Le Grimaldi Forum, le centre de culture et de congrès de la Principauté de Monaco accueille des congrès, salons, expositions, concerts et spectacles. Il est intégré depuis fin 2024 dans l’ éco-quartier Mareterra signé entre autres par Renzo Piano et entièrement gagné sur la mer, avec un nouvel espace polyvalent et modulable à partir de 2025 (50% de plus de surface d’exposition sur 6000 m2 supplémentaires et 2000 m2 en extérieur). Chaque été le Grimaldi Forum propose une grande exposition (Monet en pleine lumière en 2023, Turner, le sublime héritage en 2024).

Le Forum célèbre en 2025 son 25e anniversaire.
Escapade été 2025
L’équipe du Flash Léman est de retour de la Côte d’Azur avec un halte à Monaco en août 2025. Le Grimaldi Forum qui célèbre cette année son 25e anniversaire vient de clôturer avec plus de 70 000 visiteurs en moins de 2 mois pour sa grande exposition, une expérience unique de la couleur autour de la collection exceptionnelle d’art moderne et contemporain – la plus grande d’Europe – du Centre Pompidou de Paris qui ferme ses portes pour plusieurs années. L’Institut océanographique de Monaco dans son engagement pour la protection de l’Océan met cap sur la Grande Bleue avec une nouvelle exposition immersive, déployée sur plus de 1000m2. Méditerranée 2025 vous embarque dans une odyssée spatio-temporelle à travers la Méditerranée, + d’infos. Pour en savoir plus sur la Maison Grimaldi, +d’infos.
Couleurs ! chefs-d’oeuvre du Centre Pompidou du 8 juillet au 31 août 2025, Grimaldi Forum Monaco

Cette exposition consacrée à une histoire moderne de la couleur à travers de grands chefs-d’œuvre du 20e siècle, issus de la collection du Centre Pompidou présente plus d’une centaine d’œuvres y seront exposées, dont des toiles d’une trentaine d’artistes majeurs, de Sonia Delaunay à Jean-Michel Basquiat, en passant par Pablo Picasso, Amedeo Modigliani, Henri Matisse, Vassily Kandinsky…

Le parcours de l’exposition : L’exposition entière tient dans un « tambour » qui, vu au plan, adope la forme d’un « cercle chromatique », outil de base de l’analyse de la couleur, par lesquels savants et peintres rendaient compte de la place de la nature et de l’enchaînement des couleurs.

Sonia Delaunay : prismes électriques et Espace Beaubourg


La couronne périphérique rassemble, par unité de couleur – en photo sculpture et tableau dans la partie consacrée au blanc-, plus d’une centaine de chefs-d’oeuvre du Centre Pompidou, signés par les peintre majeurs du tournant du XXe siècle. Au centre du dispositif, des espaces monochromatiques proposent une expérience totale de chaque couleur (en photo la couleur jaune), par la convocation de différents sens. Un véritable voyage sensoriel et visuel invitera les visiteurs à repenser la perception de la couleur dans l’art moderne. Au cœur de l’exposition, sept espaces monochromatiques seront enrichis des créations sonores du compositeur Roque Rivas, réalisées avec l’Ircam, et des ambiances olfactives développées par le « nez » Alexis Dadier avec la maison Fragonard. Ces installations uniques permettront aux visiteurs de vivre la couleur non seulement visuellement, mais aussi à travers d’autres sens : l’ouïe et l’odorat.

Installation, des pièces de design en blanc
Dans le prolongement du parcours, des pièces de design iconiques signées Ron Arad, Jean Prouvé, Ettore Sottsass ou encore Philippe Starck intégreront des installations spécialement conçues par Marion Mailaender qui relieront œuvres d’art et objets de design. En recréant des ambiances d’intérieurs, l’architecte et designer française donnera à voir l’art différemment, en l’immergeant dans la vie quotidienne, +d’infos.

En fin d’exposition, l’Espace Beaubourg rend hommage au Centre Georges Pompidou, écrin de cette prestigieuse collection. La maquette et photo de la façade signée Renzo Piano et Richard Roger et les tuyaux en couleurs de ce centre pluridisciplinaire, ouvert en 1977. Après la fermeture progressive de tous les niveaux du bâtiment iconique parisien à partir de l’automne 2025 pour une rénovation et une réouverture d’un centre plus ouvert et plus engagé dès 2030.
En parallèle à découvrir une plongée dans l’histoire méconnue entre Napoléon et Monaco :
Monaco et les Napoléon(s). destins croisés du 11 juillet au 31 août 2025, Grimaldi Forum Monaco

Monaco, Forum Grimaldi, 2025
L’exposition invite pour la première fois à découvrir les relations fortes qui ont uni les règnes des deux empereurs français, Napoléon Ier et Napoléon III avec la dynastie Grimaldi. Pour raconter cette histoire méconnue et faire comprendre des interactions qui mêlent faste, pouvoir, exploits militaires et relations personnelles, l’exposition rassemble des pièces historiques majeures qui illustrent les origines et la naissance de l’État monégasque contemporain. Grâce à la collaboration des plus grands musées français et monégasques, de collections privées prestigieuses et au soutien du Palais de Monaco, qui donne accès à de nombreux trésors issus de ses collections et de ses archives, près de 200 œuvres d’un intérêt historique et artistique uniques, dont une majeure partie n’a été que rarement ou jamais dévoilée au grand public, sont réunies, + d’infos.
Monet en plein lumière du 8 juillet au 3 septembre 2023, Grimaldi Forum Monaco

A l’occasion du 140ème anniversaire de la première escale de Claude Monet à Monte-Carlo et sur la Riviera, le Grimaldi Forum Monaco lui consacre sa grande exposition estivale. Dans la lignée des grandes monographies d’artistes déjà présentées au Grimaldi Forum Monaco – DalÍ, Bacon, Warhol, Picasso ou encore Giacometti -, cette exposition rassemble une centaine d’œuvres venues du monde entier (datées de 1870 à 1925), dont de très nombreux chefs-d’œuvre rarement présentés ensemble. L’exposition sur un espace de 2500 m2 est l’une des plus grandes monographies consacrées à Claude Monet de cette décennie et offre une nouvelle approche du travail du Maître pour aborder son œuvre autrement.

Monet : Au port d’Argenteuil, 1874 – Charing Cross Bridge, 1903
A la croisée du cheminement chronologique et du parti pris thématique, le parcours suit la quête de Monet de capturer la lumière : de sa jeunesse havraise aux derniers tableaux de Giverny. Il ne cherche pas à peindre un motif mais plutôt un moment, il ne peint pas un paysage mais une atmosphère.

Les Bords de la Seine à Courbevoie, 1878

Peindre la lumière du Nord: Bateaux de pêche, 1883
Monet et le sujet : « Je veux peindre l’air dans lequel se trouvent le pont, la maison, le bateau. La beauté de l’air où ils sont et ce n’est rien d’autre que l’impossible. (…) Le motif est quelque chose de secondaire, ce que je veux reproduire, c’est ce qu’il y a entre le motif et moi. »

Une partie de l’espace Ravel est consacrée à Monet et la Riviera

Monte-Carlo vue de Roquebrune, 1883

Rochers au bord de la Méditerranée, 1888
L’exposition explore les séjours de l’artiste sur la Riviera à un moment charnière de son existence à travers vingt-trois peintures exceptionnelles, présentées pour la première fois en France et à proximité même des sites où elles ont été peintes : à Monaco, mais aussi dans les régions françaises et italiennes voisines: Bordighera, Dolceacqua, Roquebrune Cap Martin, Antibes. C’est le moment où Monet se révèle à lui- même. A Monaco, en 1883, il met fin à la peinture de compagnonnage. Dorénavant, Monet travaille en solitaire et privilégie ses propres impressions. Le voyage à Bordighera en 1884 instaure le principe des campagnes de peinture récurrentes qui le conduiront de région en région, durant les deux décennies suivantes. Enfin, quand Monet pose son chevalet à Antibes en 1888, il parvient au terme de ce cheminement, un changement s’amorce et annonce la révolution des séries.

Antibes, 1888 et Antibes, le fort, 1888 en séries

Jardin à Giverny : Saule pleureur, 1918-1919

A Giverny: le bassin aux Nymphéas, abandon de la ligne d’horizon

Claude Monet au jardin à Giverny

Photo du jardin à Giverny: le point de vue de Monet est matérialisé par un jeu de lumière.
À Giverny, qu’il ne quittera quasiment plus au tournant du siècle, il évolue à nouveau. Il abandonne les vues panoramiques au profit d’un cadrage resserré offrant une vision quasi-abstraite de l’eau et ses reflets. La ligne d’horizon disparait. Monet représente le miroir de l’eau, celui du bassin aux Nymphéas qu’il a créé dans le jardin de Giverny. Il ne peint pas son jardin mais les seuls éléments que sont l’eau et la lumière. Cette peinture qui exclut la représentation de la ligne d’horizon, celle du ciel et de la terre, éveille « l’idée de l’infini ». Monet peint l’espace et la lumière.

Entre guerre et paix – dispositif immersif : peintures et documents d’époque
Un dispositif immersif inédit : Entre guerre et paix, les Grandes Décorations associent peintures et documents d’époque (photos, films et audio) : la création des panneaux monumentaux dans le contexte de la Grande Guerre de 1914 à 1926. Témoin de sa longue amitié avec Georges Clémenceau, ce dernier surnommé « Père de la Victoire » propose à son ami peintre d’offrir à la France des tableaux comme symbole de paix. Vous les trouvez aujourd’hui à l’Orangerie à Paris, +d’infos. Lien vers la vidéo de l’expo, ICI.
Exposition ouverte tous les jours de 10h à 20h, nocturne les jeudis jusqu’à 22h. + d’infos.