19e édition de la Biennale internationale de Céramique Contemporaine : « La Fête » du 14 septembre au 1er décembre 2024 au Musée de Carouge
Le Palmarès
Le prix de la Ville de Carouge, soutenu par la Fondation Alfred et Eugénie Baur, est attribué à Thimothée Humbert, né en 1979 à Paris (FR) et basé à Bonnieux en Provence (FR), pour sa pièce intitulée Karnaval. L’ensemble des membres du jury a été touché par la forte présence de cette œuvre qui propose une approche contemporaine de la fête et de ses divinités. Sa manufacture simple mais maîtrisée, ainsi que son décor très graphique et sa matérialité originale, en font une pièce à la fois étrange et attachante. Le prix est doté d’un montant de CHF 10’000 .–. À l’issue de l’exposition, la pièce rejoindra les collections du Musée de Carouge.
Thimothée Humbert : Karnaval
Le prix soutenu par la Fondation Bruckner pour la promotion de la céramique revient à Valdas Kurklietis pour sa pièce intitulée Dance. Né en 1975 en Lituanie, il vit à Stockholm en Suède. Le jury a été séduit par cette pièce chaleureuse qui, avec des moyens sobres, possède une grande force de figuration et de narration. Elle traduit de manière efficace une des caractéristiques propres à la fête, celle de nous rassembler. Le prix est doté d’un montant de CHF 2000 .–.
Valdas Kurklietis : Dance
Stanislas Cornier : Gendrillon
Le prix soutenu par swissceramics est octroyé à Stanislas Cornier pour sa pièce Gendrillon. Il vit à Suresnes, en France, pays dans lequel il est né en 1988. Derrière son style clinquant, cette œuvre au message subtil, profond et actuel a convaincu le jury. Derrière une grande maîtrise technique et la manipulation de nombreux savoir-faire, cette pièce aborde les folklores adolescents, les mythes urbains et revisite le conte de Cendrillon. Le prix est doté d’un montant de CHF 1000 .–.
Un jury composé de six spécialistes de l’art et de la céramique a analysé les 560 candidatures parvenues à l’issue de l’appel à candidature lancé en novembre 2023. Réuni une première fois en mai 2024, il a pu examiner les propositions, sur photo, pour en retenir une cinquantaine. Lors d’un second tour qui a eu lieu le 13 septembre, les trois prix à disposition ont été attribués en présence des œuvres, dont l’anonymat était toujours respecté. Le palmarès, annoncé officiellement le 14 septembre lors de l’inauguration de l’exposition distingue trois œuvres dont l’adéquation avec le thème imposé, parmi d’autres critères d’appréciation tels que la qualité formelle, l’originalité de l’œuvre et la qualité de sa réalisation technique, a séduit le jury. Tout en se complétant, les œuvres primées interprètent chacune à leur manière les rites, les folkores et les accessoires de la fête, avec des moyens plus ou moins simples, de manière narrative ou figurative, subtile ou plus directe.
Les œuvres récompensées sont à découvrir parmi les 52 œuvres exposées du 14 septembre au 1er décembre au Musée de Carouge. Cette exposition haute en couleur sur le thème de la fête fait écho aux 40e anniversaire du Musée de Carouge et donne un aperçu singulier sur la création céramique contemporaine. La particularité du Concours international de céramique de la Ville de Carouge est d’imposer un thème aux candidates et candidats. En référence aux productions majoritairement utilitaires des faienceries présentes autrefois sur la commune, vases, plats, tasses et théières ont donc naturellement fait partie des thématiques proposées aux artistes lors des premières éditions du concours. Depuis 2019, dans une volonté d’ouvrir le champ des possibles et de décloisonner la pratique de la céramique, les thématiques retenues expriment une perception plus conceptuelle et plus large de la céramique. Pour cette 19e édition, c’est donc sur la thématique de la fête que se sont penchés un nombre important de céramistes provenant du monde entier.
Visites commentées de l’exposition avec Claire Mayet, céramiste et commissaire de l’exposition jeudis 19 septembre (dans le cadre du Parcours Céramique Carougeois) et 14 novembre de 18h à 18h45. Conférence : Le Vol suspendu du confetti avec l’artiste Le Gentil Garçon. Dans la lignée de son travail ironique sur la représentation des savoirs, le Gentil Garçon propose une conférence festive sur un objet modeste : le Confetti samedi 12 octobre de 17h à 18h, +d’infos
Marcel Bolomey : le monde dans l’objectif d’un carougeois du 13 juin au 4 août 2024, Musée de Carouge
Plongez dans l’histoire extraordinaire et la carrière captivante de Marcel Bolomey dont l’objectif a immortalisé des moments cruciaux de la première moitié du XX e siècle. Enfant carougeois, il voit le jour et grandit au sein de la cité sarde, élevé par sa grand-mère. Marcel Bolomey devient reporter-photographe indépendant pour des magazines et explore l’Europe pendant la Seconde Guerre mondiale. À la fin de celle-ci, il est le premier photographe officiel des Nations Unies avant de s’exiler aux États-Unis, terre d’accueil pour de nombreux artistes visuels. Une partie de ses négatifs a été acquise par la Fondation Gottfried Keller et est désormais conservée par la Fotostiftung Schweiz de Winterthour, qui lui rend hommage dans une exposition en 2022. Aujourd’hui, c’est le musée de sa ville natale, avec le soutien de la Fotostiftung Schweiz et de ses enfants, qui souhaite célébrer sa vie exceptionnelle et faire découvrir au public son talent et son regard uniques. L’exposition dévoile les facettes personnelles et professionnelles de la vie de Marcel Bolomey, mettant en lumière l’homme derrière l’objectif et revenant sur son parcours marqué par des choix audacieux et des accomplissements hors du commun. Visites commentées jeudis 4 et 18 juillet à 18h, Entrée libre, + d’infos.
En parallèle :« Le lac dans l’objectif d’un Carougeois » du 1er juin au 15 juillet aux Bains des Pâquis, Genève
Cette exposition retrace une partie plus personnelle, artistique et locale de son oeuvre photographique, mettant en lumière sa relation avec le Léman. Elle transporte le public dans un voyage visuel au coeur des émotions qui ont inspiré l’artiste et invite à découvrir une sélection de photographies du Léman, de scènes de loisirs ou encore de portraits de travailleurs du lac, offrant une expérience immersive captivante, + d’infos.
Le Salève, montagne des Carougeois ?! du 29 février au 5 mai 2024, Musée de Carouge
Le Musée de Carouge prend de la hauteur et convie son public à une randonnée artistique et historique ! Géographiquement savoyard, mais sentimentalement proche de nous, le Salève domine notre vision et notre imaginaire. Oserait-on avancer que la « montagne des Genevois » est finalement carougeoise ? Cette interrogation est le fondement de cette exposition, relevant que la cité sarde se développe à l’abri du mont Salève, sous sa protection et sa domination, happant quotidiennement le regard vers son sommet.
Cette montagne a attiré nombre de personnalités et inspiré les artistes et les scientifiques au fil du temps. En parcourant son histoire, on se prend ainsi à tisser des relations inéluctables avec la ville de Carouge. Anecdotes, faits historiques et objets insolites racontent ici les liens qui unissent ces deux lieux géographiques et que relie, comme un subtil trait d’union, la rivière Drize. Tableaux et gravures du musée représentant le motif salévien viennent étayer ces faits. Enfin, des interprétations contemporaines, dues à l’imagination d’artistes de notre région, une installation artistique de Pascale Favre et une fresque participative de PanpanCucul révèlent l’attachement très fort des Carougeois et des Carougeoises pour cette montagne et invitent le public à poursuivre la balade, plus haut, que ce soit à pied ou grâce au téléphérique nouvellement rénové.
Vernissage : Mercredi 28 février à 18h, + d’infos.
Les visiteurs et visiteuses de l’exposition carougeoise reçoivent une contremarque donnant droit à une réduction lors de l’achat d’un billet au Téléphérique du Salève et à la Maison du Salève. Entrée libre dans l’exposition, + d’infos.
Zilla Leutenegger, Karim Noureldin, Shirana Shahbazi et Beat Streuli du 19 octobre 2023 au 14 janvier, 2023, Musée de Carouge
Oeuvres de Shahbazi Shirana, en première plan les instruments de Julian Sartorium (performance du 17 décembre 2023)
Beat Streuli : Carouge Ville Ouverte, installation vidéo, deux projections
Zilla Leutenegger : Behind the moon, projection vidéo sur une surface noir
Le travail de ces 4 artistes contemporains présents dans la Collection Pictet, fondée à Carouge en 2004 investit une salle du musée avec des installations sur mesure. La création de cette exposition d’art contemporain est confiée à Loa Haagen Pictet, conservatrice en cheffe de la Collection Pictet, et à Albane Thorel, conservatrice adjointe. Visites commentées jeudi 16 novembre, 18h et jeudi 30 novembre, 18h. Ateliers mercredi avec Camille Lacroix, artiste 13 décembre, atelier mouvement et performance avec Cerise Rossier, artiste dimanche 5 novembre à 11h et samedi 9 décembre, 14h. Balade sonore percussive avec Julian Sartorium dimanche 17 décembre, 16h, + d’infos.
Affiche par Exem (Emmanuel Excoffier)
Espèce de cornichon! Art, cuisine & Chirat du 11 février au 21 mai 2023, Musée de Carouge
Le Musée de Carouge célèbre le parcours exceptionnel de l’entreprise locale « Chirat », devenue une référence sur tout le territoire suisse. L’exposition, qui est à découvrir dès le 11 février 2023 à la place de Sardaigne, sera aussi l’occasion de découvrir l’histoire du cornichon, d’admirer sa représentation dans des planches botaniques anciennes, et d’explorer son usage dans la gastronomie et la culture populaire. Traité comme sujet artistique, cette cucurbitacée donne lieu à de multiples interprétations dues notamment à des illustrateurs et illustratrices d’aujourd’hui, révélées au cœur d’une exposition instructive et ludique, ouverte à toutes et tous ! +d’infos.
Bling-Bling? – Concours international de céramique Carouge 2022: du 17 au 25 septembre, Musée de Carouge, Place de Sardaigne
Le lauréat Mathieu Frossard avec Stephanie Lammar, représentante de la Ville de Carouge et Laure Schartz-Arenales, présidente du jury et directrice des collections de la Fondation Baur, à droite deuxième et troisième prix: le coréen Sunbin Lim et la française Jessie Derogy.
GIVE ME MORE du designer et céramiste Mathieu Frossard, né en 1987 à Metz et basé à Strasbourg. Cette pièce est un assemblage de références issues de l’art, du design et de la culture populaire, questionnant certains aspects de la création contemporaine comme le « bon goût », la beauté et la fonction.
L’oeuvre Uhr (horloge en allemand) de Sunbin Lim, né en 1981 en Corée du Sud, vit à Wiesbaden (DE). Le céramiste s’intéresse aux beautés imparfaites. Cela le conduit à décomposer la structure de ses oeuvres pour les faire paraître endommagées. L’austérité qui en ressort est en lien direct avec les ruines et la misère que l’artiste a cotoyées dans son pays natal ravagé par la guerre.
Jessie Derogy, née en 1993 vite à Limoges. Son oeuvre Phaos est un chandelier à 16 branches composé de modules qui s’assemblent pour former un tout, à la manière des maillons formant une chaîne. Chaque bougie est soigneusement moulée sur son support, créant ainsi un objet à la sophistication superficielle, servant une fonction absolète. L’or est aux métaux ce que le porcelaine est à la céramique. Sa blancheur ostentatoire fait d’elle un or blanc se passant allègrement de décor exubérant.
Exposition des pièces sélectionnées pour la 18e édition du Concours international de céramique de Carouge. Depuis 1987, la Ville de Carouge organise ce concours international de céramique. Le Musée de Carouge accueille l’exposition des œuvres sélectionnées pour cette 18ème édition proposant un large panorama de la création céramique contemporaine autour d’un thème imposé : Bling-Bling? C’est sur cette interrogation, sous forme d’onomatopée évoquant le bruit créé par le choc des chaînes en or, que se sont penché·es de nombreux·ses artistes dans le cadre du Concours international de céramique de la Ville de Carouge. Les pièces sélectionnées par un jury d’expert-e-s sont réunies dans une exposition ouvrant les portes sur un univers éclatant et abordant le sujet dans sa dimension critique. De manière technique et métaphorique, alchimie et céramique ont toujours été en étroite relation. Mais, la pratique de l’alchimie, qui visait autrefois la transmutation du plomb en or, questionne actuellement les notions de succès, de richesse et la provenance des matériaux précieux. es lauréats sont Mathieu Frossard, Sunbin Lim et Jessie Derogy.
Lundi-vendredi, de 14h à 18h / Samedi-dimanche, de 11h à 18h. Visites commentées de l’exposition avec Claire Mayet, céramiste et commissaire de l’exposition jeudi 22 septembre à 18h (dans le cadre du Parcours Céramique Carougeois) et jeudi 20 octobre à 18h.
Visites guidées décalées de l’exposition avec Grégoire Leresche, comédien improvisateur samedi 5 novembre à 14h (dans le cadre d’Art Carouge). Divers ateliers, +d’infos. Vernissages simultanés Art Carouge samedi 5 et dimanche 6 novembre, ouverture exceptionnelle de 11h à 18h.
Archives: les Expositions passées
Émile Chambon & Louise de Vilmorin. Une amitié fertile du 24 février au 26 juin 2022, au Musée de Carouge, place de Sardaigne, Carouge
C’est grâce au peintre carougeois Émile Chambon (1905-1993) que le Musée de Carouge a vu le jour en 1984, à l’occasion d’une importante donation de ses tableaux. La réouverture de cette institution est le moment de rendre hommage à cette figure genevoise artistique de premier plan, célébrée par ses contemporain.es et dont les œuvres continuent à être acquises par les collectionneur.euses d’aujourd’hui.
L’écrivaine française Louise de Vilmorin (1902-1969) est connue pour ses poèmes et ses romans comme Madame de, Julietta, L’Heure maliciôse, mais également pour ses relations, amicales ou amoureuses, avec certaines figures intellectuelles et mondaines de l’époque. Elle se rend régulièrement à Genève pour y rejoindre ses ami.es. En 1961, lors d’une visite à l’atelier d’Émile Chambon, l’autrice ressent un véritable coup de foudre artistique pour le peintre. Le rendez-vous ‒ qui ne devait durer que quelques minutes ‒ s’éternise, et une véritable amitié, nourrie d’admiration et de respect naît de cette rencontre. Louise de Vilmorin achète des œuvres de l’artiste et elle rédige une préface élogieuse au catalogue de l’exposition de celui-ci à la Galerie Motte à Paris, présentée à son instigation et couronnée de succès. Au fil des ans, et jusqu’à la mort de la « Dame de Verrières » en 1969, ces deux figures intellectuelles, éprises de culture, de sensibilité et d’élégance, de mythologie, de conte et de mystère, échangent courriers, ouvrages et pensées.
L’exposit ion célèbre l’amitié fertile entre ces deux êtres, leurs goûts artistiques et leurs références communes. Elle présente des toiles du Carougeois en rapport avec des textes de l’écrivaine et met en valeur leur intérêt partagé pour certaines thématiques : peinture et mots se complètent en parfaite harmonie. Exposition en partenariat avec la Fondation Émile Chambon.
Mardi-Dimanche 14h-18h, entrée libre. + d’infos. Vernissage mercredi 23 février, à 18h. Lien pour vous y inscrire, ICI.
- Animations:
Visites commentées de l’exposition jeudis 28 avril et 12 mai à 18h. - Art Carouge – vernissages simultanés samedi 5 et dimanche 6 mars, ouverture exceptionnelle, de 11h à 18h (atelier calligramme à la Fondation Bodmer samedi 5 mars, 12h30. Conférence Chambon collectionneur par Philippe Clerc, historien de l’art samedi 5 mars, 16h. Atelier adulte-enfant dimanche 6 mars, 11h à 12h30
- Atelier d’écriture dimanche 8 mai, de 14h30 à 16h.
- Journée internationale des Musée dimanche 15 mai.
- Nuit des musées samedi 21 mai, ouverture exceptionnelle de 14h à 23h.
Reouverture dès le 16 septembre 2021 du Musée de Carouge
Les rénovations entreprises en 2019 pour mettre le bâtiment aux normes, en matière de sécurité et de consommation énergétique, ont permis d’offrir à ce lieu emblématique et central de la cité sarde un nouvel accueil, harmonieusement intégré à l’ensemble architectural du côté de la place de Sardaigne. En outre, ces améliorations ont permis de libérer un peu plus d’espace pour les expositions. Sans rien lui enlever de sa valeur patrimoniale, la restauration donne un supplément d’âme à cette magnifique et historique maison carougeoise encore, de nos jours, parfois appelée « Montanrouge » du nom de son premier propriétaire en 1790, Jean Antoine Demontanrouge. L’édifice à l’architecture si typiquement carougeoise avec son jardin intérieur, où règne un climat méditerranéen, est, depuis 1984, consacré à la conservation et à la valorisation du patrimoine carougeois.
jardin intérieur
accueil, boutique
Le Musée de Carouge fait peau neuve et donne carte blanche Albertine: exposition apparition du 16 septembre au 19 décembre 2021
« Les grandes formes jaunes qui ressemblent à des soucoupes volantes des années 60, sont une façon d’évoquer l’acceptance du mystérieux au-delà de la conscience »
Pour sa réouverture après travaux, le Musée de Carouge donne carte blanche à la dessinatrice genevoise Albertine. Révélée au grand public notamment par ses nombreux livres parus aux Éditions La Joie de lire, et récemment honorée par le prestigieux Prix Hans Christian Andersen, l’artiste poursuit ici et selon ses propres termes son œuvre d’exploration. Apparition présente une réflexion sur la conscience ; il est question de solitude, de contemplation, de mystique et de métaphysique. On découvrira ainsi de salle en salle, sur des tonalités bleues et jaunes, plusieurs séries de gouaches et d’objets en bois, recelant autant de mystères. Albertine est depuis longtemps liée à la ville de Carouge. Ses travaux ont été présentés dans les galeries Maya Guidi, Ligne Treize, Séries Rares et Tiramisù: où vous pouvez découvrir ses oeuvres dans le cadre de l’exposition: Albertine Dentro Fuori jusqu’au 7 octobre. La Commune l’a par ailleurs régulièrement sollicitée pour des réalisations graphiques.
L’exposition se veut une déambulation au cours de laquelle, de salle en salle, les visiteur·euse·s. nourrissent leur propre réflexion en écho à celles d’Albertine distillées sous différentes formes, dont une série de gouaches aux tonalités dominantes bleue et jaune. Des objets en bois, des petits théâtres et des personnages en noir et blanc jalonnent ce vagabondage empreint de mystère. «Un itinéraire donc, où le questionnement, véritable ressort de notre présence au monde, oriente l’humain, bien mieux que ne pourrait le faire la moindre des réponses», peut-on lire dans la présentation de l’exposition, écritepar Germano Zullo, le compagnon de vie et de création d’Albertine. En effet, c’est lui qui, le plus souvent, met en texte les ouvrages illustrés par la Genevoise. Tous les deux habitent et travaillent dans une maison aux volets bleus, au cœur du village de Dardagny qui a vu naître et grandir l’illustratrice de 53 ans, au sein d’un foyer baigné d’art, entre une mère céramiste et un père assistant-réalisateur pour la télévision.
Le musée est ouvert du mardi au dimanche de 14h à 18h. Entrée libre. Visites commentées mercredi 6 octobre et 24 novembre à 18h, samedi 6 novembre à 16h sur réservation: 022 307 93 80
ArtCarouge: vernissages simultanés et événements spéciaux samedi 6 novembre et dimanche 7 novembre, ouverture exceptionnelle du musée: 11h à 18h. +d’infos.
ELLES dans l’objectif d’Ernest Piccot 1930–1950 du 19 septembre 2020 au 7 mars 2021, 25, bd des Promenades Carouge (hors murs)
Être une star, incarner un personnage de cinéma, ne serait-ce qu’une journée, et en garder précieusement le souvenir : elles ont pu toucher du doigt ce rêve américain dans l’atelier d’un photographe carougeois. Ernest Piccot possédait un studio à la place du Marché et ses portraits des années 1930-1950 nous plongent dans une époque où le glamour révèle la force et la sensualité des femmes. Empruntant poses, accessoires et lumières aux codes du cinéma hollywoodien et de la mode, il a transcendé des modèles souvent anonymes. Il nous livre leur image dans cette exposition qui s’inscrit également dans le thème du Printemps carougeois consacré, cette année, aux femmes.
Le musée est ouvert du mardi au dimanche de 14h à 18h. Entrée libre.
- Visites commentées de l’exposition par Nirina Imbach les mercredis 27 janvier et 10 février 2021 à 18h.
- Les ateliers cyanotype: À la découverte d’une technique ancienne, animés par Nirina Imbach. Sans passer par la chambre noire, vous tirerez, dans un bleu de Prusse, la photographie que vous aurez composée à l’aide de végétaux, de tissus et de dessins. Ateliers cyanotype enfants non accompagnés de 4 à 12 ansmercredi 10 février 2021, de 14h à 15h30,
- ArtCarouge – Vernissages simultanés des galeries et du Musée de Carouge, ouverture exceptionnelle de 11h à 18h: Week-end 1, samedi et dimanche 31 octobre et 1er novembre 2020. Week-end 2: samedi et dimanche 6 mars et 7 mars 2021. Atelier cyanotype adulte-enfant samedi 6 mars 2021 à 10h, duo un adulte-un enfant (dès 4 ans). Conférence: Les années Piccot par Arnaud Bosch, historien, samedi 6 mars 2021 à 16h. Visite guidée de l’exposition par Hélène Tobler, photographe dimanche 7 mars 2021 à 11h. Conférence: À l’aube du 8 mars par Hélène Tobler, photographe. Réflexions sur une approche photographique du combat des femmes pour le droit à l’égalité dimanche 7 mars 2021 à 16h.
Concours international autour du thème Hortus – le jardin envahit la table – Exposition du 28 septembre au 15 décembre au bd des Promenades 25, Carouge
Le Musée de Carouge est en travaux jusqu’à la fin 2020 – expositions hors les murs au bd des Promenades 25, Carouge (ancien local de la police municipale).
Expositions dansl’ancien local de la police municipale, au bd des Promenades 25, Carouge
Botanten II, Denise Stangier-Remmert
Lichen, Atelier Baptiste et Jaïna
Tous les deux ans, la Ville de Carouge organise un Concours international de céramique. Elle encourage ainsi la création contemporaine tout en revisitant un thème classique inspiré par les collections du Musée de Carouge. Pour cette 17e édition, le thème proposé aux céramistes fait écho à celui du Printemps carougeois et à sa programmation dédiée, en 2019, à la nature. En effet, le concours s’inspire du monde végétal et fait référence au microcosme du jardin: hortus envahit la table.
359 candidats de 36 pays différents ont proposé leurs interprétations, dont 46 projets de 44 candidats ont été sélectionnés. Trois prix ont été décerné: le Prix de la Ville de Carouge est décerné, ex aequo, à Denise Stangier-Remmert et à l’atelier Baptiste et Jaïna. Avec Botanten II l’artiste allemande Denise Stangier-Remmert a créé une nouvelle espèce, entre le fruit et le légume, entre sculpture et objet fonctionnel, des formes inédites en grès dans des chromatiques. Lichen, créé par Baptiste Sévin et Jaïna Ennequin à Paris en faïence chamotte coulée, engobe et couverte transparente mate par projection a convaincu par l’aspect mariant fluidité et sérénité.
Odile Levigoureux
Le jardin de Jheromus Bosch
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Le Prix soutenu par la Fondation Bruckner pour la promotion de la céramique est décerné à l’artiste Odile Levigoureux de Normandie, formée à l’art du vitrail, elle maîtrise différentes techniques pour son oeuvre Le jardin de Jheronimus Bosch. Cette architecture végétale ordonnée autour d’un centre (miroirs) montre l’exubérance: végétaux, insectes et mondes imaginaires dans un jaillissement baroque. Le Prix soutenu par swiss ceramics, Association Céramique Suisse est décerné à l’artiste français qui vit en Belgique: Charlotte Bricaul pour Champs sur table. Ce plat raconte le repas partagé mais aussi la nourriture à devenir, les semences prêtes à germer dans le champ. La remise des prix a eu samedi 28 septembre à la Place de Sardaigne.
Exposition (hors murs) bd des Promenades 25, (ancienne local de la police qui servira encore toute l’année prochaine comme musée dû à l’incendie survenu au Musée de Carouge). Visites commentées par Sonia Décaillet, céramiste, mercredis 30 octobre et 20 novembre.
Champs sur table
Charlotte Bricault
Parcours céramique carouges 2019, 16e Biennale internationale de céramique contemporaine du 28 septembre au 6 octobre à Carouge, Genève
Membres de la Fondation Bruckner, Stéphanie Lammar, présidente, Marianne Braun, galeriste et les frères Li et Peng Zeng
Pour son 30e anniversaire, le Parcours Céramique Carougeois (PCC) a choisi de revenir sur la notion de tradition. Souvent séculaires, les traditions céramiques continuent de nourrir la réflexion et le travail des céramistes contemporains. Bien vivantes, elles évoluent, s’enrichissent et s’adaptent sans cesse pour donner naissance à des oeuvres d’autant plus intéressantes. Au travers d’une vingtaine d’expositions, le visiteur a l’occasion de découvrir comment les créateurs se réapproprient aujourd’hui l’héritage de leurs prédécesseurs aussi bien au niveau esthétique que technique. De Carouge à Genève, la 16e édition du PCC vous fait voyager dans le temps et dans l’espace. Les galeries, arcades artisanales et musées présentent les oeuvres d’artistes de talent venus du monde entier. Toujours ancrée à Carouge, la biennale renouvelle le Café céramique aux Halles de la Fonderie. Ce lieu accueille également une grande exposition de l’artiste Manuel Canu (DK/ IT). Lors des Vernissages communs samedi 28 septembre, la Galerie h s’est transformé en salon de thé grâce à l’installation Kasekian – Fossilothèque de l’artiste franco-japonais Yusuké Y. Offhause, basé à Genève: Les emballages plastiques ont remplacé les contenants céramiques. Ils circulent sur l’ensemble de la planète puis sont jetés après usage. Dans une projection futuriste, l’artiste les imagine en fossiles retrouvant leur fonction d’autrefois.
Le sous-sol des Halles, quant à lui, est transformé en salle de projection pour présenter une série de films sur la céramique traditionnelle chinoise. En collaboration avec le Musée Ariana et l’AIC Day, Hongyu Tan présente son film Gold Bricks qui fait écho à l’exposition MUR/murs de l’artiste Jacques Kaufmann dimanche 29 septembre, 17h30. La biennale prévoit un événement spectaculaire inédit, à la Place de Sardaigne. Une structure monumentale en céramique construite avec la participation de bénévoles est mise à feu lors d’une performance de «Fire art» vernissage vendredi 4 octobre, dès 14h (cuisson spectaculaire 20h à 23h, report au 5 octobre, en cas de mauvais temps). À la tombée de la nuit, les flammes jaillissant de l’oeuvre illuminent le coeur de la cité sarde. Le PCC propose également des démonstrations, des visites guidées, des conférences, des ateliers pour enfants. Autant d’occasions de se plonger dans l’univers de la céramique durant neuf jours de festivités. Ouverture vendredi 27 septembre: vernissage de l’exposition à 18h, Usine Kugler et Vernissage de l’exposition Johan Tahon, 18h, Musée Ariana. Evénement gratuit. Lieu central et petite restauration: Halles de la Fonderie, av. Cardinal-Mermillod, Carouge
Une exposition hors les murs: Le monde de Titeuf est présentée du 7 juin au 25 août aux Halles de la Fonderie, Avenue du Cardinal-Mermillod, Carouge
Au début des années 90, depuis son atelier situé à la rue du Collège 12, Zep entend les enfants de l’École Jacques-Dalphin, et imagine les personnages de Titeuf, de ses copains et nombre d’histoires d’écoliers, mêlés à ses propres souvenirs d’enfance. Révélé au grand public dans un premier album paru en 1993, Titeuf s’impose comme une icône de la bande dessinée. Le petit garçon à la houppette blonde aborde les sujets auxquels les enfants peuvent être confrontés, sans tabous ni complexes.
Inauguration d’une oeuvre du Crédit cadre d’art contemporain jeudi 6 juin 2019 dès 16h, dans la cour de l’école Jacques-Dalphin (Rue Jacques-Dalphin Carouge): avec sa mèche plantée au sommet du crâne, la mine des mauvais réveils et ce cartable trainé à bout de bras, on pourrait presque l’imaginer franchir la porte de l’école ou ralentir son allure, le temps d’être joint par Nadia ou Manu. La sculpture de la même taille que la plupart de ses camarades de classe, soit 110 centimètres, ou 150 centimètres si on compte la mèche et sans socle s’intègre parfaitement. Ouvres de Cathérine Mauron-Vallotton (admiratrice de la première heure de Titeuf, et créatrice des premières figurines de son héros, en 1993) et du fondeur David Chojnacki, auquel on doit notamment le Frankenstein en bronze, installé sur la plaine de Plainpalais).
Cette exposition itinérante et tout public, présentée sur des panneaux, a été conçue par le Festival international de la bande dessinée d’Angoulême en collaboration avec les éditions Glénat à l’occasion des 25 ans de Titeuf en 2018 aux Halles de la Fonderie, Carouge
Elle retrace l’histoire de Titeuf, de ses origines à ses dernières aventures, en célébrant l’imaginaire débordant et décalé du héros carougeois. Au début des années 1990, depuis son atelier situé à la rue du Collège 12, le dessinateur Zep entend les enfants de l’Ecole Jacques-Dalphin et imagine les personnages de Titeuf, des ses copains et nombre d’histoires d’écoliers, mêlés à ses propres souvenirs d’enfance.
Révélé au grand public dans un premier album, paru en 1993, Titeuf s’impose rapidement comme une icône de la bande dessinée. C’est avant tout sa grande mèche de cheveux blonds s’élevant au sommet de son crâne qui identifie immédiatement Titeuf. Son école est le coeur de ses aventures. On reconnaît ainsi le bâtiment d’origine et les frondaisons des platanes qui ornent le préau carougeois. Avec ses copains, Titeuf fait les quatre cents coups et livre un regard frais, honnête et empreint d’humour sur le réel, sans mièvrerie ni tabous, mais toujours avec franchise. Il s’adapte sans cesse aux problématiques de son temps, des plus légères aux plus graves. Pour Zep, il est en effet essentiel de pouvoir aborder tous les sujets avec les enfants, plutôt que de les cacher. Du mardi au dimanche, de 14h à 18h, entrée libre.
En parallèle à noter la Galerie Séries Rares à Carouge édite trois tirages inédits de Zep et les présente avec vingt-cinq tirages des plus anciens, devenus très rares jusqu’au 27 juillet. La Galerie est ouverte vendredi de 14h30 à 18h et samedi de 11h à 16h. Plus.
Christa de Carouge du 4 octobre au 16 décembre 2018 au Musée de Carouge
Le Musée de Carouge rendra hommage à la designer Christa de Carouge, décédée en début d’année. Christa a profondément marqué le paysage de la mode en Suisse et fait rayonner le nom de Carouge outre-Sarine. L’exposition souhaite tout autant parler de sa vie, de ses inspirations, que montrer ses créations et livrer des témoignages sensibles des personnes qui lui ont été proches. Une manière de saluer sa créativité foisonnante, sa grande humanité et de lui montrer la reconnaissance d’une ville qu’elle a tant aimée. Vernissage mercredi 3 octobre, dès 18h.Visites commentées mercredis 17 octobre et 14 novembre à 18h par Géraldine Glas et Klara Tuszynski, co-commissaires de l’exposition entrée libre. Ateliers pour les enfants mercredis 7 novembre et 5 décembre, de 14h à 15h30 de 4 à 12 ans, entrée libre sur réservation obligatoire à l’accueil du musée ou au 022 307 93 80. Art Carouge samedi 3 et dimanche 4 novembre de 11h à 18h.
I love Musée de Carouge du 26 avril au 2 septembre 2018 au Musée de Carouge
Dans le cadre de la 54e édition du Printemps carougeois consacrée à l’amour, le Musée de Carouge invite des personnalités suisses à choisir leur coup de coeur dans ses collections. Ainsi, sportives, artistes, designers, comédiennes et comédiens, directrices et directeurs de théâtres, de musées ou responsables d’institutions, écrivains, éditrice, musiciens, journalistes, politiciennes et politiciens et même pasteur ou chef cuisinier présentent leur tableau, sculpture, photographie, dessin ou objet préféré. Leur choix devait être motivé par écrit, et, parfois, sans titre ni mention de l’auteur, beaucoup se sont interrogés sur l’oeuvre choisie, ce qu’elle dégageait. Alors, ces amoureux ont couché sur le papier leurs émotions, un souvenir, une anecdote, parfois drôle ou plus touchante. Le public découvre leurs textes, accolés à la pièce élue, et s’amuse à chercher la personne publique derrière l’oeuvre. Du couvercle d’un pot de dînette à une installation monumentale sur la place de l’Octroi, les oeuvres choisies témoignent de l’éclectisme des collections du Musée de Carouge, ouvert en 1984 suite à un don important du peintre Émile Chambon (en 1re photo à gauche son autoportrait choisi par l’écrivain Martin Arditi). Une manière de découvrir les les pièces du musée – riche de quelque 5000 pièces – rarement dévoilé, faute d’espace.
Certaines personnalités viendront présenter leur coup de coeur lors de la Nuit des musées le samedi 26 mai: Priscille Alber et Guillaume Noyé, directeurs de l’ASMV, Metin Arditi, écrivain, Omar Ba, artiste, Guy Bärtschi, galeriste, Mathieu Bertholet, directeur du Théâtre Poche / GVE, Anne Bisang, directrice artistique du Théâtre populaire romand, Colonel Monica Bonfanti, commandante de la Police genevoise, Nathalie Chaix, directrice du Musée de Carouge et co-commissaire de l’exposition, Guillaume Chenevière, ancien directeur de la TSR et du Théâtre de Carouge – Atelier de Genève, Philippe Chevrier, chef cuisinier, Christa de Carouge, designer, Martina Chyba, journaliste et écrivain, Fabien Clerc, artiste, Caroline Coutau, directrice des Éditions Zoé, Philippe Cramer, designer, Yves Daccord, directeur général du Comité international de la Croix-Rouge, Daniel de Roulet, écrivain, Céline Eidenbenz, directrice du Musée d’art du Valais, Exem, illustrateur (voir la Galerie Rare), Mirjana Farkas, illustratrice, Gaëtan, chanteur, Joseph Gorgoni, comédien-humoriste, Anne Hiltpold, maire de la Ville de Carouge,
Alan Humerose, photographe, Steeve Iuncker, photographe, Pierre-Alexandre Jauffret, directeur du Théâtre Alchimic, Jonas, rappeur JP, Kalonji, artiste, Sami Kanaan, conseiller administratif de la Ville de Genève, André Kasper, artiste, Stéphanie Lammar, conseillère administrative de la Ville de Carouge, Jean Liermier, directeur du Théâtre de Carouge, Aloys Lolo, dessinateur, François Longchamp, conseiller d’État, Gianna Loredan, directrice Illico Travel, Estelle Lucien, responsable de la rédaction romande du magazine Bolero, Manuella Maury, journaliste, Roger Mayou, directeur du Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge , Fabrice Melquiot, directeur du Théâtre Am Stram Gram,
Maria Mettral, comédienne, Isabelle Naef Galuba, directrice du Musée, Ariana Jonathan Nott, directeur musical et artistique de l’Orchestre de la Suisse romande, Carmen Perrin, artiste, Gérald Poussin, artiste, Jean-Philippe Rapp, journaliste-producteur, Juliane Robra, judoka, Brigitte Rosset, comédienne, Adrien Rovero, scénographe de l’exposition, Yaël Ruta, organisatrice du Printemps carougeois, Elisabeth Schenker, pasteur, Georges Schwizgebel, cinéaste d’animation, Tom Tirabosco, auteur de BD, Erik Truffaz, musicien, Klara Tuszynski, co-commissaire de l’exposition, Celine van Till, cavalière, Nicolas Wadimoff, cinéaste, Nicolas Walder, conseiller administratif de la Ville de Carouge, Boris Wastiau, directeur du Musée d’ethnographie de Genève, Pierre Wazem, auteur de BD, Anja Wyden Guelpa, chancelière d’État, Zep, auteur de BD, Annick Zufferey, présidente d’Art Carouge
Animations: Visites commentées mercredis 6 et 20 juin à 18h30, entrée libre, Ateliers pour enfants mercredis 23 mai et 6 juin de 14h à 15h30, de 4 à 12 ans, entrée libre sur réservation 022 307 93 80, Journée internationale des musées dimanche 13 mai, à 14h30 et à 16h30 (visites des dépôts du Musée de Carouge (20 personnes maximum) sur réservation obligatoire jusqu’au jeudi 10 mai à au 022 307 93 80, Nuit des musées samedi 26 mai de 17h à 23h avec la présence de Debi’s Kitchen: foodtruck, borne selfie Photobooth pour des potos souvenirs, maquillage pour enfants par Studio B, dès 3 ans, Kamishibaï, contes italiens par David Telese, conteur et dessinateur, dès 5 ans, voyage gustatif animé par Gerry Oulevay, dès 4 ans, voyage dans les collections du Musée de Carouge à 19h30 et à 21h.
Ouvert de mardi à dimanche, 14h à 18h, entrée libre.
Le miroir céramique du 16 septembre au 10 décembre 2017 au Musée de Carouge
Une sélection des meilleures oeuvres du Concours international de céramique 2017: Le miroir céramique à voir jusqu’au 10 décembre 2017 au Musée de Carouge. Encourageant la création contemporaine, le Musée de Carouge organise tous les deux ans, depuis 1983, un concours international de céramique. Les pièces primées et une sélection des plus belles oeuvres de l’édition 2017 sur le thème du miroir sont exposées à l’occasion du Parcours Céramique Carougeois (biennale internationale).
Concours international de céramique 2017 du 16 au 24 septembre 2017
Stéphanie Lammar, présidente de la Fondation Bruckner pour la promotion de la céramique, a décerné le Prix du Concours doté d’une valeur de CHF 2000.- à Kate Roberts pour Gate to nowhere, oeuvre de grand format, créée in situ dans la grande Halle de la Fonderie à Carouge ce dimanche 24 septembre. Du matériau naturel trompé pendant un mois dans la faillance crue pour créer une végétation luxurieuse, une oeuvre poétique effervescente hors temps, « une porte au nulle part ».
Le Prix musée Ariana revient à la jeune céramiste anglaise Charlotte Mary Pack pour son première exposition solo hors de l’Angleterre à la galerie Marianne Brand.
L’expression de ses animaux en voie d’extenction lui permet d’attirer l’attention sur ce qui tient au coeur, la sauvegarde de la nature et de la faune sauvages avec un de jeux de couleurs poétiques. La galeriste Marianne Brand devant le nouveau café céramique aux Halles de la Fonderie, dessiné par Teo Jacob (il a prêté l’immobilier) et qui a connu un grand succès – 20 000 visiteurs ont passé pendant les 9 jours. Le musée Ariana acquiert une partie des oeuvres pour sa collection. A noter l’exposition de François Ruegg jusqu’au 4 mars 2018 au Musée Ariana qui interroge, à travers une série de sculptures monumentales en porcelaine, le binôme socle-statue. Bustes, objets de séduction ou de rebut, emballés pour conserver leur part de mystère, sont dotés d’un piédestal approprié, dans un duo indissociable et complémentaire, plein d’humour et de dérision. Un colloque: Poteries de Suisse et d’ailleurs est organisé le 13 octobre 2017.
Le 15e Parcours Céramique Carougeois, biennale internationale de céramique contemporaine, organisé par la Fondation Bruckner, qui s’est déroulé pendant 9 jours du 16 au 24 septembre dans une vingtaine de lieux à Carouge et à Genève, dont galeries, arcades artisanales et musées. Vernissage simultanément des galeries du Parcours céramique samedi 16 septembre de 11h30 à 17h.
Ma vie de Courgette, on vous dit tout! du 1 mai au 20 août 2017 au Musée de Carouge
L’exposition Ma vie de Courgette, on vous dit tout! a fermé ses portes le 20 août. Pendant trois mois, 15 300 visiteurs sont venus découvrir l’univers du petit garçon aux yeux ouverts sur le monde: un record de fréquentation pour le Musée de Carouge. Depuis son ouverture en 1984, jamais une exposition n’avait connu un tel succès.
Dans l’exposition le Musée de Carouge nous a emmèné dans le monde de Courgette, dans l’ambiance unique et attachante de son univers en présentant les « coulisses » de cette production franco-suisse. Etape par étape, l’exposition a révélé la construction du film d animation tourné dans la technique du stop-motion. Elle a permis au plus grand nombre d’en comprendre la « fabrication »: story-board, croquis, costumes, décors et marionnettes, entre autres, montrent le processus de réalisation.
A trouver le livre des couleurs qui réunit les indications sur les couleurs utilisées pour chaque personnage ou élément du décors, les recherches graphiques, le story-board avec la fabrication des marionnettes les maquettes des différentes plans de scène.
Courgette, ce petit garçon aux grands yeux et aux cheveux bleux qui, devenu orphelin, est placé au foyer des Fontaines, a peu à peu conquis la planète entière! Adapté du roman de Gilles Paris. Autobiographie d une courgette, sur un scénario de Céline Sciamma, le film du Valaisan Claude Barras, Ma vie de Courgette, connaît un succès mondial, raflant nombre de
récompenses cinématographiques majeures. Ce succès s’explique certainement par la sincérité et la poésie du film. Bien que difficiles, les sujets traités se voient transcendés par les différents personnages et la justesse de leurs émotions. La tendresse, l’humour et les amitiés dépeintes avec Camille, Simon ou encore le gendarme Raymond, illuminent le film. Lequel, bien que sombre et triste à ses débuts, montre la capacité d’adaptation du héros et de ses amis ainsi que leur optimisme.
En photo le réalisateur Claude Barras avec son équipe artistique réunissant de nombreux métiers autour de la création du film, de la préparation à la postproduction.
Ma vie de Courgette est un hommage à tous les enfants seuls ou en difficulté, avec l’espoir à la clé.
Cette exposition s’inscrit dans la programmation du Printemps Carougeois, consacré en 2017, au cinéma.
Yvan Larsen, sculpter la vie, une rétrospective du 26 janvier au 2 avril 2017 au Musée de Carouge
Bien que s’intéressant à la figure humain et abordant, en outre, des formes presque abstraites, cet artiste genevois, né en 1942, est avant tout connu pour ses sculptures animalières. Parallèlement à sa carrière artistique, Yvan Larsen a en effet aussi travaillé comme taxidermiste au Muséum d’histoire naturelle de Genève. L’exposition révèle son évolution artistique: à ses débuts, influencé par l’art de Aristide Maillot, il représente surtout la figure humain, déclinée en pied ou en buste. Petit à petit, l’animal prend une place plus grande. C’est à Carouge qu il a fait fondre la plupart de ses bronzes, à la célèbre Fonderie Pastori. Cinq de ses sculptures animalières se trouvent dans l’espace public de la ville Sarde.
Promenade à Carouge sur les traces de Yvan Larsen
Le Musée de Carouge consacre une rétrospective à Yvan Larsen sous forme d’exposition sous le titre: sculpter la vie du 26 janvier au 2 avril 2017. L‘artiste est bien connu des Carougeois pour ses sculptures animalières qui embellissent les places et boulevards et invite à se promener aux alentours du Musée. Le Loutre (1964) au Boulevard des promenades, La Raie Manta (1971) sur la Placette de la rue Jacques-Dalphin et l’Oie (1981) sur la pittoresque Place des Charmettes.
Deux sculptures animalières sont également à visiter dans le Parc de la Mairie de Carouge.
Larsen qui a travaillé de longs années comme taxidermiste au Muséum d’histoire naturelle de Genève a également laissé un tamanoir (1969) dans le parc de l’ancien Musée de l’horlogerie à côté du Muséum à la Route de Malagnou.