MAH Genève : cabinet arts graphiques

Cabinet art graphique expositions temporaires Geneve

Le Cabinet d’arts graphiques, fusion du Cabinet des estampes et du Cabinet des dessins du Musée d’art et d’histoire, se trouve au 5, promenade du Pin.

Ouvert de 11h à 18h, fermé le lundi. Libre jusqu’à 18 ans et le 1er dimanche du mois.

GamMAH, nouveau espace culturel à la promenade du Pin

GaMAH, appartement aménagé

Dans un appartement bourgeois aménagé au 3e étage de la promenade du Pin, 5, dans un bâtiment construit en 1864, à la chute des Bastions, légué par Amélie Diodati-Plantamour en 1927. Le MAH y mêlera exposition avec convivialité, culture et sociabilité avec des formats d’événements plus intimistes. Des expositions d’oeuvres de la collection du MAH y seront présentées régulièrement sur des thématiques diverses. La programmation du premier semester 2022 inclut, par exemple, une déouverte d’objets en lien avec l’univers d’Alice au Pays des Merveilles, puis avec celui de Jules Verne, ainsi que des performances inattendues. L’occasion de découvrir la collection de manière originae, de provoquer la rencontre d’artistes, d’auteurs, de créateurs, d’ouvrir le débat et d’expérimenter de manière très directe ce que seront les musées des prochaines décennies, tout en renforçant le lien avec la Bibliothèque d’art et d’archéologie du MAH, première disciplinaire de Suisse, qui occupe plusieurs niveaux du bâtiment.

Une salle de consultation, située au même étage est accessible sur rendez-vous.

GaMAH, entrée libre du lundi au vendredi, de 10h à 18h (Salle de consultation sur demande). + d’infos.

Prochain rendez-vous: Midi du GamMAH: De l’autre côté du miroir: Alice et les merveilles du MAH par Isabelle Burkhalter mercredi 2 mars, 12h30, réservations en ligne dans les 15 jours avant la date prévue: billetterie.mahmah.ch

Le Pastel au XVIIIe siècle du 2 mars 2021 au 31 janvier 2022 aux Arts graphiques, MAH – Musée d’art et d’histoire, Genève

Avec plus de 300 pastels datant du XVIIIe au XXe siècle, la collection du MAH, reconnue sur le plan international, est la plus importante de Suisse. Au cours de ce premier semestre 2021, les pastellistes Jean-Étienne Liotard et Maurice Quentin de La Tour sont à l’honneur. Le premier, à travers la figure de Marie-Thérèse d’Autriche et ses nombreux enfants, le second à travers celle de Jean-Jacques Rousseau. Les célèbres portraits au pastel sont ici confrontés à leurs équivalents exécutés en d’autres médiums : médaille, peinture sur émail, gravure… Compte tenu de la fragilité des œuvres sur papier, cette présentation fera l’objet d’un renouvellement régulier.

Archives – Expositions passées

Portraits anglais du 16 mars à l’été 2021 : cabinet 22

Dans cette présentation, deux techniques artistiques représentatives de la collection du MAH sont mises en regard : l’estampe et la médaille, à travers les portraits de la noblesse anglaise et écossaise durant la première moitié du XVIIIe siècle. L’année 1707 marque l’unification des royaumes d’Angleterre et d’Écosse pour former la Grande Bretagne, placée sous l’autorité d’un roi protestant. Au cours d’une longue quête de stabilité politique, les nouveaux souverains cherchent à asseoir leur légitimité et le font notamment par le biais de portraits gravés. Ces séries qui immortalisent les membres des familles royales sont ici représentées, entre autres, par les célèbres estampes signées John Smith (1652-1742).  Quelques décennies plus tard, l’épouse du roi George II, dans l’espoir de susciter le respect envers la famille des Hanovre, arrivée au pouvoir en 1714, commande au Genevois Jean Dassier (1676-1763) une série de médailles consacrées à tous les souverains qui se sont succédés sur le trône d’Angleterre depuis Guillaume le Conquérant. Avec la suite The British Worthies (les célébrités britanniques) du même Dassier, cet ensemble constitue l’un des joyaux du fonds de numismatique du MAH.

Espaces du 19 mars à l’été 2021: cabinets 23 et 24

Cette présentation pluridisciplinaire s’intéresse à la compréhension de l’espace. Généralement associée à l’architecture et à la sculpture, cette notion structurante se retrouve dans deux types d’objets ici réunis : les bijoux contemporains et les œuvres sur papier. Les bijoux d’auteurs explorent la spatialité en habillant le corps de volumes exagérés, cherchant l’équilibre entre vides et pleins, entre poids et évanescence.
L’œuvre plastique naît des rapports de proportionnalité dans lesquels le sens du précieux et la notion de « portabilité » cèdent la place à la création pure. À ces bijoux répondent des œuvres sur papier interrogeant la notion d’espace transcrit en deux dimensions. Leur confrontation laisse émerger une nouvelle lecture.

« Décidemment, l’eau-forte devient à la mode », constate Charles Baudelaire en avril 1862 dans un article de la Revue anecdotique. Supplantée par la lithographie et le burin à partir des années 1790, auxquels s’ajoute la photographie dès les années 1840, la technique chère à Rembrandt connaît un regain d’intérêt parmi les artistes les plus novateurs de leur époque. De l’école de Barbizon aux symbolistes de la fin du XIXe siècle, les « peintres-graveurs » renouvèlent l’esthétique de cet art séculaire pour en faire un moyen privilégié d’expression de leur personnalité. Ce mouvement gagne l’Europe en même temps que triomphe la modernité, porté par des figures telles que Félix Bracquemond, Edgar Degas, Antonio Fontanesi, Édouard Manet ou James McNeill Whistler. Un moment capital de l’histoire de la gravure que le MAH propose de découvrir au travers de feuilles exceptionnelles et largement inédites issues de ses collections.

2019 a été placée sous le signe de l’Antiquité:

Exposition musée art et histoire Genève Cabinet de l'Estampe Paul Eliasberg

PAUL ELIASBERG: Paysages de l’âme du 1 novembre 2019 – 2 février 2020 au Cabinet d’arts graphiques du Musée d’art et d’histoire, Genève

Cette exposition s’appuie sur le généreux don consenti en 2015 par la fille de l’artiste, Mme Danielle Elisasberg, et donne à voir une facette de l’art des émigrants allemands en France après la Seconde Guerre mondiale. Fils d’un traducteur russo-yiddish, Paul Eliasberg grandit à Munich et Berlin avant de se rendre à Paris à la fin des années 1920. Pendant le régime de Vichy, il fuit et se réfugie en zone libre. À partir de 1958, Eliasberg voit sa popularité gagner une dimension internationale avec un engouement notamment pour ses aquarelles, ses dessins et ses eaux-fortes. Des images de falaises imposantes ou de paysages plats, de cathédrales et de villes gothiques, ou des impressions de ses voyages en Espagne, en Israël et en Grèce permettent à Eliasberg de développer une forme personnelle de figuration. Ce langage visuel ouvre les portes à un surréalisme visionnaire et lui fournit ainsi un contexte inattendu.

Beaux-Arts revisitée, Salles permanentes du Musée d’art et d’histoire, Genève

Barthélemy Menn, maître de Hodler du 2 mars 2018 – 8 juillet 2018 au Cabinet d’arts graphique, Genève

Le peintre genevois Barthélemy Menn, maître de Ferdinand Hodler, est mis en lumière au Cabinet d’arts graphiques du MAH. Ce dernier possède environ 3000 de ses œuvres, parmi lesquelles quelque 130 dessins, aquarelles, peintures d’études et tableaux ont été sélectionnés pour cette exposition. Des prêts importants complètent la présentation. Pour cet élève d’Ingres, dessiner, c’est d’abord comprendre. Il enseigne donc à ses nombreux élèves comment percevoir la forme d’une figure ou d’un objet de tous les points de vue possibles, jusqu’à imaginer leur face cachée. Dessiner, c’est aussi composer. L’artiste met ainsi en scène figures et objets pour les transférer sur une surface plane; revenant sur les mêmes motifs, il développe des variations rythmiques. «Menn, je lui dois tout» reconnaîtra Ferdinand Hodler, le plus célèbre de ses élèves.

Exposition Genève Musée d'art et d'histoire Cabinet graphiques
Dessins italiens de la Renaissance. Collection de l’Académie des Beaux-Arts de Düsseldorf du 29

Dessins italiens de la Renaissance. Collection de l’Académie des Beaux-Arts de Düsseldorf du 29 septembre 2017 au 7 janvier au Cabinet d’Arts Graphiques du Musée d’Art et d’histoire, Genève.

L’exposition met en lumière les différentes fonctions du dessin et les développements de son usage en Italie aux XVe et XVIe siècles au travers d’une centaine de feuilles prêtées par l’Académie des Beaux-Arts de Düsseldorf. Réunit à Rome entre 1737 et 1756 par le peintre Lambert Krahe (1712-1790), cette collection servit notamment à l’enseignement, offrant aux artistes en devenir un accès exceptionnel aux créations de maîtres tels que Corrège, Pérugin, Vasari ou Veronese.

Inauguration jeudi 28 septembre à 18h. Visites commentées les dimanches, à 11h30. Les dimanches en famille 8 octobre et 26 novembre, à 14h30. Rendez-vous d’artiste dimanche 1er octobre, de 14h à 17h, avec l’illustrateur Kalonji et le graffiti artiste Serval, accompagnés de Maxime Bâchi, tatoueur et graphiste (entrée libre). Concert-pliant jeudi 19 octobre, à 12h30. Midis de l’Expo les mardis, à 12h30: Le dessin de la Renaissance le 3 octobre, Nouvelles techniques et pratiques le 17 octobre, Les dessins de Federico Barocci le 14 novembre, Le choix hypothétique d’un collectionneur le 28 novembre et Têtes et portraits: une nouvelle idée de l’Homme le 5 décembre. Colloque jeudi 30 novembre et vendredi 1er décembre.

Visite commentée dans le cadre d’Art en Vieille-Ville

Gérald Cramer et ses artistes Chagall, Miro, Moore du 21 octobre 2016 au 29 janvier 2017 au Cabinet d arts graphiques, Genève

Cabinet d arts graphiques, Genève Gérald Cramer et ses artistes Chagall, Miro, Moore

A l’occasion du centième anniversaire de la naissance de Gérald Cramer (1916-1991), une exposition sur sa carrière et son activité comme libraire genevois qui, après la Seconde Guerre mondiale, s’impose sur la scène suisse et internationale comme galeriste et éditeur d estampes et de livres d’artistes. Picasso, Braque, Chagal, Miro, Moore figurent parmi les noms des grands maîtres qu’il a côtoyés, exposés et édités avec avec lesquels il a noué des liens d’amitié. L’accrochage se concentre sur les trois artistes dont il était le plus proche, Miro, Chagall et Moore, et met en valeur les ouvrages qui ont marqué son activité, forgé sa renommé et qui ont compté parmi les livres d artistes les plus importants après le Seconde Guerre mondiale. Cramer commence son activité en tant que libraire. Pour mettre en valeur son stock d’ouvrages, il prépare des catalogues qu’il dote d une couverture réalisé par des artistes importants. Il demande ainsi à des créateurs de renom (Matisse, Picasso, Miro, Chagall, Chadwick, Moore, Arp, Braque) de lui fournir des maquettes. En 1947, Gérald Cramer se lance dans un projet les plus ambitieux de sa carrière: éditer les poèmes de Paul Eluard, A toute épreuve, en demandant à Joan Miro de les accompagner de xylographies. Outre les planches définitives et celles de la maquette, le processus créatif est mis en lumière par des dessins d études, des pojets rejetés, une suite de planches qui montre la superposition des couleurs dans les différentes étapes d impression d une xylographie ainsi qu’une série de matrices en bois. Marc Chagall est l’un des artistes les plus féconds avec lesquels Gérald Cramer a collaboré tout au long de sa vie et résulte en trois groupes d oeuvres d’ exception qui attestent de la fructueuse collaboration entre les deux hommes: les Poèmes (une édition publiée en 1968 et illustrée de vingt-quatre xylographies, qui a été récompensée en 1970 du Prix Diano Marina), un paravent et une dizaine de monotypes, une technique qui tient à la fois du domaine de la peinture et de l’estampe, suggérée à Chagall par Cramer. Cramer publie plus d une centaine d’estampes de Henry Moore, l’album Elephant Skull, une suite d eaux-fortes autour d’un crâne d’éléphant et la série Sheep qui illustre les moments les plus touchants de la vie des moutons que l’artiste voyait brouter paisiblement ans une champ depuis la fenêtre des son atelier. Heures d ouverture de 11h à 18h, entrée libre