Nyon : Visions du Réel

Festival Visions du Réel cinéma documentaire Nyon

Visions de Réel, 54ème édition du 21 au 30 avril 2023 à Nyon

Préouverture du festival Visions du Réel 2023 jeudi 20 avril au Théâtre de Marens à Nyon avec la projection du film Sur l’Adamant de Nicolas Philibert (Ours d’or de la Berlinale 2023)

Prix de soutien à la création documentaire 2023 déserté à Jules Guarneri pour le projet de film documentaire L’Uage de la montagne Intermezzo Films

Raymond Lorentan, Président du Festival  Visions du Réel.

Soirée RTS jeudi 27 avril au Théâtre de Marens, Nyon

Depuis 2007, la RTS (Radio Télévision Suisse) soutient chaque année un projet documentaire en phase d’élaboration. En 2023, le Prix de soutien à la création documentaire, doté de 10’000 francs a été remis dans le cadre de la soirée RTS à Jules Guarneri pour le projet de film documentaire L’Uage de la montagne qui s’interroge sur notre rapport aux sommets. Jules Guarneri nous proposera alors une investigation personnel et cinématographique à propos de la façon dont nous consommons la montagne.

Palmarès de la 54e édition: La cérémonie de remise des prix 2023 de Visions du Réel couronne le réalisateur suisse Peter Mettler pour While the Green Grass Grows. Le Prix du Public d’une valeur de CHF 10’000, x, décerné par le public et remis par la Ville de Nyon honore Pianoforte de Jakub Piatek qui s’immerge dans les coulisses d’un concours de piano, +d’infos.

Affiche de la 54e édition du Festival Visions du Réel 2023 à la gare de Nyon

Jean-Stéphane Bron

Au total, 163 films, dont 82 premières mondiales, 11 premières internationales, 2 premières européennes, et 26 premières suisses proposent un panorama défiant souvent les frontières entre fiction et réel. 46 pays sont représentés au travers de la sélection tandis que 37 (co)productions helvétiques émaillent toutes les sections du Festival soulignant l’élan fertile de la production documentaire suisse. Trois invité·e·s principaux·ales complètent la programmation : la cinéaste argentine Lucrecia Martel (Invitée d’honneur) – qui recevra le Prix d’honneur, remis par la réalisatrice française Céline Sciamma avant la projection de La ciénaga (lundi 24 avril) et donnera une masterclass le mardi 25 avril, 14h. – aux côtés de la réalisatrice italienne Alice Rohrwacher (Invitée spéciale, masterclass le samedi 22 avril, 14h) et du réalisateur suisse Jean-Stéphane Bron (Atelier, jeudi 27 avril, 10h, en parallèle de la rétrospective que le Festival lui consacre). 12 longs métrages et autant de propositions cinématographiques, parmi lesquelles 3 premières mondiales, concourent pour le Prix du Public dans la section Grand Angle. La section non-compétitive Highlights quant à elle présente également un programme éclectique qui témoigne de la vivacité actuelle du cinéma du réel, sa liberté formelle et narrative, à l’instar des films de Claire Simon, Paul B. Preciado et Mehran Tamadon. L’édition 2023 ouvrira ses portes avec la première mondiale de Nightwatchers de Juliette de Marcillac. La cérémonie d’ouverture se tiendra le vendredi 21 avril en présence de la Conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider, la Conseillère d’État Nuria Gorrite, et le Syndic de la Ville de Nyon Daniel Rossellat, + d’infos.

Jean-Stéphane Bron

Archives: les Editions passées

La 53e édition du Visions du Réel, Festival international de cinéma Nyon revient du 7 au 17 avril 2022 dans les salles de cinéma

Le Forum : le festival c’est aussi un lieu de rencontre des professionnels

Raymond Loretan, président du festival lors du Cinéforum au Château de Nyon. Le Cinéforum, la Fondation romande pour le cinéma soutient des projets de scénaristes, réalisateurs, producteurs et autres spécialistes du cinéma et de l’audiovisuel et offre des bourses à l’écriture/recherches et à la réalisation. + d’infos.

L’Îlot de Tizian Büchi remporte le Grand Prix de Visions du Réel 2022

Avec L’Îlot de Tizian Büchi, c’est la première fois depuis 2013 qu’un film suisse remporte le Grand Prix de Visions du Réel. Situé à Lausanne, ce premier long métrage qui oscille entre réalisme magique et portrait collectif séduit le jury par son « observation brillante qui réécrit les coordonnées des espaces géographiques en termes universels ».

A Long Journey Home, le premier long métrage de Wenqian Zhang (Chine), est distingué comme meilleur film de la compétition Burning Lights. La cinéaste helvético-japonaise Julie Sando remporte le Prix du Jury de la Compétition Nationale ainsi que le Prix Zonta avec son film d’école Fuku Nashi. Le Prix du public va à Fire of Love de Sara Dosa. Le Festival retrouve le nombre de spectateurs de sa dernière édition physique de 2019 à Nyon et élargit encore sa portée grâce à son offre en ligne. Le Festival se tient sur place jusqu’au dimanche de Pâques, le 17 avril, et en ligne jusqu’au lundi de Pâques, le 18 avril.

« Nous avons gagné notre pari en misant sur un festival réinventé grâce à un retour au présentiel très fort et une dimension augmentée en virtuel acquise pendant la pandémie », a déclaré le président du Festival Raymond Loretan pour qui l’équipe de Visions du Réel « a transformé de manière exemplaire une crise en opportunité ». Il a ajouté: « Cette 53e édition est déjà historique, car elle démontre que Visions du Réel est à la fois un festival de rencontres directes et une plateforme numérique forte au service d’une culture cinématographique diversifiée et globalisée. Emilie Bujès, directrice artistique de Visions du Réel, dresse un bilan artistique réjouissant : « La liste des lauréat·e·s de cette année comprend sept premiers longs métrages. De nouvelles voix côtoient ainsi le travail de cinéastes confirmé·e·s et dialoguent notamment avec les œuvres de nos invité·e·s Marco Bellocchio, Kirsten Johnson et Hassen Ferhani. Nous sommes particulièrement heureux·ses que la diversité des genres cinématographiques, des générations, des approches ou des géographies qui nous guide ait été récompensée et saluée par le public et par les jurys. » Grâce aux livestreams des masterclasses publiques et des talks en ligne accessibles dans le monde entier, au catalogue du marché du film numérique également accessible partout dans le monde pour les professionnel·le·s ainsi qu’à l’abonnement en ligne ouvert à toute la Suisse et proposant une soixantaine de films de la programmation actuelle, Visions du Réel a pu continuer à étendre son rayonnement national et international. Les abonnements pour l’offre en ligne au prix de CHF 25.- sont encore valables jusqu’au lundi 18 avril. Les chiffres définitifs seront communiqués dès que toutes les plateformes numériques du festival, spécifiques aux professionnel·l·e·s et au grand public, auront fermé leurs portes. La sélection 2022 a confirmé le rôle essentiel de la non-fiction dans le cinéma contemporain. Près de 160 films de 68 pays ont été proposés, et autant d’approches et de choix. La sélection officielle comprenant 124 films, dont 84 premières mondiales et 15 premières internationales.

La 54e édition de Visions du Réel aura lieu du 21 au 30 avril 2023. + d’info.

52e édition du Visions du Réel,  Festival international de cinéma Nyon en version hybride du 15 au 25 avril 2021

La 52e qui s’est déroulé dans les salles de cinéma du jeudi au dimanche 25 avril et en ligne jusqu’au 27 avril,  s’est achevée mardi avec 46’600 entrées et visionnements. Après avoir été l’un des premiers festivals à basculer dans le purement digital en 2020 en cinq semaines, Visions du Réel est l’un des premiers événements cette année à proposer l’aventure de l’hybride, en l’espace de quelques jours. Le Festival a décidé en 2021 de limiter les visionnements en ligne à 500, pendant 72 heures et géobloqués sur le territoire national.

Le film Faya Dayi, l’histoire de fermiers éthiopiens, réalisée par Jessica Bashir remporte le Grand Prix de Visions du Réel 2021

Le prix principal du Festival International de cinéma Nyon est remis à la coproduction américaine, éthiopienne et qatarie Faya Dayi, réalisée par Jessica Bashir. La réalisatrice méxico-ethiopienne raconte dans son premier film Faya Dayi l’histoire de fermiers éthiopiens dont la vie gravite autour de la culture des feuilles de khat, un produit psychotrope. Outre ce Grand Prix remis par la Mobilière, Faya Dayi obtient également le Prix FIPRESCI, qui est décerné pour la première fois. La Compétition Burning Lights, remis par le Canton de Vaud, a récompensé Looking for Horses de Stefan Pavlovic. Fisnik Maxville remporte la Compétition Nationale avec Nostromo et reçoit le Prix de la SRG SSR. Flee de Jonas Power Rasmussen (Danemark, France, Suède Norvège, 2020) remporte le Prix du public. Réalisé principalement avec des images d’animation remarquables afin de préserver l’anonymat de ses personnages, Flee embarque le public dans le parcours éprouvant d’un réfugié pour trouver asile à l’étranger, ainsi que dans la confiance de son rapport à l’homosexualité.

Nous avons assisté aux projections dans la compétition nationale en présence des équipes des films en première mondiale:

Samedi 22 avril au Capitole: A L’intérieur de Sabine Bally nous invite dans le quartier de la caserne militaire des Vernets à Genève à suivre des destinées individuelles dans des foyers. 

L’Etincelle d’Antoine Harari et Valerie Mazzucchi retrace la vie collective des « zadistes » bloquant la construction d’un nouvel aéroport près de Nantes qui aboutit en 2018 à l’abandon du projet.

Vendredi, 23 avril à l’Usine à la Soirée RTS

Pascal Crittin, directeur RTS

Emilie Bujès, directrice artistique du festival

Projection en Première Suisse de « Radiograph of a Family » de Kirouzeh Khosrovani qui raconte dans un travail remarquable d’archives (entre autres celles de la RTS) la vie de ses parents entre Genève et l’Iran, la transformation de leur couple reflétant celle d’une société iranienne, la Grande Histoire raconté par la petite histoire des gens.

Le Prix RTS: Perspectives d’un Doc, prix de CHF 1000 pour soutenir les talents émergeants de Suisse Romande, choisi parmi 21 dossiers, présentés dans des pitchings, a été attribué à Colostrum de Sayaka Mizuno. Sayaka, née en 1991 à Genève, bachelor à la HEAD, master à l’ECAL/HEAD en 2018, a déjà gagné plusieurs prix pour son film Kawasaki keirin, tourné au Japon. Colostrum, produit par Stéphanie Agerich, raconte la vie de Pascale, 45 ans, paysan dans le Val d’Illiez et Salomé, bénévole dans le cadre  de Caritas Montage l’assistant après la mort de son frère – une réflexion de nos vie frénétiques.

Kirouzeh Khosrovani

Raymond Loretan, président du Festival Visions du Réel, présentation Zoom du 25 mars 2021

Emilie Bujès, directrice du Festival Visions du Réel, présentation Zoom du 25 mars 2021

Dans la Compétition Internationale Longs métrages sont présentés 9 premières mondiales et 4 premières internationales de 20 pays, le cinéma du réel contemporain dans une définition large et ouverte, originale et singulière.

 Dans la section Burning Lights: 15 longs et moyens métrages provenant de 15 pays sont présentés, des films dédiée aux nouveaux vocabulaires et écritures, à la recherche et à l’expérimentation narrative et formelle.

Visions du Réel offre une vitrine importante aux moyens et courts métrages dans sa Compétition Internationale Moyens & Courts Métrages. La sélection officielle présente 37 films, dont 32 premières mondiales et 4 premières internationales

Deux rétrospectives sont proposées de l’oeuvre de la réalisatrice mexico-salvadorienne Tatiana Huezo et du réalisateur italien Pietro Marcello. Deux Masterclasses publiques dans le cadre des Ateliers en collaboration avec la HEAD-Genève mercredi 21 avril 2021, 15h-18h, plus.

« Aussi virtuel que nécessaire, aussi présentiel que possible » (Raymond Loretan)- enrichi d’une année enrichie d’expériences – il était le premier festival en 2020 à se transférer en temps réel en ligne. Ce festival unique, dédié au cinéma du réel en Suisse ouvre ce jeudi 15 avril avec Les Guérisseurs de Marie-Eve Hildbrand en première mondiale. L’ouverture du Festival se déroulera en deux temps : à Nyon le 15 avril, lors d’une cérémonie officielle diffusée en ligne et en direct sur visionsdureel.ch, en présence entre autres du conseiller fédéral Alain Berset. Pour la première fois dans l’histoire du festival, le film d’ouverture sera également diffusé par la RTS2, le vendredi 16 avril à 20h15, lors d’un plateau animé par Joëlle Rebetez, avec la réalisatrice du film, Marie-Eve Hildbrand et Emilie Bujès, directrice artistique, suivi de la diffusion du film en prime time. Le film sera disponible ensuite sur la plateforme du Festival à partir de samedi 17 avril à 11h, ICI.

C’est 142 films sélectionnés, 58 pays participants, 82 premières mondiales, 16 premières internationales, 143 réalisateur.rices, 41% de films réalisés par des femmes et 26 (co)productions suisses

Chaque jour, de nouveaux films seront mis à disposition en ligne pour 72 heures et dans la limite des places disponibles (500 visionnements par film). Les films seront géolocalisés en Suisse et lancés selon une grille des programmes à trois moments dans la journée. Le public aura la possibilité de choisir entre un accès unique (5.- francs) ou un abonnement illimité à un tarif avantageux (25.- francs). Des projections de films dans les salles, des rencontres et autres tables rondes auront lieu sous forme hybride.

Ostrov – Lost Island de Svetlana Rodina et Laurent Stoop, Suisse, 2021 – The Bubble de Valerie Blankenbyl, Suisse/Autriche, 2021 – The First 54 Years – An Abbreviated Manual for Military Occupation de Avi Mograbi, France/Allemagne/Israël/Finlande, 2021 – The Moon Represents My Heart (La luna representa mi corazón) de Juan Martín Hsu, Argentine/Taïwan, 2021 – Users de Natalia Almada, Etats-Unis/Mexique, 2021, – Zinder de Aicha Macky, France/Niger/Allemagne, 2021 – 1970 de Tomasz Wolski, Pologne, 2021- Bellum – The Daemon of War de David Herdies et Georg Götmark, Suède/Danemark, 2021 – Courage de Aliaksei Paluyan, Allemagne/Biélorussie, 2021 – Faya Dayi de Jessica Beshir, Etats-Unis/Ethiopie/Qatar, 2021 – Holgut de Liesbeth de Ceulaer, Belgique, 2021 – Les Enfants terribles de Ahmet Necdet Cupur, France/Allemagne/Turquie, 2021 – Little Palestine (Diary of a Siege) de Abdallah Al-Khatib, Liban/France/Qatar, 2021

Dédiée aux longs et moyens métrages (co-)produits en Suisse, la Compétition Nationale inclut en 2021 12 coproductions suisses avec 4 pays, dont 11 premières mondiales et 1 première internationale.

La section Grand Angle présente 11 longs métrages ayant séduit le public dans d’autres festivals ou qui marqueront l’année à venir, dont My Place is Here, tourné dans un hôpital dans le nord de l’Italie lors dans la première vague de la pandémie. Une sélection de deux films parmi ceux proposés par les six festivals partenaires de Visions du Réel au sein de Doc Alliance:  A Black Jesus de Lucchesi Luca, Allemagne, 2020 et Native Rock (Pedra pàtria) de Macià Florit Campins, Espagne, 2020.

Visions du Réel rend hommage à l’auteur, cinéaste et scénariste français Emmanuel Carrère en lui décernant le prestigieux Prix d’honneur (auparavant « Maître du Réel »). La remise de prix aura lieu le lundi 19 avril 2021. Le Festival présentera Retour à Kotelnitch (2003) ainsi qu’une Carte Blanche permettant de découvrir des films marquants pour l’auteur. Cet hommage est organisé avec la Cinémathèque suisse qui présentera des films réalisés ou scénarisés par Emmanuel Carrère L’ECAL co-animera la Masterclass de 3h mardi 20 avril 2021, 14h-17h, plus.

Le Festival c’est aussi un important rendez-vous pour les professionnels à travers le VdR–Film Market. VdR–Industry a sélectionné 29 projets présentés par 35 cinéastes venu.e.s de 32 pays parmi 527 inscriptions. Des projections de films dans les salles, des rencontres et autres tables rondes auront lieu sous forme hybride.

La 51e édition du Festival Visions du Réel, prévu du 24 avril au 2 mai 2020, se déroule en ligne sur une période plus étendue dès le 17 avril

Au cœur de la programmation figurent les films des Compétition Internationale Longs Métrages, Compétition Internationale Burning Lights, Compétition Internationale Moyens & Courts Métrages et Opening Scenes. La majeure partie de ces productions (98 %) sera visible à partir du 17 avril en collaboration avec la plateforme Festival Scope. Libre et gratuit, l’accès sera limité à 500 spectateur.rice.s par film.

Du côté de la Compétition Nationale, tous les films sélectionnés pour l’édition 2020 seront disponibles en ligne, via le site de la RTS. Gratuites, ces diffusions seront limitées à 24h par film. Les différentes compétitions sont maintenues et les jurys délibéreront à distance. La section Grand Angle sera présentée sur dafilms.com, toujours en accès libre et gratuit. Enfin, la plateforme dédiée aux documentaires d’auteur Tënk diffusera gratuitement les films issus de la section non-compétitive Latitudes. Tous les films et plateformes seront accessibles à travers le site du Festival Visions du Reel. Maître du Réel, Claire Denis donnera comme prévu sa masterclasses en ligne et certains de ses films seront disponibles sur Tënk.fr. Les cinéastes Petra Costa et Peter Mettler, auxquels les Ateliers 2020 sont dédiés, donneront également des masterclasses en ligne, tandis qu’une sélection de leurs films pourra être visionnée sur la plateforme Doc Alliance (dafilms.com).

Exposition Jean-Luc Godard au Château de Nyon: Visions du Réel présente sentiments, signes, passions – à propos du livre d’image, une exposition élaborée au cours d’un long dialogue entre Jean-Luc Godard, Fabrice Aragno, son producteur et proche collaborateur, et Emilie Bujès, directrice artistique du Festival. Basée sur le dernier film du cinéaste, Le livre d’image, l’exposition permet au public d’ici et d’ailleurs d’appréhender une œuvre inédite du réalisateur mythique franco-suisse habitant à Rolle – lié à la Ville de Nyon par son histoire personnelle. Elle débutera dès la réouverture du Château de Nyon et reprendra le découpage du film en six parties, explosant et fragmentant l’œuvre, tant du point de vue sonore que visuel, pour s’éloigner du format filmique linéaire et créer un tout autre type d’expérience et de rapport à l’image.

Membre de l’association Conférence des festivalVisions du Réel de Nyon – 2e festival suisse, après celui de Locarno – joue un rôle majeur dans la conservation de la diversité culturelle en promouvant et faisant connaître des films de qualité de partout du monde. Le but c’est de dénicher des premières internationales et nationales avec des projets qui ont débuté à Nyon, avant de conquérir le Lion d’or de Venise où d’autres festivals de renommée internationales.  Avec son marché de films des professionnels pour des professionnels du cinéma, il propose une plateforme importante pour les jeunes talents de se faire connaître auprès des distributeurs et d’avoir une chance d’être vu par le public pendant le(s) festival(s) – si on considère que 7 films sur 10 ne sortent jamais en salle en Suisse.


Visions du Réel Palmarès Nyon 2019 compétition internationale Longs Métrages

Emilie Bujès

50e édition de Visions du Réel, Festival international de cinéma du 5 au 13 avril 2019 à Nyon

Une fréquentation record du public et des professionnels venus du monde entier avec plus de 45’000 entrées en 9 jours de Festival, soit une augmentation de 12,5% par rapport à l’année dernière. Pour cette édition anniversaire, Visions du Réel a sélectionné 169 films, originaires de 58 pays et dont 101 ont été présentés en première mondiale: 90 ou international: 11.

Visions du Réel Cérémonie Clôture Nyon 2019

Luciano Barisone, Claude Ruey

À souligner l’importance et la qualité de la production suisse, puisqu’on ne compte pas moins de 36 (co)productions helvétiques, et la place prépondérante que se sont faite les réalisatrices dans la programmation de cette édition, puisque que 44% des films sélectionnés ont été réalisés par des femmes.

À l’issue de la Cérémonie de clôture, le Festival a encore rendu hommage au Président exécutif Claude Ruey qui se retire après 10 ans à la tête du Festival, en présence de l’ancien directeur artistique Luciano Barisone.

Palmarès

Compétition Internationale Longs Métrages 

Visions du Réel Palmarès Nyon 2019 compétition internationale Longs Métrages

Thomas Heise

La 50e édition de Visions du Réel s’achève par un Sesterce d’or au film Heimat Is a Space in Time de Thomas Heise, À la fois film intime et portrait d’une Allemagne divisée aujourd’hui disparue,  ce long métrage dans la Compétition Internationale propose une réflexion sur les notions de terre natale et d’identité, mais aussi de la transmission aux générations suivantes d’un douloureux passé. Thomas Heise explore au travers de sa propre histoire familiale l’essence intime de l’Allemagne du XXe siècle. Le film offre ainsi un formidable manifeste contre l’oubli et l’occultation, soutenu par un cadrage précis, une voix off puissante et un noir et blanc saisissant.

Visions du Réel Palmarès Nyon 2019 compétition internationale Longs Métrages

Alexe Poukine

Le film Midnight Traveler de Hassan Fazili et Emelie Mahdavian remporte le Prix du Public, le Sesterce d’argent Prix du Public Ville de Nyon. Il raconte la la terrible épopée d’une famille afghane forcée de fuir pour échapper au talibans après avoir ouvert un café proposant des activités culturelles.

Prix du Jury Région de Nyon au long métrage le plus innovent: That Which Does Not Kill de Alexe Pukine autour de l’impact destructeur du viol.

Visions du Réel Palmarès Nyon 2019 compétition Burning Lights

Mali Arun

Visions du Réel Palmarès Nyon 2019 compétition Burning Lights

Affonso Uchôa

Dans la section Compétition Internationale Burning Lights consacrée à l’innovation narrative et formelle et qui a rassemblé 16 moyens ou longs métrages, tous présentés en première mondiale, le  Sesterce d’or Canton de Vaud récompense le  meilleur long ou moyen métrage The House de Mali Arun qui tisse une image poétique et nuancée de al vie dans un lieu magique. – Prix du Jury Société des Hôteliers de la Côte au long ou moyen métrage le plus innovent à Seven Years in May de Affonso Uchôa dans lequel les hommes restent forts face aux pires régimes politiques, en l’occurence au Brésil.

Compétition Nationale Longs Métrages

Visions du Réel Palmarès Nyon 2019 compétition nationale

Boutheyna Bouslama

Visions du Réel Palmarès Nyon 2019 compétition nationale

Laura Coppens

Dans la Compétition Nationale, le jury composé de Richard Brouillette (cinéaste et producteur), Maryam Goormaghtigh (cinéaste) et Stephan Riguet (distributeur) ont remis le Sesterce d’or SRG SSR au meilleur long ou moyen métrage Looking for The Man With The Camera de Boutheyna Bouslama. Forcée à l’exil, la réalisatrice revient avec un film né de la nécessité et de l’urgence de dire, porté par une écriture des paroles qui nourrissent ce film et par la délicatesse qui l’habite. Le Prix du Jury SSA/Suissimage  revient au long métrage le plus innovant: Taste Of Hope de Laura Coppens, un hymne à l’esprit collectif.

Compétition Internationale Moyens et Courts Métrages 

Visions du Réel Palmarès Nyon 2019 meilleur moyen métrage jury

Miguel Hilari

Le Jury de la Compétition Internationale Moyens et Courts Métrages, composé de Gonzalo De Pedro Amatria (programmateur), Jasmins Sijercic (productrice) et Jacqueline Zünd (cinéaste): Le Sesterce d’argent George Reinhart au meilleur moyen métrage à Compaña de Miguel Hilari pour avoir su intégrer avec courage et malgré les risques une communauté indigène dans la construction du film, afin de raconter leurs rêves, leur mémoire et les défis qu’ils doivent relever face à la globalition.

Visions du Réel Palmarès Nyon 2019 meilleur court métrage jury

Manon Vila

Visions du Réel Palmarès Nyon 2019 meilleur court métrage jury des jeunes

Manon Vila

Le Sesterce d’argent Fondation Goblet et le Prix du Jury des Jeunes Mémoire Vive au meilleur court métrage à AKABOUM de Manon Vila pour sa capacité à construire un territoire imaginaire dans lequel les rêves, l’utopie et l’énergie incontrôlable de la jeunesse cohabitent.

Visions du Réel Palmarès Nyon 2019 meilleur moyen métrage le plus innovent

Josefina Buschmann, Christopher Murray, Israel Pimentel

Le film, qui porte sur l’échec social et politique, est un cri pour un monde meilleur, un message de confiance en faveur de ceux qui ont encore leur avenir en main.

Prix du Jury des Jeunes George Reinhart au moyen métrage le plus innovant à God de Christopher Murray, Israel Pimentel et Josefina Buschmann pour l’universalité du propos, la pertinence des images, l’absence de voix off où chaque plan apporte un nouvel élément à cette mosaïque d’un pays en crise.

Visions du Réel 2019 Nyon documentaire Madame

David Perrenoud, Stéphane Riethauser

Six films romands sont présenté au festival par CinéforomLe Pays de Lucien Monot, Fiancées de Julia Bünter, Les heures heureuses de Martine Deyres, No nos represantan d’Irene Muñoz Martin et Chasseurs de Benjamin Bucher et Madame de Stéphane Riethauser, qui a reçu samedi 6 avril le prix RTS Perspectives d’un Doc. Un double autoportrait dans lequel la grand-mère et son petit-fils cinéaste et gay dialogue, se confient l’un à l’autre à travers les archives familiales. C’est dans les confrontations avec la matriarche que le film trouve sa puissance subversive en déconstruisant un par un, les clichés de genre qui enferment chacun dans un rôle. Des courts métrages en Super 8 tout à la gloire du machisme que tournait Stéphane enfant, à ce film-ci, il nous donne ainsi à voir l’itinéraire d’un homme qui a su, comme son aïeule avant lui, se libérer du carcan d’une société patriarcaleStéphane Riethauser en photo avec David Perrenoud, qui a réalisé la musique du film. Le documentaire Madame sortira en octobre dans toute la Suisse.

Visions du Réel 2019 Nyon

cinéastes romands, Visions du Réel 2019

Cinéforom et la SRG SSR lance un concours – Délai de remise des dossiers: 17 septembre 2019

Le Cinéforom, fondation romande pour le cinéma (créée en 2011 par les cantons de Fribourg, Genève, Jura, Neuchâtel, Valais et Vaud) avec son Secrétaire général Gérard Ruey soutient la production audiovisuelle romande – avec 88 films mise en production en 2018, dont 26 documentaires, qui sont bien représentés dans les principaux festivals internationaux,

Visions du Réel 2019 Nyon

Gérard Ruey, Cinéforum

lance un appel à projets, pour des auteurs romand qui s’approprient les nouveaux outils de la création numérique afin de proposer de projets audacieux, explorant des territoires inédits, défiant l’imagination, questionnant la position du spectateur au sein des oeuvres audiovisuelles. Qu’il s’agisse de réalité virtuelle, réalité augmentée ou autre forme, toute proposition innovante est bienvenue. Quatre bourses pour un soutien à l’écriture et au développement et deux bourses pour un soutien à la réalisation. Plus.

Visions du Reel festival international de film de Nyon 2018

Village du Réel

Pour cette 50e édition, Visions du Réel a remis le Sesterce d’or Prix Raiffeisen Maître du Réel à Werner Herzog. D’autres personnalités ont été présentes, à commencer par le Conseiller fédéral Alain Berset et Nuria Gorrite, présidente du Conseil d’Etat du canton de Vaud, qui ont lancé cette édition jubilaire lors de la Cérémonie et fête d’ouverture, le 5 avril à 19h au Théâtre de Marens, à Nyon. Une nouvelle structure d’accueil au Village du Réel, le Forum  – une structure de bois suisse recouverte de plaques transparentes de l’architecte Giona Bierens de Haan basé à Genève – a proposé la section intitulée Cinquante, une rétrospective dans laquelle les quatre anciens Directeurs et Directrice artistique du Festival ont été invités à choisir neuf films ayant marqué leurs époques et l’histoire du cinéma.


49e édition de Visions du Réel, Festival international de cinéma du 13 au 21 avril 2018 à Nyon

Visions du Reel festival international de film de Nyon 2018 Palmarès

Visions du Reel festival international de film de Nyon 2018

Emilie Bujès, directrice artistique

Première édition réussite de la jeune directrice artistique du Festival Visions du Réel Emilie Bujès. Durant les neuf jours de Festival particulièrement printaniers cette année, le Village du Réel au coeur du Festival n’a pas désempli durant toute la manifestation et a été investi massivement par les cinéphiles, professio n nelsdu cinéma et réalisateurs invités du monde entier.

Palmarès

C’est le thriller politique documentaire The Trial de Maria Augusta Ramos qui reçoit le Sesterce d’or La Mobilière du meilleur long métrage

(Ce film brosse le portrait de Dilma Roussef, première femme élue démocratiquement à la présidence brésilienne. Emprisonnée et torturée de 1970 à 1972 sous la dictature militaire, elle est devenue le symbole de la quête de démocratie des Brésiliens. Maria Augusta Ramos filme le procès qui a mené à sa destitution avec une puissante énergie qui rappelle les meilleurs thrillers politiques des années 1970.),

Jaouab Rhalib: When Arab danced

Visions du Reel festival international de film de Nyon 2018

Maria Augusta Ramos: The Trial

tandis que le film When Arabs Danced de Jaouad Rhalib, une co-production entr e le Maroc, la France, l’Egypte, l’Iran et la Belgique est récompensé du Prix du Public: Face au projet politique violemment liberticide de Daech, Jaouad Rhalib interroge les nombreuses facettes de la culture arabe, à travers son amour pour la danse, la musique, la philosophie et la science. Ce sont ces aspects souvent méconnus ou ignorés, et qui constituent le coeur de la culture arabe, que le film explore.

Juan Manuel Sepúlveda: The Still Life of Harley Prosper

Dans la nouvelle section du Festival Burning Lights, qui s’intéressent aux formes actuelles et inédites du cinéma du réel et explore de nouveaux vocabulaires et formes d’écriture, c’est le film The Still Life of Harley Prosper de Juan Manuel Sepúlveda qui a reçu le Sesterce d’or Canton de Vaud au meilleur long ou moyen métrage (CHF 10’000): Le jury a été frappé par un homme, par son caractère unique, et par la relation qui s’est nouée entre celui qui est filmé et celui qui filme. À travers un corps et des sons, cette petite pièce se remplit de tout le Canada, de l’histoire des Indiens d’Amérique et du monde.

Visions du Reel festival international de film de Nyon 2018

Ismael Caneppele: Music When the Lights go out

Le Prix du Jury Société des Hôteliers de la Côte au long ou moyen métrage le plus innovant (CHF 5’000) a été attribué à Music When the Lights go out de Ismael Caneppele autour du personnage principal est à la recherche de ses identités, et le film

Vadym Ilkov: My Father is my Mother’s Brother

, avec beaucoup de générosité, explore toutes les belles possibilités du cinéma.

Le Prix du Jury Régionyon a recompensé le long métrage le plus innovant (CHF 10’000) My Father is my Mother’s Brother de Vadym Ilkov: Un portrait tendre mais réaliste d’un milieu très particulier qui rend compte de la complexité de la maladie mentale, de la sexualité et de la responsabilité familiale avec empathie et sensibilité. Le film raconte l’histoire d’une famille d’un nouveau genre, tout en suggérant qu’elle est tout ce qu’il y a de plus normal.

Le Prix Interreligieux qui récompense parmi les longs métrages de la Compétition Internationale, une oeuvre qui met en lumière des questions de sens et d’orientation de la vie est attribué à Almost Nothing de Anna de Manincor, ZimmerFrei.

L’affiliation religieuse ou la nationalité ne semblent avoir aucune importance au CERN.

Festival du film international Visions du Réel de Nyon 2018

Anna de Manincor

Pourtant, ce film illustre d’une manière tout à fait convaincante la façon dont tous les scientifiques questionnent le sens de la vie, même au sein de la plus fine des particules. Le film parvient à révéler les êtres humains qui se cachent derrière la science avec humour et justesse. Dans le même temps, il nous donne à voir ces êtres humains dans un contexte religieux inattendu.

Le jury du Prix Buyens-Chagoll composé de Lydia Chagoll, (cinéaste), Mourad Moussa (programmateur) et Charlie Petersman (cinéaste) qui récompense une oeuvre à dimension humaniste qui s’articule autour de récits développant des valeurs qui donnent sens à l’avenir des hommes a été attribué à Island of the Hungry Ghosts de Gabrielle Brady.

Sur l’île australienne de Christmas, là ou  la liberté de mouvement des crabesquestionne l’enfermement des êtres humains, Gabrielle Brady pose un regard subtil et généreux pour interroger la migration.

Lydia Chagoll

Un cadre et un montage délicat pour un geste cinématographique fort, une réponse à des questions urgentes par une oeuvre nécessaire.

Retrouvez le Palmarès 2018. Le public a pu revoir une sélection des films primés le samedi 21 avril à la Grande Salle (Salle Communale).

Le Festival confirme sa fréquentation de 40’000 entrées.

Visions du Reel festival international de film de Nyon 2018Le Village du Réel, espace convivial au coeur du Festival, n’a pas désempli, offrant chaque soir des concerts et des DJ sets aux festivaliers.

Cette 49e édition aura permis, avec 139 réalisatrices et réalisateurs présents à Nyon, d’offrir un espace de discussion avec le public, notamment à travers les débats suivant les séances. Tous les matins du Festival, les Morning Talks permettaient au public et aux professionnels du cinéma d’échanger en toute simplicité avec les réalisateurs.

Avec 78 premières mondiales et 23 premières internationales, trois Masterclass avec Claire Simon (Maître du Réel 2018 et pour la première fois une femme), Robert Greene et Philip Scheffner, Visions du Réel a proposé cette année encore une sélection singulière et inoubliable de films en provenance du monde entier, avec une attention portée aux nouveaux vocabulaires et écritures. La qualité cinématographique des 174 films, en provenance de 53 pays, a été saluée par les jurys et les critiques.


Luciano BarisoneUn des plus grands festivals de films documentaires d’Europe s‘est déroulé du 21 au 29 avril 2017 à Nyon, à savoir la 48e édition du Visions du Réel.

Ce festival international de cinéma a vu son nombre des spectateurs encore augmenté cette année grâce à l’impulsion de son directeur artistique Luciano Barisone (photo à gauche) qui a internationalisé ce festival grâce à son travail depuis 6 ans comme direction artistique – depuis 2011, l’audience a quasiment doublé. Il va retourner dans sa terre natale du Val d’Aosta. Le festival offre une plateforme de rencontres professionnelles entre producteurs, réalisateurs et distributeurs – le public est invité à assisté à des débats quotidiens avec les cinéastes dans le cadre du Forum, mais invite également le public à partager des moments conviviale comme en témoigne la présence du Conseiller fédéral Alain Berset après la cérémonie d’ouverture du 21 avril au Village du Réel, ouvert à tous (photo à droit). Au programme 179 films en provenance de 55 pays, dont 105 en première mondiale et 25 en première internationale autour du thème de La famille, les familles, traditionnelles ou nouvelles. Un festival qui explore les créations documentaires d un pays du Sud ou de l’Est, en collaboration avecBarisone David Maye la Direction du développement et de la coopération (DDC) de la Confédération. Pour cette 48e édition le cinéma sud-africain était au coeur du Focus qui a permis de mettra en lumière le haut niveau de la production de ce pays, qui propose un cinéma pluriel et passionnant. 20 films documentaires et 5 projets de films en cours de développement ont été présentés par les réalisateurs et producteurs sud-africains invités. Le cinéma suisse est à l’honneur avec pas moins de 36 films. En photo la première mondiale du film Les Grandes Traversées de David Maye (en photo avec Luciano Barisone) qui nous emène dans sa maison familiale au Valais pour un portrait intimiste avec une mère lutte qui contre le cancer et une soeur qui se prépare à accoucher. Et la projection en Première Mondiale du film: Encordés de Frédéric Favre, projecté en Avant-Première du Festival du jeudi soir 20 avril placée sous le signe de l’exploit et de l’esprit sur le défi sportif de la Patrouille des Glaciers avec Encordés. Caméra à la main, Frédéric Favre accompagne pas seulement cette course de ski-alpinisme parmi les plus sévère, mais montre en avant le processus intense d entraînement de trois équipes faisant chemin vers la date fatidique. L équipe sera présente aux projections de ce samedi 22 avril à 10h à la Salle Communale, Nyon et à 22h au Théâtre de Grand-Champs à Gland.

Encordes équipe

l’équipe du film Encordés

Visions Reel Favre Barisone

Frédéric Favre et Luciano Barisone

En photo l’équipe du film Encordés de Frédéric Favre en Première Mondiale.

Grande fête de clôture vendredi 28 avril au Village du Réel, entrée libre et projection des films primés samedi 29 avril dès 10h30 à la Salle Communale de Nyon.

Un Palmarès 2017 qui reflète les conflits actuels tels que la guerre en Syrie: Le Sesterce d or du long métrage a été attribué à Taste of Cement de Ziad Kalthoum (2017 Allemagne, Liban, Syrie, Émirats arabes unis, Qatar) où des ouvriers syriens construisent un gratte-ciel alors qu au même moment leur propres maisons sont bombardés. Une mention spéciale au court métage One Day in Aleppo du cinéaste Ali Alibrahim (Syrie, 2017) – en photo à gauche, produit par Feras Fayyad dont le long métrage Last Men in Aleppo avait reçu le grand prix du Jury au Sundance film festival 2017.

Ali Alihabrim

Le court métrage tourné dans les bombes, le film montre la violence aveugle de la guerre et la digne résilience du peuple syrien. En lien le trailer. Upwelling de Silvia Jop, Pietro Pasquetti (Italie, 2016) a été couronné le Long métrage le plus innovant. Avec de l’humour, ce film réinvente le film politique militant tout en lui donnant un nouveau visage en s intéressant à l’effondrement des idéologies traditionnelles. Le film Vivre riche de Joël Akafou (France, Burkina Faso, Belgique, 2017), le Sesterce d’or du moyen métrage nous fait immerger au sein d une jeunesse ivoirienne mutante. Le prix du Moyen métrage le plus innovant pour Yvonnes de Tommaso Perfetti (Italie, France, 2017) et une Mention spéciale pour le film suisse Miss Rain de Charlie Petersmann (Suisse, 2017) qui entreprend un voyage dans le passé à l époque des Khmers rouges. Le Sesterce d’or du long métrage au film: La pesca de Pablo Alvarez Mesa, Fernando Lopez Escriva (Canada, Colombie, 2017) qui nous mène au monde des pêcheurs colombiens et un prix de Court métrage le plus innovant à Stars of Gaomeigu de Marko Grba Singh (Serbie, Chine, 2017) entre astronomie et contes populaires. Le Sesterce d argent Regard Neuf du Canton de Vaud pour le Meilleur premier film à All That Passes By Through a Window That Doesn’t Open de Martin DiCicco (États-Unis, Qatar, 2017). Ce film projeté en première mondiale nous emmène en Azerbaïdjan où des ouvriers travaillent à la construction d une nouvelle ligen de chemin de fer à grande vitesse, tandins qu en parallèle en Arménie, au-delà d une frontière fermée, un chef de gare attend sans rien faire depuis vingt ans le retour du train. Yamina Zoutat a reçu le prix du Meilleur long métrage suisse, toutes sections compétitives confondues pour son film Retour au Palais (Suisse, France, 2017) et qui nous livre un portrait puissant du Palais de Justice de Paris. Le cinéaste français Alain Cavalier qui a présenté en première mondiale ses Six Portraits XL a reçu le Sesterce d’or Prix Raiffeisen Maître du Réel pour l’ensemble de sa carrière.

Emilie Bujes

Emilie Bujes

Emilie Bujès, 36 ans, sera la prochaine Directrice artistique de Visions du Réel, Festival international de cinéma Nyon. Elle prendra ses fonctions le 1er août 2017, pour la mise en place de la 49e édition du Festival qui aura lieu du 13 au 21 avril 2018. Emilie Bujès de nationalité franco-suisse et ayant vécu huit ans à Berlin, est membre du comité de sélection de Visions du Réel depuis 2012 et Adjointe à la direction artistique depuis 2016. Après avoir obtenu une Maîtrise d’histoire de l art, elle achève sa formation au sein de la transmediale (Festival d art et de culture digitale à Berlin) et du département des Nouveaux Médias du Centre Pompidou. Commissaire d exposition au Centre d Art Contemporain Genève durant quatre ans, elle présente par ailleurs des projets dans divers contextes internationaux tels que le Centre d Art Contemporain de Vilnius, ou des galeries parisiennes et berlinoises. Son travail est couronné par l obtention du prestigieux Swiss Art Award 2014 pour ses activités de programmation, tout particulièrement articulées autour de questions liées à l archive filmique, au rapport entre histoire et mémoire et aux pratiques documentaires. Directrice artistique adjointe du Festival International du Film de La Roche-sur-Yon depuis 2014, elle contribue également au Forum de la Berlinale et est membre de la commission Image/mouvement du Cnap (Centre national des arts plastiques français) depuis 2016. Après avoir enseigné à la HKB (Haute école des arts de Berne), elle est actuellement en charge du cours théorique de cinéma pour les étudiants en Arts Visuels de la HEAD (Haute école d’art et de design – Genève).


Le Festival Visions du Réel 2015

Abbas Fahdel: Homeland (Iraq Year Zero)

Le Festival Visions du Réel 2015 a clôturé une 46e en battant son record de fréquentation avec plus de 35000 spectateurs et confirme son rôle de Festival leader tant sur le plan international que sur le plan suisse – le bassin lémanique est d’ailleurs le deuxième pôle cinématographique après Zurich. La qualité cinématographique des 166 films projetés a été saluée par les critiques et les jurys. Parmi les 54 pays représentés dans la sélection de Visions du Réel cette année, les cinq continents sont au palmarès, ce qui confirme la vitalité productive du cinéma du réel partout dans le monde, souligne Luciano Barisone, Directeur du Festival. Le Sesterce d’or la Poste Suisse pour le meilleur long métrage de la Compétition Internationale est remis ce soir au réalisateur iraquien Abbas Fahdel pour son film Homeland (Iraq Year Zero), un film-événement de six heures qui suit une famille avant et après l’intervention américaine. La Suisse est également à l’honneur avec 4 films primés, dont 2 coproductions. Les nombreuses occasions de rencontres avec les réalisateurs invités – 136 étaient présents durant le Festival – ainsi que les soirées musicales de cette 46e édition ont rassemblé et ravi le public. Le samedi 25 avril à Nyon une sélection des films primés a été projetée à la Salle communale à Nyon: Mother of the Gods (Madres de los Dioses) de Pablo Agüero – Prix interreligieux, Imagine waking up tomorrow and all music has disappeared de Stefan Schwietert, Sesterce d’argent SRG SSR du meilleur long métrage suisse, Coma de Sara Fattahi, Sesterce d’argent Regard Neuf Canton de Vaud du meilleur premier ou deuxième film, My love don’t cross that river de Moyoung Jin, Sesterce d’argent Prix du Public Ville de Nyon, Homeland (Iraq year zeo de Abbas Fahdel, Sestre d’or la Poste Suisse du long métrage de la Compétition internationale), de 334. L’occasion unique de (re)découvrir des films qui ont touché, ému, surpris les jurys de l’édition 2015.

Une programmation riche ne premières mondiales et internationales à Nyon et pour la première année à Gland après un premier week-end marqué par un fort affluence, et qui réunit des professionnels du monde entier autour de conférences-débats. Lundi 20 avril une cérémonie a mis à l’honneur le réalisateur de renommée mondiale Barbet Schroeder et lui a remis en personne le Sesterce d’or Prix Maître du Réel Raiffeisen à 20h30 au Théâtre de Marens pour sa carrière de cinéaste de renommée mondiale. Ce prix honorifique récompense ce grand nom du cinéma pour l’ensemble de son oeuvre. L’affiche de cette 46e édition contient une image de More – premier film de Barbet Schroeder réalisé en 1969, année de fondation du Festival. Ce réalisateur, ayant dirigé Nicolas Cage, Samuel L. Jackson ou encore Ryan Gosling, est célèbre pour ses films Barfly et JF partagerait appartement. Les quatre films qu’il a réalisés durant sa carrière ont été projetés durant le Festival.

Nicolas Wadimoff: Spartiates

En photo à droite le réalisateur genevois Nicolas Wadimoff qui a présenté son dernier Film: Spartiates (lauréat du Prix de Soleure) ce week-end passé. Il nous plonge dans le quotidien d’un quartier nord de Marseille à travers le jeune Yvan Sorel, fondateur et entraîneur du club local d’arts martiaux mixtes et son combat social et humain. Le film sortira en salle ce mercredi 22 avril en présence du réalisateur dans le cadre du Festival Passion Cinéma – Festival du Sud 2015 qui se tient du mardi 21 au mardi 28 avril à Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds: 15 longs-métrages de nombreux pays: Syrie, Corée du Sud, Israël, Iran, Croatie, Inde, Azerbaïdjan, Argentine, Jordanie, Ukraine, dont Refugiado du cinéaste argentin Diego Lerman, The Tribe de Myroslav Slaboshpytksiy, une métamorphose de l’Ukraine déchirée tournée en langage des signes, A Girl at My Door de la réalisatrice July Jung, un film noir et lumineux porté par deux actrices exceptionnelles, qui décrit les tabous de la société sud-coréenne. Taxi Téhéran de l’Iranien Jafar Panahi, Ours d or à Berlin en ouverture du festival. Des séances à midi, des ciné-brunchs, des séances familles et un Jury des Jeunes et 8 artistes invités qui présenteront leur film…