrain de golf avec 18 trous sera le seul terrain de golf public de Rio de Janeiro et du Brésil. Musee Olympique exposition GolfIl ouvre ainsi des possibilités de croissance à cette discipline au Brésil grâce à la création d une académie de golf pour la formation des athlètes et des cours pour les jeunes. La Fédération internationale du Golf a d’ailleurs son siège dans la maison du sport internationale à Lausanne. L’exposition a permis de mieux connaître cette discipline sur un parcours en 6 pars: Le Golf aujourd’hui – L’équipement – Le jeu – Les parcours emblématiques du golf – Le Golf est ses champion(ne)s – Le Golf aux Jeux Olympiques. Interactive grâce aux tablettes tactiles le public a découvert les grands joueurs et les grandes joueuses de l’histoire du golf, a testé ses connaissance et pouvait pratiquer son swing avec le putt challenge OMEGA, en mettant le maximum de balles dans le trou en 30 secondes. Après Lausanne, l’exposition se rendra à Rio de Janeiro du 11 au 20 août 2016 dans la fan zone du parcours du Golf. Ensuite, elle sera présenté dans divers lieux comme le World Golf Hall of Fame (Floride, USA) et Golf Canada.

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Musées de Lausanne https://flashleman.ch/musee-de-lausanne/ Sat, 01 Jan 2022 08:21:15 +0000 http://flashleman.ch/?p=4714

Premier Samedi du mois gratuit dans les musées cantonaux et communaux de Lausanne

Collection de l’Art Brut (Beaulieu) – Musée de la main UNIL-CHUVMusée historique (Cathédrale) – Espace Arlaud (Riponne) – Musées cantonaux du Palais de Rumine (Riponne) – Musée cantonal des Beaux-Arts (Plateforme 10, gare) – Espace des inventions (Vallée de la Jeunesse) – Musée romain de Lausanne-Vidy. Entrée libre: Musée Olympique (Ouchy) – Musée et Jardins botaniques cantonaux…Le programme des 23 musées est disponibles sur le site: Je vais aux musees.ch

Losanna, Svizzera. 150 ans d’immigration italienne à Lausanne du 18 août 2021 au 9 janvier 2022, Musée historique de Lausanne

Longtemps pays d’émigration en raison d’une pauvreté endémique, la Suisse voit son solde migratoire s’inverser dès le début du 20e siècle. Dès 1946, la croissance requiert une main-d’œuvre considérable dans les secteurs de la construction, de l’hôtellerie-restauration, du commerce et de l’industrie. En un quart de siècle, jusqu’à la crise de 1973, des millions d’Italien·ne·s contribuent à l’éclatante prospérité de la Suisse. Confrontés à la xénophobie d’une partie de la population, endurant les sévères conditions d’existence que leur impose le statut de saisonnier, ils·elles vont pour autant laisser des traces d’une importance majeure. Au-delà des clichés, l’italianità se répand et imprime durablement sa marque dans toutes les couches de la société via l’alimentation, la musique, le cinéma, les sociabilités, le sport, le patrimoine, la langue….C’est l’histoire passionnante de cette présence à Lausanne ‑ rythmée par les précieux récits de nombreux témoins ‑ qui est dévoilée ici.

Des événements

  • Une soirée événement à la découverte d’archives rares jeudi 25 novembre, 19h30, City Club Pully. Entrée libre sur réservation, ici
  • Des rencontres «Lingua, madre, madrelingua» avec Elena Borio, Anna Lietti, Ada Marra, Lucia Sillig, modération Morena La Barba jeudi 9 décembre, 19h, salle du conseil communal. Comment le vécu de la migration des mères s’inscrit-elle dans la langue de leurs filles ? Quel est le rapport à la langue maternelle lorsque la langue s’expatrie. 4 femmes échangent leurs expériences, leurs relations à la mère, à la langue, et à l’Italie. Sur réservation
  • Soirée Plans fixes consacrée à Mireille Kuttel Baudrocco mercredi 17 novembre, 19h, La Ferme des Tilleuls, Renens. + d’infos.

Du mardi au dimanche de 11h à 18h, fermé le lundi.

Palais de Rumine, Place de la Riponne, Lausanne

L’architecture du Palais de Rumine, situé au coeur de Lausanne, s’inspire des palais toscane, et son style néo-florentin. Inauguré en 1902, le Palais de Rumine a toujours eu vocation de service public – selon la volonté de son mécène, Gabriel de Rumine. Initialement conçu pour abriter différents départments de l’Académie, puis de l’Université, il accueille les collections scientifique et artistique du Canton de Vaud, ainsi que la bibliothèque cantonale et universitaire. Retrouvez: Musée cantonal d’archéologie et d’histoire – Musée cantonale de géologie – Musée cantonale de zoologie.

Froid du 18 juin 2021 au 23 janvier 2022, Palais de Rumine, Lausanne

Exposition commune des musées de sciences et d’histoire, en collaboration avec la Cité des Sciences de Paris. Cruauté de l’hiver, douche froide ou regard glacé : le froid renvoie souvent à des émotions négatives. Pourtant, dès l’Antiquité, on a su conserver la glace et la neige pour garnir les glacières et s’offrir le luxe d’un sorbet… Le 19e siècle voit l’invention des machines à fabriquer le froid. ll trouve de nouveaux usages, pour notre alimentation, l’énergie, l’environnement ou la santé. Cette exposition partiellement reprise de la Cité des Sciences à Paris vous emmène dans un parcours à la découverte des multiples facettes du froid, naturel ou fabriqué. MÊME PAS FROID ! En complément de l’exposition conçue par la Cité des Sciences, une deuxième partie propose un regard sur les stratégies adoptées par les êtres vivants -plantes, animaux, être humains- pour se protéger des températures extrêmes, le froid comme le chaud. + d’infos.

Du mardi au dimanche de 10h à 17h. fermé le lundi.

Dieu & Fils. Archéologie d’une croyance du 13 novembre 2021 au 2 octobre 2022, Musée romain de Lausanne-Vidy

Peu importe qu’on soit croyant ou non : si on se prénomme Jean-Pierre ou Sarah, qu’on a congé à l’Ascension, qu’on passe parfois par Saint-François ou qu’on a une croix sur son passeport, on baigne dans la tradition judéo-chrétienne. Ramifiées en de multiples courants, les religions juive, chrétienne et musulmane marquent les débats de société: créationnisme, contraception, avortement, euthanasie, homosexualité, blasphème, pudeur, voile, antisémitisme, islamophobie… Elles dessinent aussi la géopolitique, du sionisme aux Talibans en passant par le djihad ou l’emprise des mouvements chrétiens aux Etats-Unis. Ainsi les croyances de quelques tribus du Proche-Orient antique, régénérées au 1er siècle de notre ère puis diffusées dans l’empire romain, renouvelées au 7e siècle en Arabie, exercent au 21e siècle encore une très forte influence sur le quotidien et la marche du monde. Comment ces croyances sont-elles nées, comment se sont-elles répandues ? En partenariat avec le Musée Bible+Orient de l’Université de Fribourg, l’exposition Dieu & Fils explore, sous un angle historique, les racines du christianisme, depuis l’émergence du monothéisme hébraïque jusqu’à la christianisation de nos régions. + d’infos.

Du mardi au dimanche de 11h à 18h, fermé le lundi.

5ème biennale de l’Art Brut: Croyances  du 17 décembre 2021 au 1er mai 2022, Collection de l’Art Brut, Lausanne

En se plaçant sous le thème des croyances, la 5e biennale de l’Art Brut révèle une nouvelle facette des fonds du musée lausannois. Près de trois cents dessins, peintures, assemblages, sculptures, écrits et broderies dus à quarante-trois auteurs ont été sélectionnés et constituent une sorte d’éventail des possibles, avec aussi bien des illustrations de divinités et de saints, que des compositions abstraites d’un grand raffinement, des peintures à caractère symboliste et des objets rituels. L’exposition invite à faire dialoguer les univers de ces différents créateurs, bien que leurs mondes demeurent uniques et très exclusifs. Les principaux angles d’approche retenus regroupent des œuvres en lien avec la religion, un ensemble de productions dites spirites, une grande pluralité de travaux issus de mythologies personnelles, ainsi que quelques pièces réalisées par des adeptes des sciences occultes ou de la radiesthésie. Si nombre d’auteurs d’Art Brut vivent en marge de la société, ils restent néanmoins profondément empreints de religion. Celle-ci tient en effet une place importante dans leur éducation et leur quotidien, et colonise leur imaginaire. Quant aux spirites ou médiums, ils affirment être en relation avec l’au-delà et guidés dans leur pratique artistique par des défunts ou des forces surnaturelles, se soustrayant ainsi à la paternité de leurs travaux. Cependant, c’est bien souvent par modestie ou crainte d’être perçus comme illégitimes que ces autodidactes se retranchent derrière cet alibi. L’exposition présente aussi des créations investies de pouvoirs magiques par leurs auteurs, censées notamment remplir une fonction protectrice ou jouer le rôle de talisman. Les auteurs d’Art Brut ne se distinguent pas tant des autres artistes par leurs interrogations métaphysiques, mais bien par les moyens inédits qu’ils inventent et les procédés qu’ils mettent en œuvre pour y répondre et dompter ce monde inconnu. En quête d’explications sur les fondements de l’être, sur la vie, la mort ou, plus humblement, sur leur propre destin, pour la plupart en rupture de ban avec la société, marginaux ou anticonformistes, ils ne trouvent à priori pas de réponses dans les dogmes et les repères habituels. Ils conçoivent leurs propres croyances, élaborant des théories singulières et construisant des systèmes de pensée originaux. Et, quand ils s’en remettent à des traditions religieuses, ils les réinterprètent en un geste de réappropriation. Inauguration jeudi 16 décembre, 18h30. + d’infos.

Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 18h.

Disparus! au musée de zoologie au Palais de Rumine, Place de la Riponne, Lausanne

Cette espace d’exposition présente sa précieuse collection d’espèces aujourd’hui éteintes.

Musée de zoologie Lausanne exposition temporaire entrée libre

 De nombreux événements, ateliers, visites commentées sont proposés. Plus.

1’800’000’000 kilos de morues ont été pêchés en 1968, la biomasse d’insectes volants a diminué de 75% en Allemagne en moins de 30 ans, 26’500 espèces animales sont en voie d’extinction à ce jour…Surexploitation, dégradation des milieux et introduction d’espèces sont actuellement reconnus comme responsables de la disparition de nombreuses espèces. Des modules temporaires présentent certains aspects liés à l’extinction des espèces : conservation de la faune, programmes de réintroduction d’espèces, exposition artistique, afin de mieux comprendre ces mécanismes et leurs effets, tout en s’émouvant devant des représentants d’espèces disparues à jamais.

Archives: les Expositions passées

Art Soin. Regards créatifs sur l’art de soigner du 8 septembre au 12 décembre 2021, Musée de la main UNIL-CHUV, Lausanne

Carte blanche à celles et ceux qui prennent soin de nous. Avec la complicité de l’artiste Frantiček Klossner, des étudiantes et des étudiants en Soins infirmiers donnent libre cours à leur créativité pour exprimer leurs expériences, émotions, espoirs et préoccupations. Leurs créations artistiques invitent à nous interroger sur les enjeux liés à la santé et aux soins aujourd’hui. Avec beaucoup d’authenticité, ces témoignages esthétiques rendent visible un engagement infirmier essentiel dans le contexte actuel.

Table ronde « Soins infirmiers, défis actuels et futurs » mardi 23 novemre 2021, 18h30-20h, Sans inscription. Prix : entrée libre. Certificat Covid obligatoire. +d’infos.

Horaires d’ouverture mardi à vendredi: 12h-18h, samedi à dimanche: 11h-18h.

En famille aux musées samedi et dimanche 6 – 7 novembre 2021 dans les 10 musées de la Riviera vaudoise (Blonay, Corseaux, Montreux, La Tour-de-Peilz, Vevey, Veytaux)

Le premier week-end de novembre, les musées proposent, sur inscription, des animations pour les familles leur permettant de vivre ensemble d’étonnantes expériences. Chaque musée organise un atelier de création d’œuvre ou d’objets en lien avec sa thématique qui soit adaptée pour être réalisée collectivement par toute la famille. A découvrir des techniques anciennes ou contemporaines, de rencontrer des artistes ou des artisans. Point commun de toutes ses activités, les familles emportent leurs créations. + d‘infos.

La Nuit des Musées 2021 samedi 25 septembre, 14h à 00h à Lausanne et Pully

24 institutions muséales de Lausanne et Pully vous accueillent le samedi 25 septembre de 14h à 2h en vous proposant des activités ludiques. ArchéoLab – Archives suisses des arts de la scène (Fondation SAPA) – Espace Arlaud – Musée d’art de Pully – Plateforme 10 (MCBA) – Musée de la Chaussure, Casino de Montbenon – Cinémathèque suisse – Collection de l’Art Brut – La Ferme des Tilleuls, CFF – Gare de Lausanne – EPFL – Archizoom – forum d’architectures lausanne (f’ar) – Fondation de l’Hermitage – Musée historique Lausanne – Musée de l’immigration – Espace des inventions – Musée et Jardin botaniques – Musée de la main UNIL-CHUV – Le Musée Olympique – Musée romain de Lausanne-Vidy – MCAH: Musée cantonal d’archéologie et d’histoire  – Palais de Rumine:  Musée cantonal de géologie, Musée cantonal de zoologie – BCU Bibliothèque cantonale et universitaire site Riponne. Cette année, la Ferme des Tilleuls rejoint la grande famille de la Ndm. Ce lieu multidisciplinaire situé à Renens accueille expositions, concerts ou projections de films, par exemple.

Les After des musées en collaboration avec Couleur 3, de 22h à 2h tiendra dans trois institutions:  à la Ferme des Tilleuls où les Djs prendront leurs quartiers et mixeront en live / au Musée et Jardin botaniques avec  le Dj set de Couleur 3 –  le Musée de la main, où vous retrouverez les sons de Couleur3. + d’infos.

Le Musée romain Lausanne-Vidy propose du 2 juin 2020 au 18 avril 2021 une exposition temporaire fort intéressante intitulée Le temps et moi, consacrée à l’élasticité du temps, à sa subjectivité.

 

Musée romain Lausanne-Vidy

Plaquette en bronze representant les dieux planétaires de la semaine. Gorgier (NE), époque romaine. (Latenium, parc et musee d’archeologie, Hauterive)

L’exposition invite en préambule à mesurer la démesure de durées qui nous dépassent, les milliards d’années de l’univers, de la Terre, de l’évolution. Puis elle aborde un passé bien plus proche: les cent dernières années. De quoi retracer, en images et en objets, les convulsions de l’Histoire et les mutations du mode de vie. Du poste de radio de 1920 au streaming, de la traction Citroën aux SUV, des années folles aux folies consuméristes, la mémoire de chacun s’ancre dans le chamboulement accéléré. Le temps, c’est aussi un assemblage de souvenirs individuels: en ouvrant de multiples tiroirs. Des cabines individuelles permettent de se confiner (encore!) pour fuir les horloges et ressentir pleinement l’écoulement du temps. Au futur, le temps est d’abord un compte à rebours. Combien de jours reste-t-il à vivre? Entre restes funéraires antiques et cercueil à venir (qu’on peut essayer). On retrouve le temps au naturel: celui de la Terre qui tourne, des saisons, des plantes qui poussent. Au fil de cette exposition foisonnante, on pourra toucher la chose la plus ancienne qu’il soit possible de toucher. Contempler un velociraptor, une molaire de mammouth, la tombe d’un bébé antique, le message daté d’un Gallo-Romain ou des squelettes saouls, entre bien d’autres choses.

Du mardi au dimanche de 11h à 18h. fermé le lundi.

A gauche: Plaquette en bronze représentant les dieux planétaires de la semaine. Gorgier (NE), époque romaine. (Laténium, parc et musée d’archéologie, Hauterive)

exposition temporaire Lausanne 2019

Espace Arlaud, Lausanne- Riponne

 Et les Arbres demain? du 5 mars au 6 juin 2021 à l’Espace Arlaud, Lausanne

Une invitation au public de tous âges, y compris les enfants, à s’émerveiller devant l’ingéniosité des arbres. Les peintures et sculptures d’Anne-Lise Saillen et un guide des découvertes scientifiques les plus stupéfiantes dialoguent le long d’un parcours que le public est invité à suivre. Dans une des salles, l’herbier peint de Rosalie de Constant élargit le propos. En collaboration avec les Musée et Jardins botaniques cantonaux et la Ville de Lausanne. Plus.

PâkoMuzé du 2 au 18 avril 2021 – À Pâques, tous au musée !

Les musées de la région de la Côte jusqu’à la Riviera, en passant par le Nord vaudois et Lausanne ont concocté un magnifique programme pour vous et vos enfants. Les amateurs d’animaux rejoindront le Musée de la Rivière pour tout savoir du renard, ou encore l’Abbaye de Montheron pour connaître le merle blanc. Les plus artistes d’entre vous découvriront avec joie l’art de la mosaïque au Musée romain de Nyon ou encore les secrets de la sérigraphie au Musée d’art de Pully. Et les curieux en tout genre trouveront toutes leurs réponses sur le mystère de la digestion au Musée de la Main ou sur le cyanotype au Musée suisse du jeu… L’édition 2021 a également le plaisir d’accueillir un invité de marque : l’espace Arlaud à Lausanne, avec son exposition « Et les arbres demain? ». Tout le programme en un clic, ICI!

La plupart des activités sont sur inscription. En savoir plus

Exotic? du 24 septembre 2020 au 28 février 2021 au Palais de Rumine, Place de la Riponne, Lausanne

Exposition commune et interdisciplinair entre les musées de sciences et d’histoire du Palais de Rumine. Comment définir ce qui est « exotique », en Suisse ou ailleurs ? Cette notion changeante conditionne aujourd’hui encore notre façon de voir le monde. Exotic ? est l’aboutissement d’un projet de recherche dirigé par la Professeure Noémie Etienne (Université de Berne). Dans la lignée des travaux qui abordent de manière critique l’histoire suisse, l’exposition examinera les relations entre la Suisse et l’étranger à l’époque des Lumières, mais permettra aussi de faire le lien avec le 21e siècle et de comprendre les visions du monde ou les clichés qui en découlent. Une réflexion sur la place de la Suisse dans l’histoire et dans le monde. Visite virtuelle d’Exotic? Cliquez sur ce lien.

(mardi à dimanche, 10h à 17h). En savoir plus.

Lausanne-XL, épisode 2 exposition du 16 septembre au 29 novembre 2020 au Musée historique de Lausanne

28 photos (de 1,8m à 2,8m de large) autour de huit thèmes illustrant quelques-unes des principales activités et occupations humaines

Reprenant une formule inaugurée en 2014, le Musée Historique Lausanne met en scène une sélection de vingt-huit photographies de ses collections, reproduites en très grand format. Cette fois, c’est l’humain, dans ses manifestations les plus variées, qui est placé au centre du propos: jeu, revendication, travail, mouvement, apprentissage, convivialité… Autant de figures et de moments de vie que le procédé de l’agrandissement, en rétablissant un équilibre d’échelle entre image et spectateur, permet d’approcher dans toute leur intensité et leur immédiateté.

Midi Pause/Sur mesure, entre XL et XS les jeudis à 12h30 (22 octobre – 12 novembre): venez découvrir l’univers d’une photographie de l’exposition dans ses moindres recoins et confronter l’agrandissement à l’original, sorti tout spécialement des collections jeudi. Ouvert de mardi à dimanche, 11h à 18h.  En savoir plus.

Des Seins à Dessein, 4e édition, du 4 septembre au 8 novembre 2020, Espace Arlaud, Lausanne

Heures d’ouverture mercredi, jeudi, vendredi 12h à 18h, samedi et dimanche 11h à 17h. En savoir plus.

341 oeuvres d’art contemporain originales réalisées par 45 artistes (30 femmes et 15 hommes) sont mises en vente pour soutenir la lutte contre le cancer du sein. Cette quatrième édition de l’exposition Des Seins à Dessein, dont le commissariat est assuré par Marie-Christine Gailloud-Matthieu, a pour ambition de varier les médias, en présentant des peintures, des photographies, des vidéos et également de la sculpture et des performances. Ces oeuvres sont en lien avec les thèmes principaux au coeur de la Fondation, à savoir : la femme et la féminité, la question du corps, de sa réparation, de sa résilience, la dignité et la maladie. Un événements unique qui réunit les oeuvres originales de créateurs, artistes, plasticiens suisses et étrangers. La vente des oeuvres exposées est destinée à récolter des fonds en faveur de la Fondation Francine Delacrétaz pour les femmes atteintes du cancer du sein. Plus de quarante artistes ont répondu généreusement à cette invitation.

Rhinocéros féroce? du 11 octobre 2019 au 23 février 2020 au Musée de zoologie, Palais Rumine, Place de la Riponne, Lausanne

Musée e zoologie Lausanne exposition temporaire entrée libre

Exposition rhinocéros féroce?

Le musée cantonal de zoologie au Palais de Rumine présente deux rhinocéros restaurés et les mets en lien avec  Gaston Dufour, auteur d’Art Brut, a peint et dessiné de nombreux animaux protéiformes et multicolores, qu’il nomme, faisant la nique à l’orthographe, Rinâûçêrshôse, Rînhâûzhâîrhhâûsês, Rônâûsêrôse, Rhin’-hhhâûçêros ou encore Irâûçerâûse. Cette exposition est l’occasion de présenter l’oeuvre de ce créateur majeur de l’Art Brut, en lien avec une présentation plus scientifique des deux rhinocéros du musée, tout récemment restaurés et représentants d’espèces en grand danger d’extinction. Musée de zoologie Lausanne exposition temporaire entrée libreCette exposition grand public s’adresse en priorité aux adultes, mais elle est également appropriée pour les enfants et les adolescent. Autour de l’expo: Visite commentée par Lucienne Peiry, commissaire de l’exposition dimanche 17 novembre, 15h. Table ronde pluridisciplinaire Le rhinocéros, sens et symbole. Avec le regard d’une historienne de l’art, de biologistes, d’un vétérinaire et d’un psychiatre jeudi 28 novembre, 18h – Lecture du roman Ganda par son auteur, l’écrivain lausannois Eugène. Pour les plus jeunes et en parallèle, lecture de contes et dessins de rhinocéros dimanche 19 janvier 2020, 15h. Mardi à dimanche 10h à 17h, entrée libre.

Exposition temporaire gratuite Lausanne Palais Rumine Musée ZoologieC’est aussi l’occasion de visiter le nouvel espace d’exposition Disparus! du musée de zoologie au Palais de Rumine, Place de la Riponne, Lausanne qui présente sa précieuse collection d’espèces aujourd’hui éteintes. 1’800’000’000 kilos de morues ont été pêchés en 1968, la biomasse d’insectes volants a diminué de 75% en Allemagne en moins de 30 ans, 26’500 espèces animales sont en voie d’extinction à ce jour…

Musée de zoologie Lausanne exposition temporaire entrée libre

Disparus, le nouvel espace du Musée de Zoologie

Surexploitation, dégradation des milieux et introduction d’espèces sont actuellement reconnus comme responsables de la disparition de nombreuses espèces. Des modules temporaires présentent certains aspects liés à l’extinction des espèces : conservation de la faune, programmes de réintroduction d’espèces, exposition artistique, afin de mieux comprendre ces mécanismes et leurs effets, tout en s’émouvant devant des représentants d’espèces disparues à jamais. De nombreux événements, ateliers, visites commentées sont proposés. Plus.

COSMOS, la grande exposition commune des Musées cantonaux d’archéologie et d’histoire, de géologie, de zoologie et du Musée monétaire cantonal du 2 mai 2018 au 6 janvier 2019 au Palais de Rumine, Lausanne

OSMOS, la grande exposition commune des Musées cantonaux d’archéologie et d’histoire, de géologie, de zoologie et du Musée monétaire cantonal du 2 mai 2018 au 6 janvier 2019 au Palais de Rumine, Lausanne

Affiche bleu©Atelier Poisson

L’exposition célèbre les 200 ans de la création du premier Musée cantonal à l’Ancienne Académie. Elle met en scène des compositions selon plusieurs thèmes : merveilles et curiosités, beautés et structures, raretés et valeurs, nature et artifice, ordre et chaos, enfers et disparitions,… qui permettent de mettre en valeur les trésors des Musées de façon interdisciplinaire, grâce à l’implication de nombreuses institutions partenaires. Dans une scénographie élégante et surprenante, l’exposition s’envisage comme un cabinet de curiosités. Ce lieu de merveilles et d’énigmes invite le visiteur à recomposer des liens face au désordre apparent du monde, à s’approprier la complexité dans laquelle nous vivons, mais aussi à s’émerveiller, entre science et passion, rêverie et savoir.

Le Musée de la main UNIL-CHUV et le mudac – Musée de design et d’arts appliqués contemporains se réunissent pour vous présenter leurs expositions qui explorent de manière complémentaire l’univers aussi fascinant que complexe de l’olfaction:

Exposition temporaire 2019 musée de la Main LausanneExposition temporaire 2019 musée de la Main LausanneQuel Flair! Odeurs et sentiments du 15 février 2019 au 23 février 2020 au Musée de la main UNIL-CHUV, Lausanne

L’exposition invite les visiteurs à explorer et tester les incroyables capacités de l’olfaction humaine, sens qui a longtemps été sous-estimé chez cette espèce. En présentant une large palette d’expériences sensorielles et des installations artistiques qui y font écho, elle révèle la grande sensibilité de l’odorat humain, la connexion intime de ce sens et de nos affects, ainsi que son rôle méconnu dans la communication sociale. Exposition temporaire 2019 musée de la Main LausanneUne exposition réalisée avec la collaboration du Centre interfacultaire en sciences. Le visiteur s’interroge sur son rapport à l’odorat, sur le dégoût – innée ou acquise? la perception olfactive d’un danger. Il découvre une salle dédiée au pouvoir attirant des senteurs. Se baladant dans un grenier, des souvenirs se rappellent à lui, grâce à des odeurs: la noix de coco évoque peut-être les vacances, le tilleul sa grand-mère, le cuire le travail d’un oncle, etc. Finalement un orgue à parfum donne à humer les ingrédients qui composent l’identité et la signature olfactive de chacun.

ouvert mardi à vendredi: 12h-18h, samedi et dimanche: 11h-18h.

En parallèle, le MUDAC, Musée de Design et d’Arts Appliqués contemporains, Lausanne explore le domaine de la création des parfums dans l’exposition Nez à nez. Parfumeurs contemporains du 15 février au 16 juin 2019.

 

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La Fondation Beyeler, Bâle https://flashleman.ch/la-fondation-beyeler-bale/ Fri, 10 Dec 2021 08:16:39 +0000 http://flashleman.ch/?p=7204

La Fondation Beyeler est réputée être un des plus beaux musées au monde. Son emplacement, au sein du Berower Park, planté de vieux arbres, avec ses étangs de nénuphars et sa vue sur les champs de blé, sur les vaches qui paissent et sur les vignobles flanqués sur les contreforts de la Forêt Noire, est unique. L’édifice conçu par Renzo Piano se fond avec élégance dans ce paysage rural et parvient à associer nature, art et architecture de manière idéale. Accès depuis depuis la gare centrale Bâle SBB : prendre le tram n° 2 en direction de « Eglisee », changer à l’arrêt « Basel, Badischer Bahnhof » et prendre le tram n° 6.

En 2022, la Fondation Beyeler fête son 25ème anniversaire.

Malgré de nombreux défis, la Fondation Beyeler a pu clore l’année 2021 avec un résultat satisfaisant. Situé à Riehen/Bâle, le musée a pu accueillir 308’822 visiteurs·ses. Grâce à des plans de protection sanitaire très complets, la Fondation Beyeler a pu rester un lieu de convivialité et d’exploration artistique actif et stimulant même dans le contexte difficile de la crise du coronavirus. Outre un ambitieux programme d’expositions, il a été possible d’organiser plus de 90 événements et manifestations culturelles, de même que 1’115 visites guidées et ateliers. Au total, 535 classes scolaires ont visité la Fondation Beyeler et ont participé activement à son programme de médiation artistique.

Georgia O’Keeffe du 23 janvier au 22 mai 2022, La Fondation Beyeler, Riehen/Bâle

Avec une grande rétrospective consacrée à Georgia O’Keeffe (1887–1986), la Fondation Beyeler présente l’une des peintres les plus importantes du 20ème siècle, personnalité majeure de l’art moderne américain. L’exposition met en lumière la manière si singulière de Georgia O’Keeffe de contempler son environnement et de le traduire en images nouvelles et inédites de la réalité. « On prend rarement le temps de voir vraiment une fleur. Je l’ai peinte assez grande pour que d’autres voient ce que je vois. » Cette citation de 1926 est devenue un fil conducteur de l’art et de la vie de l’artiste. Des premières abstractions de l’artiste à ses représentations emblématiques de fleurs et de paysages du Sud-Ouest des États-Unis, l’exposition propose une vaste sélection de tableaux en provenance de collections publiques et privées, pour certains rarement donnés à voir. Cette exposition est organisée par la Fondation Beyeler, Riehen / Bâle, le Museo Nacional Thyssen-Bornemisza, Madrid, et le Centre Pompidou, Paris, en partenariat avec le Georgia O’Keeffe Museum, Santa Fe.

ouvert tous les jours de 10h à 18h, le mercredi jusqu’à 20h, + d’infos.

Goya du 10 octobre 2021 au 23 janvier 2022 à La Fondation Beyeler, Riehen/Bâle

275 ans après sa naissance, la Fondation Beyeler consacre à Francisco de Goya – précurseur majeur de l’art moderne – l’une des expositions les plus importantes réalisées à ce jour. Pour la première fois, des
tableaux de collections privées espagnoles rarement donnés à voir côtoient dans les espaces de la Fondation Beyeler des œuvres maîtresses en provenance de collections privées et de musées européens et américains de tout premier plan. L’exposition réunit environ 70 tableaux et plus de 100 dessins et gravures d’exception. Aujourd’hui comme du vivant de l’artiste, l’œuvre de Goya donne à vivre une expérience sensorielle et intellectuelle unique. Depuis deux siècles, son œuvre complexe et ambigu constitue pour de nombreux·ses artistes un repère et une référence incontournables. L’exposition est organisée par la Fondation Beyeler en coopération avec le Museo Nacional del Prado à Madrid.

FRANCISCO DE GOYA, LA MAJA VESTIDA, 1800-1807, huile sur toile, 95 x 190 cm, Museo Nacional del Prado, Madrid © Photographic Archive. Museo Nacional del Prado. Madrid

Francisco de Goya y Lucientes (1746–1828) occupe dans l’histoire de l’art européen une position paradoxale en tant qu’un des derniers grands peintres de cour d’une part et annonciateur de la figure de l’artiste moderne d’autre part. Afin de permettre au public d’apprécier la singularité profonde de son activité créatrice, qui couvre la période du rococo tardif au romantisme, et de rendre justice à la richesse formelle et thématique de son œuvre peint, dessiné et gravé, l’exposition présente tout l’éventail des genres et des sujets de prédilection de Goya. Conçue de manière chronologique, elle réunit des tableaux de représentation grand format tout comme des pages de carnets de croquis, mettant l’accent sur l’œuvre tardif de l’artiste. L’exposition de la Fondation Beyeler donne à voir d’une part le peintre de cour et d’autre part le créateur d’univers picturaux énigmatiques et inquiétants, son œuvre sacré comme son œuvre profane, ses représentations du Christ et de sorcières, ses portraits et ses peintures d’histoire, ses natures mortes et ses scènes de genre. Outre des tableaux réalisés pour le compte de la maison royale, de l’aristocratie et de la bourgeoisie, l’exposition présente des œuvres que Goya crée dans un espace de liberté artistique conquis à la force de sa volonté et de son talent, parmi elles des peintures de cabinet souvent réservées à un cercle intime. Dans l’histoire de l’art européen, Goya est l’un des premiers artistes qui s’élève avec une opiniâtreté rebelle contre les dogmes et les règles qui entravent la création artistique, plaidant au contraire pour l’impulsivité et l’inventivité de l’artiste («capricho» et «invención»).
Parmi les temps forts de l’exposition figurent le portrait de la duchesse d’Albe (1795) et l’emblématique Maja vêtue (La maja vestida, 1800–1807), tout comme deux tableaux rarement exposés en provenance de collections privées européennes, Maja et Célestine au balcon et Majas au balcon, que Goya peint entre 1808 et 1812. Autre particularité de l’exposition : des peintures de genre de petit format détenues pour la plupart dans des collections privées espagnoles et à ce jour rarement montrées hors d’Espagne. Dans ces tableaux, Goya – de même que dans ses dessins et ses gravures – donne libre cours à ses inspirations intimes. Pour la première fois depuis son unique présentation à ce jour au Museo Nacional del Prado, le public pourra ainsi découvrir à la Fondation Beyeler la série complète de huit peintures d’histoire et de genre qui nous sont parvenues de la collection madrilène du marquis de la Romana. Elles seront accompagnées des quatre célèbres panneaux dépeignant des scènes de genre de la Real Academia de Bellas Artes de San Fernando à Madrid, prêts d’une grande rareté. Dans ses scènes de genre et ses peintures d’histoire, Goya dépeint des incidents de la vie quotidienne sociale, politique et religieuse mouvementée des Espagnoles et des Espagnols aux alentours de 1800. Parmi les décors récurrents de ces scènes figurent les marchés et les arènes, les prisons et les institutions ecclésiastiques, les asiles de fous et les tribunaux de l’Inquisition. Les sorcières constituent également un motif majeur, par lequel Goya illustre la superstition de son temps. Outre un groupe de gravures des Désastres de la guerre (Los desastres de la guerra, 1811–1814), l’exposition présente une sélection de planches de la série des Caprices (Los caprichos) parue en 1799, parmi elles la célèbre gravure no. 43 au titre éloquent Le Sommeil de la raison enfante des monstres, qui reflète le constat mélancolique et résigné de Goya que ni la raison ni l’ironie et le sarcasme ne peuvent lutter contre la déraison. L’univers pictural énigmatique et insondable de Goya lui vaut une grande estime depuis le romantisme français au début du 19ème siècle. Parmi les artistes de la modernité, Pablo Picasso et Joan Miró, Francis Bacon et les surréalistes ont éprouvé une affinité profonde avec son art. Goya constitue aussi une référence importante pour de nombreux·ses artistes contemporain·e·s, dont Marlene Dumas et Philippe Parreno.
À la demande de la Fondation Beyeler, le célèbre artiste français Philippe Parreno (*1964) a réalisé un film basé sur la série emblématique des Peintures noires (Pinturas negras, 1819–1824), montré en première dans le cadre de l’exposition. Les 14 peintures murales se trouvaient à l’origine dans la demeure de Goya en périphérie de Madrid et n’étaient probablement pas destinées à être montrées en public. Conservées aujourd’hui dans la collection du Museo Nacional del Prado à Madrid, les œuvres sont si fragiles qu’elles ne peuvent pas quitter le musée.

ouvert tous les jours de 10h à 18h, le mercredi jusqu’à 20h, + d’infos.

CLOSE-UP. Berthe Morisot, Mary Cassatt, Paula Modersohn-Becker, Lotte Laserstein, Frida Kahlo, Alice Neel, Marlene Dumas, Cindy Sherman, Elizabeth Peyton du 19 septembre 2021 au 2 janvier 2022 à La Fondation Beyeler, Riehen/Bâle

L’exposition « CLOSE-UP » met à l’honneur neuf artistes femmes dont l’œuvre occupe une position éminente dans l’histoire de l’art moderne de 1870 à nos jours. L’exposition s’intéresse au regard particulier que posent ces artistes sur l’environnement qui leur est propre, tel qu’il s’exprime dans leurs portraits et leurs tableaux de figures. Les artistes qui figurent dans l’exposition ont en commun leur intérêt pour la représentation de l’être humain, le portrait dans ses différentes déclinaisons et l’autoportrait : la Française Berthe Morisot et l’Américaine Mary Cassatt, toutes deux actives dans les années 1870 et 1880 à Paris, alors capitale de la création artistique ; l’Allemande Paula Modersohn-Becker, évoluant d’environ 1900 à 1907 entre la petite ville provinciale de Worpswede en Allemagne du Nord et la métropole hautement cosmopolite de Paris ; l’Allemande Lotte Laserstein, à l’œuvre de 1925 à 1933 dans le Berlin de la République de Weimar ; la Mexicaine Frida Kahlo, travaillant de la fin des années 1920 à environ 1950 à Mexico City pendant la période mouvementée de la consolidation de la révolution mexicaine ; l’Américaine Alice Neel, dont l’œuvre s’étend de la fin des années 1920 au début des années 1980, d’abord à Cuba, puis à Manhattan, passant de Greenwich Village à Spanish Harlem à l’Upper West Side ; Marlene Dumas, qui grandit en Afrique du Sud au plus fort de l’Apartheid avant de s’installer à Amsterdam en 1976 ; sa contemporaine l’Américaine Cindy Sherman à New York, pôle occidental d’une nouvelle génération d’artistes contemporains ; et enfin l’Américaine Elizabeth Peyton, allant et venant entre New York et l’Europe de l’Ouest depuis les années 1990.

ouvert tous les jours de 10h à 18h, le mercredi jusqu’à 20h / Pendant la durée d’Art Basel (19 – 26 septembre): 9h à 21h

La Fondation Beyeler a rouvert ses portes au public – par le truchement du jeu Nintendo Switch Animal Crossing: New Horizons

Pendant l’actuelle fermeture temporaire du musée de la Fondation Beyeler à visiter le musée par le truchement du jeu Nintendo Switch « Animal Crossing: New Horizons » où la Fondation Beyeler rend accessible en ligne l’un de ses chefs-d’œuvre: il s’agit du bâtiment même du musée, icône architecturale conçue par Renzo Piano. Les joueurs·ses du jeu Nintendo Switch « Animal Crossing: New Horizons » peuvent désormais arpenter de manière numérique les espaces exceptionnels du musée à Riehen aux abords de Bâle, admirer des œuvres légendaires de la Collection Beyeler, et découvrir le trésor caché du musée d’art le plus visité de Suisse. Les œuvres exposées sont celles d’artistes tels Claude Monet, Kasimir Malevitch ou Piet Mondrian mais aussi « Le Penseur » d’Auguste Rodin de l’actuelle exposition « Rodin/Arp » ainsi qu’un « Bonhomme de neige » en référence à l’œuvre du duo d’artistes suisses Fischli/Weiss. L’avatar du musée est costumé en abeille enjouée et ce n’est pas une coïncidence. Le patronyme des fondateurs du musée et célèbres collectionneurs Ernst et Hildy Beyeler dérive du mot « apiculteur ». On peut dire que l’art était leur miel. Nichée dans l’écrin de verdure du Riehen natal d’Ernst Beyeler, la Fondation Beyeler offre une combinaison unique d’art, de nature et d’architecture, qui rend chaque visite spéciale. Pour visiter la Fondation Beyeler dans le jeu « Animal Crossing », les joueurs·ses peuvent saisir le code DA-8144-8773-0219 qui les transportera vers la “Beyeler Island” dans leur sommeil virtuel pour se promener dans les espaces intérieurs et extérieurs du musée. En savoir plus.

Rodin/Arp du 13 décembre 2020 au 16 mai 2021 à La Fondation Beyeler, Riehen/Bâle

Pour la première fois dans une exposition muséographique, le travail visionnaire du grand innovateur de la sculpture de la fin du XIXe siècle sera mis en dialogue avec l’oeuvre influente de l’un des protagonistes de la sculpture abstraite du XXe siècle. Auguste Rodin (1840–1970) et Jean Arp (1886–1966) se caractérisent tous deux par un pouvoir d’innovation artistique unique et une soif d’expérimentation. Les oeuvres qu’ils ont engendrées ont eu un fort impact sur leur époque et restent d’actualité encore aujourd’hui. En savoir plus.

Ouverte tous les jours de 10h à 18h, le mercredi jusqu’à 20h. Les horaires d’ouverture de la Fondation Beyeler restent inchangés pendant les fêtes.

Archives: Expositions passées

Le jeune PICASSO – Périodes bleue et rose du 3 février au 26 mai 2019 à la Fondation Beyeler, Bâle

Fondation Beyeler exposition temporaire 2019 le jeune Picasso

Fondation Beyeler: Période bleue et Rose

Les œuvres de cette période sont parmi les plus belles et les plus émouvantes de l’art moderne et font partie des œuvres d’art les plus précieuses et inestimables. Agé d’à peine 20 ans, Picasso (1881–1973) entre en quête de nouveaux thèmes picturaux et formes d’expression, qu’il mène dans la foulée à leur plein accomplissement. Les styles et les univers picturaux se succèdent à un rythme effréné – une « révolution » artistique chasse l’autre.L’exposition se concentre sur les périodes bleue et rose et donc sur six années de création du jeune Picasso, qui joueront un rôle central pour son œuvre. Elle ouvre par ailleurs la perspective à la naissance historique du cubisme vers 1907, qui émerge des phases de création précédentes. L’exposition opère ainsi la jonction avec la collection de la Fondation Beyeler, dont l’œuvre la plus ancienne de Picasso, une étude importante pour les Demoiselles d’Avignon, date précisément de cette année.

Fondation Beyeler exposition temporaire 2019 le jeune Picasso période bleue et rose

Fondation Beyeler: Picasso

L’exposition, articulée de manière chronologique, présente les débuts de la trajectoire de Picasso en prenant pour point de référence l’image humaine. Reprenant encore et encore son élan, l’artiste qui vit alors entre Paris et Barcelone gravite autour de la figure humaine. Dans la phase qui débute en 1901, dominée par la couleur bleu, il porte son regard sur la misère et les abîmes psychiques des personnes en marge de la société. Vers 1905, dorénavant établi à Paris, sa période dite rose élève au rang de digne motif pictural les espoirs et les désirs des artistes de cirque – jongleurs, acrobates et arlequins. En quête d’une nouvelle authenticité artistique, vers le milieu de l’année 1906 Picasso passe plusieurs semaines dans le village de Gósol dans les Pyrénées espagnoles, où il crée de nombreux tableaux et sculptures qui unissent des idéaux corporels classiques et archaïques. La déformation et le morcellement toujours plus poussés de la figure, tels qu’ils apparaissent dans les représentations « primitivistes » en particulier de nus féminins créés à son retour à Paris, annoncent finalement le langage pictural cubiste, qui se déploie à partir de 1907. Cette exposition d’envergure présente environ 75 tableaux et sculptures, parmi les chefs-d’œuvre les plus célèbres au monde et pour la plupart rarement prêtés, en provenance de musées majeurs en Europe, aux Etats-Unis, au Canada, en Russie, en Chine et au Japon.

La collection Picasso de la Fondation Beyeler – Pablo Picasso (1881–1973) figure parmi les artistes les plus importants de tous les temps – est l’une des plus remarquables au monde tant par son envergure que par sa qualité. La Fondation Beyeler transformée en un musée consacré entièrement aux œuvres de Pablo Picasso de janvier à mai 2019, a rendu hommage avec «Picasso Panorama» (13 janvier au 5 mai 2019) aux fondateurs du musée Ernst et Hildy Beyeler, pour lesquels Picasso incarnait l’artiste idéal; au fil des décennies, ils ont ainsi entremis plus de 1000 de ses œuvres et lui ont consacré de nombreuses expositions dans leur galerie. L’artiste et le couple Beyeler étaient également unis par un lien d’amitié. Les peintures, les œuvres sur papier et les sculptures de Picasso réunies dans la collection Beyeler, riche de plus de 30 œuvres, couvrent la période des débuts du cubisme à l’œuvre tardif.

Ouvert tous les jours, du lundi au dimanche de 10h à 18h et le mercredi de 10h à 20h.


Balthus du 2 septembre 2018 au 1er janvier 2019 à la Fondation Beyeler, Bâle

Fondation Beyeler à Bâle

Avec l’exposition Balthus, la Fondation Beyeler présente l’un des derniers grands maîtres de l’art du 20ème siècle, également l’un des artistes les plus singuliers et les plus controversés de l’art moderne. Cette présentation d’envergure, dont la planification a débuté en milieu d’année 2016, prend pour point de départ l’œuvre majeure Passage du Commerce-Saint-André (1952–1954), qui se trouve à la Fondation Beyeler depuis de nombreuses années en tant que prêt permanent d’une importante collection privée suisse. Dans son travail aux facettes et aux lectures multiples, vénéré par certains et rejeté par d’autres, Balthus, de son vrai nom Balthasar Klossowski de Rola (1908–2001), trace une voie artistique alternative, voire opposée aux courants des avant-gardes modernes et des représentations que l’on peut s’en faire. Dans cette voie solitaire, le peintre excentrique se réfère à un large éventail de prédécesseurs et de traditions artistiques allant de Piero della Francesca à Poussin, Füssli, Courbet et Cézanne. Parmi les temps forts de l’exposition figurent entre autres des toiles telles La Rue (1933), scène de rue parisienne avec des figures mystérieuses paraissant comme figées dans leurs poses sur une scène de théâtre. Cette suspension qui frappe les actions des personnages dans les œuvres de Balthus est aussi apparente dans Les Enfants Blanchard (1937), acquis en 1941 par Pablo Picasso, avec lequel Balthus entretenait une relation amicale. La Jupe blanche (1937) est probablement le plus beau portrait réalisé par Balthus de sa première épouse Antoinette de Watteville. Le Roi des chats (1935) est un rare autoportrait dans lequel Balthus, alors âgé de 27 ans, se figure avec un maintien assuré sous les traits d’un dandy élégant accompagné d’un chat. Avec La Partie de cartes (1948–1950), toile rarement prêtée, l’exposition présente une œuvre à la tension ensorcelante. Le portrait Thérèse rêvant (1938), qui a récemment fait l’objet d’une attention internationale, fait également partie de l’exposition. C’est l’un des exemples les plus précoces et célèbres des représentations caractéristiques de Balthus de jeunes filles au seuil de l’âge adulte, qui recèlent une tension difficile à cerner entre insouciance enfantine et érotisme séducteur. Le monumental Passage du Commerce-SaintAndré (1952–1954) condense de manière particulièrement forte le souci intense du peintre de rendre visibles les dimensions de l’espace et du temps et de révéler leur rapport avec les figures et les objets –aspects fondamentaux de son art.

Heures d’ouverture: tous les jours de 10h à 18h, le mercredi jusqu’à 20h.

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Fondation Pierre Gianadda à Martigny: actualité muséale https://flashleman.ch/fondation-pierre-gianadda-a-martigny_leonard_gianadda_expositions/ Sun, 05 Dec 2021 09:06:11 +0000 http://flashleman.ch/?p=322

Jean Dubuffet, rétrospective du 3 décembre 2021 au 6 juin 2022 à la Fondation Pierre Gianadda à Martigny

Inauguration le 3 décembre 2021 par Leonard Gianadda, Sophie Duplaix commissaire de l’exposition, Centre Pompidou et Sophie Webel de la Fondation Jean Dubuffet de Paris. « Hourloupe » sur patin.

Une sélection exceptionnelle d’oeuvres majeures de Jean Dubuffet (1901-1985), grand défenseur de l’art brut. En partenariat avec le Musée national d’art moderne – Centre Pompidou – Paris.

L’exposition s’articule selon un parcours chronologique faisant alterner chefs- d’oeuvre de sa peinture et ensembles majeurs de ses travaux sur papier, dessins et gouaches. Réfractaire aux conventions, Jean Dubuffet érigea le non-savoir en principe pour créer une oeuvre singulière, rythmée par des séries successives. Les « premiers travaux » que Dubuffet à partir de 1942, témoignent de l’intérêt du peintre pour les dessins d’enfant, les graffitis et l’art brut, terme qu’il forge à partir de 1945 pour désigner les productions artistiques de personnes évoluant hors de tout contexte culturel. Toujours en quête d’inventions picturales, Dubuffet s’éloigne dans les années 1950 de la figure pour approfondir ses recherches sur la matière. Les oeuvres se présentent alors, telle la «Texturologie» Sérénité profuse, 1957, en visions rapprochées du sol, compris comme un tissu continu et vibrant. Ces « Célébrations du sol », paysages de cailloux, de terre, de sable, explorent les turbulences telluriques et se prolongent dans la série des « Matériologies », telle la majestueuse Messe de Terre, 1959-1960, simulant la substance de terrains accidentés. Les Phénomènes », ensemble majeur de lithographies réalisées entre 1958 et 1962 seront tout à la fois l’apothéose et l’aboutissement de ces recherches. L’audace formelle de Dubuffet le conduit alors à faire renaître la figure, au début des années 1960, avec une nouvelle série, « Paris Circus », illustrée par la joyeuse Rue passagère, 1961, qui exprime le grouillement bariolé de la ville retrouvée. Mais rapidement, les alvéoles colorées et tremblotantes se précisent, comme dans La Gigue irlandaise, 1961, pour inaugurer un vaste cycle, « L’Hourloupe », marquant la mise en place d’un nouveau langage, fait de cellules tantôt pleines, tantôt hachurées, au spectre coloré restreint (noir, blanc, rouge, bleu). Des oeuvres emblématiques de cette série, tels l’imposante Houle du virtuel, 1963, ou Le Train de pendules, 1965, illustrent ce langage pictural inédit. « L’Hourloupe » occupera Dubuffet pendant douze ans, de 1962 à 1974 : ce vocabulaire s’appliquera tant aux travaux en deux dimensions qu’à l’exploration du volume, comme dans cette étonnante sculpture Figure votive, 1969, et de l’architecture, jusqu’à l’élaboration d’un spectacle d’un genre nouveau, Coucou Bazar. Trois éléments parmi les praticables et personnages voués à s’animer lentement tout au long de ce spectacle, Site agité, 1973, Papa gymnastique, et Le Veilleur, 1972, donnent par leur présence singulière une idée de cette entreprise sans équivalent. Plusieurs séries majeures viennent encore jalonner le parcours de l’artiste, tels les « Psycho-sites » ou les « Mires », avec en particulier l’exceptionnel Cours des choses, 1983, à la gestuelle vigoureuse, réinventant chaque fois une lecture du monde qui remet en question la perception, jusqu’à l’ultime série des « Non-lieux », venant clore une oeuvre radicale, parmi les plus audacieuses de l’histoire de l’art du XXe siècle.

Tous les jours de 10h à 19h

Au Vieil Arsenal : Le VALAIS A LA UNE, un siècle vu par les médias continue jusqu’au 20 novembre 2021

Jardin de la Fondation: le Vieux Arsenal

À l’occasion des 100 ans de l’Association de la presse valaisanne (APVs), une grande exposition met en lumière les enjeux et les défis des médias valaisans. Le parcours dans les trois étages du Vieil Arsenal est fondé sur le travail des médias, dans une dynamique où le passé éclaire et dialogue avec le présent. L’exposition a pour ambition de montrer le travail des journalistes et des photojournalistes à travers un siècle de reportages en tous genres : ouverture du tunnel du Simplon, construction de la Grande Dixence, inondations du Rhône, droit de vote des femmes, drame de l’OTS, vigne à Farinet, catastrophes de Gondo et d’Evolène, scandale du fluor, finales du FC Sion, Gay Pride, pandémie Covid-19 et bien d’autres sujets encore. Cela est réalisé à travers la présentation d’événements, de personnes et de techniques sous la forme d’extraits de presse, de plus de 400 photographies, d’archives radiophoniques et télévisuelles, d’objets et d’entretiens filmés spécialement réalisés pour cette occasion.

Jardin de la Fondation avec sculptures 

Archives – expositions, événements passés

GUSTAVE CAILLEBOTTE. Impressionniste et moderne du 18 juin au 21 novembre 2021 à la Fondation Pierre Gianadda à Martigny

Né en 1848 à Paris dans une famille aisée, Gustave Caillebotte est un peintre assurément, mais animé par mille passions : philatélie, horticulture, grand amateur de sport nautique mais aussi collectionneur et mécène. Emporté prématurément à l’âge de 46 ans, il laisse une œuvre novatrice avec des compositions traitées avec une audace inouïe par ses cadrages, son traitement de l’espace, ses mises en scènes et ses sujets modernes tels : Les Raboteurs de parquet qui rappelle le monde naturaliste de Zola. Cette célèbre toile emblématique du musée d’Orsay est aux cimaises de la Fondation de même que Le Pont de l’Europe témoignage de l’intérêt de Caillebotte pour l’architecture contemporaine. Son attachement à l’horticulture lui inspire une série d’œuvres avec des fleurs traitées d’un chromatisme flamboyant. Il excelle aussi dans le traitement de l’eau avec la Seine souvent baignée d’une douce lumière. Soirée portes ouvertes samedi 20 novembre, 17h à 19h, entrée libre.

La Fondation est ouverte tous les jours de 9h à 19h.

La 44e saison musicale, 2021-2022

nous propose entre autres 3 manifestations grandioses dans le cadre du Festival d’été  le 11, 17 et 20 juillet 2021 dans l’Amphithéatre romain, réservation uniquement en ligne

Michel Darbellay: Photographe, l’exposition se termine dimanche 13 juin 2021 à la Fondation Pierre Gianadda à Martigny

L’exposition «Michel Darbellay – photographe» s’est terminée ce dimanche 13 juin 2021 après avoir accueilli quelque 20’784 visiteurs, soit une moyenne de 176 visiteurs par jour. À la suite de son père Oscar, photographe, cinéaste et éditeur de cartes postales, Michel Darbellay a poursuivi un but premier : faire découvrir le Valais dans sa diversité et, plus encore, le faire apprécier autant qu’il l’aimait.Le résultat de ces nombreuses années de travail est un fonds d’archives exceptionnel (600 000 photographies et une septantaine de films documentaires) confié à la Médiathèque Valais – Martigny en 2010 et à la Fondation Pierre Gianadda pour ce qui la concerne. À l’approche de ses 80 ans, au moment de quitter son atelier de la rue des Alpes, Michel a choisi de déposer ses appareils qui l’avaient fidèlement accompagné. Une étape à n’en pas douter difficile, mais qui permettait de sauvegarder un ensemble essentiel pour le patrimoine audiovisuel du canton. Personne ne pouvait alors imaginer que quelques années plus tard, en avril 2020, en pleine pandémie de coronavirus, Michel s’en irait rejoindre les sommets éternels, nous laissant en héritage l’œuvre de toute une vie. Le musée est ouvert tous les jours, de 10h à 18h. En savoir plus.

Après avoir célébré le quarantième anniversaire de la Fondation Pierre Gianadda  et le 10 millionième visiteurs en 2018, voici les nouvelles expositions exceptionnelles:


Chefs-d’œuvre suisses – Collection Christoph Blocher du 6 décembre 2019 au 24 novembre 2020 à la Fondation Pierre Gianadda à Martigny

Ce panorama des chefs-d’œuvre de la peinture suisse est une riche sélection des œuvres rassemblées par Christoph Blocher, un des plus fervents admirateurs et collectionneurs de la peinture helvétique. L’ancien conseiller fédéral possède en effet la plus grande collection privée d’art suisse, un ensemble de tableaux peints aux alentours de 1900, dont cent vingt-six sont présentés au public, pour l’occasion. Au sein de sa collection, l’artiste bernois Albert Anker au réalisme minutieux figure en bonne place, tandis que les paisibles paysages lémaniques de Ferdinand Hodler en représentent l’autre point fort. A ces noms s’ajoutent ceux d’Alexandre Calame, Giovanni Segantini, Robert Zünd, Félix Vallotton, Giovanni Giacometti, père du sculpteur et peintre Alberto, Ernest Biéler, Adolf Dietrich, Cuno Amiet, pour n’en citer que quelques-uns. L’accrochage à la Fondation Pierre Gianadda reflète la diversité des artistes qui composent le fonds de M. Blocher. Selon une pluralité thématique définie par le commissaire de l’exposition Matthias Frehner, le parcours se décline en sections distinctes qui mettent en exergue différents thèmes et genres: paysages, portraits, natures mortes…En proposant ce vaste « panorama » sur plusieurs décennies d’art figuratif suisse, cette exposition met en lumière l’habileté particulière d’artistes représentatifs, célèbres ou moins connus, observateurs attentifs de la vie quotidienne ou peintres des sublimes étendues montagneuse. L’affiche se base sur le tableau de Ferdinand Hodler: Le lac Léman vu de Chexbres, vers 1904, Collection Christoph Blocher

42 saison musicale: La Fondation Pierre Gianadda a accueilli au début de l’année 2020 des artistes exceptionnel, mais a dû annuler des concerts avec Cecilia Bartoli (Vendredi 10 avril, samedi 11 avril), Jordi Savall (vendredi 17 janvier), Charles Dutoit (vendredi 27 mars) ou encore le clarinettiste Martin Fröst (dimanche 16 février ).

Tous les jours de 10 h à 18h.


exposition temporaire Musée Gianadda Martigny, 27 juin 2019

Leonard Gianadda, Catherine Chevillot (Musée Rodin, Paris), Catherine Grenier (Fondation Giacometti, Paris), L’Homme qui Marche (Rodin, Giacometti)

Rodin – Giacometti du 27 juin au 24 novembre 2019 à la Fondation Pierre Gianadda à Martigny

Fruit d’un partenariat entre la Fondation Giacometti et le Musée Rodin, tous deux situés à Paris, et créée à partir de leurs magnifiques collections, cette exposition est la première à souligner les correspondances entre les œuvres de ces deux génies. Né à Paris en 1840 et mort en 1917, Auguste Rodin, l’un des pères de la sculpture moderne, a révolutionné cet art par sa grande liberté dans le traitement formel. En dépit de ses références à la statuaire antique et à la mythologie, il se montre insoumis face à l’académisme. Sculpteur et peintre suisse, né en 1901 et mort en 1966, Alberto Giacometti a quant à lui passé sa vie à dépouiller ses créations jusqu’à leur conférer un caractère universel. Présentée selon des axes thématiques, l’exposition souligne les similitudes entre ces deux univers magistraux. Vigoureux, le modelé de Rodin laisse voir le travail de la glaise sous le bronze, alors que celui de Giacometti acquiert sa singularité dans ses personnages étirés et filiformes, après-guerre. Chez les deux sculpteurs, la répétition d’un même motif caractérise l’approche du modèle et témoigne d’une recherche inlassable de justesse. Si l’usage sans précédent de l’accident apparaît comme une des contributions majeures de Rodin, les figures brisées conservées par Giacometti révèlent combien chaque « aléa » fait partie intégrante de son processus créatif.

exposition temporaire Musée Gianadda Martigny, 27 juin 2019

Leonard Gianadda devant le Monument des bourgeois de Calais

Parfois délibérément déformées, les œuvres de Rodin aboutissent à une incroyable expressivité, tandis que celles de Giacometti s’étirent selon sa conception toute personnelle. Les groupes se retrouvent dans leurs deux microcosmes, révélant chez Rodin une puissance expressive manifeste, tandis que dans l’immédiat après-guerre, Giacometti nous offre une vision fugitive de figures en mouvement qui renvoie à la solitude inhérente à la condition humaine. Essentiel dans l’histoire de la sculpture moderne, le socle participe de la sublimation des œuvres. Interpellés par son rôle, les deux artistes en étudient à chaque fois les possibilités plastiques. Enfin, tous deux nourris très jeunes par l’art du passé, ils créent une silhouette universelle, « L’Homme qui marche », en 1907 pour Rodin et en 1960 pour Giacometti, métaphore de nos quêtes et aspirations spirituelles. Cette exposition vise à instaurer, de façon inédite, un dialogue entre les créations de deux sculpteurs, au-delà des époques et des styles. Elle propose ainsi aux visiteurs une expérience originale et, à travers la mise en perspective de ces deux univers croisés, les invite à considérer ces derniers d’un regard neuf et leur livre de précieuses clés à la compréhension des démarches artistiques novatrices qui les sous-tendent.

Ouverture tous les jours de 9h à 19h.


Trésors impressionnistes – La Collection Ordrupgaard du 8 février au 16 juin 2019 à la Fondation Pierre Gianadda à Martigny

exposition temporaire 2019 Fondation Gianadda Martigny

Martha Degiacomi, Leonard Gianadda

L’exposition s’est terminée dimanche 16 juin après avoir accueilli 80’972 visiteurs, soit une moyenne de 628 visiteurs par jour. Riche de soixante œuvres exceptionnelles, l’exposition Trésors impressionnistes propose un magnifique « voyage » parmi les chefs-d’œuvre du fameux Musée Ordrupgaard de Copenhague, qui rassemble les plus grandes figures de la peinture française du XIXe siècle: Edgar Degas, Paul Cézanne, Claude Monet, Paul Gauguin, Henri Matisse…soixante oeuvres exceptionnelles dans différents genres: peintures de paysage, portraits natures mortes. Les paysages radieux de Jean-Baptiste Camille Corot, Claude Monet, Alfred Sisley et Camille Pissaro côtoient le naturalisme de Gustave Courbet, les natures mortes d’Edouard Manet et Henri Matisse, les portraits intimistes de Pierre-Auguste Renoir, Berthe Morisot ou Eva Gozalès et l’imaginaire et sensuel de Paul Gauguin.

Fondation Gianadda Martigny

Vernissage de l’exposition Trésors impressionnistes, collection Ordrupgaard

De magnifiques peintures de marine à admirer de Claude Monet (1840-1926) qui a grandi au Havre et dont la représentation de l’eau révèle déjà tous les ingrédients qui feront de l’impressionnisme l’un des styles précurseurs de l’art moderne: un décor aux airs d’esquisse exécuté en plein air, des gestes nerveux qui témoignent de sa patte, des effets flou, de couleurs qui s’entrecroisent sur la toile au lieu de se mélanger au préalable sur la palette..à admirer également un tableau de son maître Eugène Boudin: La Jetée à Trouveille qui l’a initié à la peinture en plein air. Camille Pissarro (1830-1903) atteint un sommet dans la restitution du doux rayonnement solaire estival dans Pruniers en fleurs à Eragny, 1894 et Coin du jardin à Eragny, deux toiles marquées par les ombres colorées si caractéristiques de l’impressionnisme, une lumière palpitante et une volonté de saisir l’instant dans sa fugacité. De Gauguin (1848-1903), Wilhelm Hansen acheta douze toiles, huit sont présentées dans l’exposition. A noter La petite rêve, une étude d’une grande poésie et délicatesse qui représente la fille de l’artiste, Aline, âgée de 4 ans. Couchée sur un lit en fer forgé, l’enfant apparaît sous un papier peint décoré de silhouettes d’oiseaux qui s’élèvent, sereins et éthéré, le motif se mue en fabuleux symbole du rêve et du monde de l’imaginaire. Cette remarquable collection fut fondée au début du XXe siècle, par un homme d’affaires Danois Wilhelm (1868-1936), passionné d’art qui constitue entre 1916 et 1918 une collection unique en Europe du Nord de grands maîtres de l’impressionnisme, du postimpressionnisme et des courants majeurs de la peinture française qui les ont précédés.

Première visite commentée nocturne de l’exposition La Collection Ordrupgaard Trésors Impressionnistes Degas, Cézanne, Monet, Renoir, Gauguin, Matisse…ce mercredi 13 février à 20h par Martha Degiacomi. En parallèle deux expositions à admirer jusqu’au 16 juin 2019:

Exposition Nadar, photographe du beau monde Fondation Gianadda Martigy

Nadar, photographe du beau monde, collection privée

  • La collection privée Nadar, photographe du beau monde dans les espaces du foyer de la Fondation

Retrouvez figures tutélaires et jeunes mondaines que Toulouse-Lautrec fréquentait avec assiduité, mais aussi les plus grands noms de la littérature, de la musique et des beaux-arts: Baudelaire, Delacroix, Courbet, Manet, Zola, Debussy tout ce que Paris a compté de personnalités artistiques à partir du milieu du XIXe siècle et beaucoup d’autres ont posé dans son atelier a photographié. L’atelier Nadar voit aussi défiler des célébrités populaires : les acteurs et modèles, tout ce monde qui gravite autour des scènes parisiennes et de ses soirées animées. L’occasion unique de retrouver des expressions, des décors, des visages, que le peintre a connus, voire portraiturés à sa manière.

Tout le monde croit connaître la Fondation Pierre Gianadda – ses musées, son parc, son directeur – et personne n’ignore que sa vie est trépidante, avec l’organisation de deux à trois grandes expositions par année et une saison musicale riche d’une douzaine de concerts. En revanche, peu de gens savent ce qui se trame en coulisses, dans les à-côtés, les avant et les après. Grâce aux nombreuses images prises par le photographe martignerain Georges-André Cretton pendant plus d’une trentaine d’années à la Fondation, nous pouvons pénétrer dans le labyrinthe intime de l’institution, découvrir les péripéties de sa vie, ses moments d’émotions, les rencontres exceptionnelles.

Tous les jours de 10h à 18h.

A ne pas oublier les concert dans le cadre de la 41e Saison Musicale 2018/19: prochain concert mercredi 27 février, 20h Alessio Allegrini, cor et direction et l’orchestre de Chambre de Lausanne. Oeuvres de Beethoven et Haydn. Et si le temps le permet de visiter un des plus beaux parcs de sculpture d’Europe dans les jardins de la Fondation.


Toulouse-Lautrec à la Belle Epoque, oeuvres graphiques du 1er décembre 2017  au 10 juin 2018 à la Fondation Pierre Gianadda à Martigny

Exposition Toulouse Lautrec Fondation Gianadda Martigy

Jane Avril, lithographie au pinceau et au crachis, impression en cinq couleurs

Henri de Toulouse-Lautrec

La Fondation Pierre Gianadda expose pour la première fois en Europe, une collection privée européenne exceptionnelle qui compte en particulier plus d’une centaine d’affiches et d’estampes choisies parmi les feuilles les plus spectaculaires d’Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901). Fils de haut lignage, à l’ascendance aristocratique bordelaise ancienne, le jeune Lautrec livra en moins de quinze ans une production considérable où se distingue en particulier son art graphique : il mourut en 1901 deux mois avant son trente-septième anniversaire – ayant donc vécu moins longtemps qu’un autre météore de l’art de son temps, son aîné et camarade, Vincent Van Gogh.

Ce personnage au handicap physique lourd – sa légendaire petite taille contrefaite d’origine consanguine et les souffrances physiques et mentales qu’il en subit le marquèrent cruellement – sut toutefois développer avec tact et alacrité, un appétit de vivre glouton et un sens de l’amitié canaille hors du commun. Une preuve éclatante parmi d’autres : l’affiche de lancement de La Revue Blanche fondée par les frères Natanson où l’élégante Misia en costume de patineuse, un long manteau bleu moucheté de rouge, derrière une mantille qui voile sa capeline, les mains dans un manchon de fourrure, semble s’élancer en pleine rue vers quelques beaux esprits sortis de son salon littéraire parisien.

lithographies de la diva du théâtre: May Belfort

Travailleur hors pair, graveur, lithographe et affichiste pendant « La Belle Epoque » fin de siècle (1890-1900) à Paris, Lautrec nous fait revivre à travers ces œuvres d’art la vie nocturne montmartroise, la bohème bruyante et gaillarde, enivrée par les chansons grivoises et les chahuts polissons des cabarets réservés, Le Mirliton, Le Jardin de Paris, Au Moulin de la Galette – les beuglants, Le Chat noir – les cafés-concerts Le Moulin rouge, Le Divan japonais ou Les Folies Bergère – mais aussi les théâtres parisiens (Les Ambassadeurs où se produit Aristide Bruant, les divas du théâtre Marcelle Lender, May Belfort ou Sarah Bernhardt…) ou du cirque (La clownesse Cha-U-Kao).

Catalogue de l’exposition Toulouse-Lautrec

Dans ses lithographies en couleurs, Lautrec traduit avec tendresse et humanité, l’intimité sans phrases qu’il partageait avec les filles de joie complices de leurs marchandes d’amour dans les maisons closes si chères à son cœur et plus encore à son corps.

Un ensemble de peintures et de feuilles originales de ses contemporains et amis, dont un chef d’œuvre redécouvert de Louis Anquetin, L’Intérieur de chez Bruant – Le Mirliton, toile de 1886 – mais aussi des œuvres de Pierre Bonnard, Théophile Alexandre Steinlen, Félix Vallotton, Jacques Villon et… Picasso (suite complète des « Saltimbanques ») nous plonge dans un Paris de la 3e République, très marqué par le verbe de Zola et l’Affaire Dreyfus, entre modernisme fin de siècle et actualité de la vie quotidienne.

En photo Leonard Gianadda et Daniel Marchesseau, Commissaire de l’exposition et auteur du catalogue de l’exposition Toulouse-Lautrec – A la Belle Epoque – French Cancans – Une collection privée, qui reproduit toutes les œuvres exposées.

Daniel Marchesseau, Leonard Gianadda

En parallèle à l’exposition Toulouse-Lautrec, à admier la collection privée Nadar, photographe du beau monde dans les espaces du foyer de la Fondation: Retrouvez figures tutélaires et jeunes mondaines que Toulouse-Lautrec fréquentait avec assiduité, mais aussi les plus grands noms de la littérature, de la musique et des beaux-arts: Baudelaire, Delacroix, Courbet, Manet, Zola, Debussy tout ce que Paris a compté de personnalités artistiques à partir du milieu du XIXe siècle et beaucoup d’autres ont posé dans son atelier a photographié.

Exposition Nadar, photographe du beau monde Fondation Gianadda Martigy

Nadar, photographe du beau monde, collection privée

L’atelier Nadar voit aussi défiler des célébrités populaires : les acteurs et modèles, tout ce monde qui gravite autour des scènes parisiennes et de ses soirées animées. L’occasion unique de retrouver des expressions, des décors, des visages, que le peintre a connus, voire portraiturés à sa manière.

Heures d’ouverture: Tous les jours de 10 h à 18 h (de 10 h à 17 h les 24 et le 31 décembre 2017). Visites commentées les mercredis à 20 heures (tarif normal, sans supplément): 10 janvier, 7 février, 14 février, 21 février, 28 février…

Prochain concert: vendredi 8 décembre à 17h: Ensemble vocal et instrumental de Lauanne, sous la directoin de Michel Corboz, Marie Lys, soprano et Fabrice Hayoz, baryton.


Cézanne, le Chant de la terre du 16 juin au 19 novembre 2017 à la Fondation Pierre Gianadda à Martigny

La Fondation Pierre Gianadda invite pour la nouvelle exposition le génie intemporel et visionnaire de Cézanne, père incontesté de la modernité – le précurseur d’un autre « Chant de la terre » qui anticipe sur le chef-d’oeuvre lyrique pour soliste et orchestre écrit par Malher en 1906, l’année même de la mort du peintre – une parabole du maître devant les forces de la nature.

Leonard Gianadda inauguration Exposition Paul Cézanne

Léonard Gianadda à l’inauguration de l’exposition Paul Cézanne

La Fondation Giannada présente un ensemble exceptionnel d’une cinquantaine de paysages, d’une dizaine de natures mortes, d’une quinzaine de portraits de figures amies (Emile Zola, la pudique Hortense – Madame Cézanne – le jardinier Vallier, le collectionneur  de l’art Victor Chocquet) et d’autoportraits auxquels s’ajoutent une dizaine de compositions emblématiques de Baigneuses et Baigneurs en plein air) – plus de quatre-vingts toiles provenant d’institutions parmi les plus prestigieux qui ont fait confiance à la Fondation: The Metropolitan Museum of Art, du Musée d’Etat des beaux-arts Pouchkine, du Palais princier de Monaco, de musées d’Israël et 6 tableaux du Japon – les seuls frais de transports pour cette exposition s’élèvent à de plus d’un million de francs (sans assurances)- en total l’exposition de quelque 100 œuvres représentatives de l’ensemble de la carrière du « Maître d’Aix » du début des années 1860 jusqu’à sa mort en 1906, rendue possible grâce à la notorité de la Fondation de la Fondation Giannada. L’actuelle exposition clore d’ailleurs en majesté le large cycle dédié à l’impressionnisme du dernier quart du siècle à la Fondation: Degas (1993), Manet (1996), Gauguin (1996), Van Gogh (2000), Berthe Morisot (2002), Monet (2011) et Renoir (2014).

Paul Cézanne (1839-1906), ce peintre aussi exigeant qu’engagé, aussi novateur que légendaire, s’est pendant plus de quarante ans toujours attaché, malgré ses doutes et ses questionnements, à une thématique intériorisée dont les variations et les déclinaisons ont considérablement marqué l’art moderne. En marge de celle de ses contemporains impressionnistes, son approche si personnelle du motif – archétypes picturaux dont il est habité au quotidien – répond à une exigence extrême dans la perception du plein air, sur nature selon son mot, ou toute intériorisée dans le huis clos de son atelier. La puissance de ce corpus pictural et graphique autant qu’ intellectuel et poétique s’exprime ainsi en particulier dans les domaines complémentaires du paysage et de la nature morte. Après son apprentissage du sujet au Jas de Bouffan et sa formation régulière au Louvre, Cézanne s’attache à traduire alternativement la luminosité solaire de son pays natal d’Aix et l’harmonie ombrée d’Ile de France qui précède son retour aux sources : les environs de Marseille et la mystérieuse Montagne Sainte Victoire. Cézanne interprète de même dans leur impavide fixité maintes natures-mortes familières, pommes bien sûr et fruits, soigneusement composées à l’atelier sur une table de cuisine.
En complément, l’exposition permettra également d’évoquer l’expression ténébreuse de certain autoportrait face au miroir, à l’égal d’autres effigies plus sibyllines de figures amies, Emile Zola, Victor Chocquet et sa pudique Hortense – Madame Cézanne – avec d’autres modèles proches comme son fils Paulo ou le jardinier Vallier. Cette présentation d’une centaine d’oeuvres serait incomplète sans quelques compositions emblématiques de « Baigneurs » et de « Baigneuses » en plein air, qu’il brossa jusqu’à son acmé. Cette sélection, choisie dans les collections publiques et privées du monde entier, permettra de découvrir plusieurs toiles qui n’ont jamais été exposées et d’en revoir certaines qui ne l’ont pas été depuis le début du siècle dernier.

  • Prochaine visite commentée de l’exposition Cézanne  » Le chant de la terre  » en raison du concert mercredi 13 septembre à 20h par Martha Degiacomi. A noter Le musée est ouvert tous les jours de 9h à 19h.

Durant le mois de juillet et août le parc des sculptures restera ouvert gratuitement entre 19h et 22h par beau temps.

Il n’existe aucun musée Cézanne au monde, mais vous trouverez des oeuvres de Cézanne dans la magnifique collection permanente et l’exposition Portraits de Cézanne du 13 juin au 24 septembre 2017 au Musée d’Orsay à Paris.

Henri Cartier-Bresson, collection Sam, Lilette et Sébastien Szafran

Henri Cartier-Bresson, collection Sam, Lilette et Sébastien Szafran

En parallèle dans la galerie du Foyer, une magnifique exposition photographique: Vues d’artistes d’Henri Cartier-Bresson présente du  16 juin au 19 novembre 2017, soixante-neuf portraits photographiques d’Henri Cartier-Bresson, issus de la collection Szafran. Le 3 août 2004, au retour des obsèques d’Henri Cartier-Bresson, Sam Szafran propose à son épouse d’offrir à la Fondation Pierre Gianadda – à Léonard et Annette Gianadda, avec qui ils lient une grande amitié –  les 225 photographies, pour la plupart signées et accompagnées d’une dédiace, d’un petit mot, d’une réflexion que Sam a reçues de la part de Cartier-Bresson. Les portraits de peintres, sculpteurs, écrivains sont très nombreux: Matisse, Picasso, Bonnard, Giacometti, Aragon, Calder..représentant autant de rencontres artistiques intimes qu’Henri Cartier-Bresson veut partager avec Sam, son ami « intense ».

Voici l’inauguration  de l’exposition sur Paul Cézanne, 5 jour après celle sur Hodler Monet Munch qui a attiré 100’000 visiteurs et qui pouvaient admirer dès le 10 mai le tableau Impression, soleil levant (1872) de Claude Monet exposé pour la première fois en Suisse. A l’aube de son 40e anniversaire, la Fondation Pierre Gianadda (inauguré en 1978) approche le cap des dix millions de visiteurs (à peu près 700 visiteurs par jour).


Hodler Monet Munch – Peindre l’impossible du 3 février au 11 juin 2017 à la Fondation Pierre Gianadda à Martigny

Gianadda Hodler Monet MunchC’est la Fondation Pierre Gianadda, Martigny qui confronte les oeuvres des grands artistes Hodler Monet et Munch dans son exposition: Peindre l’impossible – le tableau Impression, soleil levant (1872) de Claude Monet sera exposé pour la première fois en Suisse.

Des peintres: un Français: Claude Monet né en 1840 et mort en 1926, un Suisse: Ferdinand Hodler né en 1853 et mort en 1918 – L’année prochaine, en 2018, on célèbrera les 100 ans de la mort de ce peintre bernois qui passe une grande partie de sav ie à Genève, sous la houlette du maître Barthélemy Menn et un Norvègien: Edvard Munch né en 1863 et mort en 1944 vivant dans le même monde en cours de mutation, l’Europe d’avant et d’après la Première Guerre Mondiale. Ils en éprouvent les mutations techniques, politiques et sociales qui influent sur leur mode de vie et leurs pratiques artistiques. Tous trois voyageurs, ils découvrent des lieux et des motifs auxquels, cinquante ans plus tôt, ils n auraient pas pu accéder.

Patrick de Carolis,

Patrick de Carolis, Musée Marmotton, Paris

Les trois artistes ne se sont jamais rencontrés, ils n appartiennent pas aux mêmes courants créatifs, il n en existe pas moins des liens entre eux: sans relâche, ils tentent de saisir les éléments immatériels (la neige, le soleil à son zén

ith, la clareté de la lune, l eau, les sommets montagneux…), marquant l art de la fin du XIXe et du début du XXe siècles par leur démarche novatrice. A l’orée du parcours, nous faisons leur connaissance, grâce à leurs autoportraits qui traduisent un tourment palpable. Dans le cadre de cette exposition, le tableau Impression, soleil levant (1872) de Claude Monet sera exposé pour la première fois en Suisse.

Collection Barbier Mueller Hercule enfant

Cette oeuvre fondatrice de l’impressionisme, qui fait date dans l’histoire de l’art, est l’un des fleurons des collections du Musée Marmottan Paris (en photo son directeur Patrick de Carolis). L’exposition de plus de soixante chefs-doeuvre des trois artistes incontournables de l’histoire de l art a d abord été montrée cet hiver et en partenariat avec le Musée d Oslo en Norvège. Lors de l’inauguration à Martigny, Léonard Gianadda a souligné le fait que tous les collectionneurs privés ont accepté de prêter leurs tableaux de Ferdinand Hodler, dont la Fondation Alexander Schmidheini et Christoph Blocher dont une exposition de ses collections sera organisée à Martigny en 2020 pour ses 80 an.

Léonard Gianadda a également rendu hommage à Jean-Paul Barbier Mueller qui nous a quitté à Noël cette année et avec qui il liait une grande amitié, en présence de son épouse Monique. Pour les 40 ans de Barbier Mueller, le musée met en dépôt une oeuvre dans 22 musées en Suisse et en France. La Fondation Pierre Gianadda accueille Hercule enfant placé entre les marbres romains l’Apollon citharède et l’Hercule (IIe s. apr. J.-C.) découverts en 2011 à Martigny dans l’espace Gallo-romain.


Leonard Gianadda et Sam Szafran

Leonard Gianadda et Sam Szafran

Inauguration le 4 décembre 2015  à la Fondation Gianadda à Martigny de la nouvelle salle Sam Szafran

Signe de l’amitié qui lie Léonard Gianadda et Sam Szafran depuis plus de 20 ans, des rencontres mutuelles à Paris et à Martigny les a conduits, depuis plus de quinze ans, à travailler l’un pour l’autre. Ainsi la première exposition muséale du peintre parisien fut-elle organisée par la Fondation valaisanne en 1999, avant d’être accrochée à la Fondation Maeght à Saint Paul. Des précieux donations entre autres d’un ensemble de 226 photographies d Henri Cartier-Bresson à la Fondation par Sam Szafan d’un coté, la proposition de s’initier à la céramique monumentale et de concevoir deux décorations, Escalier et Philodendrons, pour les parois jumelles extérieures de ce qui est aujourd’hui le Pavillon Szafran de l’autre côté. L’Escalier a été d’ailleurs spécialement tirée à l’occasion de la présente exposition Sam Szafran – Cinquante ans de peinture.

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Plateforme 10, une nouvelle plateforme des arts à Lausanne https://flashleman.ch/plateforme-10-beaux-arts-photographie-design-arts-textiles-une-nouvelle-plateforme-des-arts-a-lausanne/ Mon, 08 Nov 2021 06:57:23 +0000 http://flashleman.ch/?p=5931

Plateforme 10, le nouveau «quartier des arts » s’installera progressive, entre 2019 et 2022, à côté de la gare de Lausanne et réuniera le Musée cantonal des Beaux-arts (mcb-a), le Musée de l’Elysée et le mudac, complétée par la présence des Fondations Toms Pauli et Félix Vallotton. Un pôle muséal, unique en Suisse qui va être complété  en 2022 par l’ouverture du Musée de l’Elysée et du mudac (en savoir plus).

Photo: L’Esplanade avec les arcades lient les les trois musées sur ce site unique de Plateforme 10.

Samedi 6 et dimanche 7 novembre 2021 – week-end découverte du nouveau bâtiment du Mudac et du Musée de l’Elysée, Plateforme 10, Lausanne

« La faille » puit de lumière naturelle, entre intérieur et extérieur, haut et bas, qui symbolise le lien entre les deux musées, mais aussi une volonté d’être ouvert sur l’espace public

Projection de la collection du Mudac par l’installation déballage de Christian Marclay, 1ère étage

Projection de la collection de Photo Elysée par l’installation déballage de Christian Marclay, sous-sol

Plus de 15’000 personnes ont découvert le temps d’un week-end le nouvel écrin du mudac et de Photo Elysée, conçu par les architectes Aires Mateus e Associados. Venus de toute la Suisse et de tous les horizons, ils ont pu visiter en avant-première les vastes espaces de l’ouvrage, l’ampleur du défi architectural. Au programme visites commentées autour de l’architecture du bâtiment, « Archi-cool », parcours de découverte pour toutes et tous, déambulation libre dans le bâtiment et petite restauration. Ces deux jours d’ouverture ont permis de comprendre comment le public investit et circule avec aisance dans le bâtiment, qui s’avère accueillant et manifestement ouvert sur la place publique.

Afin de célébrer ce moment phare de l’histoire du Musée de l’Elysée et du mudac (Musée cantonal de design et d’arts appliqués contemporains), les institutions ont souhaité donné carte blanche à l’artiste Christian Marclay, artiste suisse né en 1955 à San Rafael en Californie qui vit et travaille aujourd’hui à Londres. Son installation inédite : Déballage a investi les deux espaces d’exposition avec des projections numériques composées de milliers d’images fixes provenant de leurs collections. Cette activation temporaire de l’espace pendant quatre jours, qui traite l’architecture du bâtiment comme une toile vierge, a permis au public d’explorer le nouvel écrin des deux institutions. Le Musée de l’Elysée possède plus d’un million d’images documentant toute l’histoire de la photographie depuis les premières inventions telles que le daguerréotype, l’ambrotype et le tirage à l’albumine jusqu’au traitement numérique moderne des images. Les photographies du mudac documentent les collections du musée, notamment sa collection d’art verrier, l’une des plus importantes d’Europe, et ses collections de bijoux contemporains, de céramiques, d’objets de design et d’estampes. Ainsi, l’installation de Christian Marclay juxtapose de manière aléatoire une myriade d’images numériques présentant les deux collections sous un jour nouveau.

Saisissant cette occasion, nombre de personnes ont également visité les expositions du Musée cantonal des Beaux-Arts, confirmant la dynamique et la complémentarité que peut offrir Plateforme 10 entre design, photographie et beaux-arts. Désormais au complet, le quartier des arts de Plateforme 10 peut maintenant donner rendez-vous au public pour l’ouverture de ce site unique en son genre en Suisse les 18 et 19 juin 2022. + d’info.

Visite du chantier du Musée de l’Elysée et du mudac à PLATEFORME 10, vendredi 18 juin (17h-20h) et samedi 19 juin 2021 (10h-18h)

Itten Brechbuehl, architecte

Quelques mois avant la remise des clés et une année jour pour jour avant l’ouverture des premières expositions au public, le public a pu parcourir sur trois étages les espaces dessinés par le bureau portugais Aires Mateus. Un musée, deux musées regroupant le Musée de l’Elysée et le mudac dans une bâtiment marquant le nouvel axe urbain prenant naissance le long des rails à l’ouest du site grâce à une passerelle à mobilité douce permettant de relier, par une pente modérér, la gare et le haut du Pont Marc-Dufour. La Direction générale des immeubles et du patrimoine (DGIP) du canton de Vaud nous a fait découvrir les caractéristiques de cette véritable prouesse architecturale au travers d’un parcours d’une durée d’une heure. Evénement gratuit, sur inscription sur le site www.plateforme10.ch

Un musée, deux musées regroupant le Musée de l’Elysée et le mudac dans une bâtiment conçu par les frères Aires Mateus marquant le nouvel axe urbain prenant naissance le long des rails à l’ouest du site grâce à une passerelle à mobilité douce permettant de relier, par une pente modérér, la gare et lehaut du Pont Marc-Dufour. 

A la fin des arcades, l’escalier qui monte vers les quartiers lausannois au-dessus de la gare.

Chantier des musées: Mudac & Elysée, Bernard Decrauzat président Plateforme 10

En référence au Portugal, le béton blanc coulée en une seule fois.

Visite du chantier, en présence des directrices du musée MUDAC: Chantal Prod’hom et du musée Elysée Tatyana Franck, en présence de Pascal Broulis

Le Musée de l’Elysée bénéficiera d’un plateau unique de 1400 m2 dédié à ses espaces d’exposition, au LabElysée et à ses espaces de médiation. Le patio du Musée d’Elysée, adjacente à la bibliothèque et accessible lors d’ouverture du musée, sera végétalisé.

Un édifice cubique fracturé en deux: le Mudac en haut, l’Elysée en bas et au milieu l’espace commun: le foyer, l’espace accueil. Une oeuvre qui flotte – un prototype – le sol et la couverture de l’espace commun entre les deux musées ne rejoignent qu’en trois points – 3 porteurs qui tiennent l’ensemble en équilibre. 

L’escalier monumental qui monte vers le Mudac depuis le Foyer.

Le foyer (baie vitrée), vue de l’extérieur, depuis le bâtiment de ceinture 

Tatyana Franck, Pascal Broulis

Escalier ingénieux en deux parties descendant au Musée de l’Elysée

Patio du Musée de l’Elysée

Le Mudac – Musée de Design et d’Art appliquées contemporains double la surface de ses expositions (1500m2) et peut – sans porteurs – être aménagée comme on veut (que des cimaises mobiles). Le plafond à éclairage zénital permettra de mettre en valeur les objets dans une lumière naturelles. Des toiles tendues couvreront la toiture en charpente métallique – unique dans son genre.

Les nouvelles réserves du mudac (3162m2) et celle du Musée de l’Elysée (multiplié par trois et réunissent l’ensemble des oeuvres en un liue unique: 1900m2) sont conçues pour garantir les conditions optimales de conservation des oeuvres. Accès direct depuis les voies CFF.

Monte-charge pour les réserves, accès direct depuis les voies CFF.

Un grand restaurant disposant d’une terrasse dans les arcades du mur nord donnera sur la place centrale entre le nouveau bâtiment et le MCBA.

Futur restaurant dans la continuité des arcades avec une grande terrasse à l’extérieur.

Rendez-vous les 6 et 7 novembre 2021 pour un week-end de découverte du bâtiment à l’occasion de la remise des clés, et l’an prochain dès le 18 juin 2022 pour l’ouverture d’une période inaugurale riche en événements et temps forts qui s’étendra jusqu’au 25 septembre 2022.

Musée Cantonal des Beaux Arts, Lausanne – mcb-a

La Collection est le reflet des fonds du MCBA constitués depuis 1814

196 oeuvres, dont 94 d’art contemporain composent l’accrochage. Les deux niveaux ouest de la collection permanente parcours structuré débutant avec Louis Ducros et le XVIIIe pour finir par l’art contemporain du XXIe. Au 1er étage sont présentés des oeuvres du XIVe au début du XXe siècle suivant un fil chronologique. Ces premiers oeuvres, des peintures italiennes du XVIIe, rassemblé par l’artiste vaudois Louis Ducros pour l’enseignement et ses propres dessins et aquarelles enrichi un premier musée cantonale en 1918 et sert de modèle pour une école de dessin, dont le directeur, le peintre vaudois Marc-Louis Arlaud fait don d’une somme importante pour la construction d’un édifice qui abritera l’école de dessin et un musée des Beaux-Arts, le Musée Arlaud, inauguré en 1841 sur la place de la Riponne. Entrée gratuite à l’exposition permanente. +d’infos.

Week-end d’inauguration du Musée Cantonal des Beaux-Arts MCBA samedi 5 et dimanche 6 octobre 2019 Plateforme10, à côté de la gare de Lausanne.

Plus de 19’000 personnes à la découverte de l’exposition inaugurale du Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne: Atlas. Cartographie du don qui se tient jusqu’au 12 janvier 2020, entrée libre sur inscription. L’exposition met en lumière les dépôts, dons et dations que la perspective d’un nouveau musée des beaux-arts a suscités ces dernières années. L’entier du nouveau bâtiment du MCBA sur presque 3200m2 de surface d’exposition fait place aux œuvres de la collection. En hommage aux donations, l’exposition instaure un dialogue entre des travaux d’époques et d’approches formelles variées. Atlas musical, des forêts ou des flux, carte du tendre, cartographie de la douleur, exploration du noir: autant de repères dans la découverte des espaces. Découvrez les collections du MCBA en ligne. Le public a pu admirer les œuvres de la collection du MCBA dans chacune des salles d’exposition et découvrir PLATEFORME10, tout un pan de ville encore inédit. Deux jours durant, des guides-conférencières ont répondu aux questions à chaque étape du parcours dans l’exposition. Les enfants et familles ont été invités à participer à des activités créatives; le Musée de l’Élysée – Lausanne et le mudac – Musée de design et d’arts appliqués contemporains ont investi les arcades de la place publique, tout comme des artistes et des partenaires; des visites commentées ont accompagné l’exploration du site et la découverte de ses aménagements; musique, petite restauration…de 10h à 18h.


Musée cantonal des Beaux-arts (mcb-a): Journées portes ouvertes samedi 6 et dimanche 7 avril 2019

Afin de célébrer la fin du chantier, le mcb-a organise deux journées portes ouvertes samedi 6 et dimanche 7 avril 2019. Le temps d’un week-end, environ 21’000 personnes se sont rendue sur le site de PLATEFORME 10 pour découvrir l’architecture du nouveau Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA) et ses 3220 m2 de surfaces d’exposition dans ce bâtiment de 145m de long et 20m de large, conçu par le bureau d’architecture de l’Italien Fabrizio Barozzi et de l’Espagnol Alberto Veiga, et qui été en construction depuis octobre 2016.

Plateforme 10 journée ouverture 2019

Vestibule avec verrière, maquette du MCBA

Le public a été invité à se familiariser avec L’esprit des lieux: se perdre dans l’immensité des espaces, parcourir les salles d’exposition, prendre les lieux de passage, découvrir la lumière baignant chaque pièce, considérer les détails et les matériaux, en faire son musée.

Construit sur la parcelle de la halle CFF aux locomotives, démolie en 2016, l’entrée du nouveau bâtiment, une vestibule de 17m de haut, conduit à une verrière, dont une partie des matériaux de la structure proviennent de l’ancienne halle aux locomotives. Seule ouverture du MCBA côté des rails pour des raisons de sécurité.

Plateforme 10 journée ouverture 2019

Portes ouvertes: salle vitrée au rez-de-chaussée

Plateforme 10 journée ouverture 2019

Restaurant au rez-de-chaussée

La façade nord (côté ville) est rythme par de nombreuses ouvertures de tous les espaces du rez-de-chaussée: un restaurant (pendant les portes ouvertes, les visiteurs pouvaient projeté les oeuvres d’art du mcb-a découpés sur les murs), une salle (performance musicale) côte Genève, la librairie/boutique, un espace dédié aux artistes d’art contemporain, dont les oeuvres seront visibles depuis l’extérieur du musée sur l’esplanade qui mènera aux futur édifice du mudac et du musée de la photographie côté Lavaux.

Plateforme 10 journée ouverture 2019

salles d’exposition

Plateforme 10 journée ouverture 2019

Installation, journées portes ouvertes

Aux étages, voici les salles d’expositions, qui vont accueillir à l’est (côté Lavaux) les expositions temporaire, à l’ouest (côté Genève) l’exposition permanente. Ces trois jours ont marqué le début d’un nouveau compte à rebours pour toute l’équipe du MCBA, qui dispose désormais de 183 jours pour déménager les 10’000 œuvres de sa collection et monter en même temps la première exposition du musée: la première exposition du mcb-a:

Plateforme 10 journée ouverture 2019

Esplanade, côté ville

Atlas. Cartographie du don ouvrira ses portes le 5 octobre 2019 au 16 février 2020.

Le projet de bâtiment qui abritera le mudac et le Musée de l’Elysée, élaboré par les architectes portugais Manuel et Francisco Aires Mateus, a été retenu par un jury unanime en octobre 2015. Il est en construction au bout de l’Esplanade côté Genève. Le concept: un musée, deux musées sur une parcelle de 22 000 m². Le bâtiment est placé au pied d’un talus existant et s’enfonce dans le sol. Le volume opaque est coupé par une fente horizontale ouverte au niveau de l’esplanade permettant ainsi une continuité de l’espace publique dans le bâtiment.

Plateforme 10 journée ouverture 2019

maquette du pôle muséal

Cet interstice génère un nœud de connexion entre le MUDAC situé dans la partie supérieure et le musée de l’Elysée en partie inférieure. Le premier est éclairé par une lumière zénithale, le second par une lumière latérale plus ponctuelle.

A l’horizon 2020, plateforme 10 réunira sur un seul site le Musée de l’Elysée, le mudac et le Musée cantonal des Beaux-Arts. Au total, quelque 180 millions de francs seront investis dans la culture, dont près de 75 millions par l’engagement de mécènes et de sponsors, et le solde par les collectivités publiques.

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Musée d’art de Pully https://flashleman.ch/musee-dart-de-pully/ Mon, 01 Nov 2021 15:12:05 +0000 http://flashleman.ch/?p=16353

Premier Samedi du mois gratuit dans les musées cantonaux et communaux de Lausanne et Pully

La Belle Époque de l’Art nouveau – Au temps de Bonnard et Mucha du 28 janvier au 19 juin 2022 au Musée d’art de Pully

La Belle Époque de l’Art nouveau présente, au travers d’une sélection d’œuvres issues d’une prestigieuse collection privée suisse, plusieurs aspects d’un mouvement artistique majeur qui a façonné le visage de l’Europe entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle. Entre la fin du XIXe siècle et la Première Guerre mondiale, l’Europe connaît des années de paix qui favorisent la prospérité économique ainsi que le développement de nombreux progrès scientifiques et humains. Les artistes participent pleinement au renouveau de la société, à Paris bien sûr, mais aussi à Vienne, à Munich ou à Bruxelles ; ainsi, né des bouleversements engendrés par les révolutions industrielles, l’Art nouveau rejette les formes du passé, conteste la culture classique en proposant une nouvelle manière de percevoir et de ressentir le monde dans la beauté et l’unité de l’art et de la vie. Loin de se limiter à des changements esthétiques et formels, l’Art nouveau est pensé comme un phénomène culturel, social, un mouvement artistique novateur qui marque profondément l’entrée dans le XXe siècle. En quête d’une réforme de la société par la beauté de l’objet accessible à tous, il est diffusé largement grâce à ses supports populaires privilégiés, affiches, revues et estampes. De Jules Chéret à Edvard Munch, en passant par Pierre Bonnard, Alphonse Mucha, Gustav Klimt et Oskar Kokoschka, les artistes sont nombreux à participer avec créativité à cette révolution. + d’infos.

Archives: les Expositions passées

Calder, Soulages, Vasarely… Abstractions plurielles (1950-1980) – Collection de la Fondation Gandur pour l’Art du 2 mars au 21 novembre 2021 au Musée d’art de Pully

Composée d’œuvres issues de la Fondation Gandur pour l’Art rarement présentées au public suisse, l’exposition propose un parcours original à travers la production bouillonnante des années 1950 à 1980, provenant des deux côtés de l’Atlantique.

Le parcours ouvre sur une toile géante de 1.8 sur 3.6 mètres de Hans Hartung peint en 1987.

Articulée en huit sections thématiques dans les onze salles du Musée d’art de Pully, l’exposition permet d’appréhender quatre décennies de création durant lesquelles les artistes cherchent à se réinventer et à trouver de nouvelles formes d’expression. Dès les premiers questionnements initiés au lendemain de la guerre, le parcours s’attache à montrer toute la radicalité de la pensée et du geste de ces artistes qui, au final, révolutionnent l’art abstrait. Basée essentiellement sur des oeuvres réalisées en France, l’exposition permet de saisir la vitalité de la scène abstraite parisienne.

L’oeuvre animée par un moteur de Jean Tinguely: Méta-Herbin, 1955 et le mobile mu par l’action de l’air d’Alexander Calder: Sans titre, 1963

En remettant en question la peinture, ils en repensent les fondements, du geste à sa matérialité, en inventant outils et techniques nouvelles. Centrée sur les formes plurielles que prend l’abstraction, elle montre les principales tendances : l’abstraction lyrique et gestuelle de Georges Mathieu ou de Hans Hartung, l’expressionnisme abstrait de Pierre Soulages ou de Sam Francis, l’abstraction géométrique de Victor Vasarely ou de François Morellet, ou encore la peinture minimale de Martin Barré, la sculpture cinétique de Jean Tinguely ou un monumental mobile d’Alexandre Calder.

De l’euphorie gestuelle des années 1950 et expérimentations graphiques: Pierre Soulages Peinture 130 x 162cm, 1958 et Encre sur papier, 65 x 50cm, 1955

Tendences géométriques: la couleur stratifiée en contours géométriques par Serge Poliakoff: Fond noir aux traits, 1954 et par Ray Parker: Ovals, 1951 aux Etats Unis.

Parallèlement, les tableaux de Victor Vasarely s’articulent autour de formes géométriques noires et blanches, donnant à ses tableaux des effets d’optique annonciateurs de l’Op art et du cinétisme dont il deviendra le chef de fil.

Jusqu’à l’abstraction, dans une volonté d’épuration maximale, de ramener le geste artistique à son expression la plus simple et la plus neutre possible: Jean Degottex, Horsphère 30, 1967 et Jules Olitski: Larro Two, 1972.

Une abstraction de plus en plus minimale qui remet en cause les supports traditionnels de la peinture dans les années 1970 et 1980, à l’instar des artistes du mouvemenent Supports/Surfaces, qui remet en question les moyens picturaux traditionnels, remprésenté par Daniel Dezeuze: Triangulation verte, 1975 – Claude Viallat, 1970/048, 1970 – Vincent Bioulès: Peinture, 1970 – Jean-Pierre Pinceman, Empreintes, 1968-1969. Il marque à la fois une conclusion à cette période d’expérimentation intense et le début d’une aventure qui se poursuit aujourd’hui encore.

 La Fondation Gandur pour l’Art a été créée en 2010 par Jean Claude Gandur, grand collectionneur d’art, afin de rendre accessible à un large public ses collections d’envergure internationale. Basée à Genève et reconnue d’utilité publique, la Fondation s’emploie à préserver, documenter, enrichir et exposer ses collections dans des institutions de renom en Suisse et à l’étranger.

Visites commentées les samedis 6 mars, 3 avril, 1er mai et 5 juin à 14h. Inscriptions.

Perspectives. La collection d’art Helvetia du 11 septembre au 6 décembre 2020, Musée d’art de Pully

Visites commentées les samedis 3 octobre, 7 novembre et 5 décembre à 14h. Visites-lunch, ateliers pour enfants et familles, visites spéciales écoles, offres groupes et entreprises. En savoir plus.

En photo en bas: carte blanche à Monica Ursina Jäger: installation intitulée: All that we see or seem, 2020. Encre, miroirs et scrories, oeuvre éphémèree

Consacrée à la collection d’art d’Helvetia, l’une des plus importantes collections d’entreprise en Suisse, Perspectives présente des œuvres rarement montrées et s’articule autour de quatre thématiques. Le parcours traverse les espaces, les époques et les paysages, de Giovanni Giacometti à Monica Studer et Christoph van der Berg, des architectures de Rudolf Maeglin aux espaces futuristes de Thomas Huber, ainsi que les recherches géométriques d’Olivier Mosset, Corsin Fontana ou Claudia Comte. Le dernier chapitre est consacré au portrait, avec des œuvres d’artistes et de plasticiens tels qu’Augustin Rebetez, Silvia Bächli ou encore Miriam Cahn. A l’occasion de cette exposition, le Musée d’art invite quatre artistes d’outre Sarine à réaliser des pièces conçues spécialement pour les espaces du Musée. Albrecht Schnider, Monika Ursina Jäger, Andriu Deplazes et Beni Bischof ont ainsi carte blanche pour proposer des travaux uniques qui ponctuent les salles d’exposition. Constituée à partir des années 1940 par Hans Theler, la collection Helvetia s’enrichit régulièrement grâce à l’acquisition de nouvelles pièces représentatives des principaux courants artistiques en Suisse. Elle compte aujourd’hui plus de 2000 œuvres pour près de 400 artistes. Présentée pour la première fois au public romand, cette sélection est une occasion de découvrir plus d’un siècle d’art suisse.

Réouverture du Musée d’art de Pully le 12 mai 2020: L’exposition: Paris en fête. Toulouse-Lautrec, Matisse, Dufy.. est prolongée jusqu’au 26 juillet 2020

Berceau de nombreuses avant-gardes artistiques, Paris connaît entre 1890 et 1950 une alternance de moments d’insouciance et d’années de guerre. C’est toutefois la joie de vivre de la Belle Epoque et des Années folles qui s’ancre dans les esprits et offre à la Ville Lumière une image libre, festive et bohème.

Vous pouvez également faire un tour au Musée grâce à une exposition virtuelle. Une visite salle par salle, jalonnée d’images, de notices, de pistes audio, de vidéos et de liens web pour approfondir certains sujets. Par ICI pour commencer la visite.

Zao Wou-Ki collectionneur du 21 septembre au 15 décembre 2019 au Musée d’art de Pully

2019 Exposition temporaire Zao Wou-Ki Lausanne

Musée de Pully

Constituée dès l’arrivée de l’artiste à Paris en 1948, la collection privée de Zao Wou-Ki (1920-2013) est le fruit d’échanges, parfois d’acquisitions, qui établissent la cartographie intime des amitiés, des fréquentations et des modèles du célèbre peintre français d’origine chinoise. L’ensemble réunit tant des pièces d’artistes qui ont marqué sa formation, comme Paul Klee, Max Ernst ou Pablo Picasso, que des oeuvres d’amis peintres et dessinateurs tels Alberto Giacometti, Georges Mathieu et Pierre Soulages.

2019 Exposition temporaire Zao Wou-Ki Lausanne

oeuvres de Zao Wou-Ki

Rapprochées des oeuvres des autres artistes, celles de Zao Wou-Ki soulignent tantôt le rôle de modèle, tantôt la concordance de sa quête formaliste avec celle de ses amis. Le parcours à travers les salles de l’exposition propose ainsi un cheminement retraçant l’histoire de l’art informel à travers ses différentes mouvances : abstraction lyrique, expressionnisme abstrait, tachisme ou encore matiérisme. L’exposition a été rendue possible grâce aux prêts exceptionnels du Musée de l’Hospice Saint-Roch d’Issoudun (France), qui conserve la collection de Zao Wou-Ki reçue en don de Françoise Marquet-Zao. Ouverture publique le samedi 21 septembre, de 11h à 14h, entrée libre. Dès 14h, le tarif unique (CHF 10.-) de la Nuit des Musées sera appliqué.

Le Cinéma s’affiche – Cent ans d’affiches des collections de la Cinémathèque suisse du 13 septembre au 16 décembre 2018 au Musée d’art de Pully

100 ans d'affiches des collections de la Cinémathèque suisse exposition temporaire

Musée d’art de Pully: Le cinéma s’affiche.

Véritables créations sous influence, les affiches de films retracent les mutations du 7e Art et témoignent autant de l’histoire du cinéma que de sa place dans la société. Un parcours chronologique propose un regard à la croisée des disciplines qui tente de déceler les discours portés par cet outil clé de l’industrie cinématographique. Les affiches sélectionnées racontent une histoire du cinéma tout en témoignant de l’évolution des moeurs et des valeurs culturelles, ainsi que des différents épisodes historiques qui ont jalonné le XXe siècle: de la naissance du star-système dans les années 1920 à la surconsommation des dernières décennies, en passant par l’hégémonie du cinéma hollywoodien, les guerres successives, les mouvements contestataires des années 1960 et l’arrivée des blockbusters. Constituée exclusivement d’affiches issues du fond iconographique de la Cinémathèque suisse, l’exposition est le fruit d’une belle collaboration qui s’inscrit dans le cadre du 70e anniversaire de l’institution nationale. Reconnue en termes de collections comme l’une des plus importantes institutions au monde consacrées à la préservation du patrimoine cinématographique, la Cinémathèque suisse conserve au sein des ses collections plusieurs centaines de milliers d’affiches et plus de 50’000 titres de films. Horaires 14h à 18h, samedi et dimanche 11h à 18h. Entrée gratuite chaque premier samedi du mois.

100 ans d'affiches des collections de la Cinémathèque suisse exposition temporaire

Frédéric Maire, directeur cinémathpèque, Delphine Rivier, directrice Musée d’art de Pully

Pendant la Nuit des Musées: visites commentées, animation famille: ateliers fabrication d’affiches pour les enfants.., cinéma en plein air, concerts dans les salles du Musée.

Autres animations: Visites-lunch, pause culturelle et gourmande les jeudis 27 septembre et 15 novembre et le mardi 11 décembre de 12h15 à 13h15. Soirée: Coup de projecteur sur l’affiche de cinéma: regards croisés et discussion avec Gianni Haver, professeur associé UNIL, Richard Szotyori, cinéaste et enseignant, ECAL et Sylvain Portmann, UNIL jeudi 6 décembre à 18h30, entrée libre. Visites commentées les samedis 6 octobre, 3 novembre et 1er décembre à 14h30. Plus.

Spécial cinéma: Projection du film Pulp Fiction de Quentin Tarantino vendredi 2 novembre à 20h30 au cinéma Capitole, Lausanne.

La Nuit des Musées Lausanne-Pully, en septembre dans 25 musées de Lausanne et Pully

12 heures de découvertes d’une dizaines d’expositions et plus d’une centaine d’animations inédits au prix de 10 frs, dès l’âge de 16 ans. Ce passe donne accès aux 25 musées partenaires dès 14h et jusqu’à 2h du matin (Pully jusqu’à minuit), aux 3 lignes de bus spéciales de la Nuit des musées qui desservent tous les musées ainsi que la gare de Lausanne et les 4 parkings PMS. Des Guides de la Nuit propose de simplifier vos visites en vous accueillant à l’entrée de chaque musée et aux arrêts de bus de la Riponne et sur le stand sur la place de la Riponne, en face du Palais de Rumine. Parcours en langue facile, accompagnés d’une guide, visitez trois expositions dans trois lieux différents (nombre de places limité).

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Les Musées de la Ville de Vevey https://flashleman.ch/les-musees-de-la-ville-de-vevey/ Sun, 10 Oct 2021 09:31:38 +0000 http://flashleman.ch/?p=9206

A venir

Photographie et horlogerie du 20 janvier au 21 août 2022 au Musée suisse de l’appareil photographique, Vevey

La photographie est un art du temps, comme l’est également l’art séculaire de l’horlogerie. Le fonctionnement de l’appareil photo et de l’horloge repose sur une maîtrise fine du découpage de la durée. Reste que les liens entre ces deux machines centrales de la modernité occidentale ont été jusqu’ici étonnamment peu considérés. C’est à cette exploration inédite qu’invite l’exposition, ainsi que la riche publication qui l’accompagne. Toutes deux ont été conçues en collaboration avec l’Université de Lausanne. L’exposition et le livre détaillent l’histoire des appareils photo fabriqués par des entreprises horlogères en Suisse au XXe siècle et au XXIe siècle. Le Compass de LeCoultre, l’Alpa de Pignons, l’appareil pour pigeons Michel, le Tessina de Siegrist et les dispositifs de photofinish développés par Omega et Longines (aujourd’hui Swiss Timing) comptent parmi ces extraordinaires réalisations.

Du mardi au dimanche de 11h à 17h30, + d’infos.

Deux expositions temporaires à visiter au Musée Jenisch, Vevey:

XXL Le dessin en grand du 15 octobre 2021  au 27 février 2022

L’exposition consacrée au dessin contemporain de grand format réunit une trentaine d’artistes qui accordent une place privilégiée à ce médium. Qu’implique pour l’artiste de dessiner en grand – in situ, sur papier, voire sur d’autres supports – et d’explorer les limites de sa création ? Qu’implique pour le visiteur d’être plongé dans la monumentalité du dessin, autrefois esquisse, discret, intime ? L’exposition interroge le statut du dessin aujourd’hui et ses potentialités lorsqu’il se déploie dans des dimensions inédites.

Lyonel Feininger – La ville et la mer du 15 octobre 2021 au 27 février 2022

Les personnages de Lyonel Feininger (Chicago Sunday Tribune)

À l’occasion du 150e anniversaire de la naissance de l’artiste américain Lyonel Feininger (1871-1956), le Musée Jenisch Vevey présente pour la première fois l’œuvre gravé de ce célèbre artiste lié au Bauhaus, grâce à des prêts exceptionnels issus de collections privées. Né à New York, Feininger fait carrière en Allemagne, et devient une figure majeure de l’avant-garde européenne. Pratiquant d’abord l’eau-forte et la lithographie, il découvre la gravure sur bois en 1918 et s’en fait une spécialité. Graveur, mais aussi peintre et dessinateur, l’artiste traduit dans différents médiums ses recherches formelles et conceptuelles. L’exposition présente ainsi quelques peintures, dessins et objets insolites, en regard d’une riche sélection d’estampes. Deux thématiques particulièrement importantes de l’œuvre de Feininger sont mises à l’honneur : les sujets urbains et maritimes, à partir desquels l’artiste propose de multiples variations. Une exposition du Cabinet cantonal des estampes. +d’infos.

Animations:

  • Balade dans l’exposition en compagnie des artistes Jean-François Luthy, Line Marquis, Joël Person, Didier Rittener et Isabelle Schiper jeudi 13 janvier à 18h30
  • Balade dans l’exposition en compagnie des artistes Marc Bauer, Nicolas Fournier, Anaïs Lelièvre, Françoise Pétrovitch, François Réau et Emmanuel Wüthrich eudi 20 janvier à 18h30
  • Atelier Les techniques du dessin par l’artiste Claire Koenig imanche 30 janvier, de 14h à 16h(sous réserve), CHF 3.– (en sus du tarif d’entrée), libre pour les Amis
  • Atelier Réalisez votre dessin au format XXL par l’artiste Catherine Grimm eudi 10 février à 18h30
  • Balade dans l’exposition en compagnie des artistes Frédéric Clot, Marcel Gähler, Alain Huck, Guy Oberson et Jérôme Zonder jeudi 17 février à 18h30

Horaires d’ouverture
Du mardi au dimanche de 11h à 18h, ouverture jusqu’à 20h les jeudis inédits
Ouverture 24 et 31 décembre de 11h à 16h30, fermeture 25 décembre et 1er janvier

L’Alimentarium, musée de l’alimentation à Vevey, Quai Perdonnet (où la fourchette géante est plantée dans le lac) à Vevey

Fondé en 1985 par Nestlé, ce premier musée au monde consacré à l’alimentation, est aujourd’hui un véritable centre de compétences autour des questions relatives à l’alimentation et à la nutrition.

L’Alimentarium consacre sa nouvelle exposition temporaire au véganisme: #vegan. Nutrition, gastronomie, éthique, écologie mais aussi militantisme ou culture populaire, elle explore les multiples facettes de ce mode de consommation devenu, ces dernières années, un véritable phénomène de société. Exposition, événements, ateliers, conférences, tables rondes sur cette thématique sont au programme !

Heures d’ouverture Hiver (octobre à mars): du mardi au dimanche: 10h à 17h, fermé les lundis, sauf les lundis fériés + d’infos.

Eric-Edouard Guignard: Vevey en Instantanés, photographiques des années 1950-1960 du 6 octobre 2021 au 1er mai 2022, Musée historique de Vevey

Vevey en instantanés est une invitation à se glisser dans la vie des Veveysannes et des Veveysans durant les années 1950 et 1960. Telles des fenêtres ouvertes sur le passé – parfois familier, parfois très lointain – les photographies d’Eric-Edouard Guignard séduisent, émeuvent et révèlent un quotidien fait aussi bien d’événements rares que de moments ordinaires.

Ouvert tous les jours, sauf lundi, 11h – 17h

Archives: les Expositions passées

Marguerite Burnat-Provins du 30 octobre 2020 prolongation jusqu’au 11 avril 2021 au Musée Jenisch, Vevey

À l’occasion de la récente publication d’une importante monographie critique dirigée par Anne Murray-Robertson, en collaboration avec le Pôle culturel Saint-Vaast – Musée des beaux-arts d’Arras ainsi que le Musée d’art du Valais.

Du mardi au dimanche de 11h à 18h.

Dürer et Rembrandt. La collection Pierre Decker du 2 mars au 30 mai 2021 au Musée Jenisch, Vevey

La collection Pierre Decker: Dürer et Rembrandt

Médecin et collectionneur, Pierre Decker (1892-1967) dédie sa vie à la pratique de la médecine et à sa passion pour deux des plus grands graveurs de l’Occident, Dürer et Rembrandt. À l’occasion de la parution d’un important ouvrage consacré à cet éminent professeur et chirurgien lausannois, le Cabinet cantonal des estampes invite à redécouvrir ce fonds prestigieux. L’exposition dévoile la vision d’un collectionneur à la recherche de la beauté. Léguée à la Faculté de médecine de Lausanne en 1967, la collection est déposée depuis 1988 au Cabinet cantonal des estampes.

Activités sur inscription : info@museejenisch.ch. En savoir plus

  • Jeudi inédit jeudi 6 mai, 18h30: Les techniques de l’estampe avec Pierre Vogt, membre de la Commission de gestion du Fonds des estampes du Professeur Pierre Decker (compris dans le prix d’entrée).
  • Nuit des Musées de la Riviera samedi 29 mai, dès 17h. Visites capsules thématiques avec Stéphanie Guex, commissaire de l’exposition et Anne Drouglazet, conservatrice adjointe au Cabinet cantonal des estampes. Entrée libre.
  • Journée de finissage dimanche 30 mai, 14h-17h. Rencontres et échanges autour de la publication avec les auteur·trice·s et Bernard Rossier sur les thèmes de la collection et de l’art et la médecine (compris dans le prix d’entrée).

Infrarouge – Philippe Rahm Portraits du XXIe siècle du 11 février au 29 août 2021 au Musée suisse de l’appareil photographique, Vevey

L’image infrarouge est l’une des signatures visuelles de notre époque. Elle est inquiétante, étrange, hyper-technologique. Elle repère les cas de fièvre dans une pandémie ou vérifie si un bâtiment est bien isolé. Elle est outil de surveillance autant que de diagnostic. L’architecte Philippe Rahm tire parti d’une caméra thermique dans sa pratique, soucieuse de développement durable. Il utilise aussi la technique infrarouge pour prendre des portraits ou des scènes urbaines. L’image utilitaire est détournée vers un but artistique, surtout empathique. Lausannois formé à l’EPFL, docteur en architecture, Philippe Rahm vit et travaille à Paris. Il est internationalement reconnu pour une approche climatique de son art, entre physiologie et météorologie. Il enseigne en France et aux Etats-Unis. Situé à la Grande Place, le musée est ouvert de mardi au dimanche, 11h à 17h30.

Les artichauts géants dans le potager de l’Alimentarium

L’exposition temporaire: Beurk! Yuck! Igitt! The food we love to hate dès le 20 mai 2020

Exposition participative qui trouve son point de départ dans les contributions fournies par les internautes du monde entier, invités depuis décembre 2019 à nommer les aliments qui les dégôutent sur la plateforme: thefoodwelovetohate.org. Se basant sur cette matière première riche, où se côtoient coriandre, cervelle, huîtres ou Christmas pudding, le Musée présente, de façon interactive et ludique, sa réflexion sur le dégoût et analyse la dimension culturelle, religieuse, sociale, historique et scientifique de cette émotion. L’exposition vous invite à explorer le premier étage du musée, muni de votre stylet individuel pour activer les écrans, et vous convie entre autres à un banquet un peu spécial: des aliments particulièrement impopulaires présentés sous cloche comme les mets les plus délicats: insectes, Epoisses ou portion de nattõ, ces graines de soja fermentées dont l’odeur et la viscosité divisent les Japonais.

  • Les mercredis, samedis et dimanches après-midi, au Bar de « Dégoustation », vous pourrez goûter d’autres denrées repoussants tout en découvrant leur histoire, leurs secrets afin d’apprivoiser le dégout de l’inconnu.
  • Lieu d’apprentissage, de rencontres et d’échange, l’Alimentarium propose des ateliers culinaires dans le cadre de l’exposition temporaire pour apprendre aux plus petits à manger autrement: Un pâté presque parfait (21.05-02.07) – Des zéro déchet rient que pour moi (08.09-08.10) – La courge de toutes les couleurs (27.10-17.12), Plus.
  • Rendez-vous au long de l’année: Tout est bon dans le cochon les 3 et 4 cotobre – Halloween le 31 octobre – En famille aux musées des musées de la Riviera les 7 et 8 novembre – Manger à l’envers le 19 novembre, 19h: testez un délicieux menu concocté par un chef, en partant du café pour finir sur l’apéritif! Plus.

Du mardi au dimanche, 10h à 18h.

Alberto Vieceli – Holding the camera du 5 septembre 2020 au 24 janvier 2021 au Musée suisse de l’appareil photographique, Vevey

Entre 2015 et 2019, le graphiste zurichois a collecté plus de 700 images dans d’anciens manuels, prospectus et magazines photographiques. Ces illustrations ont une fonction didactique : elles montrent la manière idéale de tenir un appareil photographique. Alberto Vieceli a sélectionné environ 350 de ces images dans le livre Holding the camera, paru récemment chez everyedition. Il les a classées selon de multiples critères, dressant un inventaire à la fois documentaire et insolite de la meilleure façon de tenir un appareil. Le passage du livre à l’exposition correspond à un geste créatif supplémentaire. Dans le musée, Alberto Vieceli subvertit sa propre typologie pour proposer un autre arrangement, encore plus ludique et inattendu. Cet inventaire a valeur de conservatoire des bons gestes à l’époque de la photo argentique. Holding the camera est une proposition réalisée en collaboration avec Festival Images Vevey.

Monique Jacot: Transferts et héliogrammes du 6 août au 6 décembre 2020 au Musée Jenisch, Vevey

Au coeur de Vevey, ville d’images, le musée suisse de l’appareil photographique propose aux visiteurs de découvrir l’histoire de la photographie et des photographes.

Les visiteurs de tous âges peuvent profiter du laboratoire pour développer eux-mêmes une photographie argentine. 

Deux siècles d’inventions, des pionniers du XIXe siècle à la révolution numérique, sont retracés grâce à une exceptionnelle collection d’instruments et d’images. L’exposition est dotée de multiples installations audiovisuelles et interactives. Elle prend place dans un cadre audacieux où se mêlent architecture ancienne et contemporaine. 

A visiter l’exposition temporaire:  Bobines Neuves jusqu’au 23 août 2020: une quarantaine de portraits argentiques pris par Jean-Claude Péclet, journaliste vaudois, ex-rédacteur en chef de l’Hebdo et lauréat d’un prix Jean Dumur en 2007, avec un vénérable Rolleiflex de 1938, chargé de pellicules noir et blanc (la société mère – Rollei a été fondée il y a exactement un siècle en Basse-Saxe): Des jeunes paysannes, des activistes du climat, des sportifs urbains ou olympiques, des mordus de jeux vidéo, souvent interloqués par l’appareil du baby boomer, un étrange boîtier qui se tient sur le ventre, tête baissée vers le dépoli de la visée.

Les Musées de la Ville de Vevey en Fête: trois vernissages en écho à la Fête de Vignerons jeudi 4 avril 2019 à Vevey

Les musées de la Ville de Vevey ont inauguré quatre exposition qui font écho à la Fête des Vignerons: Le Musée historique de Vevey consacre son exposition: Juillet 1865, la Fête des Vignerons photographiée aux premiers clichés de cette célébration, tandis que le Musée suisse de l’appareil photographique propose l’exposition 1928 & 1955 – Les premières photos couleur de la Fête des Vignerons. Le Musée Jenisch, Vevey accueille les expositions Oskar Kokoschka. Une Arcadie rêvée organisée par la Fondation Kokoschka évoquant  la Grèce antique idéalisée par l’artiste, ainsi que Friends, etc. qui dévoile la Collection Pierre Keller, riche d’oeuvres d’artistes et amis réunies par la figure titulaire de l’ECAL et de l’Office des Vins vaudois.


Les enfants de la Fête du 17 mai au 3 novembre 2019 au Musée de la Confrérie des Vignerons, Rue du Château, Vevey

Le Château, affiche de François Gros

Pour accueillir l’été de la Fête des Vignerons 2019, le Musée de la Confrérie des Vignerons met les enfants à l’honneur. Exposition interactive conçue pour et avec les enfants, conçue sur le mode de l’atelier,  qui invite à partager le caractère exceptionnel de la célébration et à imaginer son futur. Que fête-t-on au juste durant la Fête des Vignerons ? Est-elle toujours pareille ou à chaque fois différente ? Comment se présentera-t-elle dans une vingtaine d’année ? Pour répondre à ces questions, et à de nombreuses autres, le Musée de la Confrérie des Vignerons propose un moment de découverte ludique et ouvre son « Livre d’or du futur » au jeune public. Cette exposition s’adresse en particulier au jeune public de 6 à 12 ans accompagné d’un adulte. Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 17h.

Fête de Vignerons photographiée en 1865

La Fête de 1865 est la première Fête des Vignerons pour laquelle un grand nombre de photographies ont été réalisées. Parmi les images en noir et blanc, prises avant et pendant la célébration, quelque cinquante plaques de verre du photographe Francis de Jongh (1833-1912) sont conservées depuis 1898 dans les collections du Musée historique de Vevey. Elles sont à l’origine de cette exposition. Ces clichés, ainsi que ceux d’autres photographes, montrent des figurants posant seuls, en couple ou en groupe, en atelier ou en extérieur. Ceux-ci, revêtus de costumes évoquant tantôt la Suisse traditionnelle, tantôt la Grèce antique, fixent fièrement l’objectif, immobilisés par les longs temps de pose. Parfois aussi, ce nouveau procédé qu’est la photographie révèle des aspects de l’envers du décor. Loin de refléter l’effervescence d’un tel événement, ces images prennent vie lorsqu’elles sont mises en relation avec le récit détaillé d’un spectateur de l’époque.

Photo à gauche: La frise (en haut de la photo) représentant l’image idéalisé qui ne correspond pas toujours avec les figurants photographiés.

En effet, à travers son Compte-rendu analytique de la Fête, Monsieur le Professeur Lombard-Martin décrit les chants, les danses, les couleurs et les réactions des spectateurs. Ainsi divinités, vendangeurs et bacchantes des photographies s’animent, vous permettant de vous imaginer cette Fête d’un autre temps. Enregistrés à l’occasion de l’exposition, des extraits de ce texte, lus par le comédien Michel Voïta, accompagnent les photographies.

La directrice du musée Francoise Lambert, en compagnie de François Margot, abbé-président de la Conférerie des Vignerons qui est le président la fête des Vignerons.

Michel Voïta

Le Musée de la Conférerie des Vignerons se trouvent également au Château, ouvert de mardi à dimanche, de 11h à 17h, entrée libre.

1928 & 1955 – Les premières photos couleur de la Fête des Vignerons du 4 avril au 1er septembre 2019 au Musée suisse de l’appareil photographique 

 

Luc Debraine, Musée suisse de l’appareil photographique, Vevey

Premieres photos en couleur de la Fête des Vignerons

Depuis ses origines, la Fête des Vignerons a toujours été haute en couleur. Mais il faut attendre l’édition 1927 pour que la photographie puisse en rendre la richesse chromatique. Le procédé autochrome des frères Lumière saisit les acteurs-figurants dans un rendu quasi-pictural. L’édition suivante, en 1955, marque la démocratisation du film couleur, autant du côté des photographes professionnels que de celui des amateurs. Par le prisme de la grande célébration veveysanne, l’exposition rend compte d’une évolution primordiale dans l’histoire de la technique photographique. 

Deux expositions en parallèle du 5 avril au 11 août 2019 au Musée Jenisch

Atelier Kokoschka

Oskar Kokoschka. Une Arcadie rêvée organisée par la Fondation Kokoschka évoquant  la Grèce antique idéalisée par l’artiste. Les heures que célèbre cette année la Fête des Vignerons à Vevey sont aussi celles que chantait l’expressionniste autrichien Oskar Kokoschka (Pöchlarn 1886 – 1980 Montreux). Ses pastorales glorifient une nature magnifiée, où bergers et troupeaux voisinent en harmonie. Dans cette Cocagne, les bêtes paissent sereinement, l’herbe est d’un vert riant et les fruits sont gorgés de soleil. Pan et Dionysos veillent en divinités prodigues sur ces temps intouchés. Véritable Arcadie rêvée, ces dessins et ces lithographies expriment l’aspiration de paix et d’idéal social d’un artiste profondément engagé qui érige l’Antiquité en âge d’or politique et moral. L’exposition regroupe 70 oeuvres. En photo Aglaja Kempf, conservatrice de la Fondation Oskar Kokoschka, en arrière plan la nouvelle directrice du Musée Jenisch: Nathalie Chaix.

Pierre Keller

Friends, etc. qui dévoile la Collection Pierre Keller, riche d’oeuvres d’artistes et amis réunies par la figure titulaire de l’ECAL et de l’Office des Vins vaudois. Nombreux sont ceux qui connaissent le personnage public – artiste, ancien directeur de l’ECAL, récent président de l’Office des Vins vaudois –, mais peu savent le passé d’enseignant de Pierre Keller (au Collège d’Aigle, puis au Gymnase du Bugnon à Lausanne), mais aussi d’éditeur et de collectionneur. Cette facette confidentielle sera dévoilée pour la première fois, au travers d’oeuvres réunies au cours des cinquante dernières années. L’exposition met en lumière une constellation d’intérêts. La musique avec le Montreux Jazz Festival et la Dolce Vita. L’architecture avec Marcello Morandini, Mario Botta, Alberto Sartoris, Bernard Tschumi. Le design avec les frères Campana et Bouroullec ou Pierre Charpin. Enfin, le vin et la vigne. Il est question d’échanges, de transmission, de production, d’édition d’oeuvres et, bien entendu, d’amitiés fidèles, de Jean Tinguely à Keith Haring, en passant par John M. Armleder.

Horaires du mardi au dimanche de 10h à 18h, jeudi jusqu’à 20h.

En 2017 le Musée Jenisch à Vevey fête ses 120 ans: Inauguration du jardin samedi 2 septembre

Portrait de Fanny Jenisch (1801-1881)

Ouvert le 10 mars 1897, le musée voyait le jour grâce au don de Fanny Jenisch, mécène allemande tombée amoureuse de Vevey qui lègue sa fortune pour édifier un musée des arts et des sciences sur une ancienne parcelle viticole (chasselas). Deuxième musée d’art du Canton de Vaud, siège du Cabinet cantonal des estampes et de la Fondation Oskar Kokoschka.

Le musée construit par les architectes Maillard et Convert se caractérise par son architecture néo-classique. Une réplique de la frise du Parthénon orne son fronton, tandis que son hall d’accueil et son escalier central sont pavés de sols en mosaïque, décorés de colonnes et de statues d’après l’antique. Doté d’une bibliothèque selon le vœu de Fanny, le musée accueille des générations de collégiens qui y découvrent les animaux empaillés – la fameuse girafe – et viennent y suivre les cours de dessin. Les collections scientifiques seront rattachées aux collections du Musée de zoologie de Lausanne dans les années 1980.

Le hall, encadré des fresques L’Eté et L’Automne d’Ernest Biéler, accueille la librairie et la cafétéria. Dès 1989, le musée accueille dans ses locaux rénovés la Fondation Oskar Kokoschka et le Cabinet cantonal des estampes. Avec le déménagement, en 2004, de la Bibliothèque municipale, un espace en contrebas se libère, permettant d’envisager une redistribution des espaces du musée devenu trop exigu pour faire face à l’accroissement des collections. Pour en savoir plus, le livre: Une histoire du musée selon Fanny Jensich d’Albertine & Germano Zullo (voir également leur exposition en ce moment au Musée Alexis Forel à Morges).

L’été – fresque en couleurs vives d’Ernest Biéler

L’automne, inspiré de la Fête des Vignerons à Vevey

Aujourd’hui, ses collections comptent 10’000 dessins et 35’000 gravures comprenant entre autres, des oeuvres d’Alechinksy, Balthus, Corot, Courbet, Dürer, Giacometti, Hodler, Ingres, Morandi, Picasso, Rembrandt, Vallotton, Vuillard.

Pendant tout le week-end, le public a pu découvrir ses oeuvres, son histoire, ainsi que son nouveau jardin. Au programme des deux journées de Portes ouvertes les 2 et 3 septembre: Garden Party offerte par les Amis du Musée, jazz contemporain au jardin, spectacle son et lumière sur la façade – Mapping vidéo par Nortik Studio avec les chefs-d’oeuvres du musée samedi. Tout le week-end: visites de 30 min. en continu sur l’architecture, l’histoire et les oeuvres phares en un clin d’oeil et atelier créatif pour petits et grands. 

Inauguration officielle du nouveau jardin samedi 2 septembre en présence d’Elisan Leimgruber, Syndique de la Ville de Vevey, propriétaire du jardin et des Amis du Musée qui a financé le projet de réaménagement du jardin aux abords immédiats de bâti. L’architecte-paysagiste Augusto Calonder, mandaté pour le projet a doté le jardin d’un plan d’eau rectangulaire en correspondance avec l’édifice néoclassique du musée d’un montant de CHF 250’000. Ce jardin urbain est envisagé comme un trait d’union entre le musée et la ville, convivial et ouvert et permettra la mise en valeur de sculptures et d’installations futures, témoignant de la vocation artistique du lieu. Traversant l’avenue de la Gare, un passage piéton est en projet dans l’axe du jardin afin de permettre un accès direct et sécurisé au musée.

En photo: Inauguration du nouveau jardin du Musée Jenisch par les Amis du Musée

Origines et horizon. La Collection d’art Nestlé du 3 juin au 2 octobre 2016 au Musée Jenisch à Vevey

Créée il y a un peu plus d’un demi siècle sous l’impulsion de Jean Tschumi, architecte du siège mondial de la multinationale sis à Vevey, la Collection d’art Nestlé constitue l’un des principaux trésors patrimoniaux de la région. D’envergure internationale, elle est répartie entre le siège de l’entreprise et le Musée Jenisch Vevey. Elle réunit les oeuvres d’artistes majeurs du XXe siècle, tels que Alighiero Boetti, Sol LeWitt, Mario Merz, Annette Messager ou Pablo Picasso, tout en faisant la part belle à l’art suisse, de Ferdinand Hodler à Fischli & Weiss, en passant par Jean Tinguely ou encore Jean-Luc Manz. Organisée à l’occasion des 150 ans de la création de Nestlé, l’exposition lève le voile sur cet ensemble et donne l’occasion de découvrir les oeuvres réalisées in situ, lors de visites prévues spécialement pour l’événement. Le Musée Jenisch Vevey, qui se consacre à la mise en valeur du dessin et de l’estampe, développe grâce à un partenariat depuis 1994 avec Nestlé un deuxième pan de la Collection d’art consacré aux oeuvres sur papier

Esquisse préparatoire de Jean Tschumi pour une salle de réunion

Jardin du Musée Jenisch à Vevey

Depuis sa constitution, la Collection réunit aujourd’hui près de 300 oeuvres. L’accrochage présente les cent plus belles pièces de cet ensemble. En 2003, à l’occasion de l’exposition Nid’Art, le musée avait exposé la Collection d’art Nestlé pour souligner les dix ans de ce partenariat. Créé au début des années 1990, Nestlé S.A., la Fondation Nestlé pour l’Art se donne la mission de promouvoir la jeune création contemporaine helvétique (arts visuels, musique, arts vivants). Elle a soutenu, depuis sa création, plus de 1800 projets, dont une installation est proposée pendant la durée de l’exposition au jardin. Pour le 150e anniversaire, le musée revisite dans une perspective historique, et sur la base d’archives inédites, l’apport artistique accompli depuis le voeu initial de Jean Tschumi en 1960, au moment de l’inauguration du site de Nestlé En Bergère. La collection d’art Nestlé est étroitement lié au projet architectural de Jean Tschumi (1904-1962) qui inaugure le siège social de l’entreprise en 1960. Sa forme atypique en Y incurvé en fait l’un des premiers “bâtiment-sculpture” de l’histoire.

Alimentarium millésime 2016: Réouverture de l’Alimentarium à Vevey avec un Week-end portes ouvertes les 4 juin et 5  juin 2016

Ursula Zeller, directrice de l’Alimentarium

Deuxième étape la visite de l’Alimentarium, premier musée au monde consacré à l’alimentation qui rouvre ses portes après 9 mois de travaux. C’est un Musée entièrement repensé qui attend les visiteurs: de la nouvelle exposition permanente aux espaces de restauration, de détente ou d expérimentation, en passant par les ateliers culinaires ou le site Internet. Désormais accessible en tout temps et en tout lieu grâce à son nouvel écosystème digital, il est appelé à devenir un centre de référence mondiale en matière d alimentation et de nutrition. Conçue comme un voyage ludique et interactif, l’exposition permanente Manger – L’essence de vie invite petits et grands à explorer le monde passionnant de l’alimentation d’hier, d’aujourd hui et de demain. Alliant découverte, expérimentation et approfondissement des connaissances, la nouvelle scénographie se déploie à travers trois secteurs: L’Aliment, La Société et Le Corps.  Chacun d’eux est agrémenté de projections, de bornes interactives et d installations vidéo qui promettent une expérience inoubliable. Un parcours immersif pour prendre conscience de l’influence que peut avoir l alimentation sur son corps et son environnement. Parmi les surprises qui attendent le visiteur, un mur communautaire qui permet de partager ses meilleurs gastroselfies et d alimenter la madeleine de Proust du Musée, une plongée dans les plis et replis du tube digestif pour y découvrir les secrets de son fonctionnement, ou encore la GameRoom du dernier étage, un espace de jeu multijoueurs en réalité augmentée pour perdre quelques calories en expérimentant les notions acquises au cours de la visite. L Alimentarium a profité de cette mue d envergure pour repenser ses espaces communs et créer de nouveaux espaces de restauration et de détente, à l’intérieur comme à l’extérieur du Musée. Le rez-de-chaussée est désormais accessible à tous, gratuitement.

Pas moins de 4700 visiteurs se sont pressés à Vevey pour déguster ce nouveau millésime à l occasion d un grand week end portes-ouvertes les 4 et 5 juin à l Alimentarium. Inauguré il y a un peu plus de trente ans, le musée a profité des 9 derniers mois pour s offrir une nouvelle jeunesse et proposer une exposition permanente repensée de fond en comble. Philippe Ligron, nouveau responsable de l’offre FoodExperience, a dévoilé en primeur un échantillon des nouvelles activités culinaires de l’Alimentarium. Aux fourneaux de la JuniorAcademy, les chefsanimateurs ont concocté de délicieuses gourmandises à déguster sur le pouce tandis que Valérie Véron, la nouvelle Cheffe du restaurant, a ravi les papilles du public avec des mets de fête préparés spécialement pour l’occasion.

Nourriture et culture à Vevey: Alimentarium – Nest (Nestlé) / Foodculture Days

2e Foodculture Days du 15 au 18 novembre 2018 entre Vevey et la Tour-de-Peilz

festival performance musique atelier installation projection repas concept Vevey La Tour de Peilz 2018Pendant quatre jours, la nourriture devient le catalysateur de multiples démarches éthiques et esthétiques. Proposées par des artistes et chefs venus du monde entier à travers des performances, projections, installations, ateliers, panels de discussion, repas-concerts. Laissez-vous surprendre par des gestes plastiques, performatifs, audiovisuels, sonores et architecturaux, qui revêtiront les commerces, espaces de vie et lieux emblématiques de Vevey et la Tour-de-Peilz: Des installations éphémères présentées, entre autres, au jardin de la résidence d’artistes, La Becque, par les architectes lausannois Kunik de Morsier qui construiront un espace d’échange et de partage à partir de matériaux récupérés, ainsi qu’au marché couvert La Grenette, où le duo canado-brésilien, Kadija de Paula et Chico Togni, produiront une installation évolutive à partir des déchets produits durant tout le festival, consommés lors d’une collation de clôture, gratuite et ouverte à tous. Des performances allant d’un repas en tête-à-tête avec un inconnu guidé par une voix enregistrée, élaborée par le duo israélo-suisse Cäcilia Verweyen et Omer Polak, en passant par une puissante chorégraphie qui expose l’impudique féminin dans sa beauté et érotisme original, performée par la Cie. Sapharide, et jusqu’à la transmission pirate de documents sonores improvisés et générés à partir de la chanson longuement oubliée, The Sugarcane Song, attribuée à la mobilisation de ce qui est le premier soulèvement agraire anticolonial et conscient de la lutte de classes de l’histoire taïwanaise, proposée par l’artiste Hong-Kai Wang, en collaboration avec LaptopRadio et les étudiants en Work.Master de la HEAD – Genève. Des ateliers tous publics qui aborderont aussi bien le biohacking et la fabrication du fromage, reliant la fermentation traditionnelle à des outils biotechnologiques modernes, animé par l’artiste suisse Maya Minder, en collaboration avec Hackteria, Gasthaus, que la production du chocolat brut d’après des procédés datant du XVIe siècle, évoquant ainsi une histoire alternative du chocolat, et une initiation aux différents types de diète de la préhistoire, auprès d’un groupe d’archéologues de l’Université de Genève. Chaque proposition sera enrichie par des moments de discussion, de médiation et de rencontre avec les artistes et organisatrices du festival lors d’un dispositif Eat & Talk, de même que par un nombre de films projetés dans une des chambres de l’hôtel Base, des dîners-concepts, des ateliers pour les enfants et les familles, entre autres. Plus.


Nestlé a fêté 150e anniversaire à Vevey – le Nest a ouvert ses portes le 15 juin 2016

Vevey Nest Structure

Nest, Vevey

Saurais Linford Baer

Catherine Saurais (Directrice) – David Linford (architecte) – Erik Bär (scénographe)

Ammann Braback

Johann Schneider-
Ammann, Peter Brabeck-
Letmathe

Une journée d’inauguration qui a commencé au Nest, présenté par la Directrice, Catherine Saurais, Albert Pfiffner, historien et responsable des archives historiques de Nestlé, David Linford, architecte et Erik Bär, scénographe en présence de Peter Brabeck-Letmathe, Président du Conseil d’administration et le Président de la Confédération, M. Johann Schneider-Ammann.

Nest accueil

Nouvelle structure de l’accueil

Cet espace ludique qui retrace l’histoire de Nestlé et va être ouvert au public dès le 15 juin et se trouve à l’endroit qu’Henri Nestlé a implanté son usine de farine lactée, produit innovant, qui a sauvé la vie de milliers de nourrissons il y a 150 ans à deux pas de la gare de Vevey.

Nest – trait d’union entre héritage historique et visions du futur, héritage aussi bien industriel que culturel, symbolisé par la réhabilitation de trois édifices historiques. La Fabrique, tout d’abord, qui accueille une bonne partie de ce parcours ludique et historique entre passé, présent et futur. La Boulangerie, jadis lieu de production du pain nécessaire pour la Farine Lactée, est réhabilitée pour devenir le Café Henri. Finalement, la Villa, bâtiment dans lequel Nestlé avait ses premiers bureaux, devient un centre de conférences et d événements. Un parcours de deux heures sur plus de 3000m2 pour comprendre comment s est développée cette fameuse multinationale.

Nest NescaféNest HistoireNest AtelierLa visite de nest s’articule en quatre axes. Tout d’abord Fondations, immersion dans le Vevey du XIXe siècle. Les visiteurs peuvent découvrir les débuts modestes de la société et visiter le laboratoire d’Henri Nestlé. A l’étage, suite de la balade avec Zeitgeist, bibliothèque ou archives vivantes présentant anecdotes, archives, marques emblématiques et personnalités qui ont marqué les 150 ans de l’histoire de Nestlé. L occasion de retrouver des publicités mythiques qui ont traversé le temps, mais aussi de comprendre comment la multinationale a su répondre aux défis historiques grâce à ses innovations. Place au présent, ensuite, à Forum. Les grands thèmes et défis alimentaires de l’époque y sont abordés: l’environnement, la nutrition, l’agriculture, l eau. Nest VisionsNest interactiveNest structure interactivePour terminer, le public arrive sur la plateforme Visions, structure aérienne organique qui symbolise le mouvement perpétuel de l’innovation. Une dizaine de thématiques y sont présentées sous forme d’expositions multimédia. Ces trois bâtiments sont reliés entre eux par une verrière en éventail, laissant passer la lumière naturelle et mettant en valeur le travail de conservation réalisé sur les bâtiments. (Photos et reportage ©JLNabet)

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Musée national suisse, Château de Prangins https://flashleman.ch/musee-national-suisse-chateau-de-prangins/ Sun, 01 Aug 2021 02:03:35 +0000 http://flashleman.ch/?p=5427

Au Château de Prangins,

à visiter l’exposition temporaire: GAMES: Les jeux vidéo, une source d’inspiration pour repenser le monde par le jeux. Découvrez leur évolution de 1970 à aujourd’hui et les magnifiques expositions permantes:  Indiennes. Un tissu à la conquête du monde qui tisse l’histoire locale et globale et nous invite à parcourir la trajectoire de ces étoffes sur les quatre continents. A (re)visiter! Noblesse oblige! La vie de château au 18e siècle.

Indiennes. Un tissu à la conquête du monde dès le 8 mai 2021 au Château de Prangins

Avec la nouvelle exposition permanente Indiennes. Un tissu à la conquête du monde, le Château de Prangins croise histoire locale et globale, et met la Suisse en relation avec le monde. Elle révèle l’implication de nombreux Suisses dans des chapitres clés de la période moderne, tels que l’industrialisation, le commerce triangulaire, la colonisation et l’esclavage. La nouvelle exposition vous invite à suivre la trajectoire des indiennes sur quatre continents, en s’interrogeant sur l’impact qu’elles ont eu dans les différents centres de production et de consommation. Le parcours vous emmène de l’Inde au Brésil, en passant par la Suisse, la France et l’Afrique de l’Ouest. Tout au long de l’itinéraire, la présence et le rôle des Suisses sont soulignés. En effet, en maints endroits du monde, à divers échelons et dans différentes fonctions, des Suisses contribuèrent, directement ou indirectement, à écrire l’histoire des indiennes. Une histoire palpitante, entre mode et mondialisation, où il est aussi question d’imitation, d’interdiction, d’espionnage commercial et de contrebande.

Des négociants genevois important des tissus d’Inde pour les vendre à Bordeaux, d’où ils seront envoyés au Brésil pour servir de vêtement à des esclaves africains. Des marchands bâlois s’installant à Nantes pour mieux financer et réunir des cargaisons de traite. Des officiers neuchâtelois au service de la puissante Compagnie hollandaise des Indes orientales. Des Suisses faisant travailler des esclaves dans des plantations dont ils sont les propriétaires ou les administrateurs. Ces histoires et bien d’autres composent quelques-unes des facettes de l’épopée passionnante, mais ô combien complexe des indiennes, ces tissus de coton imprimés qui passent pour le premier produit mondialisé de tous les temps.

L’exposition fait partie du nouveau Centre des indiennes, qui comprend en plus une salle d’études, un carré de plantes tinctoriales au Jardin potager et une importante offre d’ateliers de teinture végétale pour se familiariser avec les techniques de fabrication, l’iconographie des toiles ou les productions de diverses manufactures.

Par ailleurs, un riche programme de cours de teinture végétale complète permet une appréhension plus sensorielle et tactile de l’univers des indiennes.

Nouvelles expositions temporaires au Musée National suisse, Château de Prangins

World Press Photo 21 du 12 novembre au 12 décembre 2021
Swiss Press Photo 21 du 12 novembre au 6 mars 2022

Les photos de presse sont une fenêtre sur l’actualité et nous permettent de la vivre autrement et d’en comprendre ses multiples visages. Cela a d’autant plus été le cas en 2020, lors de cette période de pandémie où tout le monde était enfermé entre 4 murs. Le fil conducteur des images que présentent les deux expositions Swiss Press Photo 21 et World Press Photo 21 est sans surprise: le COVID et les effets qu’il a eus sur les populations de divers continents. Ainsi tout un éventail d’émotions sera à voir et à découvrir au Château de Prangins. +d’infos.

Prêts à partir? Expo jeu pour familles dès le 11 octobre 2020 au Musée National suisse, Château de Prangins

Pour la première fois en Suisse, un musée propose une exposition permanente sous la forme d’un jeu de rôle spécialement créé pour le très jeune public; deux niveaux sont à choix en quatre langues (F/D/IT/E): l’un pour les enfants de 4 à 10 ans et le deuxième à partir de 11 ans.

Mardi à dimanche, 10h à 17h (lundi fermé), gratuit pour enfants jusqu’à 16 ans. En savoir plus.

L’inauguration aura lieu dimanche 11 octobre dès 14h lors d’une grande fête destinée aux familles avec de nombreux jeux et animations (entrée gratuite).

L’exposition invite au voyage en Suisse d’antan. Chaque visiteur pourra incarner, au total, neuf personnages vivant à trois époques – 18e, 19e et 20e siècles – et qui se déplacent en empruntant les moyens de transport de leur temps: d’abord en diligence et en barque, puis en train et en bateau à vapeur. Un quai de gare avec automate à musique et horloge, un embarcadère et son kiosque à souvenirs ou encore une station de funiculaire: ces univers très évocateurs rappellent des lieux d’attente, passages obligés de tout voyage…L’écrivain lausannois Eugène s’est inspiré de la vie de ces personages ayant réellement existés pour ces parcours sonores. En complément, des jeux sous forme de manipulation attendent les plus petits: un stéréoscope –ancêtre des appareils à vision 3D – une maquette interactive de funiculaire – ou encore un tourniquet à cartes postales avec des indices très utiles pour le jeu!

Accès au Château depuis la gare CFF de Nyon en bus TPN 805 et 811 (environ 10 minutes de trajet), descendre à «Prangins Musée national», ou à «Prangins, Les Abériaux». Heures d’ouverture mardi à dimanche 10h à 17h.

Archives: Expositions, événements passés

Avec son exposition temporaire GAMES, le Château de Prangins vous présente l’histoire des jeux vidéo depuis leur début dans les années 70 jusqu’à nos jours. GAMES suit le développement des jeux vidéo d’un point de vue historique ainsi que technique et vous invite à jouer à Asteroids et Space Invaders sur les bornes d’arcades, mais aussi aux jeux vidéo développés en Suisse.

GAMES du 21 mars au 10 octobre 2021 au Musée National suisse, Château de Prangins

Qui n’a pas entendu parler de Fortnite, Mario Bros. ou Minecraft? Avec plus de 2,7 milliards de joueurs dans le monde et un chiffre d’affaires de presque 160 milliards de dollars, l’industrie du jeu vidéo est devenue plus importante que celle de Hollywood.

Prangins Baroque du lundi 6 au dimanche 12 septembre 2021 au Temple et dans la Cour du Château de Prangins

Dédié cette année à la musique instrumentale et vocale du Baroque Français, le tout a lieu dans des lieux chargés d’histoire, propices à l’évocation du temps jadis! Un programme mêlant chant, musique, danse et théâtre pendant cinq jours, enrichi par des ateliers de jeunes talents internationaux, sélectionnés au préalable. Ces derniers feront montre de leurs compétences et du résultat de cet enseignement lors de 3 spectacles ouverts au public et gratuits. Œuvres de Lully, Couperin, Marais, Campra, Charpentier, Clérambault, Lefebvre et Destouches, vendredi 10 septembre et samedi 11 septembre à 20h, Temple de Prangins. – Une Fête Baroque dimanche 12 septembre à 18h, Cour du Château de Prangins. +d’infos.

5e Cinéma Open Air au Château de Prangins jeudi 26, vendredi 27 et samedi 28 août 2021

Le Château de Prangins – Musée national suisse et Visions du Réel – Festival international de cinéma Nyon, proposeront trois soirées de Cinéma Open Air. Films documentaires et de fiction aborderont des thèmes en lien avec l’exposition temporaire GAMES et avec l’histoire des jeux vidéo. Le jeudi 26 août, trois courts-métrages documentaires Swatted, Contraindre et My Own Landscapes nous plongent dans l’univers des jeux vidéo en abordant différents thèmes comme la violence exercée par l’Etat sur des individus ou la réalité virtuelle en tant qu’outil pour préparer des soldats à leurs futures batailles. Le vendredi 27 août, le film documentaire de Natalia Almada Users envisage sous forme d’essai dystopique, le futur de ses enfants dans un monde technologique, entre émerveillement et effroi. Le samedi 28 août, place à un film de fiction réalisé par Steven Spielberg où il est question d’un monde au bord du chaos. Ready Player One raconte l’univers virtuel OASIS – créé par le brillant et excentrique James Halliday – dans lequel les humains se réfugient en 2045. Le film suit la course effrénée pour retrouver l’immense fortune que Halliday a cachée dans l’OASIS. Tarif unique: CHF 10.-, visite guidée du musée comprise à 19h30. +d’infos.

Et plus si affinités… Amour et sexualité au 18e siècle du 5 avril (prolongée) au 1 novembre 2020 au Musée National suisse, Château de Prangins

Porcelaine du 18e siècle

L’exposition explore les questions liées à l’amour et à la sexualité au 18e siècle. Aujourd’hui, la sexualité, frontale ou suggérée, est omniprésente dans le flux incessant des images véhiculées dans les médias et le business du divertissement. « C’est vendeur ! », claironnent à l’unisson les spécialistes du marketing. Mais la sexualité n’a-t-elle pas toujours été une machine à fantasme ? Au-delà de la procréation, il est aujourd’hui fort heureusement admis en Occident que la quête de plaisir est indissociable du consentement mutuel et en pleine conscience. Qu’en était-il au 18e siècle ? A quels niveaux s’érigeaient les barrières de la censure, de l’acceptable et du punissable ? Avait-on le choix de son, sa ou ses partenaires ? Autant de questions auxquelles cette exposition donne des réponses parfois surprenantes, toujours documentées.

5e Journée des Châteaux suisses dimanche 4 octobre 2020

Entrée libre au Musée national suisse au Château de Prangins, 10h à 17h. Journée thématique sur la médecine du 18e et 19e siècle: Tisanes bienfaisantes ou potions de sorcières ? Au programme, plusieurs visites théâtrales en format court à l’intérieur et à l’extérieur du château. Des activités en continu pour les familles: visites théâtrales et autres activités en contine à L’échoppe de l’apothicaire, atelier herbier pour les enfants, dégustations de tisanes et sirops, jeux au jardin. En savoir plus.

Le meilleur du photojournalisme suisse et mondial au Château de PranginsWorld Press Photo du 8 novembre au 8 décembre 2019 et Swiss Press Photo du 8 novembre 2019 au 23 février 2020

Les photos de presse sont plus que de simples images. Prises sur le vif et pourtant toujours bien construites, elles invitent à réfléchir à des problématiques majeures de société. Les meilleurs clichés de 2018 seront exposés au Château de Prangins – Musée national suisse dès le 8 novembre. Cette année encore, le Château de Prangins présente les meilleures photos de presse publiées dans le monde.

Prangins exposition World Press Photo du 8 novembre au 8 décembre 2019 et Swiss Press Photo Musee National Suisse Romandie

Les expositions Swiss Press Photo et World Press Photo ont lieu en même temps, mettant à l’honneur le travail des photojournalistes aux quatre coins du globe. Images d’actualité politique, économique, environnementale ou sportive, elles sont bien plus que le souvenir d’un instant. Elles nous font réfléchir sur les enjeux qui se cachent derrière les questions de société dont elles traitent. Le cliché qui a remporté le Swiss Press Photo 2019 l’illustre à merveille. Signé Stefan Bohrer, il montre un incendie qui s’est déclaré dans une entreprise de logistique dans le port de Bâle. Ce n’est pas simplement cet événement qui suscite une émotion et fournit matière à discussion, mais les badauds qui contemplent la scène comme s’ils assistaient à un spectacle et notamment l’un d’eux qui s’empresse de faire un selfie. John Moore, lauréat du World Press Photo 2019, a lui aussi capturé un instant bien particulier. À la frontière du Texas, une petite fille assiste en pleurs au contrôle de sa mère par les autorités américaines. Aux États-Unis, cette image a soulevé un débat houleux sur la manière d’agir des autorités: de nombreux parents ont en effet été séparés de leurs enfants lors de leur tentative de passer illégalement la frontière. Les deux expositions vous permettent de revoir les événements marquants de l’année écoulée et donnent matière à réflexion, tout en promouvant la liberté d’expression. Journée spéciale Photos de presse dimanche 26 janvier 2020, 10h à 18h (entrée libre).

 

A Table! Que mange la Suisse? du 7 avril au 20 octobre 2019, au Chateau de Prangins

Exposition temporaire A Table que mange la Suisse musée national Prangins 2019

boucherie avec viandes tricotées: Dominique Kähler Schweizer

Exposition temporaire Musée national suisse, château de Prangins 2019À table! Que mange la Suisse? explore ce qui se mijote sous le couvercle de la marmite de l’Homo helveticus. En constante évolution, la culture culinaire suisse se reflète dans la pluralité de ses spécialités régionales. Quel est notre patrimoine gastronomique? Où prend-il ses racines? Abordées sous divers angles scientifiques, historiques et ludiques, ces thématiques n’omettent pas la partie gustative, qui promet de ne laisser personne indifférent.

Exposition temporaire A Table que mange la Suisse musée national Prangins 2019

table accrochée au mur, Daniel Spoerri

Décor planté, table dressée: l’exposition s’articule autour des manières de table, des différents modes de préparation et de consommation des aliments. Elle s’interroge aussi sur les mécanismes de famine et les périodes d’abondance, les tabous et les effets de modes alimentaires. Grâce à de nombreux objets inédits, ainsi que des collaborations avec Slow Food et la Maison de la Rivière, le Musée national suisse – Château de Prangins offre un focus sur la Suisse romande.

Exposition temporaire A Table que mange la Suisse musée national Prangins 2019

corbeille de pique-nique, 1900-1925

L’exposition met aussi en lumière les liens sociaux créés autour des recettes familiales, ainsi que les savoirs transmis par le biais des innovations professionnelles. La production locale, la biodiversité et le patrimoine végétal seront à l’honneur au gré des saisons dans le jardin potager du musée, le plus grand conservatoire de légumes oubliés et de fruits rares en Suisse. Depuis quand nous servons-nous d’une fourchette, d’un couteau et d’une cuillère? L’art et les manières de table autant de signes distinctifs reflétant les hiérarchies sociales et les modes de vie. (En photo une corbeille de pique-nique de 1900-1925, en osier tressé) Quelle est l’origine des tomates, du maïs, des fraises et de la pomme de terre? La culture de cette dernière s’est développé en période de disette, à l’instar de celle que connut le pays de Vaud en 1771-1772, comme un aliment de substitution aux céréales et au pain.

Quand a été créée la fondue? La première recette d’apparaît qu’en 1699, dans un ouvrage zurichois. La fondue est une invention récente, le fruit d’une campagne publicitaire menée durant les années 1930 par l’Union suisse du commerce de fromage. Que mangions-nous autrefois et de quoi est composée notre alimentation aujourd’hui?

Exposition temporaire A Table que mange la Suisse musée national Prangins 2019

Boucherie de Mme Tricot

Exposition temporaire A Table que mange la Suisse musée national Prangins 2019

hachoir avec viande tricotée

L’exposition répond d’une manière ludique: la Boucherie de Madame Tricot alias Dominique Kähler Schweizer avec ses morceaux du cochon: saucisses, salamis, jambons.. tous tricotés. L’exposition vous permet également de goûter aux insectes, dont la Suisse permet le commerce depuis le 1er mai 2017. (En photo la Boucherie de Madame Tricot alias Dominique Kähler Schweizer).

Heures d’ouverture mardi à dimanche 10h à 17h.

Rencontres avec des spécialistes dimanche 26 mai et 29 septembre:

À table! Que mange la Suisse? avec Nicole Staremberg, conservatrice et commissaire de l’exposition dimanche 26 mai (10h45, 13h45) et 29 septembre (11h, 13h). – Alimentation durable: un pari gagnant pour tous, avec René Longet, spécialiste en agriculture durable dimanche 26 mai (11:15, 14:15). – Dans l’assiette des anthropologues, avec Laurence Ossipow, anthropologue et professeure à la Haute école de travail social HES-SO, Genève dimanche 29 (septembre (11h30, 13:30) – Thé, café et chocolat, un soufflet d’exotisme au 18e siècle, avec Aline Jeandrevin, historienne de l’art dimanche 26 mai (11h, 14h) et 29 septembre (13h30, 16h30). – Modes et Démodes des variétés fruitières et potagères, avec Bernard Messerli, conservateur des jardins dimanche 26 mai (11h30, 13h30) et 29 septembre (11h, 13h). – Pommes et blés: les variétés d’hier et d’aujourd’hui en discussion, avec Valentine Giesser, conservatrice de la Maison du blé et du pain, et Jeanne Giesser, ingénieure en agronomie, active dans la production fruitière 29 septembre (13h45, 16h30) – La Pêche au fil du temps, avec Jean-François Rubin, directeur de la Maison de la Rivière dimanche 26 mai (15h, 16h) et 29 septembre (11h45, 13h15).

A noter: Journée international des musées dimanche 19 mai, entrée libre. – Rendez-vous au jardin: Festival d’un jour: venez découvrir le jardin potager historique et le parc du château dimanche 26 mai, entrée libre. Journée mondiale de la lutte contre la faim samedi 15 juin, entrée libre. – Fête national jeudi 1er août, entrée libre. – Cinéma Open Air, en partenariat avec Visions du Réel, dans la cour du Château: projection de trois films en écho à l’exposition temporaire, précédée d’une visite guidée: jeudi 29 août, vendredi 30 août, samedi 31 aout.  – Journée du Patrimoine samedi 14 et dimanche 15 septembre, entrée libre. – Déjeuner sur l’herbe dimanche 29 septembre consacré cette année au 18e siècle. De nombreuses activités pour petits et grands. Clou des festivités : le défilé de mode, un concours ouvert à tous (inscriptions sur place). Un marché gourmand permet de concocter son pique-nique et de le déguster dans le cadre idyllique du château. – Journée des château suisses dimanche 6 octobre, entrée libre.

Accès au Château depuis la gare CFF de Nyon en bus TPN 805 et 811 (environ 10 minutes de trajet), descendre à «Prangins Musée national», ou à «Prangins, Les Abériaux». Profitez de l’offre combinée RailAway CFF à prix réduit (voyage en transports publics + entrée).


Le Château de Prangins –  le siège romand du Musée national suisse fête ses 20 ans en 2018

Château de Prangins 2018 20e anniversaire

Château de Prangins et jardin potager en fête

Ce 29 septembre 2018, le Château de Prangins a fêté ses 20 ans avec une cérémonie d’ouverture, dont la présence du Conseiller d’Etat Genevois Pierre Maudet et du Conseillère d’Etat vaudoise Cesla Amarelle nous ont rappelé que les cantons de Genève et de Vaud (qu’ils avait aquis en 1974) ont fait don du château il y a 20 ans en 1998 à la Confédération. La cérémonie en présence de François Bryand, ancien directeur de tourisme de Genève et actuel Syndic de Prangins et de Helen Bieri Thomson, Directrice du Château de Prangins,

a été suivi de l’illumination au jardin potager par une multitude de bougies de l’artiste catalan Muma dont la sculpture lumineuse: fleurs en fête s’inspirait des motifs des tissus d’indiennes,

Château de Prangins 2018 20e anniversaire

Pierre Maudet, Conseiller d’Etat genevois

dont l’exposition temporaire: Indiennes. Un tissu révolutionne le monde! retrace encore jusqu’au 14 octobre 2018 l’histoire, et dont l’entrée a été offerte aux expositions au public ce week-end. Vous avez encore l’occasion de visiter cette magnifique exposition lors de la Journée des châteaux suisses dimanche 7 octobre (entrée libre, programme spécial).

Le Château de Prangins, monument historique classé d’importance nationale, est le plus grand édifice du 18e siècle ouvert au public en Suisse. Avec son domaine de cinq hectares composé d’un parc et d’un jardin-potager è l’ancienne il dispose d’une situation majéstieuse face au Monte-Blanc. En 1723, le banquier parisien d’origine suisse Louis Guiguer acquiert le domaine de Prangins et fait batir le château actuel, ainsi que le potager en contrebas de la cour d’honneur.

Devenue conservatoire avec l’ouverture du Musée national suisse en 1998,

Château de Prangins 2018 20e anniversaire

Helen Bieri Thomson – Muma – Cesla Amarelle – François Bruand

le potager qui bénéficie d’un microclimat particulier préservent d’anciennes varitétés et présentent la biodiversité domestique avec ses fruits et légumes, plantes médicinales et contimentaires, fleurs et utilitaires qui se déclinent en près de 200 variétés, cultivées en alternance. L’entrée au jardin potager (ouvert de mardi au dimache de 10h à 17h) est libre (billet d’accès à retirer à l’accueil du musée). L’autoguide du jardin (gratuit, également à retirer à l’accueil du musée) met en évidence 25 plantes du potager. Découvrez l’histoire du lieu grâce au sentier culturel

Promenade des Lumières et sa vingtaine de silhouettes dans le parc et un sentier historique sur les terres du baron Guiger,

Château de Prangins 2018 20e anniversaire

Installation Fleurs en feu avec 50 000 bougies

un parcours ponctué de dix stations (des panneaux explicatifs sur des personnages célèbres tels Rosalie de Constant Mozart ou Voltair) relie le Château de Prangins au domaine de La Lignière.

Accès au Château depuis la gare CFF de Nyon en bus TPN 805 et 811 (environ 10 minutes de trajet), descendre à «Prangins Musée national», ou à «Prangins, Les Abériaux». Profitez de l’offre combinée RailAway CFF à prix réduit (voyage en transports publics + entrée)


Indiennes. Un tissu révolutionne le monde! du 22 avril au 14 octobre 2018 – nouvel espace réservé aux indiennes dès 2020

Plus de 22’000 visiteurs en 25 semaines de cette exposition – la meilleure fréquentation jamais enregistrée depuis l’inauguration des lieux en 1998. Culturelle, économique, artistique, voire politique, l’histoire que racontent ces tissus de coton a passionné les visiteurs. A travers ses nombreuses facettes, l’exposition dévoilait de somptueux matériaux et leurs liens étroitement liés avec la prohibition, la contrebande, l’espionnage industriel et l’esclavage.  Si les pièces phares ont quitté le musée, l’exposition pour familles « Raconte-moi une indienne » reste en place et présente de façon ludique un bel ensemble de toiles originales. Dès 2020, le Château de Prangins se réjouit d’accueillir le public dans un nouvel espace réservé aux indiennes comprenant une exposition permanente, ainsi qu’un centre d’études.

Musée national suisse avec son siège romand au Château de Prangins

Exposition temporaraire: Les Indiennes

Une collection exceptionnelle de toiles de coton imprimé dites « indiennes » nous a fait plonger dans l’histoire passionnante du premier produit mondialisé. Cette exposition a présenté pour la première fois le rôle joué par les Suisses dans cette industrie florissante du siècle des Lumières, ainsi que des chefs-d’oeuvre indiens et européens dont les célèbres toiles de Jouy.

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, l’Europe entière s’enthousiasme pour des toiles de coton imprimées appelées « indiennes ». Cet engouement sans précédent pour ces tissus aux motifs exotiques va marquer durablement la société, l’économie et la mode pendant près de deux siècles. Pour la première fois, la participation de nombreux Suisses à cette industrie extrêmement lucrative est décrite en détail. Cette exposition inédite nous plonge dans l’histoire des indiennes, de leurs origines en Inde jusqu’à leurs nombreuses imitations européennes. Des chefs-d’œuvre issus des meilleurs ateliers indiens et des plus célèbres manufactures françaises et suisses permettent de découvrir les secrets de fabrication ainsi que les arcanes d’un commerce florissant et si étendu qu’il fait des indiennes le premier produit mondialisé. Jouant un rôle dans l’habillement et l’ameublement, ces toiles aux motifs dessinés par des artistes talentueux se révèlent être d’une grande variété : motifs floraux et bucoliques, sujets littéraires ou musicaux comme Les Noces de Figaro. Elles reflètent parfois aussi l’actualité – vols pionniers en montgolfière, prise de la Bastille –, mais surtout elles servent de monnaie d’échange dans le commerce triangulaire et la traite des esclaves. La majorité des toiles présentées dans l’exposition proviennent de la collection de renommée internationale de Xavier Petitcol, expert en étoffes anciennes. Elles ont été acquises par le Musée national suisse en 2016.

Visites guidéesLes indiennes, une histoire passionnante! les dimanches à 11h, incluses dans le prix d’entrée.

Journée du dimanche 30 septembre

  • Visites guidées pour les familles
  • Indiennes. Un tissu révolutionne le monde! avec Helen Bieri Thomson, directrice et commissaire de l’exposition
  • De la plante à la planche, à la découverte des plantes tinctoriales et des techniques d’impression, avec Bernard Messerli, conservateur des jardins, et Alexandre Fiette, conservateur de la Maison Tavel
  • Comment différencier une indienne authentique d’une réplique tardive ? Avec Xavier Petitcol, expert en étoffes anciennes et collectionneur de tissus imprimés. Avec manipulation de tissus.
  • Les toiles ancêtres de la Toile? Quand les indiennes diffusent l’actualité politique. Avec Léonard Burnand, directeur de l’Institut Benjamin Constant Indiennes et esclavage, le rôle des producteurs suisses de cotons imprimés dans le commerce triangulaire. Avec Gilles Forster, historien économiste, HEAD – Genève
  • Indiennes et opéras, à la découverte de toiles inspirées par des œuvres lyriques de Grétry, Gluck, Mozart, etc. Avec Lise Rochat, historienne de l’art et musicienne
  • De Plainpalais aux Bergues, les manufactures d’indiennes genevoises. Avec Alexandre Fiette, conservateur de la maison Tavel (30 minutes)
  • Neuchâtel et la Fabrique-Neuve de Cortaillod, une des plus grandes manufactures d’indiennes d’Europe. Avec Lisa Laurenti, conservatrice-assistante au Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel.

Heures d’ouverture mardi à dimanche 10h à 17h.


Le Château de Prangins, Musée national suisse accueille comme lieu unique en Suisse Romande pour la 4e année consécutive l’exposition:

Swiss Press Photo 16, les meilleures photographies de presse suisse de l’année 2015 du 18 novembre 2016 au 22 février 2017

Zhenya (Evgeny) and Yulia kiss in front of their datcha during their wedding celebration with their friends.

Après avoir évalué 3 620 photos, le jury a sacré Niels Ackermann photographe Swiss Press de l’année 2015. Le Genevois, né en 1987 et installé depuis un an à Kiev, s’est intéressé aux jeunes adultes vivant à proximité de Tchernobyl, dont certains défient le destin en lui opposant leurs rêves et leur vitalité. « Au lieu d immortaliser la région contaminée autour de la centrale abandonnée, je change mon angle de vue de 180 degrés pour me consacrer aux jeunes de Slavoutytch qui veulent regarder vers l’avenir », résume l’auteur. Avec ses six catégories, l’exposition montre les événements aussi bien marquants qu’ordinaires de l’année précédente. Ainsi, le cliché de Pascal Mora attire notre attention sur un homme tendant un drap devant une porte dérobée d un hôtel de Zurich. Se révèle ici toute la force d’une photographie de presse qui met en lumière une réalité – en l’occurrence le scandale au sein de la FIFA – que l on tente de cacher (Actualité). Dans une esthétique noir-blanc, où le minimalisme touche à l’abstraction, Kaspar Thalmann témoigne, par son étude détaillée des barrières anti-avalanches, de l ampleur des moyens déployés pour sauver un petit village (Vie quotidienne). Dans un autre registre, le reportage de Daniel Rihs consacré aux réfugiés érythréens réunis pour célébrer la fête de la Sainte Trinité transporte le spectateur dans un autre univers (Histoires suisses). Quant au visage centenaire immortalisé par Mara Truog (Portrait), il traduit la richesse d une vie. Enfin, ce coureur de la « Cresta Run » à St-Moritz aurait certainement préféré ne pas croiser lobjectif d’Arnd Wiegmann lorsqu’il a fait cette chute spectaculaire (Sports). La Fondation Reinhardt von Graffenried soutient depuis 25 ans (depuis 1991) la photographie de presse suisse grâce à ce concours. Swiss Press Photo est devenu un label de qualité qui récompense l’excellence du travail des photographes de presse suisses. (Photo©Niels Ackermann, Swiss Press Photo)


Louis Auguste Brun, peintre de Marie-Antoinette, De Prangins à Versailles du 4 mars au 4 juillet 2016 au Musée national suisse Château de Prangins, Prangins

Château de Prangins exposition

Andreas Stillman, directeur
Musée National Suisse

Château de Prangins exposition

René Roudaut, ambassadeur de France en Suisse

Le Château de Prangins, siège romand du Musée national suisse présente une exposition dédiée au parcours remarquable de l’artiste suisse Louis-Auguste Brun (1758-1815 ) principalement connu pour les oeuvres qu’il réalisa à la cour de France, et notamment deux portraits équestres de Marie-Antoinette.

Une centaine d’oeuvres ainsi qu’un film résumant les surprenantes dernières années de sa vie, entre marchand d’art et patriote vaudois, permettent d’immerger dans la vie de ce personnage inclassable et nous rappelle le rôle décisif qu’ont joué les rencontres faites par Brun à ses débuts, au château de Prangins, haut lieu culturel en Pays de Vaud, particulièrement au temps du baron Louis-François Giguer (1771-1786) et où le jeune Brun fera la connaissance de nombreux peintre et membres de la noblesse qui influenceront durablement sa carrière.

Château de Prangins exposition Musée national suisse

Helen Bieri Thomson

Château de Prangins exposition Musée national suisseL’exposition présente cet excellent dessinateur et portraitiste, son habileté à fixer par le trait le caractère d une personne, ainsi que les oeuvres réalisées à son retour de France, sur les bords du Léman. L’exposition est placée sous le patronage de l’ambassade de France en Suisse avec la présence de René Roudaut, ambassadeur de France en Suisse pour l’inauguration de ce jeudi 3 mars.

En photo Helen Bieri Thomson, directrice du Château de Prangin, ainsi que notre guide lors de la présentation des oeuvres par des élèves (école Gimel-Etoy)


A signaler à ce sujet l’exposition organisée au Boléro de Versoix en parallèle à celle du Château de Prangins:

Louis-Auguste Brun (1758-1815), peintre à la cour de Louis XVI et maire de Versoix. Sa ville et ses contemporains du 12 mars au 19 juin 2016

Le Boléro de Versoix présente une exposition sur le peintre BRUN de Versoix, connu pour avoir produit des portraits de la reine Marie-Antoinette et d autres membres de la famille royale française à Versailles, ainsi que de nombreuses scènes de chasse. Il a également occupé la fonction de maire à Versoix de 1802 à 1808. La carrière politique et le rôle de maire endossé par l’artiste sont mis en lumière au Boléro dans leur contexte d origine et avec des oeuvres originales et quelques reproductions documentaires. BRUN, natif de Rolle en 1758, connut les périodes troublées de la fin du 18ème siècle. A la cour de Versailles, puis à Versoix – alors ville française – lors des soulèvements révolutionnaires et du consulat, sous l’Empire puis la Restauration de Louis XVIII, il retourna à Paris pendant les Cent-Jours du retour de Napoléon et y mourut en automne 1815. Habitant de Versoix-la-Ville, partie du projet avorté de Voltaire et du duc de Choiseul de construire un port français concurrent de Genève, BRUN y eut des voisins intéressants. L’exposition du Boléro les met en évidence: le physicien Ami Argand, la duchesse de la Rochefoucauld, le botaniste Micheli ou encore Germaine de Staël à Coppet. A l’aide d’extraits des archives communales de Versoix et de pièces provenant de l Association Patrimoine Versoisien, l’exposition tente de faire revivre la réalité de la vie (difficile) des habitants du lieu au tournant des 18ème et 19ème siècles. Quelques oeuvres de BRUN et de son frère font le lien avec son activité artistique.

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Lausanne: Musée cantonal des Beaux-arts https://flashleman.ch/lausanne-musee-cantonal-des-beaux-arts-mcb-a/ Fri, 18 Jun 2021 06:29:04 +0000 http://flashleman.ch/?p=21582

Unique et multiple. Œuvres récentes de la collection d’art BCV du 24 septembre 2021 au 9 janvier 2022, mcba – Musée Cantonal des Beaux-Arts Lausanne, Espace Projet

Grand angle sur une collection d’entreprise qui suit depuis cinquante ans la scène artistique vaudoise contemporaine. Sous le commissariat de Catherine Othenin-Girard, conservatrice de la collection d’art BCV, une proposition plurielle et révélatrice des tendances et recherches actuelles à partir d’œuvres acquises ces dix dernières années dont celles de Caroline Bachmann, Julian Charrière, Claudia Comte, Sylvain Croci-Torti, Philippe Decrauzat, Silvie Defraoui, Natacha Donzé, Philippe Fretz, Frédéric Gabioud, Alain Huck, Stéphane Kropf, Jean-Luc Manz & Jean Crotti, Yoan Mudry, Karim Noureldin, Jessica Russ parmi d’autres.

Horaires: mardi à dimanche, 10h à 18h, jeudi 10h à 20h, entrée libre.

Visites commentées les jeudis 25 novembre et 16 décembre 2021, 12h30 par Catherine Othenin-Girard

Silvie Defraoui: Polarmeer, de la série Faits et Gestes, 2014. La Saint-Galloise Silvie Defraoui a formé, avec son époux, Chérif, de 1975 à 1994, une véritable « communauté de production », signant à deux textes et oeuvres. Dans cette série monumentale intitulée Faits et Gestes, l’artiste s’approprie une photographie de presse en noir et blanc, laquelle illustre ce que l’on nomme une « catastrophe », en l’occurance la fonte des glaces tributaire du bouleversement climatique. Sur ces paysages dramatiques, elle appose une série de fleurs, ici des iris.

Aloïse Corbaz. La folie papivore du 22 octobre 2021 au 23 janvier 2022, Musée Cantonal des Beaux-Arts Lausanne, Espace Focus

L’exposition présente des oeuvres de la collection du Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne (MCBA) rarement montrées, en particulier les oeuvres sur papier qu’il est nécessaire de préserver de la lumière. Elle rassemble une cinquantaine de dessins représentatifs de la production de Corbaz, des premiers petits dessins à la mine de plomb aux cahiers illustrés, des compositions aux crayons de couleur ou aux craies grasses aux grands rouleaux imagés de plusieurs mètres. Le parcours nous entraîne dans les méandres d’un imaginaire complexe et poétique. Il s’attache tout particulièrement à la représentation du corps de la femme et à l’iconographie de ses élans amoureux, novatrices dans une époque marquée par l’émergence du féminisme. Du fond du gouffre obscur où son esprit est tombé, Corbaz rebondit et déploie tout le potentiel héroïque et festif de la figure féminine, ouvrant la voie à la génération Flower Power, en particulier à Niki de Saint Phalle en qui on peut voir son héritière. Dès les années 1960, le MCBA s’intéresse à Aloïse Corbaz (Lausanne, 1886 – Gimel, 1964), une créatrice vaudoise d’exception, internée en 1918 à l’asile psychiatrique de Cery. Au fil des ans, l’institution a rassemblé plus de 300 oeuvres. Elle a organisé en 2012 avec la Collection de l’Art Brut à Lausanne une grande rétrospective, Aloïse. Le ricochet solaire. Elle poursuit aujourd’hui le développement de son fonds. Récemment elle a acquis 8 cahiers illustrés au total de 111 compositions, autrefois propriété
de Jacqueline Porret-Forel, la spécialiste de l’artiste décédée en 2014. Entrée gratuite.

  • Visites commentées par Catherine Lepdor, commissaire de l’exposition jeudi 11 novembre, 18h30 et dimanche 23 janvier 2022, 16h
  • Visite commentée par Andreas Steck, président de l’Asssociation Aloïse, auteur avec Barbara Steck de Creativity & Art, Neuroscientific and Psychoanalytic Perspectives, 2021 jeudi 16 décembre, 18h30
  • Atelier jeudi 13 janvier 2022, 17h
    Première partie: Je chante donc j’existe animé par Anne Bolli, musicothérapeuthe ASMT, précédé d’une présentation de l’exposition par Catherine Lepdor, 17h – 18h20. Seconde partie: Musique et santé mentale : orchestrer la rencontre. Présentation par ses auteur·e·s de l’ouvrage collectif paru en 2021. Entrée libre, inscription indispensable sur → mcba.ch

Accrochage en l’honneur des 100 ans d’Alice Pauli du 15 décembre 2021 au 13 mars 2022

Le Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne rend hommage à Alice Pauli, passionnée d’art et galeriste de renom, qui a appuyé de tout son enthousiasme la création du nouveau bâtiment de l’institution sur le site de Plateforme 10, en particulier par la donation d’œuvres majeures. Née le 13 janvier 1922 à Moutier, Alice Bucher aux côtés du graphiste Pierre Pauli (1916–1970), elle promeut l’art textile. En 1962, Alice Pauli crée d’abord, à l’avenue de Rumine, la galerie portant son nom avant le déménagement de la galerie dans le quartier du Flon. Cet accrochage débute d’une certaine façon dans le hall du MCBA avec la grande sculpture Luce e ombra (2011) de Giuseppe Penone, continue avec ses artistes de cœur, dont Maria Helena Vieira da Silva, Pierre Soulages et celles et ceux qui ont marqué le développement de la galerie, comme Asger Jorn et Flavio Paolucci. De nouvelles et nouveaux artistes, comme William Kentridge, Rebecca Horn et Anish Kapoor au fil des salles, démontrent son intérêt renouvelé pour les pratiques en particulier sculpturales. En intégrant les œuvres à la présentation permanente du MCBA plutôt qu’en les exposant séparément, l’institution a choisi de marquer la complémentarité des dons d’Alice Pauli – signalés par un cartel de couleur – avec sa collection, et le dialogue ainsi tissé. +d’infos.

Bernard Fibicher, directeur MCBA, Musee cantonal des Beaux Arts

Bernard Fibicher, directeur du Musée Cantonal des Beaux Arts (MBCA) nous a présenté la Collection le 13 mars 2020

Installé dans son nouveau bâtiment Plateforme 10, le Musée cantonal des Beaux-Arts présente en permanence, sur deux étages et plus de 1’550m2, une sélection de sa collection construit depuis plus de 200 ans et enrichi récemment par des acquisitions, des dépots et des dons. De François Dubois à Louis Ducros et Charles Gleyre, d’Edgar Degas à Félix Vallotton et Louis Soutter, de Maria Helena Vieira da Silva à Pierre Soulages et Jean Dubuffet, de Valérie Favre à Alain Huck et Renée Green. Le public a accès gratuitement. Appli de visite avec des commentaires d’oeuvres et interviews inédites de spécialistes.

Jean Otth. Les espaces de projection du 18 juin au 12 septembre 2021

Une des premières vidéos à entrer dans la collection du MCBA. Image projetée à l’aide de diapositives sur des objets qui en fixent l’évanescence, en un dialogue entre lumière et matière, entre image et support, entre réel et   virtuel.

Pionnier de l’art vidéo en Suisse, Jean Otth (1940 – 2013) utilise dès la fin des années 1960 les possibilités visuelles qu’offrent les nouvelles technologies : la diapositive comme image projetée et dématérialisée, la télévision et son langage, le caractère expérimental et mouvant de la vidéo. Qu’il s’agisse de ses images en mouvement, de ses peintures, de ses dessins ou de ses installations, ce sont les enjeux de la représentation elle-même qui sont au coeur des recherches de l’artiste, plus que son attachement à un médium en particulier. L’exposition propose un survol de près de cinquante ans de création, toutes techniques confondues: Peinte – sur toile, sur papier, sur miroir –, dessinée – au crayon, au spray, à la laque –, manipulée – avec l’aide du moniteur et de la vidéo, plus tard de l’ordinateur –, projetée – au mur, sur du papier, sur des objets –, l’image en tant que captation du réel tantôt se donne à voir, tantôt s’absente. Car c’est la possibilité même de sa matérialisation, et donc de sa visibilité, qui est en jeu dans le travail de Jean Otth. Le corps féminin et le désir de voir, ou, plus précisément, le désir de savoir, constituent pendant une longue période le pivot visible de ses interrogations. L’expérimentation avec différents médias tente d’en élargir l’espace des possibles, et mènera à l’abstraction des installations vidéo réalisées au cours des dix dernières années de création.

Le corps féminin et le désir de voir constituent le pivot visible de ses interrogations.

Jardin d’Hiver, la biennale – nouvelle série d’expositions consacrées à la scène artistique contemporaine vaudoise du 18 juin au 12 septembre 2021

L’oeuvre de Denis Savary Corinna, 2021 – le fameux tableau de Ferdinand Hodler du lac Léman sur papier sur mur – sert de fil conducteur toute au long du mur de la salle d’exposition.

Le commissariat de cette première édition (anciennement accrochage Vaud) a été confié à Jill Gasparina, critique d’art, curatrice et enseignante à la HEAD – Genève (Haute école d’art et de design). Elle propose, avec l’énigmatique titre Comment peut-on être (du village d’à côté) persan (martien) ?, une exposition qui réfléchit sur la notion de scène artistique à travers plusieurs principes : l’invitation à des artistes mais aussi à cinq lieux d’exposition indàpendants, et le collage comme fa&on de rendre compte visuellement des dynamiques qui traversent et structurent toute scène artistique.

Conférence Scènes artistiques: la part urbaine des questions culturelles par Luca Pattaroni, jeudi 24 juin 2021, 18h30. Entrée libre sur réservation.

Musique pour Lever du Jour: Melanie Dalibert en concert samedi 3 juillet 2021 à 6h. Concert gratuit en collaboration avec l’Association du Salopard. Réservation: sur plateforme 10.

Sandrine Pelletier. The Crystal Jaw – Prix Gustave Buchet 2021 du 18 juin au 29 août 2021 à l’Espace Projet du Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne (entrée libre)

Lauréate du Prix Gustave Buchet 2021, Sandrine Pelletier (née à Lausanne en 1976, vit et travaille entre Lausanne et Le Caire) présente une nouvelle installation, entièrement réalisée avec l’un de ses matériaux privilégiés : le verre. Occupant l’intégralité du volume de la salle, ce décor de glace est constitué d’une série de panneaux formés de plaques de laboratoire altérées et désagrégées, et confronte le public à un paysage dont la beauté est celle d’un lieu condamné à disparaître. Elle déploie dans l’espace quelque trois cents plaques de laboratoire en verre blanc qui ont été miroitées, irisées, collées entre elles ou encore brisées, et les soumet à un jeu de lumière. Elle rend ainsi compte du potentiel plastique de ce matériau grâce à ses propriétés physiques (sa fragilité, sa transparence, sa solidité, sa nature cassante, etc.), tout en l’associant à une réflexion sur la détérioration inévitable de toute chose matérielle. Toutes les installations de Sandrine Pelletier alimentent cette réflexion sur la trace, issue de ses intérêts artistiques, littéraires, cinématographiques et musicaux, mais aussi de son expérience de l’Egypte et du Liban. Le titre de son exposition au MCBA est inspiré d’un roman de l’auteur américain Harry Crews, The Knockout Artist (Le Roi du K.O., 1988), l’histoire d’un boxeur à la mâchoire de verre.

La Collection est le reflet des fonds du MCBA constitués depuis 1814

196 oeuvres, dont 94 d’art contemporain composent l’accrochage. Les deux niveaux ouest de la collection permanente parcours structuré débutant avec Louis Ducros et le XVIIIe pour finir par l’art contemporain du XXIe. Au 1er étage sont présentés des oeuvres du XIVe au début du XXe siècle suivant un fil chronologique. Ces premiers oeuvres, des peintures italiennes du XVIIe, rassemblé par l’artiste vaudois Louis Ducros pour l’enseignement et ses propres dessins et aquarelles enrichi un premier musée cantonale en 1918 et sert de modèle pour une école de dessin, dont le directeur, le peintre vaudois Marc-Louis Arlaud fait don d’une somme importante pour la construction d’un édifice qui abritera l’école de dessin et un musée des Beaux-Arts, le Musée Arlaud, inauguré en 1841 sur la place de la Riponne.

« Grande Femme » de Giacometti (1960)

Au 1er étage sont présentés des oeuvres du XIVe au début du XXe siècle devant des couleur des cimaises, une déclinaison de bleus, du plus profond au plus clair, comme les oeuvres présentées jusqu’au XIXIe siècle sur des parois recouvert de tapisseries ou de badigeon de couleurs. Elle s’enrichit de grands maîtres contemporains française et européens: Gustave Courbet, Edgar Degas, Auguste Renoir, Paul Cézanne, Henri Matisse, Albert Marquet, Maurice Utrillo et Maurice de Vlaminck, des peintres nabis et des sculptures grâce à la collection du médecin Dr Widmer en 1936 et 1939. La passion que Dr Widmer a vouée à la sculpture contemporaine enrichit la collection de fontes d’Edgar Degas, Constantin Meunier, Auguste Rodin, Aristide Maillol, Albert Bartholomé, Carl Milles ou encore Emile-Antoine Bourdelle. La collection s’oriente vers les artistes suisses romandes contemporains: des paysages suisses de François Diday et d’Alexandre Calame, de Benjamin Vautier et de Frédéric Rouge, des paysages du lac de François Bocion, des oeuvres monumentales d’Eugène Burnand. On lance des souscriptions publiques en 1890 pour La reine Berthe et les fileuses d’Albert Anker et en 1899 pour Le Déluge du Vaudois Charles Gleyre, établi et célébré à Paris. Sensiblement augmentée, la collection déménage en 1906 au deuxième étage du Palais de Rumine. Le musée achète des oeuvres à des peintres vivants, tels Ferdinand Hodler, Ernest Biéler ou Eugène Grasset et à deux Suisses de Paris, Théophile-Alexandre Steinlin, artiste de la lutte sociale et Félix Vallotton, vedette de la collection. L’accrochage actuel compte quatre oeuvres issues de collections particulières: une peinture de Félix Vallotton, une autre de Gustave Courbet et deux sculptures d’Alberto Giacometti, dont la spectaculaire Grande femme de 1960.

Les salles d’exposition se présentent selon treize thèmes: En route vers la modernité, Le triomphe du réalisme, Entre symbolisme et post-impressionnisme, Des avant-gardes aux années 1950, Au seuil de l’abstraction: les années 1950, Sortir du tableau: des années 1960 aux années 1970, L’espace du corps: les années 1980, Abstractions, Se représenter sois et les autres, Real Pictures – Images réelles, Histoire(s), Monuments et Les mots et les images. Dès le début des années 1970 le Musée entretient des liens étroits avec les pionniers suisses romandes d’art vidéo. Ici en photo derrière l’oeuvre Tour Babel (1966) du belge Marcel Broodthaers: 7 rangées de bocaux en verre contenant chacun le même image d’un fragment de visage féminin tirée d’un magazine. En arrière plan de Real Pictures, 1995-2007 du Chilien Alfredo Jaar: 6 monuments composés de 291 boîtes d’archives sérigraphiées, comprenant chaune 1 photographie prise par l’artiste et représentant différents aspects du génocide rwandais, l’oeuvre de Kader Attia (Dugny, 1970) qui s’intéresse à la question de la réparation des blessures, l’espace de l’installation devient un espace mémorial. Sa série de bustes Culture, Another Nature Repaired (2014) est créée en collaboration avec des artistes à Bamako (Mali) et à Brazzaville (République du Congo), conçus d’après des photographies de gueules cassées de la Première Guerre mondiale. L’oeuvre de Julien Charrière (Morges, 1987): Pacific Fiction – Study for Monument 2016 est née suite à son exploration des îles Marshall, anciens sites d’essais nucléaires, construite en forme de pyramide avec dees noix de cocos enrobées de plomb.

En accès libre également l’espace Projet qui présente quatre expos par an, d’artistes contemporains d’ici et d’ailleurs. Quant à l’Espace Focus, prévu d’ouvrir le 10 avril 2020, est destiné à des oeuvres plus intimes liées à la collection.

A venir

MCBA Prix culturel Manor Vaud 2022: Sarah Margnetti (©photo Valerianne Poidevin)

Sarah Margnetti, lauréate du Prix culturel Manor Vaud 2022

Le jury du Prix culturel Manor Vaud a attribué le prix 2022 à Sarah Margnetti (née en 1983 à Monthey, vit et travaille à Bruxelles). L’artiste a convaincu le jury par la qualité d’un travail pictural engagé et d’une grande virtuosité. Maîtrisant la technique du trompe l’oeil, Sarah Margnetti a développé un style pictural qui combine illusions d’optique et motifs abstraits, qu’elle déploie principalement en peintures murales monumentales, parfois sur toile. Les motifs convoqués dans ses oeuvres représentent des fragments de corps, le plus souvent féminins, dont la fonction est parfois détournée (une oreille devient un corps, un corps un cerveau, etc.) ou démultipliée. Ils surgissent ou se fondent dans des éléments d’architecture ou d’ameublement tirés du monde du théâtre (rideaux, balustrades, fauteuils, etc.).

Parmi les organes sensoriels, l’oreille est un motif récurrent : elle disparaît dans les noeuds du bois d’un décor en trompe-l’oeil ou prolonge l’ornement d’une cheminée, se métamorphose en palette d’artiste ou prend la place des yeux. La pratique de l’artiste semble ainsi valoriser l’écoute plutôt que la parole ou la vision, jouant et déjouant les motifs traditionnels de l’histoire de l’art, celui du corps féminin plus particulièrement. À l’occasion de l’attribution du Prix culturel Manor Vaud 2022, Sarah Margnetti a réalisé une exposition dans l’Espace Projet du MCBA. Entrée libre. Réservez vos billet, ICI.

Archives: les Evenements/Expositions passées

Derniers jours, à visiter les expositions temporaires:

Prix culturel Manor Vaud 2020: Anne Rochat. In Corpore du 11 décembre 2020 au 23 mai 2021, Espace Projet, mcb-a

Pour son exposition dans l’Espace Projet, Anne Rochat (*1982 à la vallée de Joux, vit et travaille à Berlin) déroule un panorama de son travail de ces dix dernières années. +d’infos.

René Bauermeister. California Dreaming du 12 mars au 30 mai 2021, Espace Focus, mcb-a

La redécouverte et la restauration, en 2018, de six sculptures de René Bauermeister provenant de la collection du Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne, ont donné l’impulsion à cette exposition. Elle met en lumière le travail sculptural d’un artiste méconnu, souvent réduit à son implication dans l’art vidéo en Suisse romande dans les années 1970. +d’infos.

L’Espace Focus du MCB-a accueille du 16 octobre 2020 au 17 janvier 2021: Giovanni Giacometti: Aquarelles.

Le Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne conserve de nombreuses huiles et des dessins de Giovanni Giacometti, artiste majeur du début du XXe siècle et ami fidèle d’un des grands donateurs de l’institution, le médecin lausannois Henri-Auguste Widmer. En présentant aujourd’hui un ensemble exceptionnel – et presque entièrement inédit – d’aquarelles en mains privées, le Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne invite à découvrir un pan moins connu de l’œuvre de cet artiste. Entrée libre sur réservation.

sculpture: Untitled (sans titre, 1992): des organes sous forme de rubans et de ficelles s’extirpant symboliquement de so ventre et entrant en contact avec le monde

Trois têtes déformées de I Am (Je suis, 1994)

sculpture Rapture (Ravissement, 20019, saint Geneviève, patronne de Paris, émergeant triomphante du corps d’un loup

2e étage: tapisseries

Kiki Smith. Hearing You with My Eyes du 9 octobre 2020 au 10 janvier 2021 au Musée cantonal des Beaux-arts (mcb-a), Plateforme 10, Lausanne

Cette grande temporaire de l’automne au MCBA  est consacrée à l’oeuvre de l’artiste américaine Kiki Smith (née en 1954) autour de l’exploration du corps et des sens. Vernissage public jeudi 8 octobre 2020 de l’exposition de l’Américaine Kiki Smith; Hearing You with My Eyes

L’oeuvre de l’artiste américaine Kiki Smith fait l’objet de la grande exposition temporaire de l’automne au MCBA. Avec une sélection de près de cent oeuvres, dont certaines sont présentées en Europe pour la première fois, ce parcours couvre près de quarante années de création, selon un axe thématique central mais encore peu exploré jusque-là : la perception sensorielle. Intitulée Hearing You with My Eyes (« T’entendre avec mes yeux »), cette exposition de Kiki Smith (née en 1954) offre au public l’occasion de se familiariser avec les grands thèmes qui traversent son oeuvre et qui prennent leur source dans l’observation du corps humain. Depuis le début des années 1980, l’artiste s’intéresse au corps et à son fonctionnement, à ses significations symboliques comme politiques, à ses représentations et à son statut dans l’espace social. Elle s’est d’abord attachée à le décrire, fragment par fragment. À l’appui de livres d’anatomie, elle a commencé par copier les organes et les systèmes du corps humain, posant ainsi un regard objectif sur cette structure qui lui était si familière et si étrangère à la fois. Elle a ensuite traité le corps à partir de son enveloppe de peau, ce qui l’a conduite à la figure. Elle a alors inauguré un répertoire de personnages, essentiellement féminins, tirés des récits bibliques et mythologiques ainsi que des contes, conférant à son oeuvre une dimension plus narrative. Ces personnages, auxquels elle a parfois prêté ses traits, lui ont permis de revisiter un bagage culturel commun et fondateur de nos imaginaires. Avec un regard contemporain et engagé, Kiki Smith interroge les notions de nature et culture, portée par la volonté d’affirmer la puissance du féminin, la vulnérabilité et la force simultanées de l’être humain, et la symbiose avec le règne animal. L’importance accordée aux sens est visible dans cette évolution du microscopique au macroscopique, et c’est sous cet angle que le MCBA propose de découvrir aujourd’hui cet oeuvre qui se décline dans une grande variété de techniques. Kiki Smith rappelle que les sens sont un moyen de connaissance. Elle met en avant leur interconnectivité dans les phénomènes de perception – tel que le titre de l’exposition le suggère –, et explore toute une variété de sensations, impliquant celles des visiteuses et visiteurs pleinement engagés dans leur confrontation aux oeuvres. Enfin, elle recherche dans les matériaux, très tactiles, et en parti-culier le papier, une équivalence avec les qualités du corps humain. En replaçant l’être humain au coeur du vivant, en relation avec les autres espèces animales, mais aussi avec le règne végétal et le cosmos, Kiki Smith livre un vibrant plaidoyer pour le respect de la nature et pour l’expérience harmonieuse et joyeuse que l’on peut en faire, de la même manière qu’elle invite à prendre conscience de sa présence au monde et de son appartenance à un tout. Son oeuvre trouve ainsi un écho particulier dans l’actualité et notamment la prise de conscience de la fragilité des ressources naturelles.

sculptures Moon on Crutches (Lune avec des béquilles, 2002) en orbite

Trois mois après son inauguration, le Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne (MCBA) affiche une fréquentation exceptionnelle : 74’000 visiteurs de toute la Suisse et de l’étranger se sont déplacés pour venir découvrir le nouveau musée et l’exposition inaugurale « Atlas. Cartographie du don ». La première exposition temporaire internationale présente du 14 février au 25 mai 2020 les artistes viennois Klimt, Schiele et Kokoschka et leur contribution à l’art moderne. La salle d’exposition avec l’autoportrait de Richard Gerstl (1883-1908): Autoportrait torse nu.

Première exposition temporaire à l’espace Projet, dès le 13 mars 2020: Taus Makhacheva: 4 224,92cm2 de Degas, 2020

La Russe Taus Makhacheva (née en 1983) nous y a présenté 4’224,92 cm2 de Degas, ses réflexions sur le rapport au passé et à la culture, sur la valeur des oeuvres et ses fluctuations, à partir des collections du MCBA. Son installation reflet son suivi du déménagment de l’ancien au nouveau bâtiment du Musée (restauration, conditionnement, etc.) et s’est également plongée dans l’histoire des collections, s’intéressant aussi bien aux grands récits qui les fondent qu’aux anecdotes et aux individus qui les ont construites au fil du temps. Voici une déambulation dans un musée imaginaire qui donne corps à des histoires tirées du réels, mais restituées comme une fiction.

A fleur de peau. Vienne 1900, de Klimt à Schiele et Kokoschka du 14 février au 24 mai 2020 au Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne (MCBA). La première exposition temporaire du MCBA dans son nouveau bâtiment de Plateforme10 (gare de Lausanne) met en lumière l’un des épisodes majeurs du début du XXème siècle : la contribution des artistes viennois à la naissance de l’art moderne. L’accrochage, inédit, explore le thème de la peau, au fil de 180 peintures, dessins et objets d’art appliqué venus de musées suisses ou internationaux, d’importantes collections privées et Wiener Werkstätte. L’exposition se concentre sur la période allant de 1897, l’année de la fondation de la Sécession de Vienne, et 1918, l’année de la dissolution de l’Empire austro- hongrois et de la mort de nombreux artistes importants (Gustav Klimt, Koloman Moser, Egon Schiele, Otto Wagner). Parallèlement à l’avènement du modernisme viennois, historiquement, le corps humain fait l’objet de recherches dans différents domaines, des sciences naturelles à la médecine, de la psychologie à la philosophie et à l’art. Les œuvres et objets exposés permettent de mettre en lumière un dénominateur commun aux différents acteurs de la scène artistique viennoise : la peau, au propre comme au figuré. Le parcours à travers les salles s’organise en six sections: Peaux blanches (le combat contre l’académisme, le retour à la vérité du corps dénudé) ; Peaux colorées (le jeu des muscles et des articulations, l’expression des émotions) ; Sous la peau (la plongée dans les profondeurs de la chair, la dissection) ; Autour de la peau (les auras et les formes de pensée, le corps et le cosmos) ; L’espace-peau (un nouvel espace plastique, une surface de projection d’un seul tenant) ; Être bien dans sa peau (la réforme du cadre de vie).

Ouvert de mardi à dimanche, 10h à 18h, jeudi de 10h à 20h, jeudi de l’Ascension, 21.5, de 10h à 20h).

Week-end d’inauguration du Musée Cantonal des Beaux-Arts MCBA samedi 5 et dimanche 6 octobre 2019 Plateforme10, à côté de la gare de Lausanne.

Plus de 19’000 personnes à la découverte de l’exposition inaugurale du Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne: Atlas. Cartographie du don qui se tient jusqu’au 12 janvier 2020, entrée libre sur inscription. L’exposition met en lumière les dépôts, dons et dations que la perspective d’un nouveau musée des beaux-arts a suscités ces dernières années. L’entier du nouveau bâtiment du MCBA sur presque 3200m2 de surface d’exposition fait place aux œuvres de la collection. En hommage aux donations, l’exposition instaure un dialogue entre des travaux d’époques et d’approches formelles variées. Atlas musical, des forêts ou des flux, carte du tendre, cartographie de la douleur, exploration du noir: autant de repères dans la découverte des espaces. Découvrez les collections du MCBA en ligne. Le public a pu admirer les œuvres de la collection du MCBA dans chacune des salles d’exposition et découvrir PLATEFORME10, tout un pan de ville encore inédit. Deux jours durant, des guides-conférencières ont répondu aux questions à chaque étape du parcours dans l’exposition. Les enfants et familles ont été invités à participer à des activités créatives; le Musée de l’Élysée – Lausanne et le mudac – Musée de design et d’arts appliqués contemporains ont investi les arcades de la place publique, tout comme des artistes et des partenaires; des visites commentées ont accompagné l’exploration du site et la découverte de ses aménagements; musique, petite restauration…de 10h à 18h.


Musée cantonal des Beaux-arts (mcb-a): Journées portes ouvertes samedi 6 et dimanche 7 avril 2019

Afin de célébrer la fin du chantier, le mcb-a organise deux journées portes ouvertes samedi 6 et dimanche 7 avril 2019. Le temps d’un week-end, environ 21’000 personnes se sont rendue sur le site de PLATEFORME 10 pour découvrir l’architecture du nouveau Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA) et ses 3220 m2 de surfaces d’exposition dans ce bâtiment de 145m de long et 20m de large, conçu par le bureau d’architecture de l’Italien Fabrizio Barozzi et de l’Espagnol Alberto Veiga, et qui été en construction depuis octobre 2016.

Plateforme 10 journée ouverture 2019

Vestibule avec verrière, maquette du MCBA

Le public a été invité à se familiariser avec L’esprit des lieux: se perdre dans l’immensité des espaces, parcourir les salles d’exposition, prendre les lieux de passage, découvrir la lumière baignant chaque pièce, considérer les détails et les matériaux, en faire son musée.

Construit sur la parcelle de la halle CFF aux locomotives, démolie en 2016, l’entrée du nouveau bâtiment, une vestibule de 17m de haut, conduit à une verrière, dont une partie des matériaux de la structure proviennent de l’ancienne halle aux locomotives. Seule ouverture du MCBA côté des rails pour des raisons de sécurité.

Plateforme 10 journée ouverture 2019

Portes ouvertes: salle vitrée au rez-de-chaussée

Plateforme 10 journée ouverture 2019

Restaurant au rez-de-chaussée

La façade nord (côté ville) est rythme par de nombreuses ouvertures de tous les espaces du rez-de-chaussée: un restaurant (pendant les portes ouvertes, les visiteurs pouvaient projeté les oeuvres d’art du mcb-a découpés sur les murs), une salle (performance musicale) côte Genève, la librairie/boutique, un espace dédié aux artistes d’art contemporain, dont les oeuvres seront visibles depuis l’extérieur du musée sur l’esplanade qui mènera aux futur édifice du mudac et du musée de la photographie côté Lavaux.

Plateforme 10 journée ouverture 2019

salles d’exposition

Plateforme 10 journée ouverture 2019

Installation, journées portes ouvertes

Aux étages, voici les salles d’expositions, qui vont accueillir à l’est (côté Lavaux) les expositions temporaire, à l’ouest (côté Genève) l’exposition permanente. Ces trois jours ont marqué le début d’un nouveau compte à rebours pour toute l’équipe du MCBA, qui dispose désormais de 183 jours pour déménager les 10’000 œuvres de sa collection et monter en même temps la première exposition du musée.

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Expositions temporaires à la Fondation de l’Hermitage, Lausanne https://flashleman.ch/lausanne-musee_fondation-de-l-hermitage-expositions-temporaires-vaud/ Sun, 30 May 2021 06:26:39 +0000 http://flashleman.ch/?p=308

59’949 visiteuses et visiteurs, soit une moyenne de 311 personnes par jour d’ouverture ont visité la grande rétrospective consacrée à Hans Emmenegger – une première en Suisse romande. Ce résultat est d’autant plus encourageant que le musée a dû fermer en janvier et février en raison de la pandémie.

Ouverture de l’exposition dès le 21 janvier !

Trésors de la Fondation des Treilles. Arp, Brauner, Ernst, Picasso, Takis… du 21 janvier au 29 mai 2022,  Fondation de l’Hermitage, Lausanne

En première suisse, la Fondation de l’Hermitage dévoile une sélection des plus grands chefs-d’œuvre de la Fondation des Treilles qui réunit Arp, Braque, Brauner, Dubuffet, Ernst, Alberto Giacometti, Klee, Lalanne, Léger, Picasso, ou encore Takis. L’exposition offre une occasion unique d’admirer la collection d’Anne Gruner Schlumberger (1905-1993), établie à Tourtour, dans le sud de la France. + d’infos.

Vernissage de l’exposition le jeudi 20 janvier 2022 à 18h.

Autour de l’exposition: Conférence: La Fondation des Treilles, une œuvre d’art totale par Marie-Paule Vial, responsable de la collection de la Fondation des Treilles, commissaire scientifique de l’exposition jeudi 17 février 18h30, payant. – AteliersMatières à rêver (après une visite-découverte de l’exposition, donnez libre cours à votre imaginaire au gré de techniques insolites, du frottage au collage, de la cire au pastel ! Durée : 2h, dates et billeterie. Soirées Art et Gastronomie: visite guidée de l’exposition suivie d’un dîner au restaurant L’esquisse, dates et billeterie. Dimanches Art & Brunch: Brunch au restaurant L’esquisse, suivi d’une visite commentée de l’exposition, dates et billeterie.

Archives: les Expositions passées

HANS EMMENEGGER (1866-1940) du 25 juin au 31 octobre 2021 à la Fondation de l’Hermitage, Lausanne

Hans Emmenegger : Reflet sur l’eau

Le peintre lucernois Hans Emmenegger (1866-1940) d’une originalité extrême, tant dans le choix de sujets insolites que dans l’audace des compositions, figure désormais parmi les peintres suisses les plus importants de son temps. Organisée grâce au concours exceptionnel du Kunstmuseum de Lucerne, qui conserve de nombreuses œuvres de l’artiste, l’exposition met en lumière l’ensemble de la carrière d’Emmenegger, à travers une centaine de tableaux. Elle illustre tout d’abord l’admiration qu’il portait à la peinture d’Arnold Böcklin au tournant du 20e siècle. Elle montre ensuite la rupture esthétique qui intervient, vers 1903, lorsqu’il développe son propre langage pictural, avec des thèmes puissamment modernes comme la fonte des neiges, les intérieurs de forêt, l’ombre, ou encore les reflets. Ses recherches approfondies sur le mouvement, qui font écho, dès 1915, à la chronophotographie et aux expérimentations des peintres futuristes, viennent clore la rétrospective. Au fil de l’exposition, une sélection de peintures de ses pairs tels que Cuno Amiet, Arnold Böcklin, Giovanni Giacometti, Ferdinand Hodler, Félix Vallotton et Robert Zünd entre en résonance avec l’univers d’Emmenegger. Le parcours est également ponctué d’œuvres d’artistes suisses contemporains inspirés par son travail : Caroline Bachmann, Stefan Banz, Michel Grillet, Alois Lichtsteiner, Nicolas Party et Albrecht Schnider. Dans les combles et le parc du musée, une carte blanche confiée à l’École cantonale d’art de Lausanne (ECAL) suscite un dialogue entre la production du Lucernois et les créations de jeunes photographes.

Tous les jours de 10h à 18h sauf le lundi. Nocturne le jeudi jusqu’à 21h.

Chef-d’oeuvres de la collection Bemberg du 2 mars au 30 mai 2021 à la Fondation de l’Hermitage, Lausanne

La Fondation de l’Hermitage nous dévoile une sélection des plus grands chefs-d’œuvre de la prestigieuse collection privée de Georges Bemberg (1915-2011). Né dans une famille allemande installée en Argentine au milieu du 19e siècle, l’illustre collectionneur et homme de lettres a réuni, tout au long de sa vie, un ensemble de peintures, de dessins et d’objets d’art comptant parmi les plus importants de son temps. Habituellement présentée dans un hôtel particulier de Toulouse, cette collection est pour la première fois exposée hors des murs de la Fondation Bemberg, à l’occasion d’importants travaux de rénovation du musée. La collection se distingue par la qualité exceptionnelle de ses toiles et dessins de la fin du 19e et du début du 20e siècle (Fantin-Latour, Pissarro, Monet, Caillebotte, Morisot, Derain, Braque, Matisse, Modigliani, Bonnard…), mais également par la splendeur de ses peintures anciennes. Elle compte ainsi des chefs-d’œuvre de l’art allemand, flamand, vénitien et français (Cranach l’Ancien, Gérard David, Véronèse, Canaletto, Longhi, François Clouet, Tournier, Vigée Le Brun…). L’exposition de la collection Bemberg à la Fondation de l’Hermitage réunit 132 peintures et dessins parmi les plus remarquables de cet ensemble, une occasion unique d’admirer ces trésors hors de leur écrin habituel, et de découvrir le goût et la personnalité d’un des grands collectionneurs du 20e siècle.

François Clouet (attribué à) : Portrait du cardinal Jean Bertrand, vers 1557-1560

Lucas Cranach (l’Ancien): Hercule chez Omphale, 1537

L’exposition ouvre au rez-de-chaussée sur des magnifiques portraits dans la section: « France et écoles du Nord, XVe-XVIe siècle », avec le magnifique portrait du cardinal Jean Bertrand, vers 1557-1560, attribué à peintre de cour François Clouet, se poursuit avec « Italie et Espagne, XVIe-XVIIIe siècle » l’huile sur panneau: Le Fauconnier, vers 1560, éblouissant exemple de l’art de Véronèse (Paolo Caliari, dit) dans le domaine du décor artistocratique, mettant particulèrement bien en évidence l’usage brillant de la couleur par l’artiste. Et Portrait d’homme, attribué à Lorenzo Lotto, une des figures les plus importantes et novatrices de l’art italien du XVIe siècle célèbre pour ses portraits d’une grande intensité psychologique ainsi que sous l’empreinte de Lorenzo Lotto: Portrait de jeune homme au bonnet noir de Andrea Previtali sur fond au coloris vert éclatant mettant pleinement en valeur le visage du modèle. L’exposition au rez-de-chausse se termine par la salle consacré à Lucas Cranach: la peinture au sujet mythologique: l’Ancien Hercule chez Omphale, 1537, dépeint la liaison d’Hercule avec Omphale, reine de Lydie (représentée tout à droite). Hercule contraint par sa maîtresse à se travertir en femme et à filer la laine sur un fuseau, entouré de servantes. Dans cette scène à la sensualité, la richesse des tissus et la complexité des parures rappellent les portraits réalisés par Cranach pour les princes de Saxe.

Véronèse (Paolo Caliari, dit) : Le Fauconnier, vers 1560 – Lorenzo Lotto (attribué à) Portrait d’homme, première moitié du XVIe siècle – Andrea Previtali: Portrait de jeune homme au bonnet noir, début du XVIe siècle

Frans II Pourbus (dit le Jeune): Etude de têtes: trois magistrats français, 1614

Elisabeth Vigèe Le Brun: Le Portrait de la comptesse Anna Flora von Kageneck en Flore, 1792 

Au premier étage: « France et écoles du Nord, 17e – 18e siècle: Etude de têtes: trois magistrats français, 1614 est réalisé par le portraitiste Frans II Pourbus (dit le Jeune) dans le cadre d’une commande des autorités municipales de Paris pour deux grands toiles figurant les magistats de la ville, placées au-dessus des cheminées de la salle d’assemblée de l’Hôtel de Ville. Le Portrait de la comptesse Anna Flora von Kageneck en Flore, 1792 par l’artiste peintre Elisabeth Vigèe Le Brun.

Deux tableaux d’architecture par Hubert Robert Paysage au pont, dernier quart du XVIIIe siècle et Caprice architectural avec figures autour d’une fontaine, une toile caractéristique de l’oeuvre d’Hubert Robert, qui représente souvent des cascades, des ruines antiques et de sombres tailis alternant avec des étendues ensoleillées.

Gustave Caillebotte, surtout connu pour ses vues du Paris haussmannien, fréquente le groupe des impressionnistes.Vers 1882, sous l’influence de Monet, il se consacre à la peinture de paysage et exécute de nombreuses vues des bords de Seine à Argenteul comme celle-ci. Il est séduit par l’éternelle nouveauté de jeux de reflets sur l’eau.

Jeu des reflets de la lumière fait de touches menues et colorées – l’impressionisme, nom du mouvement inspiré par un tableau de Claude Monet, dont la collection Bemberg présente: Bateaux sur la plage à Etretat, 1883.

Au deuxième étage à découvrir des trésors dans la section Dessins, pastels et aquarelles, 19e – 20e siècle:

de magnifiques portraits dessiné par le jeune Pablo Picasso, et portraits dessinés par Amedeo Modiglaini, des pastels de Pierre Auguste Renoir, d’Edgar Degas, d’Egon Schiele, une aquarelle de Paul Cézanne,  plusieurs tableaux de Henri de Toulouse-Lautrec, dont la lithographie gouachée et aquarelle (à droite): Le Jockey, 1899 – le sens de l’arabesque et la ligne souple et consise y dénotent une influence des estampes japonaises.

Paul Signac: Clocher de Saint-Tropez, 1986

L’exposition de cinq siècles d’histoire de l’art se termine par un ensemble de trente tableaux de Pierre Bonnard. Se détachant de l’impressionisme triomphant, il fonde avec d’autres jeunes artiste en 1888 le groupe des Nabis (« prophète » en hébreux). Marqué par l’art de Gauguin, ils cherchent par la simplification des couleurs et la négation du modelé à restituer à la peinture un caractère purement décoratif. Bonnard retire de la période nabie une grand leçon de sobriété graphique et de luminisme. Synthétisant les formes, il ramène le sujet – le plus souvent des scènes de la vie urbaine ou de l’intimité – à deux dimensions seulement et plie la réalité aux exigences décoratives.

Salle 10 consacrée aux oeuvres de Pierre Bonnard et Edouard Vuillard

Ecole de Pont-Aven et symbolisme: Paul Gauguin: Tête de jeune paysan, vers 1888

Les premières oeuvres de Paul Gauguin sont proches de celles des impressionnistes, il évolue vers une peinture moins descriptive aux formes simplifies, utilisant de larges aplats de couleur pure nettement cernés. Ces idées correspondent aux préoccupations poétique du symbolisme et s’inspirent de l’art populaire et des estampes japonaises.

Au sous-sol, plusieurs tableaux du peintre néo-impressionniste Paul Signac. Il utilisé la technique divisionniste pour son tableau: Clocher de Saint-Tropez, 1896. Il influence entre autres Henri Matisse, qui après une brève priode divisionniste, prend la tête du fauvisme, pratiquant une peinture toute d’allégresse, caractérisée par une simplification des volumes, et une palette faite de teintes vives. Son tableau: Vue d’Antibes, vers 1925 est exposé dans la salle consacrée au Fauvisme et expressionnisme.

Henri Matisse: Vue d’Antibes, vers 1925

A droite: Pierre Bonnard Autoportrait sur fond blanc, chemise col ouvert, 1933

Arts et Cinéma du 4 septembre 2020 au 3 janvier 2021 à la Fondation de l’Hermitage, Lausanne

En collaboration avec La Cinémathèque française et la Réunion des musées métropolitains Rouen Normandie, la Fondation de l’Hermitage ouvre un nouveau chapitre à son exploration de la modernité artistique, en s’intéressant aux liens entre les beaux-arts et l’une des grandes révolutions visuelles du  XXe siècle : le cinéma. Adaptant un projet montré au CaixaForum de Madrid et de Barcelone (2017) et au musée des Beaux-Arts de Rouen (18 octobre 2019-10 février 2020), l’exposition illustre les échanges et les influences réciproques entre cinéastes et plasticiens, depuis les premiers films de la fin du XIXe siècle jusqu’à la Nouvelle Vague. Mettant l’accent sur les arts plastiques, l’étape lausannoise fait dialoguer des extraits, des affiches et des maquettes de films avec des sculptures, des dessins, des photographies et des peintures de premier plan. Les créations des frères Lumière, de Fernand Léger, Fritz Lang, Charlie Chaplin, Pablo Picasso, Luis Buñuel, Nicolas de Staël et Jean-Luc Godard – pour ne citer que les plus célèbres – se font ainsi écho, dans une mise en regard inédite. Construite sur une idée originale de Dominique Païni, théoricien du cinéma et ancien directeur de La Cinémathèque française, l’exposition s’articule de manière chronologique autour de thématiques éclairant le dialogue entre arts et cinéma : Avant le cinéma – Les frères Lumière et l’impressionnisme – Charlot et le cubisme – Rythmes formels – Expressionnisme allemand- Expressionnisme russe – Surréalisme – Filmer l’art – Vagues modernes – Le cinéma politique et militant.


Ombres de la Renaissance à nos jours du 28 juin au 27 octobre 2019 à la Fondation de l’Hermitage, Lausanne

exposition temporaire Fondation Hermitage Lausanne 2019Après l’exposition « Fenêtres » en 2013, la Fondation de l’Hermitage poursuit son exploration des grands thèmes de l’iconographie occidentale et propose de découvrir les multiples facettes de l’ombre. Avec une sélection inédite de près de 140 œuvres, le parcours traverse 500 ans d’histoire de l’art et convoque des formes artistiques très variées, allant de la peinture à l’installation, en passant par la sculpture, l’estampe, le dessin, le découpage, la photographie ou encore la vidéo. Que ce soit dans l’autoportrait (Rembrandt, Delacroix), les recherches sur la perspective (Bandinelli, de Hooch), le travail sur le clair-obscur (Cambiaso, Jordaens, Wright of Derby) ou la dramatisation des paysages chez les romantiques (Friedrich, Carus, Bendz), les chefs-d’œuvre présentés témoignent de l’intérêt continu des artistes pour ce thème. Parmi les points forts de l’exposition figurent les ombres impressionnistes (Monet) et post-impressionnistes (Cross, Sorolla), mais aussi une section confrontant les ombres inquiétantes et paradoxales des artistes symbolistes (Degouve de Nuncques, Spilliaert), expressionnistes (Munch), surréalistes (Dalí, Magritte, Ernst) et de la Nouvelle Objectivité (Schad, Stoecklin). Les usages de l’ombre dans la création moderne et contemporaine sont, quant à eux, déclinés à travers des œuvres emblématiques de Picasso, Warhol, Boltanski ou encore Kosuth, tandis que les artistes vidéo (Acconci, Otth, Maisonnasse) réinterprètent les grands mythes des origines qui, de Platon à Pline, relient l’ombre, l’art et la connaissance. En contrepoint, une importante section photographique rassemblant notamment des images saisissantes de Steichen, Ray, Friedlander et Tillmans, montre que ce thème suit la photographie comme son ombre…

Tous les jours de 10h à 18h sauf le lundi. Nocturne le jeudi jusqu’à 21h. Plus.


Pastels du 16e au 21e siècle Liotard, Degas, Klee, Scully… du 2 février 2018 au 21 mai 2018 à la Fondation de l’Hermitage, Lausanne

Jean-Etienne Liotard: portraits de l’époque des Lumières

Au printemps 2018, la Fondation de l’Hermitage met à l’honneur le pastel, médium fascinant à la croisée du dessin et de la peinture. Inspirée par les Danseuses au repos, célèbre pastel de Degas donné il y a vingt ans à la Fondation de l’Hermitage, l’exposition rassemble 150 chefs-d’œuvre de collections suisses publiques et privées. Offrant une véritable histoire de cette technique originale, la présentation traverse près de cinq siècles de création, des premiers maîtres de la Renaissance aux artistes contemporains.

le pastel, Alfred Sisley: paysages impressionnistes

Débutant avec les premiers dessins rehaussés au pastel (Barocci, Bassano), le parcours fait ensuite la part belle à l’âge d’or du portrait au 18e siècle (Carriera, Liotard, La Tour, Perronneau, Tiepolo). Au renouveau du pastel dans le paysage au 19e siècle (Boudin, Sisley) répond la virtuosité des gures impressionnistes (Degas, Manet, Morisot). Quant à l’engouement pour ce médium autour de 1900, il est illustré par des œuvres des Nabis (Denis, Vuillard), des portraits mondains (Helleu, Tissot) et des explorations visionnaires de Redon et des symbolistes (Khnopff, Lévy-Dhurmer, Delville). Une salle témoigne de la vitalité de la création suisse à la même époque (Amiet, G. Giacometti, Grasset, Segantini, Steinlen).

Sam Szafran: son atelier avec boites de pastel

Enfin, l’exposition met en lumière les avant-gardes du 20e siècle en quête d’abstraction et de modernité (A. Giacometti, Kirchner, Klee, Kupka, Miró, Picasso). Elle se termine par la scène contemporaine (Chamberlain, Samaras, Sandback, Stämpfli, Mangold, Nemours, Szafran, Scully) avec, en point d’orgue, une intervention murale conçue spécialement pour l’événement par le jeune artiste suisse Nicolas Party. A travers cette sélection inédite, la Fondation de l’Hermitage offre au public un rendez-vous exclusif avec les splendeurs du pastel, à la découverte d’un médium qui a autorisé toutes les expérimentations, et qui allie la grâce à la puissance de la couleur pure.

Plus de 150 chefs-d’oeuvre de collection suisses publiques et privées qui offrent une véritable histoire du pastel en traversant près de cinq siècles de création, des maîtres de la Renaissance aux artistes contemporains en présentant les différents usages de ce matériau si particulier dans un parcours riche et varié: Dans un style naturel les portraits du couple Naville, de riches drapiers genevois par Jean-Etienne Liotard (1702-1796) à l’époque des lumières, en passant par des paysages impressionnistes au pastel d’Alfred Sisley (1838-1899) aux peintres du XXe siècle comme « l’atelier, rue de Crussol avec boîtes de pastels » (1972) du peintre français Sam Szafran pour en citer que quelques-uns.

  • Conférences: jeudi 15 février, 18h30: Le pastel aux 18e et 19e siècles. l’aventure d’un art, par Philippe Saunier, conservateur, Paris – jeudi 19 avril, 18h30: Cet étonnant Liotard, un pastelliste aventurier au siècle de Lumières par Caroline Guignard, Musée d’art et d’histoire de Genève.
  • Concert: jeudi 8 mars, 18h30: Nuances pastels, improvisations sur une sélection d’oeuvres de l’exposition par Richard Rentsch, piano.
  • Tous les jours de 10h à 18h sauf le lundi. Nocturne le jeudi. Plus.

Chefs-d’oeuvre de la collection Bührle: Manet, Cézanne, Monet, Van Gogh…du 7 avril au 29 octobre 2017 à la Fondation de l’Hermitage, Lausanne

La Fondation de l’Hermitage, Lausanne accueille les joyaux impressionnistes et postimpressionnistes de la Fondation E. G. Bührle, qui compte parmi les plus prestigieuses collections privées au monde. Conservant une partie significative des peintures, sculptures et dessins rassemblés entre 1936 et 1956 par l’industriel Emil Georg Bührle (1890-1956), la Fondation E. G. Bührle héberge sans conteste l’un des ensembles les plus importants d’art du XIXe et du début du XXe siècles. Ces oeuvres d’une qualité unique seront présentées en exclusivité à Lausanne, avant d’être montrées au Japon, puis de rejoindre, à l’horizon 2020, la future extension du Kunsthaus de Zurich.

Dr. Christian Bührle, petit-fils et président de la Fondation

Une sélection de plus de cinquante tableaux composée de chefs-d oeuvre d’artistes incontournables des XIXe et XXe siècles, comme Le champ de coquelicots près de Vétheuil de Monet (vers 1879), Le garçon au gilet rouge de Cézanne (vers 1888), ou encore Le semeur, soleil couchant de Van Gogh (1888), ainsi que des tableaux de Bonnard, Braque, Corot, Courbet, Daumier, Degas, Delacroix, Derain, Fantin-Latour, Gauguin, Hals, Ingres, Manet, Modigliani, Picasso, Pissarro, Renoir, Sisley, Soutine, Toulouse-Lautrec, Vlaminck et Vuillard permettra aux visiteurs de découvrir la richesse extraordinaire de cette collection hors du commun. Une salle est dédiée aux documents d’archives et aux résultats de la recherche approfondie que la Fondation E. G. Bührle mène sur ses fonds depuis plus de douze ans, permettant de comprendre le parcours historique, parfois complexe, de ces chefs-d’oeuvre.

Heures d‘ouverture de 10h à 18h, jeudi de 10h à 21h.

Un programme riche en animations:

  • Visites commentées les jeudis à 18h30 et les dimanches à 15h.
  • Conférences: jeudi 1er juin à 18h30: La collection Bührle et les grandes collections impressionnistes par Lukas Gloor, commissaire de l’exposition, directeur de la Fondation Collection E. G. Bührle, Zurich. Mardi 12 septembre à 18h: Renoir, Cézanne, Matisse et Picasso en Amérique: la collection du docteur Barnes par Sylvie Patry, Deputy Director for Collections & Exhibitions and Gund Family Chief Curator.
  • Atelier: Peinture en plein air samedi 10 juin de 13h à 17h30, samedi 9 septembre de 13h à 17h30. Visite guidée de l’exposition, suivie d un atelier de peinture dans le parc de l Hermitage avec Anne Pantillon, artiste et enseignante en arts visuels.
  • Dimanches Art & Brunch dès 10h brunch, suivi d une visite commentée de l exposition à 11h30. Soirées Art & Gastronomie à 18h45 une visite commentée, suivie à 20h d un repas gourmand inspiré par l’exposition, au restaurant L’esquisse.
  • Animations Musicales dans le cadre de Lausanne Estivale samedi 24 juin, samedi 26 août Tous les chemins mènent à… l’Hermitage, promenade musicale avec Pierre Corajoud, suivie d un concert de l’EJMA dans le parc de l’Hermitage, entrée libre.
  • Nuit des Musées samedi 23 septembre de 14h à minuit.

Signac. Une vie au fil de l’eau du 29 janvier au 22 mai 2016 à la Fondation de l’Hermitage, Lausanne

René Roudaut, Ambassadeur de France en Suisse

Près de 140 peintures, aquarelles et dessins illustreront la carrièrefoisonnante du maître néo-impressionniste d’une collection très prestigieuse d’oeuvres de Paul Signac (1863-1935), réunie par une famille passionnée par l’artiste, et qui offre un éventail exhaustif de l’évolution artistique du peintre, depuis les premiers tableaux impressionnistes jusqu aux dernières aquarelles de la série des Ports de France, en passant par les années héroïques du néo-impressionnisme, l’éblouissement tropézien, les images flamboyantes de Venise, de Rotterdam et de Constantinople.
Cette collection est également exceptionnelle par la diversité des techniques qu elle embrasse: la fougue impressionniste des études peintes sur le motif s’y oppose aux polychromies sereines des tableaux divisés; le japonisme audacieux des aquarelles y contraste avec la liberté des feuilles peintes en plein air. Quant aux grands lavis préparatoires dessinés à l’encre de Chine, ils nous livrent les secrets de compositions sereines, longuement méditées à l’atelier. C’est donc une initiation aux harmonies chromatiques de Signac, doublée d’une invitation au voyage, que propose cette exposition.

Marina Ferretti

Découvrez au fil d un parcours chronologique et thématique les multiples facettes d’un homme de convictions, épris de mer et de bateaux, mais surtout du peintre, amoureux de la couleur. Une riche section documentaire permettra de s’initier aux théories de la couleur des néo-impressionnistes, et une salle réunissant des tableaux des principaux acteurs de ce mouvement (Pissarro, Luce, Van Rysselberghe, Cross) vient compléter la présentation. En photo M. René Roudaut, Ambassadeur de France en Suisse lors de l’inauguration. Visites commentées le jeudi à 18h30 et le dimanche à 15h. Conférences à 18h30: Les relations entre art et science des couleurs, de Paul Signac à la neuropsychologie contemporaine, par Libero Zuppiroli jeudi 17 mars et Signac et la découverte de Saint-Tropez par Marina Ferretti (en photo à droite), commissaire, directeur scientifique du Musée des impressionnismes à Giverny jeudi 14 avril. Concert: La musique au temps de Signac, oeuvres de Debussy, Fauré, Ravel par The Françoise-Green Piano Duo jeudi 28 avril à 19h.
Heures d’ouverture: 10h-18h (je 10h-21h).

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