Cinéma – Flash Leman https://flashleman.ch Actualités Franco-Suisse Tue, 04 Jan 2022 09:22:28 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.8.3 Journées de Soleure, rendez-vous du cinéma Suisse https://flashleman.ch/journees-de-soleure-cinema-suisse-festival/ Sat, 01 Jan 2022 09:08:00 +0000 http://flashleman.ch/?p=4129

Les Journées de Soleure, la rétrospective annuelle du cinéma suisse du 19 au 26 janvier 2022 retournent dans les salles de cinéma à Soleure

Une 57e édition aux couleurs francophones. Près de la moitié des 78 longs métrages sélectionnés proviennent de Suisse romande. Six documentaires et deux fictions sont nominés au «Prix de Soleure», qui sont l’œuvre de quatre réalisatrices et de quatre réalisateurs. Cinq de ces films passeront en première mondiale à Soleure, un autre en première suisse. Les films nominés parlent de solitude, de double vie et d’expérience existentielle. Ils évoquent la puissance du langage et du silence, la migration et la révolution. Le coeur du programme est la section «Panorama», dans laquelle son présentées beaucoup de fictions d’une grande force mais aussi beaucoup de documentaires, dans lesquels des formes narratives sophistiquées deviennent toujours plus la norme qui rivalisent pour les trois prix: Le «Prix de Soleure», le «PRIX DU PUBLIC» et le prix «Opera Prima». Au chapitre des 79 courts métrages, des expérimentations conduites à partir des moyens de la réduction filmique apparaissent : par exemple des films en «tableau», dans lesquels la caméra statique est dirigée sur une scène particulière afin d’observer comment l’histoire va évoluer dans un cadre prédéfini. Le programme spécial «Rencontre» est dédié au Zurichois Jürg Hassler, une talent universel à la vie mouvementée. Une expositionà la Freitagsgalerie lui est dédiée. Vers le programme, ICI.

Les 56es Journées de Soleure du 20 au 27 janvier 2021, une édition en ligne!

L’édition à domicile des 56e Journées de Soleure s’est terminée mercredi 27 janvier avec 30 000 billets de cinéma vendus en ligne (29’815 entrées). Dans le même temps, le nouveau site web des Journées de Soleure, qui servait aussi de centre numérique du festival, a reçu 90’183 visites pendant le festival et accueilli 57’000 visiteurs uniques pendant les 7 derniers jours. Le film d’ouverture, «Atlas», de Niccolò Castelli a été vu par plus de 95’000 téléspectateurs sur SRF 2, RSI LA 2 et RTS 2 dans l’ensemble de la Suisse. En savoir plus.

Le «Prix de Soleure» a été attribué à Andrea Štaka pour «Mare». Le nouveau prix «Opera Prima» doté de 20’000 francs a été décerné à la première oeuvre de Stefanie Klemm pour «Von Fischen und Menschen» dans la nouvelle section: «Opera Prima» qui place les jeunes réalisatrices et réalisateurs prometteurs sur le devant de la scène et leur offre un tremplin pour la suite de leur carrière. Le public a élu son film préféré et donné le «Prix du public» à «Beyto» de Gitta Gsell. Le film Mare et Atlas sont aussi nominés au Prix du cinéma suisse 2021 qui aura lieu le 26 mars à Genève. Les 56es Journées de Soleure continuent dans les pages magazine du site. Découvrez ou redécouvrez une centaine de discussions disponibles sur le site web du festival.

Les 54e Journées de Soleure du 24 janvier au 31 janvier 2019 dans divers salles de cinéma à Soleure

Une nouvelle réussite des Journées de Soleure, rétrospective annuelle du cinéma suisse et rendez-vous des professionnels suisses et internationaux avec 65’000 entrées. Fanny Bräuning remporte le «Prix de Soleure» pour son documentaire «Immer und ewig»: Pour ce documentaire, elle a accompagné ses parents dans leur voyage à travers le sud de l’Europe. Son père Niggi, photographe et bricoleur passionné, est au volant du camping-car; sa mère Annette, atteinte de sclérose en plaques, est assise à ses côtés. Le jury s’est montré impressionné par ce «film personnel d’une grande intensité. Martin Witz remporte lui le Prix du public pour «Gateways to New York». Le documentaire raconte l’histoire du grand ingénieur suisse Othmar H. Ammann, qui a émigré à New York en 1904 et y a redéfini les règles de la construction de ponts. Le cœur du programme de cette 54e édition a été la section «Panorama», qui a présenté des productions suisses récentes de tous genres et toutes durées. Le programme spécial «Focus»a été consacré au nouvel accord de coproduction entre le cinéma mexicain et suisse. La section parallèle «Rencontre» a rendu hommage à l’acteur suisse Bruno Todeschini, qui a présenté un choix de ses filmset a participé à des tables rondes consacrées à son travail. Des films aux figures féminines les plus diverses en provenance de différents coins du monde et un hommage au chef opérateur Pio Corradi, décédé récemment. Sa filmographie, commencée dans les années 1970, comprend plus d’une centaine de documentaires et de fictions. Photographe, cameraman et chef opérateur, Pio Corradi a marqué le langage visuel du cinéma suisse pendant plus de quarante ans. Le film «Reisen ins Landesinnere» (Matthias von Gunten, 1988) a été projeté en présence de quelques-uns de ses compagnons de route. Les Prix du film de télévision suisse 2019 a récompensé. Anna Pieri, Thibaut Evrard, Annina Euling et Beat Marti. Prolongez les Journées de Soleure en allant voir l’exposition sur les films d’animation: «Swiss Animation – ça bouge!» du Groupement suisse du film d’animation (GSFA), vous avez encore jusqu’au 16 février pour vous rattraper et aller au Künstlerhaus S11. Le 10 février, il y aura en outre une discussion avec les réalisateurs de film d’animation Melanie Caroline Wigger et Joder von Rotz. La 55e édition du festival se déroulera du mercredi 22 au mercredi 29 janvier 2020.


Les 53es Journées de Soleure du 25 janvier au 1er février 2018 dans divers salles de cinéma à Soleure:

Au programme 159 courts et longs métrages, dont 20 premiers longs métrages et 38 premières de toutes les régions du pays. Le 25 janvier 2018, Fernand Melgar ouvrira les feux de cette 53e édition avec «À l’école des Philosophes», en présence du président de la Confédération Alain Berset. Le documentaire sur la vie quotidienne dans une école de jour pour enfants en situation de handicap est nominé au «Prix de Soleure». Six autres documentaires convoitent cette distinction suprême, et parmi eux l’ani-doc «Chris the Swiss» d’Anja Kofmel. Dans son premier long métrage, la réalisatrice reconstitue l’histoire de son cousin, mort dans des circonstances non élucidées alors qu’il exerçait son métier de reporter pendant la guerre en Yougoslavie. Dieter Fahrer a aussi choisi une approche personnelle pour décrire le système médiatique suisse. Dans «Die Vierte Gewalt», il conjugue expériences propres et réalités d’un secteur en mutation, soumis à de fortes pressions. Luc Schaedler étudie, à l’exemple de cinq artistes chinois, les cycles de la politique autoritaire de la Chine et le rôle de l’art dans l’émergence d’une pensée libérale («A Long Way Home»). Dans «Das Leben vor dem Tod», Gregor Frei place son père et les voisins de celui-ci devant les questions ultimes et présente un premier film aussi personnel qu’universel. Kaleo La Belle fait de même dans «Fell in Love with a Girl» en lançant un coup de sonde dans sa propre famille et en évoquant les dangers et les chances des expérimentations relationnelles peu orthodoxes. Journées de Soleure festival de films SuissePour ses débuts derrière la caméra, intitulés «Des moutons et des hommes», Karim Sayad plonge dans les structures sociales d’un quartier d’Alger où le statut social, la virilité et les perspectives d’avenir sont étroitement corrélés avec la détention de béliers. Marcel Gisler porte à écran une question taboue dans «Mario». Sa fiction raconte la carrière d’un footballeur homosexuel qui tombe amoureux et se retrouve face à un dilemme. Le second film de fiction concourant au «Prix de Soleure» est l’œuvre de Christine Repond : «Vakuum» jette en regard derrière la façade d’un mariage vieux de 35 ans, ébranlé dans ses fondements mêmes par le diagnostic du sida.

Composé en 2018 de Xavier Koller, Pascale Kramer et Flavia Kleiner, le jury décernera le Prix de Soleure pour la dixième fois le 1er février prochain. Une nouvelle section intitulé «Future Lab» accueille les nouvelles technologies, en particulier la réalité virtuelle et la réalité augmentée. Le bricoleur Jacques Boolsky, inventeur de la caméra 16mm de marque Bolex, fut dans les années 1920, un innovateur sur tous les plans. D’un prix abordable et facile à manier, la caméra compacte fabriquée à Sainte-Croix, dans le canton de Vaud, devint la compagne très prisée des amateurs et des professionnels. Avec «Bolex: une caméra suisse à l’échelle du monde», les Journées de Soleure consacrent leur programme historique à une invention made in Switerland. Plus.

]]>
Geneva International Film Festival « Tous Ecrans » rebaptisée GIFF: Festival international du Film de Genève https://flashleman.ch/giff-festival-international-du-film-de-geneve-geneva-international-film-festival-tous-ecrans-novembre/ Mon, 15 Nov 2021 11:37:36 +0000 http://flashleman.ch/?p=2561

Geneva International Film Festival (GIFF) , 27e édition  du 5 au 14 novembre 2021, divers lieux, dont le lieu central, la Maison Communale de Plainpalais

Mette Heeno (Snöängla)

Mounia Akl

Gina Kim (Tearless)

Les lauréats des compétitions de la 27e édition ont été révélés lors de la cérémonie de clôture ce samedi 13 novembre. Un trio féminin remporte les trois Reflets d’Or dotés de 10’000 CHF chacun (offerts par l’État et la Ville de Genève) : la réalisatrice libanaise Mounia Akl pour son huis-clos militant Costa Brava, Lebanon, la créatrice danoise Mette Heeno avec sa série féministe et cérébrale Snöänglar (Snow Angels), et la productrice coréenne Gina Kim pour son œuvre immersive Tearless qui plonge le public dans un camp de détention pour travailleuses du sexe. Le European Script Award revient à la production norvégienne Pørni d’Henriette Steenstrup (10’000€, offerts par la European Alliance for Television and Culture) et le Future Is Sensible Award a été décerné, dans le cadre du Geneva Digital Market lors de la Nuit Numérique, à Biolum du français Abel Kohen (10’000 CHF, offerts par l’État de Genève). Un palmarès qui embrasse la radicalité de l’audiovisuel contemporain, à l’aune d’un nouveau chapitre pour le GIFF.

Jury

European Script Award: Henriette Steenstrup (Pørni)

Masterclass de Riad Sattouf, auteur franco-syrien de bande dessinée à succès (Les Cahiers d’Esther) mais également cinéaste (Les Beaux Gosses). Le GIFF lui attribue le prix Film & Beyond qui récompense en personne un·e artiste interdisciplinaire pour l’ensemble de sa carrière présentée sous la forme de rétrospective.

Plus vaste et tentaculaire que par le passé, le parc Territoires virtuels envahira Genève avec 40 œuvres immersives et installations interactives.

Golitath – playing with reality (May Abdalla, Barry Gene Murphy) –

A droite Martin Charrière, animator, réalisateur: Hors-Cadre -Marionnettes Paul Klee

Cette année, le GIFF déploie ses Territoires virtuels à travers Genève avec plus de 600 m2 dédié à l’exploration de la création numérique contemporaine. Œuvres immersives et Cinéma VR envahissent la Maison Communale de Plainpalais (MCP) qui se mue pour l’occasion, en Maison du numérique avec tout un parterre d’œuvres en réalité virtuelle et augmentée.

Dans ce cadre, quatre circuits sont proposés : le Musée VR/Kids corner ainsi que deux panoramas d’œuvres immersives et le Red Corner (dès 18 ans) s’adressant à tous les publics : des familles (La légende de Kami, Seven Grams, Clap, Faune, Madrid Noir), au grand public (Hors-Cadre : Les Passagers, Goliath, Playing with Reality, Glimpse et Les Marionnettes de Paul Klee – qui raconte au théâtre de marionnettes à 360° l’histoire de la vie de Paul Klee, professeur au Bauhause, père au foyer, joueur de violon, passionnée et créateur de marionnettes, + d’infos.

A droite Seven Grams de Karim Ben Khelifa qui rend visible toute la complexité des processus politique, économique et électronique cachés derrière la production d’un smartphone (réalité augmentée à visionner à travers notre smartphone), + d’infos.

Le public averti trouve son bonheur avec In the Mist, A&E VR Experiment Adolf/Adam and Eva/Eve. Pour les anglophones à ne pas manquer: End of Night de David Adler que l’on retrouve comme protagoniste: Josef qui nous emmène dans son bateau dans un voyage passionnat à travers l’espace et le temps, + d’infos. Quant aux installations interactives, elles tissent un parcours urbain participatif en investissant aussi bien les théâtres que l’espace public: elles sont disséminées dans plusieurs salles à Genève: Théâtre Saint-Gervais, Les Salons, Maison des Arts du Grütli, Comédie de Genève et les Bibliothèques municipales, Maison Communale de Plainpalais

David Adler: réalisateur et protagoniste de l’oeuvre immersive End of Night

Prix de Soutien à l’Innovation de Cinéforum: lauréats des Bourses: 4 pour l’écriture et 2 pour la réalisation, par Jacques-Andrée Maire, Président de la Fondation Cinéforum

Présentation  en Première Suisse le film « A plein temps » du réalisateur Eric Gravel, en sa présence. Paris, la banlieue et ses trains. Des grèves générales…Une femme invisible dans le Paris d’aujourd’hui va vivre une course contre le temps. En s’inspirant de ses observations des voyageurs dans les trains de banlieue, le cinéaste a écrit ce conte moderne haletant. Neuf journées frénétiques dans la vie d’une Mère Courage célibataire, tant héroïque que normale, dure et drôle à la fois. Un film d’action porté par une Laure Calamy de tous les plans et juste renversante. Bande originale est de Irène Drésel. Le film sort en salle (en Suisse) mars 2022.

A gauche Eric Gravel, Pitoëff, 13 novembre 2022

Digital Night, de gauche à droite: conseillers de la Ville et du Canton de Genève: Sami Kanaan et Fabielle Fischer, directrice du GIFF et présidente de la Fondation: Anaïs Emery et Anja Wyden Guelpa, président de la Fonation Cinéforum: Jacques André Maire et Thierry Zweifel, programmation RTS

Maison communale, Plainpalais, 10 novembre 2021

Présentation de cette 27e édition en ligne par Anaïs Emery, directrice du GIFF

Anaïs Emery, nommée nouvelle Directrice générale et artistique du GIFF

La directrice générale Anaïs Emery, co-fondatrice de la manifestation et directrice artistique du Neuchâtel International Fantastic Film Festival (NIFFF) depuis 2006, prendra la relève d’Emmanuel Cuénod après son départ à l’issue de la 26e édition du GIFF (6-15.11.2020) et assume le poste de Directrice générale et artistique du Geneva International Film Festival (GIFF) depuis le 1er janvier 2021. 

Figure importante en Suisse de la revalorisation du cinéma de genre et de la culture digitale, l’approche englobante du cinéma fantastique d’Anaïs Emery a positionné le NIFFF comme un événement majeur des cinématographies de l’imaginaire tant au niveau national qu’international. C’est une empreinte durable qu’elle laisse sur son équipe, le public et le festival. Ce dernier sera un terrain de jeu stimulant pour la personne qui lui succédera, à l’aube de sa 20e édition. Le comité du festival travaille déjà sur sa succession et est ouvert aux postulations dès à présent.

 L’affiche, signée Benjamin Muzzin, artiste suisse 3D qui se fait l’écho d’une ère plurielle aux infinies possibilités visuelles.

Fidèle à l’ADN de la manifestation, cette sélection de plus de 150 œuvres honore la diversité des formats et la pluridisciplinarité de l’audiovisuel. Les trois compétitions phares (longs métrages, séries et œuvres immersives, dotées chacune de 10’000 CHF, offerts par la Ville et l’État de Genève) célébreront l’innovation narrative, le courage formel et la radicalité au sein d’un programme inédit en Suisse. Le prix Future Is Sensible (10’000 CHF, offerts par l’État de Genève) sera décerné à une production numérique à la dimension humaniste et éthique. Un nouveau programme rétrospectif dédié à une histoire du petit écran POP TV – The Untold Story of the Small Screen présente, pour le meilleur et pour le pire, l’influence de la télévision sur notre culture contemporaine. Le Geneva Award sera décerné le 12 novembre au réalisateur Luca Guadagnino (Call Me By Your Name, We Are Who We Are). Le Film & Beyond Award revient au bédéiste, scénariste et réalisateur Riad Sattouf (Les Cahiers d’Esther, Les Beaux Gosses, L’Arabe du Futur) qui échangera avec le public lors d’une masterclass et séance de dédicace (13 novembre).

Le Geneva Digital Market, volet professionnel du Festival devenu hybride, prendra ses quartiers au Plaza du 8 au 12 novembre réunissant une quarantaine d’intervenant·e·s internationaux·ales.

La 27e édition sera inaugurée le 5 novembre avec la première mondiale de la performance It’s Alive : A Journey into Invisible Cinema de Stephan Eicher. Le palmarès sera dévoilé le 13 novembre durant la cérémonie de clôture, suivie de la première suisse de À Plein Temps (Eric Gravel, 2021).

Compétition international de longs métrages
Une sélection de dix longs métrages qui bousculent les conventions stylistiques et tracent les sillons du cinéma de demain. Tous présentés en première suisse ou internationale, les films concourent pour le Reflet d’or du meilleur long métrage, doté de 10’000 CHF (offerts par la Ville et le Canton de Genève) décerné par un·e cinéaste de renom aux côtés de quatre étudiant·e·s en cinéma.

Compétition international de séries

Une fenêtre exclusive en suisse des meilleures séries internationales, dont le giff rend compte depuis 25 ans. Le concours expose, au travers de dix pilotes de séries (épisodes 1 & 2 de la saison 1), le potentiel d’innovation du format le plus populaire et le plus dynamique de l’audiovisuel contemporain. Un Jury constitué de cinq membres du public récompense la meilleure série du Reflet d’or doté de 10’000 CHF (offerts par la Ville et le Canton de Genève).

Compétition international de séries d’oeuvres immersives

Le GIFF est l’un des tous premiers festivals de cinéma au monde à accueillir une compétition internationale d’oeuvres immersives. Une sélection exceptionnelle d’oeuvres XR, en réalité virtuelle (VR), augmentée (AR) et mixte (MR), explore les riches liaisons entre narration et technologie. Présentées en première nationale ou internationale, les oeuvres concourent pour le Reflet d’or doté de 10’000 CHF (offerts par la Ville et le Canton de Genève) décerné par un Jury transversal constitué de trois personnalités du numérique, du monde académique et des arts.

Le Geneva Award qui récompense la carrière de personnalités sera décerné le 12 novembre au réalisateur Luca Guadagnino (Call Me By Your Name, We Are Who We Are). Il donnera une masterclass au Théâtre Pitoëff en collaboration avec la HEAD – GENÈVE.

Le Film & Beyond Award revient au bédéiste, scénariste et réalisateur Riad Sattouf (Les Cahiers d’Esther, Les Beaux Gosses, L’Arabe du Futur) qui échangera avec le public lors d’une masterclass et séance de dédicace (13 novembre au Théâtre Pitoëff).

Le GIFF ouvre une nouvelle section honorifique qui veut rendre hommage aux personnalités suisses qui ont contribué à l’avancée de la branche audiovisuelle: Tales of Swiss Innovation: Cette année, la professeure de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) Sabine Süsstrunk sera à l’honneur pour sa carrière scientifique qui a permis de révolutionner l’ingéniérie des systèmes d’image. Elle donne pour l’occasion sa conférence Facts, Fakes, and Fiction et propose au public de revoir en
salle un film qui l’a inspirée : Hugo de Martin Scorcese. vendredi 12 novembre, Fontion Cinéma, Maison du Grütli.

Future is Sesible Award: Attribué par un Jury de trois personnalités suisses actives dans les industries créatives, le prix Future Is Sensible doté de 10’000 CHF est remis à une production numérique qui se distingue par son humanisme, sa dimension éthique et son impact positif sur le futur, parmi une dizaine de projets internationaux retenus dans la section convergente Future Is Sensible.

Anja Wyde Guelpa, présidente Fondation GIFF

European Script Award: Après Berlin et Helsinki, le GIFF accueille depuis 2020 le European Script Award en association avec la European Alliance for Television and Culture (EATC). Un prix de 10’000 € attribué par un Jury d’expert·e·s récompense l’une des trois séries européennes retenues parmi les scénarios les plus originaux écrits par des auteur·e·s émergent·e·s.

Nuits Blanches – soirées chaques jeudi, vendredi et samedi du festival.
Après s’en être pris plein les yeux sur grand écran, le GIFF vous en met plein les oreilles avec ses incontournables Nuits blanches. DJ sets et lives tropical, techno, dancehall, rap et disco house servis par la crème de la scène locale et internationale se succèderont lors de cinq soirées. +d’infos.

Réussite du Geneva Digital Market – une première édition en ligne

Vendredi, 13 novembre 2020 s’est achevée la 8e édition du Geneva Digital Market (GDM) – la plateforme professionnelle du GIFF – organisée pour la première fois entièrement en ligne. En cinq jours, plus de 280 rendez-vous personnalisés ont permis aux créateur·rice·s numériques d’échanger avec des acteur·rice·s clés de la production digitale. Cette 8e édition aura également été l’occasion de réfléchir sur l’impact du COVID sur la chaîne du cinéma romand, sur la manière dont les intelligences artificielles abordent la question du genre ou encore sur les dispositifs numériques mis en place dans les musées. Toutes les activités ont pu être visionnées en live stream et sont rediffusées gratuitement sur notre site internet. En savoir plus.

La 26e édition du Geneva International Film Festival – GIFF du 6 au 11 novembre 2020 aurait dû investir plusieurs endroits, dont le mythique Cinéma La Plaza

Le Festival a annulé sa 26e édition, COVID-19 oblige, son programme professionnel, le Geneva Digital Market, a été l’occasion pour le Festival d’innover, en proposant de nouvelles plateformes et outils en ligne aux créateurs et créatrices numériques. En cinq jours, plus de 280 rendez-vous personnalisés ont permis aux créateur·rice·s numériques d’échanger avec des acteur·rice·s clés de la production digitale. En partenariat avec LucidWeb, le GDM a également proposé une XR Media Library accessible aussi bien depuis son ordinateur, son mobile ou un casque de réalité virtuelle, présentant un catalogue de 30 œuvres immersives. Cette 8e édition aura également été l’occasion de réfléchir sur l’impact du COVID sur la chaîne du cinéma romand, sur la manière dont les intelligences artificielles abordent la question du genre ou encore sur les dispositifs numériques mis en place dans les musées. Toutes les activités ont pu être visionnées en live stream et sont rediffusées gratuitement sur le site internet du Festival

Quelque 130 œuvres, dont plus de 90 Premières suisses, européennes ou internationales et de nombreux invités de Mads Mikkelsen à Sara Forestier, en passant par Woodkid, Abel Ferrara, Emilie Dequenne, Sophie Letourneur, André Dussolier ou encore Stephan Eicher. La 26e édition du GIFF ne ressemblera à aucune autre. Pour éviter toutefois toute concentration trop importante de ses festivalier·ère·s, le GIFF s’épanouira cette année sur davantage de sites. Il a par ailleurs renoncé à des marqueurs importants de son identité, tels que son lieu central ou les soirées festives. Le port du masque sera quant à lui obligatoire dans tous les lieux du Festival et la billetterie sera entièrement électronique, avec placement numéroté, afin de garantir le traçage du public. La programmation numérique du Festival a également subi d’importantes adaptations. Les œuvres en réalité virtuelle seront bel et bien présentes en force, comme chaque année, mais leur accès sera limité pour permettre la désinfection complète du matériel entre chaque passage de festivalier·ère·s. On retrouvera parmi la sélection digitale 2020 du GIFF plusieurs découvertes majeures, dont The Hangman at Home de Michelle Kranot et Uri Kranot, Grand Prix du Jury à la dernière Mostra de Venise, le nouveau projet suisse de la série Hors-Cadre sur Paul Klee, qui sera dévoilé en Première mondiale, ou encore Missing Pictures: Birds of Prey de Clément Deneux, qui met en vedette le cinéaste américain Abel Ferrara. Lequel sera de retour au GIFF, puisqu’il officiera cette année comme Président du Jury longs métrages. Il donnera également une masterclass organisée en collaboration avec la HEAD–Genève et viendra présenter la séance spéciale consacrée à son dernier film, Sportin’ Life.

De nombreuses collaborations sont également au programme. Le GIFF accueillera des œuvres du Locarno Film Festival, du FIFDH ou des Kurzfilmtage Winterthur, collaborera avec le Théâtre de Saint-Gervais et Locarno pour accueillir la création Les Bonimenteurs de Jonathan Capdevielle, basée sur le film d’horreur Suspiria de Dario Argento, investira le Pavillon Sicli pour une projection unique de Last and First Men de Jóhann Jóhannsson en association avec CinéSiclique et entamera une première collaboration avec la Fondation Plaza. L’occasion pour le public de redécouvrir le Cinéma Le Plaza, fleuron de l’architecture genevoise, avant ses travaux, qui dureront jusqu’en 2023. L’artiste Stephan Eicher accompagné du musicien Superpoze prendront possession du mythique cinéma Plaz le 7 novembre pour une création unique, basée sur des scénarios de films jamais portés à l’écran. A noter que le GIFF installera également, dès dimanche 8 novembre, son Cinéma VR au sein du Plaza.

Entre l’ouverture du Festival – le 6 novembre, avec la projection spéciale de True Mothers de l’éminente réalisatrice japonaise Naomi Kawase – et sa clôture – le 14 novembre, avec la présentation, en exclusivité, des trois premiers épisodes de la mini-série-événement The Good Lord Bird, interprétée et produite par Ethan Hawke – le public aura ainsi la possibilité de découvrir les 132 films, séries ou créations numériques, pour la plupart montrés pour la première fois en Suisse. On notera cette année une présence particulièrement marquée de noms influents du septième art et de la série, tels Thomas Vinterberg (Another Round), Katori Hall (P-Valley, adaptation de la pièce de l’activiste et dramaturge américaine), Gaspar Noé (Lux Æterna), Kōji Fukada (The Real Thing, montré dans sa version série, en intégrale), Luca Guadagnino (We Are Who We Are, série intégrale présentée en collaboration avec La Quinzaine des Réalisateurs), Andrei Konchalovsky (Dear Comrades!), Kiyoshi Kurosawa (Wife of a Spy), Carice Van Houten (Red Light), ou encore les cinéastes suisses Jacob Berger (Cellule de Crise, présentée en Première mondiale), Elena Hazanov (avec une soirée autour de la série russe Hope en présence également de la vedette russe Viktoriya Isakova) et Petra Volpe (Labyrinth of Peace). Deux Prix d’honneur seront également remis à des personnalités incontournables : le Geneva Award, attribué cette année au comédien Mads Mikkelsen, auquel le Festival consacre une rétrospective en association avec Les Cinémas du Grütli, et le Film & Beyond Award, qui sera décerné au cours d’une soirée unique à l’artiste et musicien Woodkid. Le public pourra également assister aux Premières de nombreux films francophones – dont les très attendus Mandibules de Quentin Dupieux, Énorme de Sophie Letourneur, Les Choses qu’on dit, les choses qu’on fait d’Emmanuel Mouret, Médecin de nuit de Élie Wajeman ou encore Filles de joies de Frédéric Fonteyne et Anne Paulicevich – et découvrir une sélection spéciale de séries scandinaves, regroupées dans le programme Northern Lights

 

25e édition du GIFF : Geneva International Film Festival du 1 au 10 novembre 2019 à Genève, lieu central: la Maison communale de Plainpalais

GIFF Geneva International Film Festival 2019

Costas et Michèle Gavra: Adults in the Room, Première Suisse

Cette édition anniversaire a connu une fréquentation record avec 38’000 festivaliers, une majorité d’événements ayant affiché complet. Le GIFF 2019 aura notamment été marqué par la venue d’une multitude d’invités de prestige, dont Xavier Dolan, Park Chan-wook, Clotilde Courau, David Cronenberg, Rebecca Zlotowski, Costa-Gavras ou encore Jean Dujardin. Le palmarès de cette 25e édition couronne dix jours de projections et d’expérimentations numériques. Beanpole, film féroce du prodige Kantemir Balagov a remporté le Reflet d’Or du meilleur long métrage. Deliver Us, série audacieuse de Marie Østerbye et Christian Torpe a reçu le Reflet d’Or de la meilleure série télévisée, tandis que Success de Marjan Alcevski a obtenu la mention spéciale du jury.

GIFF Geneva International Film Festival 2019 nuit numérique digital night BFM

Anja Wyden Guelpa, Présidente de la Fondation GIFF

Du côté du digital, le saisissant O de Qiu Yang a été récompensé par le Reflet d’Or de la meilleure œuvre immersive et une mention a été donnée à Battlescar – Punk Was Invented by Girls de Nico Casavecchia et Martin Allais. Mercredi soir, le Prix SENSible avait quant à lui été décerné à l’expérience interactive et collective Éden de Cyril Teste, Hugo Arcier et Francis Kurkdjian, du Collectif MxM, lors de la toute première Nuit Numérique du GIFF. Cette soirée de gala au Bâtiment des Forces Motrices a rassemblé un grand nombre d’acteurs de la création numérique ainsi que des personnalités marquantes du monde des arts, de l’audiovisuel, de la politique, de l’innovation et des médias.

GIFF Geneva International Film Festival 2019 nuit numérique digital night BFM

Jan Kounen

Parmi les incontournables de cette 25e édition, le voyage psychédélique Ayahuasca – Kosmik Journey de Jan Kounen, la dernière création de l’artiste Simon Senn, Be Arielle F., ou encore le Cinéma VR, tout nouveau dispositif proposé cette année aux festivalières et festivaliers et permettant, à travers quatre programmes thématiques, de s’immerger dans des récits virtuels.

Le Geneva Digital Market – la plateforme professionnelle du GIFF – a fait également l’objet d’une belle réussite.

GIFF Geneva International Film Festival 2019

Digital Market, Studio ADC

Ayant muté afin de mieux répondre aux attentes des acteurs de l’innovation audiovisuelle, cette 7e édition s’est organisée pour la première fois en association avec le réseau suisse des acteurs de l’immersif, Virtual Switzerland. Conférences, tables rondes, think tanks se sont succédés du 4 au 8 novembre et ont réuni 92 participants.
En cette édition-anniversaire, le GIFF a prouvé qu’il s’insère plus que jamais comme l’un des rendez-vous  incontournables de l’industrie cinématographique suisse et européenne.
La 26e édition du GIFF aura lieu du 6 au 15 novembre 2020.

Célébrant son quart de siècle cette année, le Festival International du Film de Genève-GIFF – manifestation unique dans le paysage audiovisuel en Suisse, mêlera pour la première fois cinéma, télévision et digital au sein des ses sections non-compétitives. Une convergence illustrée par l’affiche 2019 kaléidoscopique, conçu par la graphiste lausannoise Laura Cocchi.

Affiche Festival international film de Genève GIFF 2019 25e édition

affiche par Laura Cocchi

Projets numériques, projections événements et rendez-vous cinéphiles ou télévisuels se succéderont pendant dix jours (au lieu de  neuf auparavant) au coeur de Genève, en présence de personnalités comme Xavier Dolan (Masterclass samedi 9, 16h, Arditi) et Anne Dorval, David Cronenberg (Crash, jeudi 7, 21h, Empire, en présence du réalisateur), Clotilde Courau, Costa-Gavras (Adults in the room, samedi 2, 20h15, Pitoeff, en présence du réalisateur) ou encore Tom Fontana, Elia Suleiman (It must be heaven, jeudi 7, 18h et 20h, Pitoeff) ou Rebecca Zlotowski. Le festival mettra à l’honneur l’un des plus grands noms du cinéma asiatique, Park Chan-Wook. Ce réalisateur sud-coréen recevra le Film & Beyond Award, prix couronnant depuis 2014 le travail de personnalités du cinéma ayant exploré d’autres formats et disciplines. Parmi les 180 oeuvres inédites, la spectaculaire oeuvre immersive The Deserted de Tsai Ming-liang et les premières suisses de films tels J’accuse de Roman Polanski, Proxima d’Alice Winocour ou encore Motherless Brooklyn d’Edward Norton, le nouveau Cinéma VR: à découvrir quatre programmes uniques dans une salle de cinéma à 360°, des séries Catch-22, produite et interprétée par George Clooney, ou Junichi, de Hirokazu Kore-eda. Cinq sections : HighlightsPulsation(création contemporaine) – Stream (ainsi que StreamKids) – Bande originaleFuture is Yours. La Maison communale de Plainpalais reste le lieu fort et central du GIFF.

GIFF Geneva International Film Festival 2019 nuit numérique digital night BFM

Birdly – machine à voler, SOMNIACS

En parallèle se tiendra du 4 au 8 novembre le Geneva Digital Market (GDM). Désormais organisée en association avec Virtual Switzerland, la plateforme professionnelle du GIFF a muté afin de mieux répondre aux attentes des actrices et acteurs de l’innovation audiovisuelle. Plus de 90 intervenants internationaux sont attendus pour des débats, des rencontres de coproductions, des showcases, des one-to-one meetings ainsi que des soirées de networking. De nouveaux rendez-vous sont inaugurés cette année : le Tech Day, journée de réflexion qui réunira la plupart des entreprises actives dans la réalité virtuelle en Suisse, les Swiss Interactive Sessions, qui permettront à des programmateurs et des curateurs étrangers de découvrir une série de projets interactifs suisses, la XR Coproduction Cruise, des rencontres de coproduction réservées aux projets immersifs ainsi que l’Eurofest XR Network, un think tank européen réunissant des directeurs de manifestations programmant des œuvres immersives. GIFF Geneva International Film Festival 2019Cinq discussions sont ouvertes au public: Cinema & TV reload: What’s ready and what is cooking in VOD lundi 4, 17h30, Salle Soutter (RTS)- Les expériences collectives en réalité virtuelle – quelle valeur ajoutée? mardi 5 I 17h30 I Studio de l’ADC (Maison des arts du Grütli) – Perspectives économiques de la location based virtual reality mardi 5 I 19h I Studio de l’ADC (Maison des arts du Grütli) – La place des artistes contemporains dans la création immersive vendredi 8 I 17h30 I Studio de l’ADC (Maison des arts du Grütli) – La culture digitale au service de l’histoire vendredi 8 I 19h I Studio de l’ADC (Maison des arts du Grütli). Une présentation des Swiss Interactive Sessions sera également accessible au public le mercredi 6 de 10h à 11h45. Le GDM se terminera par la Nuit Numérique, une soirée de gala durant laquelle de nombreux projets seront à découvrir en exclusivité.


Archives: les Editions passées

24e édition du GIFF : Geneva International Film Festival du 2 au 10 novembre 2018 à Genève, lieu central: la Maison communale de Plainpalais

Geneva International Film Festival GIFF 2018

Jury pour le Reflet d’Or du meilleur long métrage

Quelque 32’000 festivaliers, un public qui a massivement suivi, en plus des sections dédiées au cinéma et à la télévision, la programmation dédiée à la réalité virtuelle, avec de très nombreuses séances affichant complet tout au long du Festival. Le Festival genevois consacré au cinéma, à la télévision et au digital a dévoilé le palmarès: Il a vu le triomphe de Yomeddine de A.B. Shawky, qui a remporté le Reflet d’Or du meilleur long métrage. Le jury de la compétition internationale de longs métrages a néanmoins tenu à donner une mention spéciale à Long Day’s Journey Into Night de Bi Gan.

Reflet d’Or de la meilleure série télévisée

Autonomies de Yehonatan Indursky et Ori Elon a reçu le Reflet d’Or de la meilleure série télévisée, alors que Vestige de Aaron Bradbury a été récompensé par le Reflet d’Or de la meilleure œuvre immersive. Ces trois prix sont offerts par la Ville de Genève. De son côté, Rapin* (Jenny Wilson) de Gustaf Holtenäs a été distingué par le Reflet d’Or du meilleur vidéoclip et The Enemy a reçu le Prix SENSible, qui récompense une œuvre numérique se distinguant par son humanisme, en collaboration avec Le Temps et la Fondation Leenaards. Enfin, les festivaliers ont plébiscité Oslo Zoo de Øyvind Holtmon, qui se voit remettre le Prix du public de la meilleure série web, en partenariat avec Konbini. Durant neuf jours, il a accueilli quelques 250 invités suisses et internationaux, dont Peter Greenaway à qui a été remis le prix d’honneur du GIFF, le Film & Beyond Award.

Geneva International Film Festival GIFF 2018

Espace des Territoires virtuels

De multiples événements, dont un programme professionnel complet, le Geneva Digital Market. Au programme des nouvelles séries de Stephen Frears, Kenneth Lonergan ou J.J. Abrams aux derniers films de Carlos Reygadas, Catherine Corsini, Kim Ki-duk, Jacob Berger ou Frederick Wiseman, pas moins de 164 œuvres encore jamais montrées en festival en Suisse, dont 34 projets immersifs. A la la Maison communale de Plainpalais: à côté de nombreux films et séries du programme, une trentaine de projets numériques étaient à découvrir. Parmi les incontournables de ces Territoires virtuels: le MuGeneva International Film Festival GIFF 2018sée VR, qui regroupe une sélection d’œuvres digitales qui revisitent des toiles de maîtres, et le retour de Birdly, la machine à voler en réalité virtuelle, avec un projet dévoilé pour la première fois au GIFF, Jurassic Flight. On a pu également y découvrir Eisenstein Mexican Ghosts, une exposition des 92 dessins originaux réalisés par Peter Greenaway ainsi qu’un tout nouveau food court, avec bar à ramen et cuisine de rue vietnamienne. Comme chaque année, de nombreuses projections ont eu lieu au cinéma Spoutnik et au Cinerama Empire. En plus de ces lieux, désormais partenaires de longue date du Festival, le GIFF s’étend à de nouveaux espaces, comme à la ZIC (Zone industrielle des Charmilles) avec 24/7, une pièce de théâtre qui mobilisera tous les possibles qu’offre la réalité virtuelle. Une semaine avant le coup d’envoi et pendant toute la durée du Festival, le GIFF Movie Truck a pris ses quartiers sur la plaine de Plainpalais et a proposé des projections gratuites de vidéoclips et de séries web dès le 29 octobre.


La 23ème édition du GIFF (Geneva International Film Festival) se tiendra du 3 au 11 novembre 2017 à la Maison communale de Plainpalais (Pitoëff), Genève

Espace des Territoires virtuels

Jean-Pierre Mocky (cinéaste), Hugues Baudoin (réalisateur)

La 23e édition du Geneva International Film Festival GIFF sous sa nouvelle monture de l’ancienne Festival Tous Ecran plus axé sur la programmation digitale que des longs métrages de cinéma s’est terminé samedi soir par la cérémonie de clôture en son lieu central au Pitoëff. e Festival a réuni cette année plus de 32’000 festivaliers en son Lieu central (Pitoëff), mais aussi au Cinerama Empire, à la salle Arditi, à la salle Kramer de la HEAD-Genève ainsi qu’au Spoutnik – soit une hausse de fréquentation de 6 % par rapport à l’an dernier.

Jean-Pierre Mocky

Ils sont venus explorer la réalité virtuelle à 360°, à travers le port d’un casque de 55 oeuvres digitales venues du monde présentées dans un grand espace « Territoires virtuels » aménagé au rez-de-chaussée de la communale de Plainpalais et dans un dôme géodésique créé par l’artiste genevois François Moncarey.

Le public a pu rencontrer des grands stars du cinéma française, tels que Nathalie Baye, Brigitte Fossey et Jean-Pierre Mocky pour la Première Mondiale du documentaire La Parallèle Mocky par André S. Labarthe ce samedi 11 novembre. Le réalisateur français de 84 ans avec une immense carrière de plus de 50 ans dans le monde cinémathographique francophone, mais toujours aussi dynamique, envisage un nouveau projet de tournage de film dans les mois à venir avec Gérard Depardieu et Vanessa Paradies.

Le palmarès 2017

Shaji Mathew, producteur du Sexy Durga

Jonathan Vinel: Martin pleure

Jérôme Blanquet: Alternation

Le Reflet d’Or du meilleur long métrage a été attribué

Hîm TiVi: Pluie Fine

à Sexy Durga du cinéaste indien Sanal Sasidharan, tandis que Tesnota de Kantemir Balagov a été gratifié d’une mention spéciale du Jury international de longs métrages, présidé cette année par le réalisateur allemand Edgar Reitz. Le court métrage Martin pleure, du jeune réalisateur français Jonathan Vinel, a quant à lui été désigné meilleur film de sa catégorie.

The Sinner de Derek Simonds a été consacré du Reflet d’Or de la meilleure série TV internationale et une mention spéciale a été octroyée à Unité 42, des Belges Annie Carels, Julie Bertrand et Charlotte Joulia. Le Reflet d’Or pour la meilleure oeuvre en réalité́ virtuelle a été décerné à Alteration de Jérôme Blanquet, une mention spéciale a été remise à Alice, The Virtual Reality Play de Mathias Chelebourg et Marie Jourdren.

Prix Hamilton Watches, Abel Ferrara, Emmanuel Cuénod

Abel Ferrara, Emmanuel Cuénod

Enfin, le Reflet d’Or du meilleur vidéoclip est revenu à Pluie Fine (Corine – Polo & Pan Remix), réalisé par le Français Hîm TiVi, et Monsieur Flap de Nicolas Athané et Brice Chevillard été distingué du prix de la meilleur série web, avec une mention spéciale pour Iran #NoFilter de Valérie Urréa et Nathalie Masduraud. La cérémonie de clôture  du 23e GIFF a également été l’occasion pour Emmanuel Cuénod, directeur général et artistique du Festival, de remettre en partenariat avec Hamilton Watches et la maison Olivier Zbinden le Prix Film & Beyond – prix d’honneur du GIFF – au réalisateur et musicien Abel Ferrara, qui a par ailleurs donné un concert live au GIFF, en clôture du Festival, marqué par la musique, avec des performances live et des Dj’s qui se sont également relayés pendant les Nuits Blanches pour faire danser les festivaliers durant neuf jours durant jusqu’aux aurores.

A l’occasion du Geneva International Film Festival a été présenté en première mondiale la nouvelle série vedette de la RTS:

Geneva International Film Festival GIFF RTS

Vincent Kucholl

Geneva International Film Festival 2017

Brigitte Fossey

Geneva International Film Festival 2017

Laura Sepul

Quartier des Banques , dont les premières épisodes vont débuter mi-novembre.

Geneva International Film Festival

Laurine Gilliéron

Une scénario palpitant qui pour cadre l’univers feutré et luxueux de la place financière genevoise: un thriller réalisé par Fulvio Bernasconi sur les zones d’ombre d’une banque privée familiale en six épisodes de 52 minutes à découvrir dès le 16 novembre à 21h15 sur RTS Un. En distribution la grande comédienne française Brigitte Fossey qui aime joué en Suisse et qui a débuté très jeune dans les années 50 dans le film culte Les Jeux Interdits et joué de grands rôles dans les séries télévisées françaises, dans la rôle principale l’actrice belge Laura Sepul, en compagnie de l’acteur et humoriste romand Vincent Kucholl et l’ancienne Miss Suisse Lauriane Gilliéron qui est basée en Californie où elle a tourné en plusieurs feuilletons américains et qui désire jouer un grand rôle de cinéma. Le festival continue avec plus de 170 œuvres, 12 premières internationales 88 premières suisses, un espace de 600m2 entièrement dédié à la réalité virtuelle ainsi qu’une nouvelle section de films sur la musique, un programme professionnel et les Nuits blanches et musicales du jeudi 9 au samedi 11 novembre à la Maison Communale de Plainpalais, Genève.  Des discussions et rencontres avec des personnalités internationales: une soirée exceptionnelle avec l’acteur Jean-Luc Bideau ce mardi 7 novembre. Si vous avez raté la date à Genève, retrouvez la première du film « Jean-Luc Bideau, acteur », en présence de Jean-Luc Bideau et d’Eric Burnand dans le cadre du 40e de Plans-Fixes à Lausanne jeudi 23 novembre à 18h30 à la Salle Paderewski. Projection suivie d’une évocation des 40 ans de Plans-Fixes par Martine Jeanneret et Lova Golovtchiner. Entrée libre

Rendez-vous l’année prochaine pour la 24e édition du GIFF qui aura lieu du 2 au 10 novembre 2018.


Reflet d’or au long métrage
Life and a Day du cinéaste
iranien Saeed Roostaee

Reflet d’or pour le court métrage A Man Returned de Mahdi Fleifel

Le Geneva International Film Festival Tous Ecrans du 4 au 12 novembre 2016 à la Maison communale de Plainpalais (Pitoëff), Genève

Le prix Film & Beyond à Apichatpong Weerasethakul

Le Geneva International Film Festival Tous Ecrans a fermé ses portes samedi 12 novembre, avec la Première suisse de Hong Sang-soo: Yourself and Yours et le Palmarès à la maison communale de Plainpalais (Pitoëff).

L’invité d’honneur, le cinéaste et artiste Apichatpong Weerasethakul (en photo à gauche) a reçu le prix Film & Beyond décerné en collaboration avec l’horloger RJ–Romain Jerome, pour l’ensemble de son travail dans les arts audiovisuels.

Reflet d Or l’oeuvre en
réalité virtuelle: Transition de Joost Jordens et Mike von Rotz

Le palmarès a pour sa part consacré le long métrage Life and a Day du cinéaste iranien Saeed Roostaee, le court métrage A Man Returned de Mahdi Fleifel et la série TV The Night Of de Richard Price et Steven Zaillian. Le premier Reflet d’Or pour une oeuvre en réalité virtuelle est décerné à Transition de Joost Jordens et Mike von Rotz. De même que le Reflet d’Or du meilleur vidéoclip revient à Panda (Desiigner) de Paul Geusebroek. La série web Le Bateau de l’Enfer de Julian Nodolwsky et Joachim Barbier a elle aussi été distinguée.

L’association suisse des professionnels du cinéma, le ssfv représentant les collaborateurs techniques et artistiques de l’ensemble du pays a remis les Prix SSFV Mise en Lumière technicien romand 2016 et Prix SSFV Mise en Lumière producteur romand 2016 afin de valoriser les métiers de l’ombre qui contribuent de manière importante à la fabrication des films mais ne sont que trop rarement reconnu,

Pierre André Thébaud

Prix Mise en Lumière, SSFV

au Valaisan Pierre André Thébaud, né en 1954 à Granges, formation de cinéma et production à l’INSAS (Institut National Supérieur des Arts du Spectacle et Techniques de Diffusion, Bruxelles. Depuis 1985 produit, écrit et réalise des documentaires (Les coulisses suisses de la guerre d Algérie (2013) – Les chantiers de Jean-Charles Pellaud (2009) – Voler est un art – (2007) – Les indiens d Alfred Metraux (2002) – Le bathyscaphe – 10 000 mètres sous les mers (2001) – C.F. Ramuz, la beauté sur la terre (1997).

Avec un peu plus de 30 000 festivaliers venus assister aux projections, expérimenter des oeuvres digitales, mais aussi venus participer aux cinq Nuits blanches. Tourné vers l’innovation et la création digitale, le Festival se félicite particulièrement du succès, tant auprès du public que des professionnels, de la première Compétition internationale d’oeuvres en réalité virtuelle. Il se réjouit également de la réussite du premier Geneva Digital Market, soutenu notamment par la SRG SSR, la RTS, Pro Helvetia et l’Office fédéral de la culture. Avec plus d’une centaine de rendezvous organisés entre porteurs de projet numériques suisses et acteurs internationaux du digital, le module New Digital Talents a notamment dépassé les objectifs que le Festival s’était fixés. Coproducteur du programme, Engagement Migros a annoncé mercredi soir le renouvellement de son soutien au New Digital Talents pour deux ans.

Emmanuel Cuénod

Ouverture du Geneva international Film Festival Tous Ecrans ce vendredi 4 au novembre à la Maison communale de Plainpalais (Pitoëff), Genève avec la Premières suisses de Gimme Danger de Jim Jarmusch. En photo le directeur du Festival Emmanuel Cuénod. Au programme jusqu’au 12 novembre pendant neuf jours de films, séries TV, séries web, vidéoclips et expériences en réalité virtuelle, mais aussi cinq Nuits blanches et électroniques. Parmi les incontournables de cette 22e édition, citons une ouverture en fanfare, avec les Premières suisses de Gimme Danger de Jim Jarmusch, mais aussi du film Les beaux jours d Aranjuez de Wim Wenders ou du documentaire Subland sur le groupe Odezenne, un week-end complet dédié à la série télévisée avec notamment deux séries de la Création Originale CANAL+: The Young Pope et la Première Suisse de Jour polaire, en présence de son créateur Måns Mårlind (Bron / Broen / The Bridge) et de l acteur Denis Lavant, la visite des cinéastes Cristian Mungiu (Bacalaureat) et Apichatpong Weerasethakul (lauréat du Prix Film & Beyond), tous deux lauréats de la Palme d’Or à Cannes, ou encore la grande rétrospective consacrée au cinéma 3D. Revisitée par les étudiants de la HEAD – Genève, la Maison communale de Plainpalais sera une fois de plus le lieu central du Festival et accueillera dans sa cour un nouvel espace, le VRoom, pour une immersion totale au coeur du digital. Rendez-vous aussi au Cinerama Empire, au Studio 7, aux Cinémas du Grütli, ou encore à la salle Kramer et à la toute nouvelle galerie d art LiveInYourHead de la HEAD – Genève. (©JLNabet)

]]>
Cinéma: sorties https://flashleman.ch/cinema-sorties-geneve_romandie_haute-savoie/ Wed, 10 Nov 2021 20:37:51 +0000 http://flashleman.ch/?p=8677

Le Festival Cinéma Jeune Public du 24 au 28 novembre 2021 dans les salles de cinéma indépendantes de Lausanne et Pully 

Une 7e édition spéciale autour de l’amitié. Mais où naissent les amitiés et comment évoluent-elles ? La sélection de courts et longs métrages dépeignent certaines d’entre elles. Il y a les amitiés qui se créent dans un garage, celles qui naissent lors de voyages et d’autres qui marquent à jamais notre existence. Il y a celles qui se font et se défont dans la cour de récréation à l’instar d’Anina, film d’ouverture du Festival. Et puis il y a les ami·x·e·s animaux comme dans Pierre et le Loup mis en musique par un groupe d’enfants et présenté en ciné-concert samedi 27 novembre, 16h, EJMA. Des ateliers, discussions et pistes de découvertes complètent les projections. Le festival ouvrira, mercredi 24 novembre à 15h avec lq premier film de l’illustrateur Alfredo Soderguit Anina à la salle Paderewski de la Cinémathèque suisse. Un goûter et une activité surprise suivront la projection. Ce film fait partie du programme « Ciné-familles », réalisé en collaboration avec la Cinémathèque suisse. La comédienne lausannoise Agathe Hazard Raboud animera l’ouverture aini que la clôture du Festival qui aura lieu le dimanche 28 novembre au cinéma Bellevaux. +d’infos.

Festival International du Film sur les Glaciers, 5e édition se déroulera les 19, 20 et 21 novembre 2021 au Muséum d’histoire naturelle – MHN, Genève

Les thématiques porteront sur les conséquences du changement climatique et notamment sur l’engagement des jeunes pour le climat. Ouverture ce vendredi, 19 novembre dès 19h: discours officielle – Au chevet des glaciers – En live sur scène, Jan LOSOS, violoncelliste, nous accompagne dans l’univers photographique de Thomas Crauwels. – Diffusion du message de Jean Jouzel, climatologue et glaciologue, Prix Nobel de la paix. Table ronde: Générations climat, 19h30, en présence de Valentine Python, docteure EPFL, climatologue et géographe, Conseillère nationale (Verts VD), Cloé Dutoit, Députée les Verts au Grand Conseil neuchâtelois, coprésidente des jeunes verts neuchâtelois, Jasmine Lorenzini, docteur en science politique, Jacqueline Leocq, Présidente des Grands-parents pour le climat Genève, René Bonard, chargé de projets Grands-parents pour le climat Genève. Suivie d’une  séance de signatures (René Longet, Un plan de survie de l’humanité, Éd. Jouvence-  Valentine Python, Une climatologue au parlement, Éd. de l’Aire –  Thomas Crauwels, ABOVE, Éd. Fine Alpine Photography). + d’infos sur la table ronde « Génération climat – 2ème partie » du samedi 20 novembre, ICI. Au programme documentaires, conférences et tables rondes, entrée gratuite.

L’exposition « Fine Alpine Photography » de Thomas Crauwels continue jusqu’au 10 janiver 2022. L’artiste, photographe belgique témoigne de sa passion pour la beauté du massif des Alpes. Sa démarche: capter une lumière, une ambiance, saisir une nouvelle architecture du paysage, rendre compte des jeux d’ombres et de lumières, chercher le dépouillement et l’épure jusqu’à l’abstraction. Depuis, en plus de 10 années d’exploration, sa recherche formelle a évolué en même temps que sa pratique s’est professionnalisée. + d’infos.

La Nuit du Court métrage est de retour pour sa 19e édition du 17 septembre au 19 novembre 2021 dans 12 villes en Suisse romande

Le festival itinérant fera halte à Morges (Cinéma Odéon, vendredi 24 septembre), Yverdon-les-Bains (Cinéma Bel-Air, vendredi 24 septembre), Fribourg (Les Rex, vendredi 1er octobre), Vevey (Cinérive Astor, vendredi 1er octobre), La Chaux-de-Fonds (Cinéma ABC, vendredi 22 octobre), Monthey (Cinérive Plaza, vendredi 29 octobre), Neuchâtel (Cinéma Studio, vendredi 29 octobre), Delémont (Cinemont, vendredi 12 novembre), Sierre (Cinéma Casino, vendredi 12 novembre) et Lausanne (Pathé Les Galeries, vendredi 19 novembre). La Nuit du Court métrage propose, le temps d’une longue soirée, un florilège de courts métrages: des films suisses et internationaux de 4 à 20 minutes, à découvrir dans quatre séances thématiques. Fictions, animations et documentaires: 18 courts métrages dont 8 suisses sont projetés, ainsi qu’une Première inédite dans chaque ville, avec un court métrage local présenté par sa réalisatrice ou son réalisateur. Une soirée conviviale avec des films courts drôles, provocateurs ou poétiques qui promettent de ne pas laisser le public indifférent. Programme complet sur www.nuitducourt.ch

Au programme de la Cinémathèque suisse:

  • Ciné-familles le nouveau rendez-vous cinéma dès dimanche 26 septembre au Cinématographe, Lausanne, le nouveau rendez-vous cinéma à ne pas manquer pour les enfants, les jeunes et les familles dès le 26 septembre: des courts et longs métrages, en provenance des quatre coins du monde projetés une fois par mois à la Cinémathèque suisse, tout au long de l’année, les mercredis à 15h00 ou les dimanches à 10h30. En collaboration avec le Festival Cinéma Jeune Public et la Cinémathèque suisse. +d’infos.
  • La Cinémathèque suisse présentera une rétrospective consacrée à Abel Ferrara du 27 septembre au 31 octobre. Abel Ferrara sera d’ailleurs présent le mardi 5 octobre à Lausanne pour présenter son long métrage Siberia et rencontrer le public. Une discussion sera animée par Giona A. Nazzaro, directeur artistique du Festival de Locarno. La programmation complète est en ligne sur le site.
  • La Cinémathèque suisse en tournée en Romandie (saison 2021-2022) en association avec des salles ou des institutions romandes, la Cinémathèque suisse propose des programmes spéciaux de films issus de ses collections. , dès jeudi 7 octobre à la  Cinémathèque suisse à Martigny. Toutes les projections ont lieu à 18h au Cinéma Casino de Martigny. Télécharger le programme complet

La salle de Fonction:Cinéma dans la Maison Grütli à Genève se modernise

Maison du Grütli, Genève

Présentation de la nouvelle installation multi-caméras live streaming mardi 1er juin 2021, à 19h en ligne (Zoom) sur inscription, ICI.

Fonction: Cinéma s’est dotée d’un tout nouveau projecteur Barco 4K et d’une installation multicam live streaming flambant neuve qui délivre des images en résolution 4K. Grâce à une nouvelle installation multi caméras live streaming, la salle de Fonction : Cinéma peut désormais être utilisée en tant que véritable studio de captation vidéo en plateau, à destination du web. Équipée de 5 caméras HD télécommandées, d’une régie vidéo légère, d’un enregistreur HD et de deux Mac, ces réalisations peuvent ainsi être diffusées en direct ou être enregistrées en ProRes pour une post-production ultérieure. Fonction:Cinéma répond ainsi aux besoins accrus des festivals et des organisateurs d’événements culturels: essais techniques, projections tests, premières, ciné-club, conférences, festivals, événements privés, castings, etc.

A venir

CineGlobe, le Festival International de Films Inspirés par la Science et la Technologie fêtera du 23 au 27 juin 2021 sa 10ème édition.

L’inscription est désormais ouverte! Les courts-métrages des catégories fiction et documentaires devront adhérer au thème: (Dés)Ordres de Grandeur. De grands défis, une petite planète. CineGlobe mettra l’accent sur l’accélération du potentiel dont s’est doté la société pour accomplir ou ruiner son destin en posant la question : dans 10 ans, serons-nous sur le point de régler les problèmes d’aujourd’hui, ou 10 fois plus proche de l’autodestruction? Cette année, en plus de des catégories habituelles de prix pour courts-métrages (fiction, documentaire, jeune public), les organisateurs du festival sont à la recherche de projets immersifs innovants. Ces projets peuvent être de nature quelconque, du moment qu’ils peuvent être visualisés sur un casque VR ou projetés dans un dôme de projection en 360 degrés. Les courts-métrages pour jeune public ainsi que les projets immersifs, quant à eux, ne doivent se tenir qu’à une inspiration scientifique ou technologique au sens large. Toutes les inscriptions se font via la plateforme www.shortfilmdepot.com. Le délai d’inscription est le 23 mars 2021. Inscrivez votre court-métrage ou projet immersif dès à présent, ICI!

Archives – événements passés

IL EST UNE FOI, 6e édition « Itinérances » du mercredi 5 au dimanche 9 mai 2021 aux Cinémas du Grütli, Genève

Ce rendez-vous cinéma coproduit par les Cinémas du Grütli et l’Église catholique romaine Genève revient à la salle de cinéma du Grütli, mais avec une jauge très réduite (50 personnes), la pandemie oblige. Cette année l’édition vous  encourage à « Marcher vers le Grütli » pour découvrir les films : ITINERANCES. our ceux qui n’auront pas accès à la salle du cinéma, ils pourraient visionner les 11 films faisant l’objet d’un débat sur Filmingo en léger différé. Les films sont mis en ligne le lendemain de leur diffusion en salle, accompagné du podcast du débat, ainsi que d’une présentation de l’oeuvre. En savoir plus.

Dès le samedi 6 juin 2020, la Maison des arts du Grütli ouvre à nouveau ses portes pour l’accueil et la circulation dans les espaces communs du public et du personnel des entités bénéficiaires de locaux. Dans le respect des prescriptions émises par l’Union des théâtres suisses, en collaboration avec l’Association suisse des orchestres professionnels et l’Association suisse des professions techniques de la scène et de l’événementiel, le plan de protection spécifique mis en place propose notamment les mesures suivantes : L’installation de postes de désinfection des mains, aux entrées principales – L’organisation des flux de personnes, par fléchage et marquage au sol, afin de maintenir une distance de deux mètres entre chaque personne. – Les autres mesures de protection sont renseignées sur place, avec notamment une signalétique et un affichage des recommandations.

Les dernières premières, rencontres, cycles, festivals et séances spéciales aux Cinémas du Grütli, Maison du Grütli, Genève

Maison du Grütli, Genève

Les Cinémas du Grütli: la salle Fonction: Cinéma (de l’Association genevoise pour le cinéma indépendant) et les salles Michel Simon et Henri Langlois (au sous sol) se trouvent dans la Maison des Arts, rue du Général-Dufour, Genève. Lieu de créations artistiques et pluridisciplinaire (avec théâtre, salles de répétition de théâtre et de danse, ateliers pour plasticiens, café, Bibliothèque musicale, Bibliothèque de l’OSR..), cette propriété de la Ville de Genève avoisine les institutions prestigieuses telles que le Musée Rath, le Conservatoire de musique, l’Université et la Bibliothèque de Genève, le Grand Théâtre et le Victoria Hall. Gérés par une fondation, les Cinémas du Grütli oeuvrent à la diffusion de films inédits en divers partenariats: avec la Cinémathèque suisse, la Haute école d’art et de design (HEAD), les écoles genevoises et plusieurs festivals partenaires au cours de l’année.

Le 10ème Festival International du Film des Cultures Juives de Genève GIJFF 2020 se déroule dans un format virtuel du 16 septembre au 27 octobre

Dix jours de premières suisses vous sont proposés en ligne gratuitement. Tous les films seront sous-titrés en français et en anglais lorsque ce n’est pas la langue originale. Il y aura à chaque fois une fenêtre de visionnage de 72 heures afin de vous donner un temps supplémentaire pour regarder les films désirés. Les cinq premiers films: Film d’ouverture: The Art of Waiting, mercredi 16 septembre, 20h30. – Pourquoi nous détestent-ils?, jeudi 17 septembre, 20h30. – Fiddler: Miracle of Miracles, mardi 22 septembre, 20h30. – The Operative, mercredi 23 septembre, 20h30. – What will become of us, mardi 29 septembre, 20h30.  Les films en octobre: Golda du 12 au 15 octobre – Film de clôture 17 octobre. En savoir plus.

Festival Everybody’s Perfect du 11 au 20 octobre 2019 à la Maison du Grütli, Genève.

Unique festival de cinéma LGBTIQ+ de cette ampleur en Suisse romande, le festival se déploiera sur 10 jours, articulés autour des grands thèmes liés aux minorités LGBTIQ (Lesbiennes, Gays, Bisexuelles, Transgenres, Intersexes et Queer) avec des soirées Un film – Un débat, en présence d’experts des questions soulevées, au total trente-deux longs-métrages provenant d’une vingtaine de pays de quatre continents aux Cinémas du Grütli, accompagnés de performances, expositions, ateliers et soirées festives. Rendez-vous jeudi 10 octobre, 18h30 pour le vernissage de l’exposition De Stonewall au Mur des Réformateurs (du 11 au 20 octobre) Espace Hornung, Maison des Arts du Grütli. A noter Jeudi midi de l’AfficheL’histoire LGBTIQ+ genevoise s’affiche jeudi 17 octobre à 12h15 à la Bibliothèque de Genève. Du certificat de bonne vie et moeurs aux campagnes de sensibilisation actuelles, il en aura fallu du temps aux luttes en faveur des personnes LGBTIQ+ (lesbienne, gay, bisexuel, transgenre, intersexe, queerou assimilées) pour imposer certains droits. Sophie Meyer, documentaliste à la Radio Télévision Suisse (RTS) et militante, nous conte le récit en affiches. Entrée gratuite!


IL EST UNE FOI, 5e édition du 8 au 12 mai 2019 aux Cinémas du Grütli, Genève une déclinaison en féminin autour du SpirituELLES.

cinémas du Grütli Il est une foi festival film Spirituelles

Magali Jenny, Marie Cénec

La place de la femme dans la société, tant sur le plan spirituel que sur le plan de leurs relations avec … les hommes à travers de portraits de femmes: vingt films, douze débats et autant de rencontres aux Cinémas du Grütli: Europa 51, de Rosselini qui met en scène une Ingrid Bergman mondaine et spirituelle qui s’ouvrira aux autres après la mort de son fils; Thérèse, d’Alain Cavalier qui évoque le parcours d’une sœur dans la discipline du Carmel; encore une figure féminine historique avec le Procès de Jeanne d’Arc de Bresson, en présence pour le débat de Mylène Bresson, épouse du réalisateur disparu en 1999. Incendies de Denis Villeneuve qui interroge la terroriste repentie, Souha Bechara. Mêlant thriller et spiritualité, Dakini nous plonge dans une enquête fascinante à la recherche d’une nonne bouddhiste, dans les paysages envoûtants et les monastères du Bhoutan. En photo le débat qui a suivi la projection du film danois: Jour de colère (1943) de Carl Theodor Dreyer autour de la figure diabolisée de la sorcière avec comme invitée Magali Jenny, ethnologue et auteure du best-seller: Guérisseurs, rebouteux et faiseurs de secret en Suisse, modéré par Marie Cénec. Des projections familiales en fin de semaine, avec les films Le festin de Babette de Gabriel Axel samedi matin 11 mai, 10h30 et Kiki la petite sorcière, d’Hayao Miyazaki dimanche matin 12 mai, 11h30.


9e Festival International du Film Juif de Genève –  GIJFF du 27 au 31 mars 2019 au Ciné17 et au Cinerama Empire, Genève

Festival International du Film Juif de GenèveLe meilleur du cinéma international avec des thèmes juifs – le GIJFF se consacre à donner la meilleure expérience à travers ses projections, ses discussions et ses événements éducatifs. Cette année, vous auriez l’occasion de rencontrer les femmes devant et derrière la caméra de ces films:

  • Le Gala d’ouverture, qui présente le film Holy Lands, basé sur le livre du même nom d’Amanda Sthers, sera suivie d’une séance de questions et réponses avec la réalisatrice Amanda Sthers & l’actrice Guila Clara Kessous mercredi 27 mars, Cinerama Empire, rue de Carouge (à 20h, dès 19h15 reception): Harry, juif apostat et cardiologue à la retraite, originaire de New York, décide soudainement d’aller s’établir comme éleveur de porcs à Nazareth, en Israël. Une décision mal vécue par les locaux comme par sa propre famille. Restée à New York, après s’être découvert un cancer, son ex-femme Monica tente de gérer la vie de leurs grands enfants Annabelle et David, et revisite son histoire d’amour avec Harry. Contre toute attente, c’est auprès du Rabbin Moshe Cattan, qu’Harry va accepter d’affronter la vie et son issue.
  • Le documentaire Three Identical Strangers jeudi 28 mars à 20h30 au Cinerama Empire, sera suivi d’une discussion avec la productrice du film Becky Read. Ce premier film – un documentaire pour la BBC revient sur le tournage de masse à la Marjory Stoneman Douglas High School de Parkland, en Floride, en février 2018. Le film suit 5 des survivants au lendemain de la fusillade et suit certains des étudiants dans leur campagne pour un contrôle plus strict des armes à feu en Amérique.
  • La projection du film de clôture: L’Autre Histoire dimanche 31 mars au Cinéma Empire, sera suivie d’une séance de questions-réponses avec l’actrice Maya DaganYonatan qui a quitté́ Israël il y a des années, travaille comme psychologue aux Etats-Unis. Lorsque sa fille, devenue ultra-orthodoxe, se fiance avec son petit ami musicien qui s’est aussi tourné vers la religion, son ex-femme lui demande de revenir en Israël pour la dissuader de se marier. Yonatan tente de renouer le contact avec sa fille. Tandis qu’en parallèle, il va aider son père psychologue aux prises avec un couple en bataille. Les deux histoires s’entremêlent et vont finir par se rejoindre.

A voir des films exceptionnels – en grande partie des premières en Suisse, tels que

  • le puissant drame Past Life du célèbre réalisateur israélien Avi Nesher – un drame émouvant, fascinant et complexe sur la famille, la spiritualité et l’amour jeudi 28 mars, Cinerama Empire: Les triplés identiques Bobby, Eddy et David ont été séparés après leur naissance. Ce n’est que 19 ans plus tard – et par hasard – que les jeunes hommes se sont rencontrés à nouveau. Dans les années 80, l’incroyable histoire de ces triplés réunis par le hasard s’est répandue comme une traînée de poudre à la télévision et dans les médias. Dès lors, les trois hommes deviennent inséparables et rencontrent le même succès que des pop stars. Mais d’inévitables questions font surface : pourquoi ont-ils été séparés à la naissance ? Et pourquoi leurs parents adoptifs respectifs n’ont-ils pas eu connaissance de cette information d’importance ?
  • The Last Suit samedi 30 mars,  Ciné 17Sincère et charmant, avec une merveilleuse saveur comique, Ce film nous rappelle l’importance durable de la famille, des amis et du respect de votre parole.
  • King Bibi dimanche 31 mars, Cinerama Empire: Malgré les nombreux scandales, les manœuvres politiques et les récentes inculpations, Benjamin (Bibi) Netanyahu est sur le point de devenir le premier ministre au mandat le plus long de l’histoire d’Israël. Basé uniquement sur des images d’archives, ce documentaire tente d’expliquer les raisons d’une popularité non démentie grâce à des apparitions publiques minutieusement contrôlées et mises en scène​.
  • Humor Me dimanche 31 mars, Ciné17: Après que sa femme l’a quitté pour un milliardaire français et été viré par son agent, Nate – autrefois un dramaturge à succès new yorkais – n’a d’autre choix que d’échouer dans la maison de retraite où réside son père. Grâce à lui et à ses amis pensionnaires, Nate parvient à surmonter sa crise de la quarantaine.

Projection du documentaire « Free Men » d’Anne-Frédérique Widmann 28 février 2019 au Cinérama Empire, Genève

Projection documentaire Anne-Frédérique Widmann

Sandrine Salerno

Projection documentaire Anne-Frédérique Widmann Free Men

Anne-Frédérique Wiemann

Comment l’être humain peut-il rester debout, dans des circonstances extrêmes destinées à le briser? Free Men cherche à percer ce mystère, à travers l’histoire de Kenneth Reams, condamné à mort américain détenu depuis 25 ans à l’isolement total dans une cellule de 3 mètres sur 2. Jour après jour, Kenneth peint, écrit, témoigne et repousse les murs qui l’enserrent. Raconté par la voix du condamné à mort Kenneth Reams, FreeMen est un film sur la résilience de l’être humain, sur sa capacité à lutter contre l’injustice et à briser ses chaînes. Un film qui nous concerne tous.

Projection documentaire Anne-Frédérique Widmann

Ruth Dreyfuss

La réalisatrice Anne-Frédérique Widmann a rencontré Kenneth Reams dans le cadre d’un projet d’exposition « Windows on death row » qu’elle a créé avec son mari le dessinateur de presse Chappatte en visitant les prisons de haute sécurité aux Etats Unis. Dans le couloir de la mort depuis 25 ans, Kenneth a repoussé les murs de sa cellule pour devenir peintre, poète, fondateur d’un organisme à but non lucratif et organisateur d’événements artistiques – tout en luttant pour la justice.

Projection en présence de l’équipe de production, présentée par Ruth Dreifuss, ancienne conseillère fédérale et actuelle vice-présidente d’Ensemble contre la peine de mort – elle revenait juste de Bruxelles d’un Congrès Mondial contre la peine de mort et Sandrine Salerno, Conseillère administrative de la Ville.

Projection documentaire Anne-Frédérique Widmann Free Men

Anne-Frédérique Widmann

A l’issue des projections, Kenneth Reams a témoigné en direct depuis les couloirs de la mort de l’Arkansas. Le public a pu dialoguer avec lui lors d’un échange téléphonique.

Documentaire / 2018 / 90′  – production: Intermezzo Films, RTS Radio Télévision Suisse, Globe Cartoon

Dernière chance de voir le film Free Men à Genève et Lausanne:

Projections lundi soir, 4 et mardi 5 mars, 18h15 et mardi 12 et 19 mars, 14h15 à Genève, Cinérama Empire. Mardi 5, 18h45 Cinéma Bellevaux à Lausanne

]]>
Festival Filmar en América Latina à Genève https://flashleman.ch/festival-filmar-en-america-latina-a-geneve/ Tue, 02 Nov 2021 06:13:17 +0000 http://flashleman.ch/?p=2910

La plus importante manifestation culturelle de Suisse dédiée à l’Amérique latine: FILMAR est l’un des seul festival qui s’autofinance à hauteur de 25% grâce à la vente de billets. Vitrine importante du cinéma d’auteur qui résiste à la déferlante des productions hollywoodiennes en Amérique latine, cette plus importante manifestation culturelle de Suisse dédiée à l’Amérique latine est dirigée par la cinéaste genevoise d’origine chilienne Vania Aillon.

23e Festival FILMAR en América Latina du 19 au 28 novembre 2021 à Genève

Après une édition entièrement virtuelle en 2020, cette année le festival a proposé une programmation hybride.

Cérémonie d’ouverture par la directrice Vania Aillon, directrice, haute en couleur comme l’affiche de cette 2021 édition: le masque d’un lutteur mexicain sur un fond jaune canari. Le programme de cette édition est magnifiquement illustré par les masques de divers catcheurs mexicains retraçant divers personnalités et histoires. Projection du film: Film : Clara Sola de Nathalie Álvarez Mesén (Costa Rica), vendredi 19 novembre 2021, Auditorium Fondation Arditi.

Projection du film: Eva no duerme de Pablo Aguero, suivi d’une table ronde autour du « péronisme et populisme dans la démocratie argentine (1945-2021) en présence du réalisateur argentin et du politologue Dario Rodriguez, le 23 novembre, Uni Mail,

Une soixantaine de films venus de 16 pays : Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Colombie, Costa Rica, Cuba, Équateur, Guatemala, Mexique, Paraguay, Pérou, Porto Rico, République dominicaine, Salvador et Uruguay, ont été programmés en salle à Genève ainsi que sur la plateforme de streaming filmingo.ch. Entre les dernières sorties – dont 26 avant-premières – les grands classiques du cinéma révolutionnaire cubain, les rétrospectives, cette édition s’est articulé autour des thématiques sociétales et actuelles du continent. Luttes féministes et autochtones, explorations identitaires, émancipation des jeunes et sociétés en alerte face aux défis politiques, environnementaux et sanitaires, la programmation pose un regard singulier sur une Amérique latine en constante mutation. 

Heidi Hassan et Patricia Perez Fernandez, les cinéaste cubaines ont présenté du 23 au 25 novembre aux Cinémas du Grütli leur documentaire autobiographique: A media voz, réalisé à partir de la correspondance de deux cinéastes cubaines. Amies dans leur jeunesse puis séparées pendant 15 ans, après leur émigration en Europe, elles partagent leurs expériences, leurs vidéos et se remémorent des souvenirs de leur pays. Un voyage émotionnel et intime sur l’amitié, les racines, et l’itinéraire de toute une génération.

Le Festival a convié près d’une trentaine d’invité·e·s, dont l’acteur chilien Alfredo Castro, le cinéaste Mariano Llinás et 12 réalisatrices, que le public a pu rencontrer – en salle ou en ligne – après les projections, lors de conférences et débats ou autour de tables rondes. Considéré comme l’un des meilleurs interprètes de cinéma et de théâtre d’Amérique latine, Alfredo Castro est lauréat de nombreux prix d’interprétation internationaux. Il a illuminé de son talent des films emblématiques du septième art latino-américain : No, El Club, Los amantes de Caracas, La Cordillera/El Presidente, Neruda. Il a rencontré le public lors de la projection de Karnawal au Cinéma Bio, le 21 novembre à 13h30, + d’infos. Le réalisateur, scénariste, producteur et acteur argentin Mariano Llinás, précurseur du renouveau du cinéma de son pays, a aussi été présent. Il est l’auteur de La flor, référence cinématographique en six parties, des trois volets Historias extraordinarias et sa dernière œuvre Concierto para la batalla de El Tala.

Des nouveautés à voir ou à écouter sur filmar.ch : dix vidéos d’entretiens avec des réalisateur·ice·s, filmés depuis un jardin niché au cœur de Genève, ainsi que cinq podcasts qui approfondissent des thématiques abordées dans les films, avec des associations locales. + d’infos.

Présentation de l’édition 2021 du Festival FIMAR en América Latina : Genève + en ligne, Maison du Grütli, Fonction Cinéma, 4 novembre 2021, en présence de Jorge Cadena, assistant de Programmation, Vania Aillon, Directrice, Zoya Anastassova, Présidente de l’association Cinéma des Trois Mondes, Rossella Mezzina, Jury des Jeunes, FILMAR École et FILMARcito

Le programme dédié au jeune public: FILMARcito a proposé des projections gratuits , sauf à Thônex (5.-), au Grütli et au Bio: maisons de quartier, Ecoles. Ici à la Maison Rousseau: A Fleur de Peau (microdocumentaire: Emoticones, Colombie). Des enfants racontent à la première personne leurs rêves, leurs émotions et leurs expériences sur l’amour, la famille ou l’environnement dans des scènes tirées de leur vie quotidienne, qui mélangent animation et fantaisie. +d’infos.

FILMAR en América Latina, 22e Festival du 20 novembre au 29 novembre 2020 à Genève

COVID-19 oblige, les salles de cinéma sont fermées, mais retrouvez la plupart des films de cette 22ème édition en ligne sur filmingo. Des films récents, documentaires, fictions et courts- métrages md’animation, choisis dans les cinématographies de quatorze pays du continent latino-américain. Une vingtaine de longs métrages et 4 séries de courts métrages seront présentées, venant des pays suivants : Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Colombie, Costa Rica, Cuba, El Salvador, Équateur, Guatemala, Mexique, Pérou, Uruguay et Venezuela disponibles en continu du 20 au 29 novembre, en version sous-titrée, ou en langue originale. Billetterie sur filmingo: CHF 8.- par film, abonnements 5 films disponibles! Retrouvez la plupart des invités à l’issue des projections grâce à la technologie virtuelle de la visioconférence! Le film d’ouverture La odisea de los giles de Sebastián Borensztein, (Argentine, 2019), sera visible en ligne ainsi que le film de clôture El robo del siglo de Ariel Winograd (Argentine, 2020). Vous pouvez toujours voter pour le prix du public, à l’issue du visionnement des films de la section Focus Sud: La Fortaleza de J. T. Armand, Venezuela, 2020, fiction – Lina de Lima de M. P. Gonzalez, Chili, 2019, fiction – Los sonámbulos de P. Hernández, Argentine, 2019, fiction –  No coração do mundo de G. et M. Martins, Brésil, 2019, fiction – Los lobos de  S. K. Leopo, Mexique, 2019, fiction  – Vivos de A. Weiwei, Mexique, 2019, doc. FILMAR rendra hommage à l’écrivain chilien Luis Sepúlveda (décédé en avril dernier du coronavirus), avec la projection en ligne du documentaire de Sylvie Deleule Luis Sepúlveda, l’écrivain du bout du monde. A suivre en ligne dables rondes: Le cinéma en mouvement. De la salle au smartphone : tournage, diffusion & formation, jeudi 26 novembre, 18h30, en live sur la page Facebook et Transidentités en images. Quelles représentations aujourd’hui? vendredi 27 novembre, 18h30, en live sur la page Facebook. En savoir plus.

La cinéaste genevoise d’origine chilienne Vania Aillon nous a présenté le programme devant l’affiche de cette 21e édition jeudi 31 octobre 2019 à Fonction Cinéma, Maison des Arts du Grütli, en présence de Jean-Pierre Gontard, président et Luisa Ballin (photo en haut, en présence de Diego Gradis, Co-fondateur et Président de l’ONG Traditions pour DemainCatherine Schämperli, Secrétaire générale de la Fédération genevoise de coopération).

Festival filmar en américa latine 2019 Genève présentation maison du Grütli

FILMAR en América Latina, 21e Festival du 15 novembre au 1er décembre 2019 à Genève

filmar en América Latina 2019 Genève Palmarès

Jayro Bustamente, Prix du public

La 21e édition du Festival FILMAR en América Latina s’est clôturé à l’Auditorium Arditi dimanche 1er décembre après 15 jours par la consécration d’abord du long-métrage de fiction La Llorona en présence du cinéaste guatémaltèque primé Jayro Bustamante, Prix du Public FOCUS SUD, co-financé par la Fédération Genevoise de Coopération et par HelvetasGuatemala. Un général à la retraite poursuivi pour génocide est acquitté après son procès pour prétendu vice de forme. Rentré chez lui, il entend des pleurs la nuit. Alma, une jeune Amérindienne, entre au service de la famille du général, sur fond de manifestations. Qui est-elle? Le fantôme de la Llorona, pleureuse de légende qui cherche ses enfants noyés par les militaires? Ou est-elle venue punir celui que la justice n’a pas condamné? Jayro Bustamante,  cinéaste engagé pour la cause des peuples autochtones, a étudié la communication à l’Université de San Carlos de Guatemala, le cinéma au Conservatoire libre du cinéma français (Paris) et au Centre expérimental de cinématographie (Rome). Après des expériences dans la publicité, son premier long-métrage Ixcanul, remporte l’Ours d’argent de la Biennale de 2015 et représente le Guatemala aux Oscars et Golden Globes en 2016.

filmar en América Latina 2019 Genève Palmarès

Prix Jury des Jeunes

Le Prix du Jury des Jeunes OPERA PRIMA, cofinancé par Terre des Hommes Suisse, Eirene Suisse et Swissaid Genève a été attribué au film Los días de la ballena, de Catalina Arroyave Restrepo. Une quinzaine de collégiens de l’Ecole Internationale de Genève sous la houlette du cinéaste colombien Jorge Cadena, ont ainsi distingué la première œuvre cinématographique de huit talents émergeants. Dans un message vidéo, la réalisatrice colombienne a remercié le Jury des Jeunes. « C’est une grande joie que ce prix nous ait été donné par un jury jeune car cela en dit long sur les jeunesses actuelles qui sont unies malgré le fait qu’elles vivent dans des contextes différents, dans des pays différents, dans des situations différentes, mais cela nous concerne de la même manière. Cela résonne avec ce qui se passe actuellement en Amérique latine. Nous sommes en train de vivre un réveil de nombreuses personnes qui sortent demander que nos conditions de vie soient plus dignes, plus justes. Cette joie s’ajoute à ce moment historique dans lequel, l’Amérique latine est unie, portant un cri pour que nos peuples vivent mieux. Merci au Jury, au festival pour encourager cette rencontre, cet espace. Longue vie au ciné, à FILMAR, à tous ces espaces qui nous permettent de dialoguer et partager nos réalités ».

Ces deux films seront projetés le dimanche 15 décembre 2019 aux Cinémas du Grütli, Genève.

Le voyage extraordinaire de Celeste García, signé Arturo Infante (Cuba), a mis fin à cette 21e édition.

filmar en América Latina 2019 Genève

Fête d’ouverture le 15 novembre à l’Auditorium Arditi, Genève

Un public curieux et cinéphile a répondu présent aux projections de plus de 80 films, trois tables-rondes, une conférence, une exposition – accueillant un public cosmopolite pour le projections rive droite: au  Nord-Sud, Rue de la Servette pour la deuxième partie du festival, ainsi que des projections pour les scolaires dans les salles partenaires : les Cinémas du Grütli, Fonction: Cinéma,  l’Auditorium de la Fondation Arditi, le Cinélux, le Spoutnik, la Maison de la Paix, l’Université Uni-Bastions, Ciné-Saussure, CinéVersoix, le cinéma Bio (Carouge), l’Espace Palettes (Lancy), la Ferme du Pommier (Grand-Saconnex), la Julienne (Plan-les-Ouates), le Centre des Arts de l’Ecole internationale de Genève, le Cinéma Voltaire (Ferney-Voltaire), le Théâtre du Bordeau (Saint-Genis-Pouilly), le Cinéma Rouge et Noir (St-Julien-en-Genevois) et le Ciné Actuel (Annemasse).

Festival filmar en américa latine 2019 Genève présentation maison du Grütli 25 personnalités invités, dont trois cinéastes incarnant le renouveau et la vitalité du cinéma latino-américain: Jayro Bustamante (Guatemala); Julio Hernández Cordón (Mexique-Guatemala-États-Unis) et Alejandro Moguillansky (Argentine, El Pampero Cine) et l’activiste Mônica Benício, célèbre défenseure des droits humains au Brésil, ainsi que plusieurs cinéastes le Guatemala et le Brésil. Un cycle de films en langues autochtones qui témoignent de la situation actuelle des peuples amérindiens en cette Année internationale des langues autochtones proclamée par les Nations Unies à travers des films venus d’Équateur, du Mexique et du Pérou.  Plus de 80 œuvres cinématographiques, dont 16 films en compétition. La section OPERA PRIMA (Première œuvre) a proposé huit films : Aquì y ahora (de Paz León) ; Baracoa (de Pablo Briones), Cartero (de Emiliano Serra) ; La arrancada (de Aldemar Matías) ; Los días de la ballena (de Catalina Arroyave Restrepo); Perro bomba (de Juan Cáceres) ; Los tiburones (de Lucía Garibaldi) et Jazmines en Lídice (de Rubén Sierra Salles). La section FOCUS SUD a compris huit films en compétition pour le Prix du Public : A Febre (de Maya Da-Rin) ; Blanco en Blanco (de Théo Court) ; By the name of Tania (de Bénédicte Liénard et Mary Jimenez) ; Divino Amor (de Gabriel Mascaro) ; El concursante (de Carlos Osuna) ; La Llorona (de Jayro Bustamante) ; Niña errante (de Rubén Mendoza) et Solo (de Artemio Benki). Le Prix du Public FOCUS SUD est cofinancé par la Fédération genevoise de coopération et Helvetas. La section REGARDS ACTUELS a proposé une sélection du cinéma latino-américain actuel, avec des avant-premières et des films qui ne seront sans doute visibles nulle part ailleurs. HISTOIRES QUEER et AU FRONT a plongé les spectateurs dans des fictions et des documentaires poignants, militants ou inspirants afin de mieux saisir des réalités d’actualité. FILMARCito a séduit les cinéphiles en herbe et leurs accompagnant⋅e⋅s, grâce à des courts-métrages venus d’Argentine, Bolivie, Chili, Colombie, Pérou et Mexique. Trois tables-rondes publiques, la première se penchant sur les Représentations du conflit armé en Colombie; la deuxième a été consacrée à Filmer les femmes: le regard des femmes sur les femmes. La troisième a  faitle lien Entre Cuba et la Suisse: deux approches de la formation au cinéma documentaire, un échange proposé par FILMAR entre des formateurs et cinéastes issus de deux grandes écoles de Suisse et de Cuba: la Haute École d’Art et de Design de Genève (HEAD – Genève) et la Escuela Internacional de Cine y Televisión de San Antonio de los Baños à Cuba (EICTV). Le Brésil des années 1960 a fait l’objet d’une conférence de Lilia Lustosa de Oliveira, spécialiste du Cinema Novo brésilien, en partenariat avec l’Université de Genève, suivie de la projection de Terre em transe, film étendard de Glauber Rocha et du Cinema Novo brésilien, réalisé peu après le coup d’État militaire de 1964. La dernière œuvre du réalisateur chilien Patricio Guzmán, La cordillère des songes, a ouvert le Festival, vendredi 15 novembre à l’Auditorium de la Fondation Arditi, en présence du Président du Conseil d’Etat de Genève Antonio Hodgers.


20e Filmar en América Latina du 16 novembre au 2 décembre 2018 à Genève et dans quelques villes en France

le groupe Aymara – Festival filmar en América Latina – Journée de clôture de la 20e édition

Prix Jury des Jeunes pour le film Retablo

Une grande fête festive du 20e anniversaire a clôturé le festival le dimanche 2 décembre 2018 dès l’après-midi à l’Alhambra: au programme ciné-concert familial, initation au Tango Queer et des activités pour enfants, de la musique traditionnelle des Andes « Ruphaÿ » par le groupe Aymara et Son Jarocho, musique traditonnelle de Veracruz, Mexique: Cocoxaco, la projection du film: La reina del miedo de Valeria Bertucelli et Fabiana Tisconia (Argentine, 2018).

Pendant la cérémonie de clôture ont été dévoilés le Prix des Jeunes pour l’Opera Prima, première oeuvre du jeune Alvaro Delgado-Aparicio L. pour son film: Retablo (projeté aux cinémas du Grütli dimanche 9 décembre, 17h15) qui évoque avec beauté et couleur la vie d’une famille vivant dans un village en montagne péruvienne. Noé, un artisan reconnu, enseigne à son fils Secondo, un garçon de 14 ans, à faire les retablos (crèches décoratives) vendues à l’église ou à des familles aisées

Jury des Jeunes, coaché par Jorge Cadena

Prix du Public pour Un Traductor

ainsi que le Prix de Public (projeté aux cinémas du Grütli dimanche 9 décembre, 19h15) qui revient pour cette 20e édition au film cubain: Un traductor de Rodrigo & Sebastián Barriuso: Cuba 1989. Un professeur de littérature russe à l’université de La Havane est détaché à l’hôpital pour une mission spéciale. Sa rencontre avec un jeune patient va transformer sa vie. Sur fond de chute du mur de Berlin, ce sont à la fois ses convictions et sa vie de famille qui s’écroulent. L’histoire vraie d’un […].

Festival Filmar en América Latina Genève

au milieu: Jean-Pierre Gontard, président et Vania Aillon, directrice

La manifestation suisse la plus importante dédiée aux cinématographies latino-américaines a pris ses quarties dans le Grand Genève: du Petit-Lancy, en passant par Carouge, Plan-les-Ouates, Versoix à Ferney-Voltaire, Gex, St-Julien-en-Genevois, Annemassse. Une section spéciale « Retrospective 20ème édition » dans laquelle, le festival est revenu sur ces 20 années de cinéma passées ensemble avec des films qui ont marqué le cinéma d’Amérique latine et l’histoire du festival. Les films présentés montrent la diversité du cinéma latino-américain et seront les témoins et les messagers de sociétés en changement, encore empreintes de cultures et savoirs ancestraux. Venez à la rencontre des 26 invités, réalisateurs, acteurs, producteurs venus d’Europe et d’Amérique latine et à la découverte de 90 oeuvres cinématograhiques, une exposition d’affiches de films et assistez à la table ronde sur les défis de filmer en Amérique latine. Dans la section Focus Sud, 8 films en compétition pour le Prix du Public et 8 premières oeuvres de cinéastes dans la section Opera Prima. Cinq long-métrages culte, grâce à la carte blanche offerte à Eduouard Waintrop, actuel directeur des Cinémas du Grütli. Plus de 70 films: documentaires engagés, oeuvres grand public, fictions d’avant-garde et courts-métrages d’animation dans les sections: Regards Actuels, Au Front, Historias Queer. Pour le jeune public, une programmation leur est destinée dans la section FILMARcito.

Jury des Jeunes 2018


Archives: les Editions passées

19e Filmar en América Latina, le plus grand événement culturel suisse consacré aux cinématographes latino-américaines se déroulera du 17 novembre au 3 décembre 2017 à Genève et dans quelques villes en France.

Jury des Jeunes pour Opera Prima

Claudia Huaiquimilla et Andrew Bargsted Elgueda en direct du Chili

Plus de 80 films dont seize films en compétition pour le Prix du Public et le Prix du Jury des Jeunes dans les sections: Coup de Coeur, Opera Prima, Regards actuels, Rétrospective, Ciné-Musique (inspiré par les musiques de cinq pays: Brésil, Colombie, Chili, Hondura et Mexique), acte de résistance, témoignages engagés dans les sections Au Front et A Revoir. Une vingtaine de cinéastes invités, une grande rétrospective consacrée au réalisateur chilien Patricio Guzman. Des documentaires d’anthologie et deux long-métrages: La batalla de Chile I, II et III (1975) Salvador Allende (2004) et Nostalgie de la lumière (2010) Le bouton de nacre (2015) de ce maestro de la mémoire et de l’image ont été projetés au festival.

Prix du Public, co-financé par la Federation genevoise de coopération et de Helvetas

Le festival s’est clôturé ce dimanche 3 décembre à l’Auditorium de la Fondation Arditi à Genève avec la remise du prix Jury des Jeunes qui a récompensé l’Opera Prima, sélectionnée parmi huit premières oeuvres de jeunes talents émergeant cette année d’Argentine, du Brésil, du Chili, de Colombie, du Venezuela, du Costa Rica et du Mexique et qui a été attribué à la réalisatrice Claudia Huaiquimilla pour Mala junta/Bad influence (Chili, 2016), un film qui thématise l’adolescence, le combat des indigènes Mapuches et l’éducation. C’est le délit de trop pour Tano. Le jeune de 15 ans est envoyé chez son père, dans la campagne chilienne. Il y fait la connaissance de Cheo, un ado indigène avec lequel il se liera d’amitié. Au contact l’un de l’autre, ils dépasseront leurs peurs et leurs frustrations et s’ouvriront au monde.

Le Prix du Public – co-financé par la Fédération genevoise de coopération (regroupant une soixantaine d’associations actives à Genève dans la solidarité internationale, la coopération au développement) et Helvetas (suivi de projets de développement dans le Sud) a récompensé dans la section Coups de Coeur

Vania Aillon, directrice du festival

le documentaire à Jericó, el infinito vuelo de los días / Jericó, le vol infini des jours (Colombie, France, 2016) réalisé par le Cubain Ernesto Daranas. Le film narre le quotidien d’un enfant de onze ans. Ce dernier, élevé par sa mère célibataire et perdue dans les drogues, doit faire face seul aux aléas de l’existence.

FILMARcito a proposé des courts-métrages Au fil de l’eau pour le jeune public. Un hommage a été rendu à Violeta Parra, auteure, compositrice, interprète, peintre et brodeuse chilienne avec deux films et le spectacle de musique, chant et danses, intitulé Gracias a la vida crée par l’association Artisticamente. L’exposition, intitulée Chez les Kunas toutes les femmes sont artistes autour de la mola: corsage emblématique porté par les femmes du peuple kuna du Panama du 17 novembre au 3 décembre à la Maison des Arts du Grütli, 16h à 23h durant le festival sera accompagné de la projection du film: Molakana – Coudre le monde de Michel Perrin, 2003 jeudi 30 novembre, 17h30 à l’auditorium du MEG, Musée d’ethnographie de Genève.  

Jean-Pierre Gontard et Vania Aillon

En photo le fondateur du festival Jean-Pierre Gontard et la directrice du festival Vania Aillon (d’origine chilienne) lors de la présentation du festival.

Gracias a la Vida, hommage musical à Violeta Parra et ses liens privilégiés avec Genève et la Suisse, au fil des textes et chansons de Violota Parra, interprétées par des artistes d’exception, ainsi que des danses chiliennes par la groupe genevois TABARE a eu lieu vendredi 24 novembre à l’Aula Frank Martin, Genève, précédée d’une table ronde avec la participation d’experts et amis ayant partagé le temps passé par Violetta à Genève et à Lausanne de 1953 à 1965. Dans le cadre du centenaire de la naissance de cette chanteuse, poétesse, compositrice et peintre chilienne. Elle vécut à Genève de 1963 à 1965 avec l’anthropologue et musicie suisse Gilbert Favre. En 1964 le Musée du Louvre expose ses tableaux, tapisseries et sculptures.

Marcela Said, réalisatrice chilienne

En 1965 Violeta Parra retourna au Chili et mit fin à ses jours le 5 février 1967.

Le film d’une autre chilienne, le long-métrage de Marcela Said Los Perros/Mariana, lauréat du prix Horizontes Latinos au récent festival du film San Sebastian, a ouvert cette 19e édition du Filmar, en présence de la réalisatrice, le 17 novembre à l‘Auditorium Ardidi, Genève. Le film sera à l’affiche du mercredi 29 novembre au 19 décembre aux Cinémas du Grütli.

Mariana, 42 ans, erre entre sa galerie d’art, son père riche, son mari autoritaire et un incessant sentiment d’insatisfaction. Elle cherche à éprouver des émotions auprès de son chien, des chevaux… de son prof d’équitation. Mais lui, qui est-il? Est- ce dangereux de remuer la boue dans un pays à l’histoire récente sanglante? Un film profondément humain, qui pose une question: peut-on aimer un monstre?

Le public a été au rendez-vous et a pu rencontrer 19 invités au total pendant les 15 jours du festival. L’année prochaine en 2018, le festival célébrera son 20e anniversaire.

Festival cinéma latine américaines Genève


Le 18e édition du Festival Filmar en América Latina, seul festival suisse consacré au cinéma latino continue du 18 novembre au 4 décembre 2016 à Genève et Annemasse

Filmar en America Latina festival Genève

Jury des Jeunes

Palmarès ce dimanche 4 décembre à l’Auditorium de la Fondation Arditi
Le Prix du Jury des Jeunes, cofinancé par Terre des Hommes Suisse, Eirene Suisse et la Centrale Sanitaire Suisse Romande (CSSR) récompensant la meilleure Opera Prima (parmi 8 premières oeuvres de jeunes talents) revient au cinéaste argentin Francisco Varone pour son long-métrage Camino a La Paz. Un road-movie séduisant, doucement humoristique et profondément empathique. Si vous l avez manqué, le film sera projeté à nouveau le dimanche 18 décembre à 19h15 aux Cinémas du Grütli (salle Simon). Le Prix Public, cofinancé par la Fédération Genevoise de Coopération et Helvetas revient au documentaire uruguayen El mundo de Carolina de la cinéaste Mariana Viñoles. Un documentaire qui invite à la rencontre de Carolina, une jeune femme trisomique, et qui émeut par son humanité et son regard sensible. Le film sera projeté à nouveau le dimanche 18 décembre à 17h aux Cinémas du Grütli (salle Langlois). Après six éditions, dont quatre à la direction, Sara Cereghetti laisse la place à la nouvelle directrice, Vania Aillon, Chilienne et Suisse, diplômée de la Haute Ecole d art et de design de Genève (HEAD) qui avait déjà travaillé au festival et y avait présenté un des ses films tournée au Vénézuela. Mais avant une 19ème édition aura lieu du 17 novembre au 3 décembre 2017, le festival continue sa programmation ce lundi 5 et mardi 6 décembre au Cinéma BIO de Carouge avec 7 films.

Filmar en America Latina festival Genève

Prix du Public

Sara Cereghetti, Vania Aillon, Jean-Pierre Gontard

80 oeuvres cinématographiques, dont Coups de Coeur: 8 films en compétition pour le Prix du Public, Opera Prima: 8 films en compétition pour le Prix du Jury des Jeunes, Immersion: hommage à la vie et à la carrière de célèbres écrivains latinoaméricains (Garcia Marquez, Jodorowsky, Neruda, Coehlo et Piglia), des Humeurs et des Envies, Au Front, Dédicace, art-images: adaptations cinématographiques d oeuvres littéraires, à revoir. Portraits/Retratos offrira une vingtaine de documentaires retraçant des récits de vie, des reconstructions
fictionnelles, une diversité de personnages, d’histoires, de trajectoires, tout comme des pays et d’époques. Photo à gauche: Sara Cereghetti, 4e et dernière édition comme directrice, en compagnie du président et fondateur du Festival FILMAR en América Latina Jean-Pierre Gontard et Sami Kanaan, Conseiller administratif en charge du Département de la culture et du sport lors de la cérémonie d’ouverture du vendredi 18 novembre avec la projection du film: Neruda, de Pablo Lorrain (Chili, France, Espagne, Argentine, 2016) à l’Auditorium de la Fondation Arditi.

Filmar en America Latina festival Genève

Sami Kanaan, Sara Cereghetti, Jean-Pierre Gontard

Les productions de jeunes cinéastes engagés ont investit un grand nombre de salles dans de nombreux quartiers, en développant une programmation pour les jeunes et en instaurant des collaborations avec des institutions culturelles, comme c’est le cas cette année avec le Musée d’ethnographie: La section Dédicaces a été vouée aux esprits de la forêt, en écho à l’exposition Amazonie. Le chamane et la pensée de la forêt, présenté au MEG jusqu’au 8 janvier 2017. Une exposition photographique à la Maison des Arts du Grütli de Rene Torres: La paix c’est pour quand a thématisé à l’aube du processus de paix, comment les Colombiens partagent leur perception de la paix et de la guerre. Des rencontres et discussions autour de Historias Queer avec les associations LGBTIQ genevoises, en partenariat avec le pôle Egalité-Diversité du Service Agenda 21, Ville durable de la Ville de Genève. Dans la catégorie Immersion: Portraits/Retratos, vingt-trois longs-métrages ont dressé des portraits, pour une plongée dans le film biographique dans une multitude de traitement cinématographiques: biopics, anti-biopics, autofictions, biographies fictionnelles, documentaires créatifs, récits de vie. L’invité d’honneur 2016 était la littérature, un écrivain imaginaire au coeur d’un scénario, des adaptations cinématographiques de romans latino-américains récents et aussi un essai inspiré et à la recherche de Borges par Cristiano Burlan (Em Busca de Borges/Looking for Borges, Brésil, 2016), tourné dans les rues de Genève. Projection des Joyaux de Festivals: quatre films qui ont séduit à Cannes, Berlin, Saint Sébastien, Venise: Aquarius de Kleber Mendonca, Brésil, 2016, El rey del Once, de Daniel Burman, Argentine, 2016, El Amparo, de Rober Calzadilla, Venezuela, Colombie, El Cristo ciego, de Christopher Murray, Chili, France, 2016. 16 films se sont articulé autour des liens familiaux, leurs affects, leurs conflits et parfois leurs secrets – narrations imaginées ou documentaires. La catégorie Au Front a donné de l’espace à des films engagés et militants. FILMARcito, le festival des petits continue a proposé des films venus des quatre coins du continent.


17e édition de Filmar en América Latina du 13 au 29 novembre à Genève

Pablo Martinez Pessi

La 17e édition du Filmar en América Latina – la plus grande manifestation cinématographique de Suisse dédiée à l’Amérique latine – s est terminé par la remise du prix du public récompensant dans la section Coups de Coeur d’une valeur de CHF 4000.- (doublé par rapport à l anneé, en réuniant fiction et documentaire dans une seule section et cofinancé par la Fédération Genevoise de Coopération et Helvetas) le film uruguayen Tus padres volveran/Tes parents reviendront de Pablo Martinez Pessi. Ce documentaire, tourné en 2014, relate un événement poignant qui a eu lieu en 1983 lorsque cent cinquante-quatre enfants vivants en Europe ont pris un vol pour l’Uruguay, sous l impulsion du gouvernement espagnol. Tous fils et filles d exilés politiques uruguayens, ces enfants furent envoyés par leurs parents découvrir leur pays natal, leur famille et leur culture d origine. Le jury des jeunes a récompensé le film de fiction Guarani du jeune réalisateur argentin Luis Zoraquin (co-production argentino- paraguayenne) dans la section Opera Prima. Cette oeuvre poétique narre la vie d Atilio et de sa petitefille. Ils habitent près du fleuve et le plus grand désir d’Atilio est d’avoir un petit-fils à qui transmettre les secrets de la pêche ainsi que sa langue et sa culture guaraní. La mère de la fillette est partie pour la ville. Un jour, Atilio et sa petite-fille entreprennent le voyage pour la retrouver. Cette traversée leur fera comprendre l’importance des traditions et de la famille.

Prix des Jeunes

Un événement incontournable qui nous permet de découvrir du cinéma d’autre monde, notamment de l’Amérique Latina unique dans notre région franco-genevois. Ouverture de la 17e édition de Filmar en América Latina ce vendredi 13 novembre devant plus de 400 spectateurs enthousiastes à l’Auditorium de la Fondation de Genève. En plus de la présentation de cette quinzaine, du film guatémaltèque Ixanul/Volcan, Guatemala, 2015 (projeté le 27 novembre au CinéVersoix), nous avons eu droit à un échantillon des films des réalisateurs centraméricaine à retrouver dans la catégorie une immersion de Panama à Tijuana: (25 longs-métrages et 4 courts métrages en total) en présence des invités Marie José Alvarez, co-fondatrice de l’Institut de Cinéma nicaraguayen, fondatrice de sa maison de production, Luna Films – son road movie Lubaraun, al encuentro de…sera projeté en présence d’Alejo Cristostomo, cinéaste de parents chiliens, né au Guatemala – son film: Nina y Laura qui représentent les quatre films costaricains en compagnie de Kattia Gonzales Zuniga, productrice et actrice en collaboration – dont le court-métrage Viaje en présence de la mexicaine Juliana Fanjul (master en réalisation entre l’ECAL à Lausanne et la HEAD à Genève) – son film: Muchachas a été projeté lundi 23 et mercredi 25 novembre au Cinélux, en collaboration avec Les Créatives.

De Panama à Tijuana

Embarquez en voyage de Panama à Tijuana, avec la projection de fictions et de documentaires latino-américains actuels, dont une quinzaine en avant-première, sélectionnés ou récompensés par les plus grands festivals de cinéma internationaux. Un voyage au coeur de la création cinématographique latino-américaine, qu’elle soit portée par de jeunes cinéastes ou déjà inscrite dans le patrimoine: Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Cuba, Guatemala, Mexique, Venezuela, République Dominicaine et Uruguay. Une vingtaine d’invités: María José Alvarez (Nicaragua), Pablo Agüero (Argentine), Maite Alberdi (Chili), Cristiano Burlan (Brésil), Alejo Crisóstomo (Guatemala, Chili), Juliana Fanjul (Mexique, Suisse), Jorge Flores Velasco (Equateur), Héctor Gálvez (Pérou), Kattia González (Costa Rica), Heidi Hassan (Cuba, Suisse), Carlos Lascano (Argentine), Marcela Lizcano (Colombie), Luján Loioco (Argentine), Juan José Lozano (Colombie, Suisse), Tomás Navas Curie (Cuba Suisse), Enrica Pérez (Pérou), Haliam Pérez (Cuba), Anwar Safa (Mexique), Marcia Tambutti (Chili), Ricardo Torres (Colombie Suisse), Jacques Toulemonde (Colombie France), Carlos Tribiño (Colombie), et Luis Zorraquín (Argentine). Dans Coup de Coeur, le festival a invité à découvrir les huits films en compétition pour le prix du public. Le jury des jeunes a choisi son lauréat parmi les huit films proposé dans Opera Prima, l’espace pour les nouveaux talents. Les festival a mis également à l’honneur de jeunes talents déjà primés, tels que Israel Cardenas et Maria Amelia Guzman, ainsi que les premiers longs-métrages de Juliana Fanjul, Jairo Bustamante (Prix Alfred Bauer à la Berlinade 2015) et César Acevedo (Caméra d’or du Festival de Cannes 2015). Des Humeurs et des Envies nous ont permis de nous envoler avec des regards croisés sur l’actualité des cinématographiques du territoire latino-américain. Les films dont l‘engagement et la radicalité sont la force la plus manifeste sont réunis dans Au Front.


16e Filmar en América Latina qui s’est tenue à Genève, dans d’autres villes de Suisse romande et en France voisine du 15 au 30 novembre 2014

Sara Cereghetti

Le Festival a décerné son prix pour les fictions samedi et documentaires dimanche. Le palmarès a couronné deux films de fiction et deux documentaires de création. Le Prix du Public – Fiction, d’un montant de CHF 2000.- offert par Helvetas, a plébiscité Conducta, du réalisateur cubain Ernesto Daranas qui raconte la relation entre un élève qui vit seul avec sa mère trop souvent absente et Carmela, l’enseignante charismatique, proche de la retraite. Le Prix du Jury des Jeunes, composé d’étudiantes et d’étudiants de l’Ecolint (Ecole internationale) et des collèges Sismondi, De Saussure et Rousseau, a attribué ses prix à deux films mexicains: au film de fiction, d’un montant de CHF 2000.- offert par Terre des Hommes Suisse, à La tirisia du réalisateur mexicain Jorge Pérez Solano qui raconte l’histoire dune femme confrontée au conflit entre ses propres désirs et les attentes de sa communauté. Le jury des jeunes a décerné pour la première fois le prix pour un Documentaire, de CHF 2’000.- offert par la Fondation Eirene et la Centrale Sanitaire Suisse Romande, à Quebranto du réalisateur mexicain Roberto Fiesco, une fresque biographique d’une grande dame du cinéma mexicain. Le Prix du Public – Documentaire, de CHF 2000.- offert par la Fédération Genevoise de Coopération, est allé à La muerte de Jaime Roldós des réalisateurs équatoriens Manolo Sarmiento et Lisandra Rivera qui revient sur la mort du premier président élu démocratique en Equateur, Jaime Roldos et donne un éclairage des enjeux politiques qui sont emblématiques de ce qui se passe en Amérique latine. En photo la directrice Sara Cereghetti, qui disait satisfait des rencontres, cinématographiques et humaines, et de la réponse d’un public nombreux et curieux. Le festival continue à proposer une riche vitrine du cinéma latino-américain, un panorama du cinéma latino-américain le plus récent avec une centaine de titres, fictions et documentaires. Les projecteurs ont mis à l’honneur cette année le cinéma argentin en suivant ses pas et ses figures à travers le temps: dès les années ’60 jusqu’à nos jours. Des Andes à la Patagonie passent par l’infinie Buenos Aires (Argentine). Au programme également cinéma & musique, littérature, histoire, regards du cinéma suisse sur l’Amérique latine. FilmarCito, le festival des petits a proposé une séance spéciale avec la Lanterne Magique du 4 au 30 novembre avec des films d’Argentine, d’Uruguay, d’Equateur, du Chili, du Mexique ou encore du Cuba à apprécier en famille, en présence d’Alfredo Soderguit, réalisateur de la magnifique fiction animée Anina.


Gérard Perroulaz et Jean-Claude Wicky

Festival Filmar en América Latina à Genève du 5 au 21 novembre 2010: Palmarès

Greenpeace a remis hier le prix pour le meilleur film consacré à l’environnement au réalisateur suisse Jean-Claude Wicky pour son documentaire: Tous les jours la nuit, un film sur les mineurs boliviens. Après une exposition de photographies et la publication d’un livre illustré, Jean-Claude Vicky a réalisé ce film après avoir vécu à plusieurs reprises avec les mineurs boliviens où il a rencontré de nombreuses femmes de mineurs, parfois devenus veuves très jeunes. (photo: le programmateur et directeur du festival: Gérard Perroulaz à gauche, Jean-Claude Wicky à droite).

Jean-Pierre Gontard

Autres films primés: Retratos en un Mar de Mentiras de Carlos Gaviria, un road movie à travers la Colombie et Mi Vida con Carlos de German Berger Hertz, un film retraçant la vie de sa mère, la célèbre juriste chilienne Carmen Hertz, qui a travaillé au Vicariat de la Solidarité pour aider les victimes de la répression de Pinochet.
Filmar en América latina, ce sont une centaine de films latino-américains, dans plusieurs cinémas à Genève et dans d’autres villes suisses: à Lausanne, à Bienne, à Berne. Cette année au programme: Les Caraïbes avec une rencontre autour de la Martinique et une soirée Haïti. La production cinématographique récente de la Colombie (plus de 90 films long métrages ont été produit dans ce pays depuis 2005). Des soirées spéciales Nicaragua, Guatemala, Bolivie, Pérou, Chili, Argentine, Venezuela et Mexique. Des avantpremières en présence des réalisateurs. Le fait que le festival a eu lieu également à Ferney-Voltaire a mis les films sud-américains au contact des distributeurs parisiens. (Photo à droite le président Jean-Pierre Gontard).

]]>
Cinémathèque Suisse à Lausanne https://flashleman.ch/la-cinematheque-suisse-lausanne/ Thu, 23 Sep 2021 05:34:28 +0000 http://flashleman.ch/?p=120

Maison du cinéma au Capitole: ouverture prévue en 2023

Le chantier de rénovation et d’agrandissement du bâtiment historique du cinéma Capitole – plus grand cinéma de Suisse encore en activité – a démarré ce début de mois de février 2021. Les travaux mené par la Ville de Lausanne et la Fondation Capitole, permettront notamment la réalisation d’une deuxième salle de projection en sous-sol, ainsi que la restauration des éléments patrimoniaux. La transformation en Maison du cinéma, dont la réalisation est confiée au bureau Architecum, permettra d’accueillir l’intégralité de l’activité publique de la Cinémathèque suisse, avec de nouveaux espaces (médiathèque, boutique spécialisée, café) et un accès facilité à l’une de plus importantes collections au monde consacrée au cinéma. L’ouverture au public est prévue en 2023.

  • Ciné-familles le nouveau rendez-vous cinéma dès dimanche 26 septembre au Cinématographe, Lausanne

Fruit d’une collaboration entre le Festival Cinéma Jeune Public et la Cinémathèque suisse, « Ciné-familles » est le nouveau rendez-vous cinéma à ne pas manquer pour les enfants, les jeunes et les familles. Dès le 26 septembre, des courts et longs métrages, en provenance des quatre coins du monde, seront projetés une fois par mois à la Cinémathèque suisse. Tout au long de l’année, les mercredis à 15h00 ou les dimanches à 10h30, les enfants et leurs familles sont invités à découvrir des grands classiques du cinéma, mais aussi des trésors méconnus ou oubliés. Ces séances proposent un espace de découverte, de rencontres et de réflexion autour du cinéma, de son histoire et de ses métiers. Chaque séance débute par une introduction présentée par les médiateurs et médiatrices du Festival Cinéma Jeune Public. À la fin des projections, les enfants reçoivent un kit ludique spécialement conçu pour l’occasion. Ce kit permet aux familles de prolonger l’expérience vécue en salle jusque chez soi et permet d’explorer encore un peu les grands enjeux du film. +d’infos.

Abel Ferrara sera d’ailleurs présent le mardi 5 octobre à Lausanne pour présenter son long métrage Siberia et rencontrer le public. Une discussion sera animée par Giona A. Nazzaro, directeur artistique du Festival de Locarno. La programmation complète est en ligne sur le site.

En association avec des salles ou des institutions romandes, la Cinémathèque suisse propose des programmes spéciaux de films issus de ses collections. Des collaborations saisonnières à découvrir et savourer une fois par mois dans une salle certainement proche de chez vous, autant d’occasions de (re)voir des films du patrimoine dans les conditions idéales d’une salle de cinéma !

La Cinémathèque suisse à Martigny
Je 7 octobre, Adults in the Room de Costa-Gavras 2019
Je 4 novembre, Où est la maison de mon ami? d’Abbas Kiarostami (1987)
Je 2 décembre, Quand nous étions petits enfants de Henry Brandt (1960)
Je 13 janvier, Adieu Philippine de Jacques Rozier (1962)
Je 10 février, The Navigator de Buster Keaton (1924)
Je 24 février, The Navigator de Buster Keaton (1924)
Je 24 mars, Les Glaneurs et la Glaneuse d’Agnès Varda (2000)
Je 28 avril, Razzia sur la chnouf de Henri Decoin (1955)
Je 19 mai, Dans la ville blanche d’Alain Tanner (1983)
Je 9 juin, Le Franc (1994) et La Petite Vendeuse de soleil (1999) de Djibril Diop Mambety

Toutes les projections ont lieu à 18h au Cinéma Casino de Martigny. Télécharger le programme complet

Archives – événements passés

La rentrée à la Cinémathèque suisse dès le 25 août 2021

La Cinémathèque suisse ouvrira sa saison en musique avec le merveilleux The Navigator de et avec Buster Keaton à l’Opéra de Lausanne. Les réalisateurs Markus Imhoof, Abel Ferrara et Alberto Lattuada seront également à l’honneur avec des rétrospectives.

Les salles de projection de la Cinémathèque suisse rouvriront le mercredi 25 août avec notamment la rétrospective dédiée au cinéaste italien Alberto Lattuada – en collaboration avec le Festival de Locarno – et celle consacrée à Markus Imhoof à l’occasion de ses 80 ans, qui sera présent le 15 septembre à Lausanne. Le Capitole étant en rénovation, le ciné-concert The Navigator de et avec Buster Keaton sera présenté à l’Opéra de Lausanne avec deux séances (16h et 20h), accompagné par l’Orchestre des Jardins Musicaux le samedi 28 août. En octobre, une rétrospective consacrée à Abel Ferrara sera présentée dans nos salles avec notamment l’avant-première de son pénultième film, Siberia avec Willem Dafoe. Enfin, la Cinémathèque suisse rendra hommage à Michel Soutter, décédé il y a 30 ans, au compositeur italien Ennio Morricone ainsi qu’à la cinéaste Lucienne Lanaz qui viendra présenter son nouveau documentaire GIANERICA. Découvrir le programme complet en ligne, ICI.

Réouverture des salles mercredi 21 avril 2021

A la suite des décisions prises par la Confédération, la Cinémathèque suisse ouvrira ses salles de projection le mercredi 21 avril. Jusqu’au 30 avril, découvrez notamment le cycle NIFFF : 20 ans de films fantastiques qui célèbre la 20e édition du festival, ICI. Le 28 avril aura lieu l’avant-première du film Guerra et pace de Massimo D’Anolfi et Martina Parenti, sélectionné à la Mostra de Venise en 2020, suivie d’une rencontre en ligne avec les cinéastes. En collaboration avec Visions du Réel, une journée hommage à Emmanuel Carrère aura lieu le jeudi 22 avril avec la projection de trois films La Classe de neige, L’Adversaire et La Moustache, plus. Conformément aux directives de la Confédération, les places seront limitées à 33 au Cinématographe et à 50 à Paderewski. La programmation complète est en ligne sur le site.

La Cinémathèque suisse vous propose deux films en VOD « video on demand »

En avril 2021, la Cinémathèque suisse vous propulse sur les toits du monde, des Alpes à la Cordillère des Andes, avec deux longs-métrages en VOD: Visages d’enfants de Jacques Feyder et Mirna de Corso Salani. A visionner gratuitement jusqu’au 31 avril. Tourné en 1923 dans le Val d’Anniviers, Visages d’enfants, drame psychologique surfant sur la vague des films de montagne, frappe par sa modernité. Boudé par le public à sa sortie, le film est encensé par la critique internationale, jusqu’au Japon qui le consacre meilleur film européen ! Un incontournable du muet, proposé ici dans sa version restaurée en 2015 avec le concours de notre institution, et un accompagnement musical inédit. Quant à Mirna (2009), c’est l’histoire d’une jeune femme en quête d’elle-même dans l’Argentine contemporaine. Une œuvre intime et bouleversante de l’Italien Corso Salani, maître du « documentaire d’auteur » trop tôt disparu, qui nous a laissé des carnets de voyage exquis, filmés caméra à l’épaule. A découvrir de toute urgence. En savoir plus.

70 ans de l’inauguration de la Cinémathèque suisse

La Cinémathèque suisse a mis en place plusieurs mesures sanitaires. Les sièges sont désormais numérotés et la capacité des salles diminue de 50%. La réservation en ligne est vivement recommandée afin de limiter l’affluence aux caisses.

L’actualité des événements cinématographique du bassin lémanique, ICI.

Il y a 70 ans, du 30 octobre au 4 novembre 1950, la Cinémathèque suisse inaugurait officiellement sa naissance qui remonte à 1948. Parmi les trois affiches conçues pour annoncer ces évènements, celle de Hans Erni retient l’attention. Alors âgé de 41 ans, il est déjà un artiste reconnu. La création de cette affiche qui annonce l’inauguration, amène ses membres fondateurs à réfléchir sur la symbolique visuelle d’une cinémathèque. Dans ses fonds d’archives papier, la Cinémathèque suisse conserve la trace de l’organisation de ces festivités. Deux lettres sont particulièrement intéressantes. Il s’agit de courriers que Hans Erni adresse à Albert Mermoud, membre fondateur de l’institution, qui est en contact avec l’artiste pour la réalisation de l’affiche. La tâche semble ardue. Le 5 septembre 1950, l’artiste écrit « Je m’arrache les cheveux pour l’affiche Cinémathèque ». Deux jours plus tard, il propose deux esquisses dessinées directement dans sa lettre. Son idée, écrit-il en allemand, est de réunir la fabrication du film, la caméra, la prise de vue et le spectateur.

Cinémathèque Suisse Lausanne

Salle d’exposition, Centre de recherche et d’archivage, Penthaz

La Cinémathèque suisse, une des plus importantes cinémathèques du monde par l’étendue, la diversité et la qualité de ses collections. Fondée en 1948, la Cinémathèque suisse est basée sur trois sites distincts: Lausanne (Centre administratif et projections, Penthaz (Centre de recherche et d’archivage) et Zurich (Dokumentationsstelle). Aux côtés des 85000 films de fiction et de documentaires conservés, les fonds de la Cinémathèque suisse réunissent des milliers d’heures de documentaires filmés en tous genres, les archives du Ciné-Journal suisse, ainsi qu des millions d’affiches, photographies, scénarios, dossiers documentaires, livres et périodiques, appareils anciens, décors et cinématographiques. Elle est la seule institution nationale qui recueille et préserve l’essentiel de la production cinématographique et audiovisuelle en Suisse. Outre la conservation et la restauration de ses collections, l’une de ses principales missions consiste à mettre en valeur ce riche patrimoine cinématographique. L’institution propose ainsi chaque mois à Lausanne: Casino de Montbenon des rétrospectives, hommages et cycles thématiques, et organise de nombreux événements en présence des personnalités du cinéma. Fondée en 1948, la Cinémathèque suisse est la seule institution nationale qui recueille et préserve l’essentiel de la production cinématographique et audiovisuelle en Suisse. La cinémathèque a pour mission la conservation, la restauration et la mise en valeur de ses collections qui comprennent films, affiches, affiches, photographies, scénarios, livres, appareils anciens et cinématographiques, autant d’objets qui témoignent de l’histoire du septième art. Ce patrimoine exceptionnel – parmi les plus importants au monde – est aujourd’hui conservé à Penthaz (dans les hauteurs de Lausanne, à proximité la gare de Cossonay-Penthalaz).

Centre de recherche et d’archivage de la Cinémathèque suisse à Penthaz

Cinémathèque Suisse Lausanne

Centre de recherche et d’archivage, Penthaz

En 1988, la Cinémathèque suisse acquiert d’anciens ateliers de reliure à Penthaz. Réaménagés et inaugurés en 1992, ces espaces deviennent le Centre d’archivage de l’institution qui réunit les collections entreposées jusqu’alors dans différents locaux de fortune. Après le rachat du bâtiment existant en 1988 par la Confédération suisse, elle organise un concours d’architecture pour un project – créer des surfaces d’archivage en sous-sol, ainsi que la réhabilitation et l’extension du bâtiment existant – remporté en 2007 par le bureau d’architecture EM2N de Zurich. Afin d’intégrer les nouvelles données de la digitalisation, les travaux se sont retardé et les nouveaux bâtiments ont pu être inaugurés le vendredi 6 septembre 2019, en présence d’Alain Berset, Conseiller fédéral, Chef du Département fédéral de l’intérieur et lors du week-end des portes ouvertes les 7 et 8 septembre.

Centre de recherche et d'archivage, Penthaz 2019

volume à l’est abritant les archives

Près de 3000 personnes se sont rendues à Penthaz pour explorer un bâtiment high-tech et de découvrir une collection exceptionnelle, l’une des dix plus importantes au monde dans le domaine du cinéma. Le nouveau centre comprend deux bâtiments, reliés par un passage souterrain: Le bâtiment principale (ouest) accueille les espaces destinés aux visiteurs, aux chercheurs et aux collaborateurs, tandis que le volume à l’est, construit en sous-sol, abrite les archives analogiques sur trois niveaux, à l’abri de la lumière naturelle et avec des températures de conservation adéquates. Le bâtiment principale – en référence au cinéma: la grande fenêtre de l’espace muséale fait allusion à un écran de cinéma et les salles suspendues dans le hall d’entre et d’exposition suggèrent des effets cinématographiques  – possède un laboratoire destiné à la numérisation des son patrimoine cinématographique, des locaux dédiés à la restauration et au cataloguage des documents, un espace muséal, une salle de cinéma équipé pour tout type de projection analogique et numérique, une bibliothèque-médiathèque, ainsi que des espaces à consultation, de visionnement et de travail, tous connectés aux archives numériques de l’institution.

Cinémathèque Suisse Lausanne restauration de films

Cinémathèque Suisse Lausanne restauration de films Centre de recherche et d'archivage, Penthaz

bobines de 70mm

Le Département Film gère toute la collection film, quelle que soit la nature du support : pellicules (160 millions de mètres), vidéos, fichiers numériques. Chaque année, il reçoit plus de 400 dépôts de matériel analogique et numérique (dépôts officiels des films soutenus par la Confédération, distributeurs, producteurs, institutions culturelles, fondations, particuliers, réalisateurs ou producteurs). Cela représente 3’000 titres de films, plus de 9’000 bobines de pellicule, près de 1’000 supports vidéo de toutes nature et des centaines de fichiers numériques. En matière de sauvegarde, il donne la priorité aux « Helvetica », tout matériel considéré comme faisant partie de l’héritage cinématographique suisse. Le département restaure une quarantaine de courts métrages et six à sept longs métrages par année. Ces films de la collection et les films restaurés permettent à la Cinémathèque suisse d’organiser de nombreuses projections dans ses propres salles. Les collections film sont également consultables sur place. Des extraits ou des images en mouvement sont fournit régulièrement à des réalisateurs et chercheurs, et pour des événements ou des expositions.

Cinémathèque Suisse Lausanne restauration de films Centre de recherche et d'archivage, Penthaz

Département Non-Film

Compactus: affiches Claude Autat Lara

Le Département Non-Film conserve des archives institutionnelles, fonds privés, livres, scénarios, périodiques, dossiers documentaires, photographies et affiches, dossiers de presse, matériel promotionnel, dessins et tableaux, appareils cinématographiques et autres objets tels que décors, costumes, trophées. Chaque année, le département reçoit ou acquiert environ 20 fonds d’archives, 2’500 livres, DVD et périodiques, 10’000 photos, affiches et documents. Il dépouille également près de 10’000 articles de presse, numérise et conditionne 10’000 pages, restaure plus de 300 photos, affiches, gravures, plaques de verre et autochromes, et accueille près de 200 lecteurs. Il conserve entre autres le magnifique fonds des affiches du réalisateur français Claude Autant-Lara. Afin de s’adapter à la production et conservation des supports numériques, le Centre s’est équipée en 2012 de deux librairies de stockage sur bande LTO (Linear Tape-Open), installées dans des locaux sécurisés au sous-sol du bâtiment est, ainsi que des scanners image et son, salles d’étalonnage, studio son, nodal vidéo…permettant de numériser en très haute qualité les films, dont certains peuvent parfois être en danger. (contact)


Projection du film de Louis Bélanger: Les Mauvaises Herbes (Canada, 2016), en sa présence et celle de Claude Trudelle, délégué général du Québec.

Louis Bélanger

La Cinémathèque Suisse a inauguré ce 31 janvier, le cycle dédié au cinéma québécois contemporain pour ce mois de février 2017

Jacques, un acteur dont la carrière est en déclin et qui accumule d’importantes dettes de jeu, se sauve pour échapper à un dangereux créancier. Pris au beau milieu d une tempête de neige, il est sauvé par Simon qui semble au départ être un bon samaritain. Mais Jacques va être forcé d accepter de travailler sur une plantation de cannabis destinée à des motards. Au fil des jours, les deux hommes finissent par développer une amitié, qui va être perturbée par l’arrivée inopinée de Francesca, une jeune femme délurée…

Six ans après Route 132, Louis Bélanger revient avec une comédie doucement irrévérencieuse qui, sous couvert de légèreté, touche à une multitude de sujets, de la politique à la mort en passant par le respect d autrui et la famille, tout en s appuyant sur une belle histoire d’amitié intergénérationnelle. Le cycle propose une rétrospective d’une vingtaine de films du bouillant cinéma québécois actuel, avec ses figures phares, comme Xavier Dolan ou Denis Villeneuve, et de nombreux autres réalisateurs avec des films des derniers dix années. Il témoigne d une coopéraation intense entre le Québec et la Suisse -il sera d’ailleurs hôte d’honneur cette année au Salon du Livre à Genève en avril.

Dancing Beethoven d’Arantxa Aguirre, en présence de la réalisatrice et de Gil Roman, directeur artistique du Béjart Ballet Lausanne.

La Cinémathèque Suisse a présenté en avant première le 24 janvier 2017 au Capitole à Lausanne: Dancing Beethoven d’Arantxa Aguirre

Arantxa Aguirre, née à Madrid en 1965, a réalisé plusieures films, souvent sur le milieu de la danse, tels que Un ballet para el siglo XXI (2008), An American Swan in Paris (2011) et Après Béjart, le coeur et le courage (2010). Ce nouveau documentaire Dancing Beethoven a été primé récemment au Festival de Valladolid. Quand à Gil Roman, sa fille Malya, comédienne à Paris, sert comme fil conducteur à travers ce magnifique documentaire: Neuf mois durant, le Béjart Ballet Lausanne et le Tokyo Ballet ont préparé un spectacle qui doit être le point d’orgue de la saison. La Neuvième Symphonie de Beethoven, avec la chorégraphie magistrale de Maurice Béjart créée il y a cinquante ans au Cirque Royal à Bruxelles, va en effet être présentée le 8 novembre 2014 au NHK Hall de Tokyo. Et ce, avec la contribution de l’Orchestre Philharmonique d Israël, dirigé par Zubin Mehta et le choeur Ritsuyukai. Avec des images et des plans superbement composés, la cinéaste Arantxa Aguirre filme la genèse de cette oeuvre, mais surtout cette réunion de talents, ces grandes compagnies internationales qui s allient les unes aux autres, avec la précision d’une montre suisse, pour servir l’un des ballets les plus célèbres du XXe siècle.

 

]]>
Festival International du Film Alpin des Diableret dans les Alpes Vaudoises https://flashleman.ch/festival-international-du-film-alpin-des-diableret/ Sun, 15 Aug 2021 11:31:32 +0000 http://flashleman.ch/?p=1212

Tendi Sherpa (avec Benoît Aymon, directeur artistique du FIFAD)

C’est une coproduction internationale (Pologne, Suisse et Allemagne) « The Wall Of Shadow » (Le mur de l’Ombre) qui emporte le Grand Prix de cette cuvée 2021 particulièrement relevée. Elle nous raconte une expédition himalayenne du point de vue des sherpas. Retrouvez le palmarès, ICI. Les guides étaient d’ailleurs à l’honneur avec comme invité d’honneur le guide népalais Tendi Sherpa: première ascension de l’Everest à 19 ans, l’ascension à l’Everest deux fois dans une semaine en 2007, 18 fois au sommet d’un 8’000 mètre, excercices de sauvatage, formation de médecin de motagne et cours de ski en Suisse – de plus en plus de sherpas veulent apprendre à skier!). Bilan positif pour cette deuxième édition de l’ère Covid du Festival International du Film Alpin des Diableret avec une fréquentation ecomparable à l’édition 2020 et une réussite de la nouvelle plateforme numérique avec 2’000 visionnements en ligne.

Les réalisateurs suisses: Mario Theus (Wild- Chasseurs – cueilleurs) et Vincent Chabloz (L’heure blanche) et la traductrice

Une 52ème édition, le FIFAD en forme de kaléidoscope la montagne sous toutes les coutures avec une cinquantaine de films de montagne en provenance d’une dizaine de pays. Du sommet de l’Everest au fond d’une vallée perdue au Tessin, de la forêt amazonienne au Grand Nord, en passant par le Kilimandjaro et la face nord de l’Eiger. Avec ses invités prestiges – et notamment des films coup de poing sur la chasse et la survie des paysans de montagne -, le FIFAD a su établir des ponts, susciter le débat entre la ville et la montagne. Mario Theus présentant son film Wild- Chasseurs – cueilleurs (Diable d’Or – cat. « Environnement »)  en présence de la traductrice et Vincent Chabloz présentant le film: L’heure blanche. D’autres invités de marque: Peter Brabek, l’ancien CEO de Nestlé, qui n’aurait pas fait une telle carrière sans son amour pour la montagne, Cédric Lachat, un des meilleurs grimpeurs au monde, le percutant physicien philosophe Etienne Klein, et le botaniste de renommée mondiale Francis Hallé qui a passé sa vie en forêt.

Sara Oswald, violoncelliste – le film muet: Olympiades de Chamonix, 1924

Pour la première fois, le FIFAD a accueilli trois hôtes d’honneur. Ainsi, il concrétise sa collaboration avec le Musée Alpin Suisse qui décentralise sa dernière exposition, avec des images aussi rares qu’exceptionnelles sur la Corée du Nord. Le Comité Olympique International a proposé un film tout aussi exceptionnel sur les J.O de Chamonix en 1924, un film muet qui était accompagné en direct par la violoncelliste Sara Oswald. La Cinémathèque Suisse a été présente avec une version fraîchement restaurée du film « Derborence », sans doute l’un des plus beaux films de Francis Reusser récemment disparu. Le FIFAD a mis en valeur notre patrimoine cinématographique avec notamment des films sur l’Histoire du ski et la controversée conquête de l’Annapurna, il y a 70 ans. et a rendu hommage à Erhard Loretan qui nous a quittés il y a une dizaine d’années, à la championne du monde de freestyle Estelle Balet, disparue il y a cinq ans, ainsi qu’au médecin Jacques Richon, guide-secouriste emporté cette année par une avalanche. Comme chaque année, le FIFAD a remis le Mérite Alpin à une personnalité qui rayonne dans le monde de la montagne. Cette année, c’est l’alpiniste bernois Stephan Siegrist qui est récompensé pour l’ensemble de sa brillante carrière. Les prix du Livre de montagne 2021 seront également attribués pendant le festival à Luc Bronner pour « Chaudun, La Montagne Blessée » et à Sylvie Samycia pour « Impatiente ».

Exposition du Concours international de photos de montagne CVCEPHOTO à l’extérieur de la maison des congrès.

Une édition hybride: le FIFAD en présentiel et en numérique. Pendant toute la durée du festival, une nouvelle plateforme digitale 3D a permis aux amateurs de films qui ne pourraient pas se rendre aux Diablerets de découvrir en ligne l’intégralité de la programmation sur la plateforme de streaming PlaySuisse ! +d’infos. L’accès au festival sous présentation du CERTIFICAT COVID (vaccination complète / guéri de la maladie / test PCR ou anti-génique) a permis au public de circuler librement et sans restriction dans l’enceinte du festival. L’équipe médicale du festival a effectué plus de 550 tests antigéniques. + d’infos

Cantine du FIFAD 2020: mesure de sécurité COVID-19, des parois de plexiglas

Pour cette première édition d’un festival sous l’ère COVID, le public a joué le jeu des contraintes imposées. Pour compenser un nombre restraint de spectateurs dans les salles de projection, le festival a mis sur pieds des projections supplémentaires, permettant ainsi de diffuser en matinée une sélection de films projetés la veille. Le festival a su gérer son succès et rester en dessous la barre des 1000 personnes autorisées. Plus de 50 films, la Montagne dans les étoiles ! Concocté par Benoît Aymon, directeur artistique, le FIFAD a vécu une semaine riche en évènements et rencontres : Stephan Siegrist, Katherine Choong, figures vivantes de l’alpinisme, ainsi que de nombreux invités tels que Claude Nicollier, Michel Mayor, prix Nobel de physique, Alexis Jenni, prix Goncourt, Paul Bonhomme lauréat du « Grand Prix du livre de Montagne » pour son ouvrage « Raide Vivant et Christophe Profit qui a reçu le « Mérite Alpin ». La présidente du Conseil National, Madame Isabelle Moret, et la conseillère d’Etat, Madame Cesla Amarelle, ont marqué le festival par leur présence.

Démonstration de la fabrication du fromage L’Etivaz AOC

Olivier François, Président du FIFA en visite au Châlet d’Etivaz avec Cesla Amarelle, Conseillère d’Etat Vaudoise et Nelson Monfort, journaliste sportif France Télévision

Esther Larios Wiget, guides de montagne romands (ARGM)

Le public a pu venir à la rencontre des invités, à gauche: la femme guide de montagne Esther Larios Wiget (protagonistes de La voix d’une guide, film de Maya Chollet) dans le cadre de la Fête des guides samedi 15 août, à droite Stéphane Goël réalisateur du film Citoyen Nobel, Jacques Dubochet, la vie qui bascule, en bas l’équipe du film Out of the Blue de Davina Beyloos Montaz-Rosset et Sébastien Montaz-Rosset (France, 2020)

Stéphane Goël

Palmarès FIFAD 2020

Grand prix du FIFAD: The Last Mountain / Ostatnia Góra de Dariusz Załuski, un document exceptionnel sur l’expédition polonaise de 2018 qui n’a pas vaincu le K2 en hiver mais qui résume à lui tout seul l’aventure de l’hymalaysme: l’héroïsme et la mort, la beauté et la vanité, le courage et l’humilité autour de l’une opération de sauvetage sans précédent, de l’himalayiste française Elisabeth Revol en sa présence.

A photo: Pascal Crittin, Directeur de la RTS, Elisabeth Revol, alpiniste française

Prix de la Narration par Guérin et les Editions Paulsen

Remise d’un nouveau Prix de la narration attribué par Guérin et les Editions Paulsen à Poumon vert et tapis rouge de Luc Marescot. Afin d’aider un botaniste dans son combat pour les forêts primaires, un passionné de nature, documentariste, décide de monter une fiction. Son projet : le premier thriller écolo ! Camera en main, il explore avec malice et naïveté le monde du septième art.

Prix du public : Paysan du ciel de Simon Gabioud. Simon Gabioud, journaliste au « Temps », laisse momentanément tomber sa plume pour plonger dans les archives de la RTS et raconte l’histoire de Jean-Marc, 70 ans, dont près de soixante consécutifs sur un seul et unique alpage.

En photo Simon Gabioud avec son oncle Jean-Marc

Prix spécial du jury remis par Cesla Amarelle à Tandems de Cyril Delachaux, en présence des protagonistes. Le film nous entraîne sur les pentes hivernales avec comme seul repère une voix sans visage, celle d’un guide pour skieurs malvoyants. Une émotion pure, une ode à la vie et au partage qui nous fait oublier les contraintes techniques ou narratives et nous allège de toute forme de gravité. Une œuvre qui touche à la perfection.

Prix Erhard Loretan remis par le CIO au court métrage Special Run d’Isabelle Häcki. Emprunter le téléférique qui vous emmène au sommet du Pilate, dans le canton de Lucerne, revient à s’embarquer dans une véritable tour de Babel : on y parle toutes les langues du monde ! L’art de surmonter tout en finesse les barrières linguistiques et culturelles.

En photo Isabelle Häcki, la traductrice et le membre du CIO

Diable d’or « sports extrêmes » pour Marathon de Nicolas Falquet

  • Diable d’or « culture du monde » : Rouge Gorge de Marie-Pascale Dubé. A deux, le chant inuit devient possible et donne le courage à notre héroïne de se perdre dans les méandres de sa propre identité. Entre résonances, halètements, rythmes graves et gutturaux, la caméra filme et raconte une singulière histoire de transcendance. La narration sans fards ni artifices donne une force poétique qui a ému le jury.
  • Diable d’or « sports extrêmes » : Le Marathon de Katherine et Nicolas Falquet. Voilà une oeuvre échappant à la testostérone habituelle des films de sports extrêmes. Ce bienfait-là n’a pas échappé au jury. Ici l’entraînement de la grimpeuse virtuose est restitué avec autant d’humilité que d’abnégation. En douceur et tout en délicatesse, le réalisateur nous entraîne dans une discipline qui enchaîne difficultés techniques et maîtrise mentale. Lorsque Katherine grimpe, elle danse. Et lorsque Katherine danse, elle grimpe !
  • Diable d’or « exploration et aventure » : l’Ours en moi de Roman Droux. Il s’agit d’une immersion hallucinante de deux hommes durant trois mois au milieu des grizzlys d’Alaska. Un film qui abolit peu à peu la frontière entre l’homme et l’animal, fût-il féroce. Dans ce projet, la collaboration entre un éthologue et un cinéaste ouvre la voie à une narration enrichie, jamais grandiloquente, toujours juste. Tout nos sens sont en éveil… et la magie opère. La peur finit par céder sa place à l’empathie et à la fascination.
  • Diable d’or « nature et environnement » : Jour d’après de Jérémie Grojnowski. Ralentir ! Ce film documente avec sincérité la recherche d’une solution. Entre catastrophes et réussites, le spectateur est immergé dans le processus créatif d’une communauté au pied du Vercors qui cherche à vivre en autonomie. Sans prosélytisme et avec une caméra qui n’embellit rien, « Jour d’après » met en résonance la réalité du monde agricole et sa capacité à réinventer son avenir.
  • Diable d’or « montagne » : Cholitas de Jaime Murciego & Pablo Iraburu. Ce n’est pas le regard ethnique mais l’universalité de la démarche qui a retenu l’attention du jury. Rendre la montagne à ses habitants, leur place aux femmes et les honneurs aux sans grades, voilà le coeur de ce film qui est au départ une expérience aux confins de la téléréalité, mais qui va bien au-delà.
  • Prix des jeunes : Du poule nord au poule sud de Guirec Soudée et Estelle Gilles. Guirec Soudée embarque avec sa poule Monique, promue au grade de seul compagnon d’infortune sur un voilier du poule nord au poule sud. Il faut être complètement givré (et Breton !) pour se lancer si jeune dans une telle galère.

Archives – Les éditions passées

Le Festival International du Film Alpin des Diableret (FIFAD) du 10 au 17 août 2019 au Centre des Congrès dans la station vaudoise des Diablerets.

Festival international film alpin Diablerets 2019 Grand Prix FIFAD

Vincent Munier, Pascal Crittin

Le Festival International du Film Alpin des Diableret (FIFAD) qui a célébré cette année ses 50 ans a dévoilé son palmarès ce samedi 17 août 2019 au Centre  des Congrès dans la station vaudoise des Diablerets, Le Grand Prix du FIFAD, prix de la Radio Télévision Suisse à été décerné à Ours, simplement sauvage de Laurent Joffrion et du photographe naturaliste Vincent Munier, en photo avec Pascal Crittin, directeur de la RTS. Une immersion intimiste au pays des ours des falaises, au nord de l’Espagne. Un film qui pose des questions essentielles sur notre perception du monde sauvage et notre rapport – encore possible – avec la nature. Sélectionné parmi plus de 35 films venant de Suisse et ailleurs, une compétition de documentaires en cinq catégories: montagne, environnement, exploits et aventures, sports extrêmes, cultures du monde.  Une édition anniversaire en présence de l’alpiniste italien de légende Reinhold Messner, du photographe Vincent Munier, des free riders tels que Jérémie Heitz et Les frères Falquet, free rider entre autres.

Plus de 35 films venant de Suisse et ailleurs. Une compétition de documentaires en cinq catégories: montagne, environnement, exploits et aventures, sports extrêmes, cultures du monde, des rencontres d’après-midi thématiques et des expositions.  En présence de Reinhold Messner, alpiniste, Vincent Munier, photographe, Jérémie Heitz, free rider, Les frères Falquet, free rider, Christophe Profit, alpiniste, Vivian Brunchez, freeride, Sophie Lavaux, alpiniste. Soirée spéciale d’anniversaire vendredi 9 août – Ouverture du festival en présence du Conseiller Fédéral M. Guy Parmelin samedi 10 août – Le mérite alpin pour le sauvetage avec la Rega, Air-Glaciers et Air Zermatt dimanche 11 août – Soirée spéciale en présence de Reinhold Messner dimanche 11 août – Remise du Grand prix du livre de montagne mercredi 14 août – Soirée de palmarès samedi 17 août. 50 ans ça se fête en musique..ouverture avec Vincent Barbone samedi 10 août, Une tribune to ZZ Top vous proposera le meilleur du légendaire groupe jeudi 15 août, Soirée DJ vendredi 16 août, Les Waiters mettront l’ambiance pour la soirée de clôture samedi 17 août. Une soirée Freeride, exposition, librairie-boutique, un espace-village pour vous restaurer…


La 47ème édition du Festival International du Film Alpin des Diablerets (FIFAD) du 6 au 13 août 2016 dans la station vaudoise des Diablerets

Diablerets FIFAD Centre des Congrès

Centre des Congrès Diablerets

FIFAD: Flying Frenchies et Jean-Philippe Rapp

Flying Frenchies et Jean-Philippe Rapp

Le Festival international du Film alpin des Diablerets FIFAD bat son plein avec une ouverture réussie par le beau temps. Nous avons pu admirer ce samedi 6 août la démonstration des Flying Frenchies et leur orchestre. Le film en compétition: les Flying Frenchies Métronomic de Vladimir Cellier (France), sera projecté lors de la soirée du vendredi 12 août à 20h15 volant (en photo en haut avec Jean-Philippe Rapp après leur attérissage jouant leurs instruments en parapente).

FIFAD: Olivier Français et Jean-Philippe Rapp

Olivier Français et Jean-Philippe Rapp

Olivier Français, président du FIFAD, Jean-Philippe Rapp, directeur du FIFAD. Au programme une compétition de documentaires en cinq catégories: montagne, environnement, exploits et aventures, sports extrêmes, cultures du monde: l’aventure et le grand Nord, le séisme au Népal et la montagne défi pour les jeunes défavorisés.

FIFAD: Jean Troillet

Jean Troillet

Des rencontres d’après-midi thématiques, avec hommage à quelques personnages d’exception: Jean Troillet qui compte à son actif 50 ans d’alpinisme, 40 ans d’expéditions, 30 ans d Himalaya à plus de 8000 mètres en photo. Projection du film JeanTroillet toujours aventurier de Sébastien Devrient (Suisse) jeudi 11 août à 20h15, Bruno Jelk (Air Zermatt, samedi 13), Sylvain Saudan, Jérémie Heitz (soirée Freeride, samedi 6), Claude Nicollier, premier et seul astronaute suisse, astrophysicien, spationaute qui a participé à 4 missions dans l’Espace dont la famille est originaire de Vers-l’Eglise sur la commune du lieu. En sa présence et celle des autorités le centre des Congrès où se tient le Festival sera baptisé Maison des Congrès Claude Nicollier (mercredi 10). Ceux qui, revenus d’expéditions proches ou lointaines, viendront partager leurs émotions avec le public: Les Flying Frenchies démonstration musicale en mémoire de Tancrède Melet (samedi 6 août), Les frères Falquet, Patrick Durrenberger « Kishtwar: Expédition Himalayenne 2015 (jeudi 11 août), Omar Agustoni: le printemps des rennes (mercredi 10), Claude Marthaler: embrasser la terre (jeudi 11), Géraldine Fasnacht: la face cachée. Films et rencontres l après-midi, entrée libre. Projections des films en compétitions à 18h payantes. Au programme cette semaine: L’après-midi des enfants ce mercredi 10 août dès 14h: projection du film: Une cloche pour Ursli de Xavier Koller, suivi d’un goûter et un concours. Fête des Guides Romands du samedi 13 août: l’ascension de l’Oldenhorn, départ à 7h30 depuis le Col du Pillon, informations Office du Tourisme, suivi de Bruno Jelk et Air Zermatt: conférence Mérite Alpin et Palmarès à 14h, entrée libre.

]]>
Festival du film de Locarno, Ticino https://flashleman.ch/festival-du-film-de-locarno-annuel-en-aout/ Thu, 01 Jul 2021 14:57:14 +0000 http://flashleman.ch/?p=1280

74e édition du Festival du film de Locarno du 5 au 14 août 2021

Le programme spécial « Panorama Suisse » propose quelques temps forts du cinéma suisse contemporain. Partez à la découverte de dix films, sélectionnés par les Journées de Soleure, l’Académie du Cinéma Suisse et SWISS FILMS. Pour accéder aux films, cliquez içi.

Archives – éditions passées

Une édition spéciale du Festival du film de Locarno du 5 au 15 août 2020

Une édition qui rassemble films et spectateurs sur la grande place de la toile et dans différentes salles de cinéma sur place. Accès libre à des courts métrages de Open Doors Screenings, des films internationaux et une parti des films nationaux de la section Pardi di domani, événements et masterclass. Cinq sections proposant des films à voir en ligne sur le site du festival.

Le Festival du film de Locarno fête sa 70 édition

Le plus important festival de cinéma suisse aura lieu du 3 au 11 août 2017 à Locarno sur le bord du Lac Majeur dans le canton du Tessin. Le coeur du festival est la Piazza Grande qui accueille chaque soirée 8000 spectateurs pour des projections sur un des plus grands écrans en Europe. Les films, dont la pluparts sont des premières mondiales, internationales ou européennes sont présentés par le réalisteurs ou l’équipe du film.

Le programme spécial «Panorama Suisse» proposera durant le 70e Locarno Festival, des temps forts du cinéma suisse. Découvrez les neuf films sélectionnés par les Journées de Soleure, l’Académie du Cinéma Suisse et SWISS FILMS.

Stephan Eicher

Jean-Stéphane Bron

Jean-Stéphane Bron

Six films documentaires donnent de la visibilité sur l’écran à ce qui reste normalement dans l’obscurité. A la faveur d’une expérience personnelle, Manuel von Stürler plonge les spectateurs dans le monde de l’invisible : «La fureur de voir» cherche à comprendre ce que signifie perdre la vue. Dans «L’opéra de Paris», Jean-Stéphane Bron éclaire les mécanismes à l’œuvre dans les coulisses de l’Opéra de Paris. «A Campaign of Their Own», de Lionel Rupp et Michael Mitchell, révèle le visage du mouvement populaire lancé par les soutiens de Bernie Sanders, candidat à la dernière élection présidentielle américaine. Dans «Almost There», Jacqueline Zünd fait le portrait de trois hommes qui, arrivés à un âge avancé, partent à la recherche de leurs désirs enfouis. «Das Mädchen vom Änziloch», d’Alice Schmid, fait revivre une ancienne histoire de fantômes à la lumière du temps présent. Et «unerhört jenisch» opère un retour aux racines de la tradition musicale yéniche avec Stephan Eicher. Les réalisatrices Karoline Arn et Martina Rieder ouvrent du même coup un chapitre occulté de l’histoire suisse.

Marie Leuenberger

Les personnages de trois fictions luttent chacun à sa façon contre les oppositions internes et externes, et dépassent à cette occasion leurs propres limites. Dans «Miséricorde», de Fulvio Bernasconi, un ex-policier cherche à rétablir la justice et se heurte finalement à ses démons intimes. Dans «Finsteres Glück», de Stefan Haupt, une psychologue fait face à son propre passé le jour où elle doit s’occuper d’Yves, un garçon qui vient de perdre sa famille dans un accident. En 1971, Nora (Marie Leuenberger) s’engage en faveur du droit de vote des femmes dans «Die göttliche Ordnung» et doit avant tout convaincre les autres femmes. Le jury a attribué le «Prix de Soleure» à la fiction de Petra Volpe lors de la 52e édition des Journées de Soleure.

Rendez-vous du cinéma suisse lundi 7 août lors d’une table ronde, à 14h: des critiques de cinéma internationaux réunis au Spazio RSI Magnolia débattront, sous la houlette de SWISS FILMS, de quelques films suisses choisis dans le programme du Locarno Festival.


63e Festival du film de Locarno du 4 au 14 août 2010

Manuel Löwensberg et l’équipe du film: Hugo Koblet – Pédaleur de charme

Chiara Mastroianni

Le week-end a été présenté le film « Hugo Koblet – Pédaleur de charme » sur la vie du grand cycliste suisse en avant première ce vendredi en présence du conseil fédéral Didier Burkhalter avec l’acteur Manuel Löwensberg, le fils de notre conseiller Moritz Leuenberger (l’équipe du film en photo). L’actrice française Chiara Mastroianni (en photo) a reçu le prix d’excellence: « Excellence Award Möet & Chandon » pour l’ensemble de sa carrière.

]]>
Le Festival International du Film Oriental de Genève FIFOG https://flashleman.ch/le-festival-international-du-film-oriental-de-geneve-fifog/ Wed, 16 Jun 2021 14:57:37 +0000 http://flashleman.ch/?p=9688

Pierre Ruetschi, directeur Club de la Presse, Maevia Griffiths, réalisatrice, Tahar Houchi, directeur FIFOG, Penthes, 14 juin 2021

Festival International du Film Oriental de Genève (FIFOG) 2021, 16e édition du 21 au 27 juin sur sept lieux de projections dans le canton de Genève et ses communes

Au programme de cette 16e édition: cinquante films dans cinq compétitions (courts et longs-métrages) et 40 invités de 17 pays d’Orient et d’Occident. Les projections aux Cinémas du Grütli et à Fonction Cinéma, Maison du Grütli sont accompagnées de débats, de conférences, d’expositions artistiques, et de programmes scolaires. Le  prix du public sera décerné par les internautes en ligne. Une attention particulière sera attribuée cette année au Liban dont est également originaire la présidente d’honneur du Festival, Joumana Haddad. et plus globalement les pays du Levant comportant également la Syrie, la Palestine et l’Irak.

La 15ème édition du FIFOG 2020 est de retour dans les salles du 25 au 27 septembre 2020

Placée sous le signe de la Résistance… au féminin, les projections auront lieu dans plusieurs endroits, notamment aux Cinémas du Grütli, Fonction : Cinéma et au The Crowned Eagle (chic) aux Pâquis à Genève. Au programme une dizaine de films tous genres confondus.

A voir également des expositions en ligne: Exposition photographique de Ahmed Ait Issad, ICI et de peinture d’Akila Dahache, ICI.

  • Aux Cinémas du Grütli à Genève: African Violet (Iran, 2019) de Mona Zandi Haghighi, vendredi 25 septembre 2020 à 19h, en présence de la distributrice Nasrine Médard de Chardon (en savoir plus) –  Le documentaire: Tata Milouda de Nadja Harek (Algérie, France, 2017) en partenariat avec le Bureau de promption de l’égalité samedi 26 septembre, 19h, précédé de quatre courts-métrages, suivi du documentaire: A notre Tour! de Hanna Assouline (France, 2020), précédé du court-métrage Blind Date à la Juive d’Anaëlle Morf, en présence de la réalisatrice (en savoir plus).
  • Au CinéVersoix (en collaboration avec le Festival de cinéma des 5 continents franco-suisse) à 18h30 samedi 26 septembre: The Perfect Candidate de Haifaa Al-Mansour (Arabie Saoudite/Allemagne, 2020) – en savoir plus – et dimanche 27: Balloon de Pema Tseden (Chine/Tibet, 2020) – en savoir plus.
  • Dimanche 27 septembre: Algérie, Mon Amour de Mustapha Kessous, en présence du réalisateur à 20h, The Crowned Eagle (chic) aux Pâquis à Genève. En savoir plus.

COVID-19: Le FIFOG 2020, une 15ème édition se prolonge dans le temps et dans l’espace en automne 

L’édition 2020 du FIFOG, c’est 41 courts-métrages en compétition pour célébrer la Résistance… au féminin, 6 courts-métrages pour enfants (section FI-FON-FAN), 3 communes partenaires : Genève, Presinge, Céligny, 20 pays : Algérie, Belgique, Égypte, Afghanistan, États-Unis d’Amérique, France, Irak, Iran, Liban, Maroc, Tunisie, Libye, Turquie, Grande-Bretagne, Suisse, Canada, Argentine, Kosovo, Chine, Inde, 2 expositions ; peinture et photographique en ligne (Akila Dahache, Ahmed Ait Issad), 1 cours d’initiation à la danse orientale en ligne (par www.maryam.ch), 5 Compétitions : Compétition Officielle Internationale des Courts-métrages, Compétition Prix du Public des Courts-Métrages, 3 Compétitions scolaires (ECG Henry-Dunant et ECG Ella Maillart, Classe d’accueil intégré Lissignol)

La phase 2 du FIFOG 2020 VS COVID-19 qui s’est déclinée sur le net, du 8 au 14 juin 2020, vient de prendre fin avec un immense succès. Les milliers d’interactions des internautes enregistrées sur la page Facebook du FIFOG, les statistiques du site www.fifog.com ainsi que les connexions à la plateforme VIMEO où ont été exposés les films en libre accès, nous renseignent sur l’accueil royal réservé par le public à cette édition en ligne qui a exposé des étoiles sur la toile. Les divers jurys ont dévoilé leur palmarès  des 14 films en compétitions internationale, 15 en compétition pour le Prix du public et 12 en compétitions scolaires. Tandis que le public a plébiscité 3 œuvres en provenance d’Irak (Smile one minute de Mustafa Alsumaidaie, documentaire, 2020), du Liban (Django de Scarlett Saad, fiction, 2015) et de Turquie/France (Toprak de Onur Yagiz, fiction, 2017), le jury officiel, constitué de 6 membres issus de divers pays et professions, a récompensé des films venant d’Égypte (This is my night réalisé par Yzssef Noaman, 2019), du Liban/Angleterre (Two woman can Tango réalisé par Maria Abdel Karim), du Maroc (Un Philosoph réalisé par Fdil Abdellatif, 2019). De leur côté, les jurys scolaires ont jeté leur dévolu sur des œuvres d’origine française (Ô Rage, réalisé par Florent Sabatier et Le Chant d’Ahmed réalisé par Foued Mansour (fiction, 2019) et irakienne (Pearl Islandréalisé par Dana Karim, fiction 2016).

Le FIFOG se prolonge dans le temps et dans l’espace. Placée sous le signe de la Résistance… au féminin, de la bonne humeur face à l’adversité et du déconfinement des esprits, la 15ème édition du Festival International du Film Oriental de Genève, va se prolonger encore dans le temps et dans l’espace. La phase 3, finale, du FIFOG interviendra en automne si les conditions sanitaires le permettent, dans plusieurs endroits dont des salles de cinéma, maison de quartier, cafés genevois et centres pour requérants d’asile. En salle, en compétition, une douzaine de longs-métrages de fictions et documentaires seront en lice pour un FIFOG d’or et FIFOG d’argent.

14e Festival International du Film Oriental de Genève FIFOG du 29 avril au 5 mai 2019 à Genève et dans ses communes genevoises

A noter encore la projection Fadhma N’Soumer de Belkacem Hadjadj au CERN mercredi 15 mai 2019, 20h, entrée libre sur inscription: destina.hatzifotiadou@cern.ch.Fin 1840. La France s’active à conquérir la Kabylie restée largement insoumise. Fadhma N’soumer, femme forte et spirituelle, qui ne se satisfait pas du statut réservé à la femme dans la société rurale du 19ème siècle, prend la tête de la résistance. Un combat pour la liberté de son peuple et pour imposer la paix.

Festival International du Film Oriental 2019 FIFOG Maison du Grütli, Genève

défilé « Oman »

Festival International du Film Oriental 2019 FIFOG Maison du Grütli, Genève

défilé « Lybie »

La cérémonie de remise de prix de la 14ème édition du Festival International du Film Oriental de Genève s’est tenue le 4 mai dans une ambiance festive rythmée par des intermèdes artistiques variés: des danses Maryan de Lyon, de l’humour avec Ariane Borel et un défilé de mode, créé par Ruqaiya Al Harthi (Oman) et Rabia Ben Barka (Lybie).

A cette occasion, les jurys ont dévoilé le palmarès:

Festival International du Film Oriental 2019 FIFOG Maison du Grütli, Genève

Jury Long Métages, Antoine Desrosieres

Le jury de la compétition longs-métrages est composé de Tassadit Mandi (actrice), Juanita Wilson (réalisatrice), Nadia Kaci (actrice), Mohammed Belghouat (directeur de festival), Nejib Belhassen (acteur) et Laurent Nègre (réalisateur) ont décerné le Prix FIFOG d’or au film Dressage de Pooya Badkoobeh (Iran) et celui d’argent au film Fatwa de Mahmoud ben Mahmoud (Tunisie). La Mention spéciale est attribuée au film A Genoux les Gars d’Antoine Desrosières (France) en sa présence.

Festival International du Film Oriental 2019 FIFOG Maison du Grütli, Genève

Prix des Critiques

Le jury des journalistes critiques Catherine Fiankan-Bokonga, Dorra Megdiche et Emmanuel Deonna a décerné le Prix FIFOG d’or de la Critique au film Photocopy de Tamer Ashry (Egypte). La Mention spéciale a été attribuée au film L’Homme et La Tombe de Joud Saïd (Syrie).

Le jury du Prix documentaire, composé d’Annemiek Van Gorp (productrice), Mahmoud Jemni (réalisateur) et René Goosens (producteur) a décerné le Prix FIFOG d’or au documentaire Au Temps ou les Arabes dansaient de Jawad Rhalib (Belgique),

Festival International du Film Oriental 2019 FIFOG Maison du Grütli, Genève

Prix du Documentaire

celui d’argent à Rester Vivants de Pauline Beugnies (Belgique). La Mention spéciale est attribuée aux documentaires M de Yolande Zauberman (France) et We could be Heroes de Hind Bensari (Maroc, Tunisie)

Festival International du Film Oriental 2019 FIFOG Maison du Grütli, Genève

Jury des courts métrages

Le jury de la compétition Courts-métrages, composé d’Anaëlle Morf (réalisatrice), Hakim Traïdia (acteur et réalisateur) et Zedek Mouloud (compositeur et chanteur) décerné le Prix FIFOG d’or au film Gauche Droite de Moutii Dridi (Tunisie), celui d’argent au film Hevi de Mohammed Shaikhow (Syrie, France, Qatar). La Mention spéciale est attribuée au film The Snail de Mohammed Towrivarian (Iran)

Festival International du Film Oriental 2019 FIFOG Maison du Grütli, Genève

Jury des Jeunes

Trois prix ont été remis par les classes de l’école de culture générale Henry-Dunant au film The Cord de Al Laith Hajjo (Syrie), par l’école de culture générale Ella Maillart au film Bonobo de Zoel Aeschbacher (Suisse) et par plusieurs migrants scolarisés en classe d’intégration à Genève au film Yara de Sean Wirz (Suisse).

La soirée s’est prolongée avec la projection du film L’Extraordinaire voyage du fakir de Ken Scott, en présence de l’acteur Abel Jafri et de la Productrice Exécutive Yamina Belarbi.

Festival International du Film Oriental 2019 FIFOG Maison du Grütli, Genève

Zoubida Assou, politicienne algerienne

Placé sous le signe de « l’éloge de la différence« , cette nouvelle édition a montré une centaine de films, tous genres confondus, accompagnée par soit des auteurs ou des spécialistes. Les derniers chamboulements socio-politiques survenus dans les pays d’Orient a mis fin aux visions monolithiques, regards uniques et aux choix exclusifs. L’édition 2019 du FIFOG a cherché à mettre en évidence ce nouveau cinéma qui résulte de la reconnaissance de l’Autre, nié pendant très longtemps. Elle a montré des films qui plaident pour le droit à la différence et la promotion de la diversité: des films sur l’enfance – sur l’émigration –  sur les disparités sociales – sur les femmes et leur intégration dans la société – sur le handicap – sur les personnes âgées – sur la religion & société – parlant de la communauté LGBT et plusieurs films sur la liberté, en présence de 80 invités et intervenants.

FIFOG festival international du film oriental Genève 2019

Tahar Ben Jelloun

34 films en compétition: documentaires, courts-métrages, longs-métrages, films en Compétition Critique dans 25 lieux de projection. 80 invités et intervenants en provenance d’Orient et d’Occident, comme Zoubida Assoul, politicienne algérienne qui a participé au débat: L’Algérie, un avenir à inventer samedi 4 mai aux Cinémas du Grütli. Président d’honneur du FIFOG 2019: Tahar Ben Jelloun, voix unique et salvatrice, pont entre Orient et Occident, Tahar Ben Jelloun préside honorifiquement la 14ème édition du Festival International du Film Oriental de Genève (FIFOG). Poète, peintre et écrivain aux multiples distinctions, dont le Prix Goncourt en 1987, il est l’auteur francophone le plus traduit au monde. Membre de l’Académie Goncourt, après avoir expliqué le racisme à sa fille, il viendra expliquer l’Orient à ceux qui viendront à sa rencontre.

FIFOG Maison du Grütli, Genève

Peinture de Maysoon Bakir, Espace Hornung

Maysoon Bakir, artiste plasticienne qui vit à Vienne a exposé ses peintures autour du thème: réalité et abstraction féminine du 29 avril au 5 mai dans l’Espace Horning, Maison des Arts du Grütli. Elle participe à de nombreuses expositions (siège des Nations Unis à Vienne en 2017, Ramallah 2015, Paris à  2014, Rome et Grande-Bretagne en 2012)…en photo la peinture dédié à sa mère, accompagné d’un poème de Mahmoud Darwich.


Festival International du Film Oriental de Genève FIFOG du 1er au 9 avril 2017 dans une vingtaine de lieux à Genève, Lausanne et Annemasse

Présenté par son fondateur et directeur du Festival Tahar Houchi (à droite, son documentaire Salah un Kabyle de Palestine a été projeté dimanche 9 avril au Grütli) et l’acteur et producteur, président du jury FIFOG 2017 Samy Naceri (à gauche – il s’est rendu célèbre par la saga Taxi 1,2,3,4 écrite par Luc Besson, de nombreux prix d’interprétation dont la palme d’or à Cannes en 2006 pour Indigènes de Rachid Bouchareb, a joué dans Tip Top avec Isabelle Huppert et Sandrine Kiberlain et Identités de Samuel Thivierge, sortie prévue en septembre 2017), cette 12e édition a été consacrée au thème de la Paix. Présidée honorifiquement par l’écrivain, chercheur et sociologue Azouz Begag, une des plumes les plus lues du monde francophone, cette nouvelle édition célèbre le Dialogue et le Vivre ensemble. Une manière de faire le contrepoids à la montée des radicalismes et du pessimisme que les hérauts du communautarisme chantent.

Grand Week-end du documentaire qui a démarré le festival les 1 et 2 avril à Fonction Cinéma, Maison du Grütli. Le FIFOG a démarré avec premier week-end de documentaires à Fonction Cinéma (Maison du Grütli, Genève). Le Festival s’est terminée en beauté avec, comme point d’orgue, la cérémonie de remise des prix qui a eu lieu le samedi 8 avril dans la salle des Cinémas du Grütli dans une ambiance festive rythmée par des intermèdes artistiques variés: des poèmes, des intermèdes musicaux et du slam.

Palmarès le 8 avril aux Cinémas du Grütli à Genève

Le jury de la compétition Longs-métrages, composé de Samy Naceri acteur et producteur – président du jury, Aurélia Thierrée (actrice), Azouz Begag (sociologue, écrivain) et Rachid Ferchiou (réalisateur) a décerné le prix FIFOG D OR au film Bravo Virtuose de Lévon Minasian pour La maitrise cinématographique du scénario et l’amour de la musique, l’amour de l’art et au film Malaria de Parviz Shahbazi pour l’amour de la vie, le courage d’être soi de ces jeunes acteurs.
Le jury de la compétition Documentaire (en photo), composé de Paul Riniker acteur et producteur – président du jury, Clara Rousseau et Abdellilah Eljaouhari (scénariste et réalisateur) a remis le prix FIFOG D’OR au film Au nom du père, du fils et du djihad de Stéphane Malterre (photo à gauche) afin de primer l’odyssée d’une famille dans la tourmente de la guerre aspirée par l’intégrisme servi par une vision cinématographique et sans préjugés affreux.

Le jury de la compétition Critique est composé de Brigitta Portier, Jean-Marc Baehler et Lotfi Ben Khelifa a décérné le prix FIFOG D’OR au film Kabullywood de Louis Meunier afin de primer « un acte de resistance porteur d’espoir en remettant en vie une salle de cinéma malgré une constante menace terroriste pesant sur Kaboul, capitale de l Afghanistan. »
Le jury de la compétition courts-métrages, composé de Fabienne Abramovich (réalisatrice), Lilia El Golli (photographe) et Marie Claret de Fleurieu (enseignante) a remis le prix FIFOG D’OR au film Le Fils de Aytac Uzun afin de primer « un sujet qui traite une histoire avec simplicité et sans artifices. Le réalisateur nous relie à la terre, à l’autre et au Vivre Ensemble, ainsi qu à la beauté de la jeunesse avec nostalgie. »
Le jury de la compétition Swiss Made (photo à droite), composé de entre autre de Anissa Daoud (actrice, productrice) et Sam Lahoud (scénariste, réalisateur et producteur) a décérné le prix FIFOG D OR au film To The Top de Tizian Büchi. A travers ce prix le jury à voulu primer sa description subtile du délitement d un couple qui se défait au fur et à mesure de l épuisement de cette montée fatidique. Pour son scénario finement mené et qui évite bien des écueils sur le couple, et pour sa manière de filmer ses remarquables acteurs avec humanité en harmonie avec son rapport à la nature.
Cette année le FIFOG a présenté 100 films en provenance de 30 pays d’Orient et d Occident qui ont abordé les vives thématiques du Vivre Ensemble et du Dialogue, sous différentes perspectives. Les multiples débats, échanges, prestations artistiques et rencontres ont également contribué à nouer des liens, réduire les distances et faire face aux préjugés et aux replis identitaires.

]]>
Le festival d’Annecy, référence mondiale du film d’animation https://flashleman.ch/festival-d-annecy-reference-mondiale-du-film-danimation/ Sat, 12 Jun 2021 08:08:53 +0000 http://flashleman.ch/?p=439

Le Festival International du Film d’Animation d’Annecy fête son 60e anniversaire du 14 au 22 juin 2021

Le Département de la Haute-Savoie, partenaire de l’événement depuis de nombreuses années, fait tourner le cinéma d’animation en Haute-Savoie et propose pendant toute la durée du festival une exposition rétrospective sur les grilles de l’Hôtel du Département, rue Louis Revon, Annecy. Celle-ci met en lumière des oeuvres réalisées tout ou partie par des studios haut-savoyards et accompagnées par le Département dans le cadre du Fonds de soutien aux oeuvres d’animation.  Dès le 16 juin, 3 films issus de la Sélection officielle circuleront en Haute-Savoie dans 7 cinémas du réseau Art et Essai, offrant aux Haut-Savoyards l’occasion de participer, près de chez eux, à cette grande fête du cinéma d’animation.

La tournée départementale, du 16 juin au 4 juillet (grille de programmation) fait halte à Annemasse au Cinéma Actuel: samedi 19 juin, 18h: AINBO, princesse d’Amazonie (réalisation : Jose Zelada, Richard Claus) –  mercredi 23 juin, 15h30: Même les souris vont au paradis (réalisation : Denisa Grimmova, Jan Bubenicek) et mercredi 30 juin, 15h30: Ma mère est un gorille (et alors ?) (réalisation : Linda Hambäck), +d’infos.

Le Festival international du film d’animation d’Annecy qui aurait dû avoir lieu du 15 au samedi 20 juin 2020 sur place est annulée.

Un projet de version d’Annecy 2020 en ligne permettra un accès aux œuvres, ainsi qu’à du contenu exclusif et inédit, en dépit des circonstances. Rendez-vous ensuite du 14 au 19 juin 2021, pour fêter à Annecy, comme il se doit, le 60e anniversaire du Festival et célébrer enfin l’animation africaine

43e Festival du film d’animation d’Annecy du 10 au 15 juin 2019

animation japonaise festival du film d'animation Annedy 2019Le festival du film d’animation d’Annecy, le plus important au monde, dont le centre névralgique se trouve au Centre Bonlieu, nous faire découvrir 10 au 15 juin ce qui a le mieux dans l’animation mondiale, dans une ambiance de festival particulier – festive avec les traditionnels jets d’avions au début des projections au croisement des générations – on y croise des étudiants, des festivaliers et des professionnels, des journalistes. Au programme : 214 films sélectionnés (3139 films soumis dont 93 longs métrages) – 94 pays représentés, des avant-premières très attendues, des ciné-concerts et des expériences inédites en réalité virtuelle. Cette année, l’animation japonaise revient après 20 ans (à l’honneur la première fois en 1999) avec en avant-première française Modest Heroes de Studio Ponoc, Hommage à Venus Wars (1989) de Yoshikazu Yasuhiko, avec une projection anniversaire pour ses 30 ans, Projection du film Le Serpent blanc (1958) de Taiji Yabushita, premier film d’animation japonais réalisé en couleur, des programmes de courts et de longs métrages historiques et de nombreux classiques, de nombreuses oeuvres en sélection officielle, dont 4 longs métrages, ainsi que le ciné-concert Les Quatre Saisons de Vivaldi mardi 11 juin, 19h30 dans la grande salle du Château d’Annecy, produit au Japon en 2017, celui-ci est entièrement supervisé par le directeur artistique Koji Yamamura, membre du jury cette année. Enfin, le Brise Glace et le Festival s’associent pour vous proposer Japannecy Kids mercredi 12 juin, de 14h à 16h: des ateliers sous le signe du Japon proposés gratuitement au jeune public. Puis, à 16h, un ciné-concert à prix réduit, avec pour héroïne la chatte Komaneko, félin décidant de réaliser son propre film au rythme des percussions, guitares, claviers, voix et objets sonores multiples, par SZ. Imagespassages propose une exposition d’œuvres vidéo d’artistes japonais, par le biais de projections présentées  du 8 au 16 juin, en boucle de 13h à 19h à la sellerie du haras d’Annecy. L’exposition Debza : Expo solo présentée du 10 au 16 juin par la galerie Art By Friends met en avant l’art brut, coloré, attachant et souvent teinté d’humour de Debza, qui nous interpelle avec vigueur et légèreté. Largement influencé par la culture manga et kawaii, Debza n’en oublie pas pour autant ses amours de toujours : graffiti et tattoo. Une nouveauté s’installe au cœur du haras d’Annecy: Un dôme VR permettra de découvrir une sélection d’œuvres d’animation en réalité virtuelle, produites en Région Auvergne-Rhône-Alpes du 8 au 15 juin, de 12h à 19h, gratuit et accessible à tous. 18 prix officiels seront attribué aux quelque 250 films en lice, dont le Cristal du court métrage et le Cristal du long métrage. Plusieurs lieux accueillent les projections du Festival, de 10h à 23h. Le marché MIFA (Marché international du film d’Animation), le 1er rendez-vous mondial des professionnels de l’industrie du cinéma d’animation avec ses stands de démonstrations, des présentations des nouveautés de programmation pour l’année à venir des grandes chaînes comme France Télévision, Canal+ et TV1 pour leur programme jeunesse.

Chaque soir à 22h15, les incontournables projections sur l’écran géant en plein air en accès libre, sur Le Pâquier, en face du Centre Bonlieu, au bord du lac, mais aussi dans la cour du Château d’Annecy et à la Turbine. Programme des projections en plein air.


Festival International du Film d’Animation d’Annecy du 6 au 11 juin 2011

Une nouvelle édition réussite avec plus de 7000 participants en provenance de 70 pays (comparable à celui de 2010 qui fut une année exceptionnelle du fait du 50 anniversaire). Les Etats-Unis ont été Hôte d’Honneur pour cette 35e édition. La Capital Mondiale du Cinéma d’Animation et Cité de l’Image en mouvement: CITIA vous proposent des visites commentées et des projections tous les samedi jusqu’au 25 juin et les dimanches du 3 et 10 juillet. Rendez-vous pour les visites, à 14h30 au Conservatoire d’Art et d’Histoire, proche du port des bateaux, en haut de la montée de l’ancien hôpital et pour les projections, dès que la nuit est tombée, à 22h30 au Musée-Château. Entrée libre, dans la limite des places disponibles.

Palmarès de la 35e édition

Annecy: Le Chat du Rabbin

Chat du Rabin, Antoine Delesvaux et Olivier Delesvaux

Chat du Rabin, Antoine Delesvaux et Olivier Delesvaux

Le Cristal du long métrage pour le Chat du Rabbin de Joann Sfar et Antoine Delesvaux (FR). Le coréalisateur Antoine Delesvaux et le compositeur Olivier Delesvaux nous ont présenté le film en compétition: le Chat du Rabbin, une fabuleux histoire qui prône la tolérance entre les peuples et les religions. Une adaptation de la fameuse BD du dessinateur et cinéaste Joann Sfar qui a décidé de réaliser lui-même le film. Une grande production de 5 ans avec par moment 120 dessinateurs et musiciens travaillant ensemble. 70 000 spectateurs mercredi 1 juin pour la sortie en salle.

Le Cristal d’Annecy du court métrage pour Pixels de Patrick Jean (France). – Prix Jean-Luc Xiberras de la première oeuvre pour Switey, la cité perdue de Kamil Polak, en collaboration entre la Pologne, la Suisse, la France, le Canada et le Danemark. – Le prix Sacel de la musique originale pour MASKA des Quay Brothers, sur une musique de Krzystof Penderecki (Pologne). –  Prix du jury junior pour A Morning Stroll de Grand Orchard (Grande-Bretagne). –  Prix du public: Luminaris de Juan Pablo Zaramella (Argentine).

Pour la première année: 10 productions suisses qui ont participé au Concours: Les courts métrages suisses en compétition: Schlaf de Claudius Gentinetta, Frank Braun, Kapitän Hu de Basil Vogt, Der grosse Bruder de Jesus Pérez, Elisabeth Hütermann, The City, Five Years older de Dirk Koy, The lost town of Switez de Kamil Polak (Pologne, Suisse, France, Canada, Danemark) et des films de fin d’études en compétition: Baka!! (Immanuel Wagner), Animal Kingdom (Nils Hedinger), Xicht (Cornelius M. Heinzer), Heimatland (Friedli, Portmann, Schneider, Arnold), Fischmädchen (Julia Maria Imhoof).

Big Ali, D-Bass et JayStyle.

Big Ali, D-Bass et JayStyle.

fouprix: Dessine-Moi Notre Rêve

fouprix: Dessine-Moi Notre Rêve

Plus de 20 000 personnes s’étaient données rendez-vous ce jeudi 9 juin pour assister à l’@nnecycybernight 2011, un grand concert électronique gratuit sur le Pâquier avec des DJ de renommée internationale Bob Sinclair & Big Ali, grand showman, auteurcompositeur. Les Djs étaient présents pour une séance de dédicace à la Fnac (photo à gauche: Big Ali, D-Bass et JayStyle).

Dessine-Moi Notre Rêve c’est le film gagnant de Jonathan Levy, Diego Verastegui, Maxime Orhnial, séléctionné parmi une quarantaine de projets issus de France, Suisse, Belgique, Danemark, Allemagne et Grande-Bretagne qui devait dans un film de 30 secondes, illustrer le slogan Tous Différents, Tous Ensemble. Ce concours européen organisé par TFou animation de la TF1 Jeunesse est ouvert aux étudiants ou anciens élèves des écoles européennes d’animation, freelance travaillant pour des sociétés de production

Série TV: Grompf

Série TV: Grompf

ou de postproduction, etc.

Pour la 3e édition de Tfou d’Animation, les candidats devront illustrer comment chaque enfant peut être un vecteur positif de changement dans sa vie quotidienne, en osant agir! Chaque film mettra en scène le slogan Bouge-toi et le Monde Bouge! Les projets retenus bénéficieront d’un financement pour la production de leur programme court suivi d’une diffusion sur TFou et sur le site. Clôture de dépôt des dossiers: 15 octobre 2011.

A voir bientôt sur écran une série au poil avec un Yeti: Mon ami Grompf, une série animée de 52×13 minutes en 2D, lancement dans Ludo sur France 3, dans le Ze Titeuf Comedy Show, le samedi 18 juin à 10h15, puis à voir tout l’été du lundi au vendredi, dans Ludo Vacances à 8h20. L’histoire du petit Arthur dont la petite vie tranquille de fils unique va bien changer après l’adoption d’un mini singe tibétain qui était en fait un Yéti.

Annecy: Chico & Ria

Annecy: Fernando Trueba et Javier Mariscal

Fernando Trueba et Javier Mariscal

Plusieurs films d’animation destiné à un publique adulte ont été présentés tels que: Chico & Rita, né d’une rencontre de deux talents espagnol – du réalisateur Fernando Trueba (Belle Epoque avec Penelope Cruz lui vaut l’Oscar 1994 du meilleur film étranger) et du fameux designer Javier Mariscal, auteur entre autre de Cobi, la mascotte de J.O de Barcelone et de leur passion pour la musique et la culture cubaine qui nous mène de Havana à New York, Las Végas avec une musique composée par le cubain Bebo Valdés. Le film va sortir en France le 6 juillet. Exposition des dessins originaux de Mariscal du 10 juin au 3 septembre 2011 à la Galerie Martel à Paris.


Le Festival du film d’animation d’Annecy a fêté ses 50 ans du 7 au 12 juin 2010

Annecy: Anita Killi, réalisatrice norvégienne

Anita Killi, réalisatrice norvégienne

Annecy: Liu Jian, réalisateur Chinois

Liu Jian, réalisateur Chinois

Bonne ambiance avec de nombreux festivaliers en majorité des jeunes venus de différents pays, ainsi que des professionnels de l’animation pour cette édition anniversaire de son cinquantenaire. De grands rendez-vous avant-premières chaque jour: Shrek 4, il était une fin, en présence de Jeffrey Katzenberg, Mike Mitchell, et Alain Chabat, la voix de Shrek (DreamWorks); Moi, moche et méchant (Universal) ; Toy Story et Toy Story 2 (Pixar) ; Le Voyage extraordinaire de Samy, introduit par le réalisateur Ben Stassen et Elie Semoun, la voix de Ray la tortue (Studio CANAL) et le dernier court métrage de Pixar, Day & Night, tous présentés en relief.
Une soirée sur l’écran en plein air, avec Martin Solveig, qui a réuni près de 20 000 personnes, un concours national de Voix, des Work in Progress. Des invités prestigieux: Matt
Groening, Nick Park, Ari Folman, Patrice Leconte, Peter de Sève, Florence Miailhe, Jacques-Rémy Girerd, Paul Driessen, Tim Rice, Michel Ocelot et beaucoup d’autres précédemment primés à Annecy. Près de 7 300 participants (soit 10% d’augmentation). 220 films en sélection officielle et des avant-premières ont été à découvrir. Prix du Public et
prix spécial du jury pour le magnifique court métrage comment affronter la violence à la maison par la réalisatrice norvégienne Anita Killi (photo à gauche) pour Sinna mann/Angry
man, sur les secrets qui devraient le rester. Prix du long métrage pour Fantastic Mr. Fox de Wes Anderson, Etats-Unis. Notre coup de coeur pour le film chinois Pearcing I nous a particulièrement intéressé. Il parle de la corruption, de l’injustice envers des jeunes dans une Chine frappée par la crise financière. Le réalisateur Liu Jian et sa femme traductrice en photo à droite. A ne pas rater la 51 édition du 6 au 11 juin 2011.

]]>
Visions du Réel, Festival international de cinéma, Nyon https://flashleman.ch/visions-du-reel-festival-international-de-cinema-nyon/ Sun, 11 Apr 2021 09:40:26 +0000 http://flashleman.ch/?p=4947

52e édition du Visions du Réel,  Festival international de cinéma Nyon en version hybride du 15 au 25 avril 2021

La 52e qui s’est déroulé dans les salles de cinéma du jeudi au dimanche 25 avril et en ligne jusqu’au 27 avril,  s’est achevée mardi avec 46’600 entrées et visionnements. Après avoir été l’un des premiers festivals à basculer dans le purement digital en 2020 en cinq semaines, Visions du Réel est l’un des premiers événements cette année à proposer l’aventure de l’hybride, en l’espace de quelques jours. Le Festival a décidé en 2021 de limiter les visionnements en ligne à 500, pendant 72 heures et géobloqués sur le territoire national.

Le film Faya Dayi, l’histoire de fermiers éthiopiens, réalisée par Jessica Bashir remporte le Grand Prix de Visions du Réel 2021

Le prix principal du Festival International de cinéma Nyon est remis à la coproduction américaine, éthiopienne et qatarie Faya Dayi, réalisée par Jessica Bashir. La réalisatrice méxico-ethiopienne raconte dans son premier film Faya Dayi l’histoire de fermiers éthiopiens dont la vie gravite autour de la culture des feuilles de khat, un produit psychotrope. Outre ce Grand Prix remis par la Mobilière, Faya Dayi obtient également le Prix FIPRESCI, qui est décerné pour la première fois. La Compétition Burning Lights, remis par le Canton de Vaud, a récompensé Looking for Horses de Stefan Pavlovic. Fisnik Maxville remporte la Compétition Nationale avec Nostromo et reçoit le Prix de la SRG SSR. Flee de Jonas Power Rasmussen (Danemark, France, Suède Norvège, 2020) remporte le Prix du public. Réalisé principalement avec des images d’animation remarquables afin de préserver l’anonymat de ses personnages, Flee embarque le public dans le parcours éprouvant d’un réfugié pour trouver asile à l’étranger, ainsi que dans la confiance de son rapport à l’homosexualité.

Nous avons assisté aux projections dans la compétition nationale en présence des équipes des films en première mondiale:

Samedi 22 avril au Capitole: A L’intérieur de Sabine Bally nous invite dans le quartier de la caserne militaire des Vernets à Genève à suivre des destinées individuelles dans des foyers. 

L’Etincelle d’Antoine Harari et Valerie Mazzucchi retrace la vie collective des « zadistes » bloquant la construction d’un nouvel aéroport près de Nantes qui aboutit en 2018 à l’abandon du projet.

Vendredi, 23 avril à l’Usine à la Soirée RTS

Pascal Crittin, directeur RTS

Emilie Bujès, directrice artistique du festival

Projection en Première Suisse de « Radiograph of a Family » de Kirouzeh Khosrovani qui raconte dans un travail remarquable d’archives (entre autres celles de la RTS) la vie de ses parents entre Genève et l’Iran, la transformation de leur couple reflétant celle d’une société iranienne, la Grande Histoire raconté par la petite histoire des gens.

Le Prix RTS: Perspectives d’un Doc, prix de CHF 1000 pour soutenir les talents émergeants de Suisse Romande, choisi parmi 21 dossiers, présentés dans des pitchings, a été attribué à Colostrum de Sayaka Mizuno. Sayaka, née en 1991 à Genève, bachelor à la HEAD, master à l’ECAL/HEAD en 2018, a déjà gagné plusieurs prix pour son film Kawasaki keirin, tourné au Japon. Colostrum, produit par Stéphanie Agerich, raconte la vie de Pascale, 45 ans, paysan dans le Val d’Illiez et Salomé, bénévole dans le cadre  de Caritas Montage l’assistant après la mort de son frère – une réflexion de nos vie frénétiques.

Kirouzeh Khosrovani

Raymond Loretan, président du Festival Visions du Réel, présentation Zoom du 25 mars 2021

Emilie Bujès, directrice du Festival Visions du Réel, présentation Zoom du 25 mars 2021

Dans la Compétition Internationale Longs métrages sont présentés 9 premières mondiales et 4 premières internationales de 20 pays, le cinéma du réel contemporain dans une définition large et ouverte, originale et singulière.

 Dans la section Burning Lights: 15 longs et moyens métrages provenant de 15 pays sont présentés, des films dédiée aux nouveaux vocabulaires et écritures, à la recherche et à l’expérimentation narrative et formelle.

Visions du Réel offre une vitrine importante aux moyens et courts métrages dans sa Compétition Internationale Moyens & Courts Métrages. La sélection officielle présente 37 films, dont 32 premières mondiales et 4 premières internationales

Deux rétrospectives sont proposées de l’oeuvre de la réalisatrice mexico-salvadorienne Tatiana Huezo et du réalisateur italien Pietro Marcello. Deux Masterclasses publiques dans le cadre des Ateliers en collaboration avec la HEAD-Genève mercredi 21 avril 2021, 15h-18h, plus.

« Aussi virtuel que nécessaire, aussi présentiel que possible » (Raymond Loretan)- enrichi d’une année enrichie d’expériences – il était le premier festival en 2020 à se transférer en temps réel en ligne. Ce festival unique, dédié au cinéma du réel en Suisse ouvre ce jeudi 15 avril avec Les Guérisseurs de Marie-Eve Hildbrand en première mondiale. L’ouverture du Festival se déroulera en deux temps : à Nyon le 15 avril, lors d’une cérémonie officielle diffusée en ligne et en direct sur visionsdureel.ch, en présence entre autres du conseiller fédéral Alain Berset. Pour la première fois dans l’histoire du festival, le film d’ouverture sera également diffusé par la RTS2, le vendredi 16 avril à 20h15, lors d’un plateau animé par Joëlle Rebetez, avec la réalisatrice du film, Marie-Eve Hildbrand et Emilie Bujès, directrice artistique, suivi de la diffusion du film en prime time. Le film sera disponible ensuite sur la plateforme du Festival à partir de samedi 17 avril à 11h, ICI.

C’est 142 films sélectionnés, 58 pays participants, 82 premières mondiales, 16 premières internationales, 143 réalisateur.rices, 41% de films réalisés par des femmes et 26 (co)productions suisses

Chaque jour, de nouveaux films seront mis à disposition en ligne pour 72 heures et dans la limite des places disponibles (500 visionnements par film). Les films seront géolocalisés en Suisse et lancés selon une grille des programmes à trois moments dans la journée. Le public aura la possibilité de choisir entre un accès unique (5.- francs) ou un abonnement illimité à un tarif avantageux (25.- francs). Des projections de films dans les salles, des rencontres et autres tables rondes auront lieu sous forme hybride.

Ostrov – Lost Island de Svetlana Rodina et Laurent Stoop, Suisse, 2021 – The Bubble de Valerie Blankenbyl, Suisse/Autriche, 2021 – The First 54 Years – An Abbreviated Manual for Military Occupation de Avi Mograbi, France/Allemagne/Israël/Finlande, 2021 – The Moon Represents My Heart (La luna representa mi corazón) de Juan Martín Hsu, Argentine/Taïwan, 2021 – Users de Natalia Almada, Etats-Unis/Mexique, 2021, – Zinder de Aicha Macky, France/Niger/Allemagne, 2021 – 1970 de Tomasz Wolski, Pologne, 2021- Bellum – The Daemon of War de David Herdies et Georg Götmark, Suède/Danemark, 2021 – Courage de Aliaksei Paluyan, Allemagne/Biélorussie, 2021 – Faya Dayi de Jessica Beshir, Etats-Unis/Ethiopie/Qatar, 2021 – Holgut de Liesbeth de Ceulaer, Belgique, 2021 – Les Enfants terribles de Ahmet Necdet Cupur, France/Allemagne/Turquie, 2021 – Little Palestine (Diary of a Siege) de Abdallah Al-Khatib, Liban/France/Qatar, 2021

Dédiée aux longs et moyens métrages (co-)produits en Suisse, la Compétition Nationale inclut en 2021 12 coproductions suisses avec 4 pays, dont 11 premières mondiales et 1 première internationale.

La section Grand Angle présente 11 longs métrages ayant séduit le public dans d’autres festivals ou qui marqueront l’année à venir, dont My Place is Here, tourné dans un hôpital dans le nord de l’Italie lors dans la première vague de la pandémie. Une sélection de deux films parmi ceux proposés par les six festivals partenaires de Visions du Réel au sein de Doc Alliance:  A Black Jesus de Lucchesi Luca, Allemagne, 2020 et Native Rock (Pedra pàtria) de Macià Florit Campins, Espagne, 2020.

Visions du Réel rend hommage à l’auteur, cinéaste et scénariste français Emmanuel Carrère en lui décernant le prestigieux Prix d’honneur (auparavant « Maître du Réel »). La remise de prix aura lieu le lundi 19 avril 2021. Le Festival présentera Retour à Kotelnitch (2003) ainsi qu’une Carte Blanche permettant de découvrir des films marquants pour l’auteur. Cet hommage est organisé avec la Cinémathèque suisse qui présentera des films réalisés ou scénarisés par Emmanuel Carrère L’ECAL co-animera la Masterclass de 3h mardi 20 avril 2021, 14h-17h, plus.

Le Festival c’est aussi un important rendez-vous pour les professionnels à travers le VdR–Film Market. VdR–Industry a sélectionné 29 projets présentés par 35 cinéastes venu.e.s de 32 pays parmi 527 inscriptions. Des projections de films dans les salles, des rencontres et autres tables rondes auront lieu sous forme hybride.

La 51e édition du Festival Visions du Réel, prévu du 24 avril au 2 mai 2020, se déroule en ligne sur une période plus étendue dès le 17 avril

Au cœur de la programmation figurent les films des Compétition Internationale Longs Métrages, Compétition Internationale Burning Lights, Compétition Internationale Moyens & Courts Métrages et Opening Scenes. La majeure partie de ces productions (98 %) sera visible à partir du 17 avril en collaboration avec la plateforme Festival Scope. Libre et gratuit, l’accès sera limité à 500 spectateur.rice.s par film.

Du côté de la Compétition Nationale, tous les films sélectionnés pour l’édition 2020 seront disponibles en ligne, via le site de la RTS. Gratuites, ces diffusions seront limitées à 24h par film. Les différentes compétitions sont maintenues et les jurys délibéreront à distance. La section Grand Angle sera présentée sur dafilms.com, toujours en accès libre et gratuit. Enfin, la plateforme dédiée aux documentaires d’auteur Tënk diffusera gratuitement les films issus de la section non-compétitive Latitudes. Tous les films et plateformes seront accessibles à travers le site du Festival Visions du Reel. Maître du Réel, Claire Denis donnera comme prévu sa masterclasses en ligne et certains de ses films seront disponibles sur Tënk.fr. Les cinéastes Petra Costa et Peter Mettler, auxquels les Ateliers 2020 sont dédiés, donneront également des masterclasses en ligne, tandis qu’une sélection de leurs films pourra être visionnée sur la plateforme Doc Alliance (dafilms.com).

Exposition Jean-Luc Godard au Château de Nyon: Visions du Réel présente sentiments, signes, passions – à propos du livre d’image, une exposition élaborée au cours d’un long dialogue entre Jean-Luc Godard, Fabrice Aragno, son producteur et proche collaborateur, et Emilie Bujès, directrice artistique du Festival. Basée sur le dernier film du cinéaste, Le livre d’image, l’exposition permet au public d’ici et d’ailleurs d’appréhender une œuvre inédite du réalisateur mythique franco-suisse habitant à Rolle – lié à la Ville de Nyon par son histoire personnelle. Elle débutera dès la réouverture du Château de Nyon et reprendra le découpage du film en six parties, explosant et fragmentant l’œuvre, tant du point de vue sonore que visuel, pour s’éloigner du format filmique linéaire et créer un tout autre type d’expérience et de rapport à l’image.

Membre de l’association Conférence des festivalVisions du Réel de Nyon – 2e festival suisse, après celui de Locarno – joue un rôle majeur dans la conservation de la diversité culturelle en promouvant et faisant connaître des films de qualité de partout du monde. Le but c’est de dénicher des premières internationales et nationales avec des projets qui ont débuté à Nyon, avant de conquérir le Lion d’or de Venise où d’autres festivals de renommée internationales.  Avec son marché de films des professionnels pour des professionnels du cinéma, il propose une plateforme importante pour les jeunes talents de se faire connaître auprès des distributeurs et d’avoir une chance d’être vu par le public pendant le(s) festival(s) – si on considère que 7 films sur 10 ne sortent jamais en salle en Suisse.


Visions du Réel Palmarès Nyon 2019 compétition internationale Longs Métrages

Emilie Bujès

50e édition de Visions du Réel, Festival international de cinéma du 5 au 13 avril 2019 à Nyon

Une fréquentation record du public et des professionnels venus du monde entier avec plus de 45’000 entrées en 9 jours de Festival, soit une augmentation de 12,5% par rapport à l’année dernière. Pour cette édition anniversaire, Visions du Réel a sélectionné 169 films, originaires de 58 pays et dont 101 ont été présentés en première mondiale: 90 ou international: 11.

Visions du Réel Cérémonie Clôture Nyon 2019

Luciano Barisone, Claude Ruey

À souligner l’importance et la qualité de la production suisse, puisqu’on ne compte pas moins de 36 (co)productions helvétiques, et la place prépondérante que se sont faite les réalisatrices dans la programmation de cette édition, puisque que 44% des films sélectionnés ont été réalisés par des femmes.

À l’issue de la Cérémonie de clôture, le Festival a encore rendu hommage au Président exécutif Claude Ruey qui se retire après 10 ans à la tête du Festival, en présence de l’ancien directeur artistique Luciano Barisone.

Palmarès

Compétition Internationale Longs Métrages 

Visions du Réel Palmarès Nyon 2019 compétition internationale Longs Métrages

Thomas Heise

La 50e édition de Visions du Réel s’achève par un Sesterce d’or au film Heimat Is a Space in Time de Thomas Heise, À la fois film intime et portrait d’une Allemagne divisée aujourd’hui disparue,  ce long métrage dans la Compétition Internationale propose une réflexion sur les notions de terre natale et d’identité, mais aussi de la transmission aux générations suivantes d’un douloureux passé. Thomas Heise explore au travers de sa propre histoire familiale l’essence intime de l’Allemagne du XXe siècle. Le film offre ainsi un formidable manifeste contre l’oubli et l’occultation, soutenu par un cadrage précis, une voix off puissante et un noir et blanc saisissant.

Visions du Réel Palmarès Nyon 2019 compétition internationale Longs Métrages

Alexe Poukine

Le film Midnight Traveler de Hassan Fazili et Emelie Mahdavian remporte le Prix du Public, le Sesterce d’argent Prix du Public Ville de Nyon. Il raconte la la terrible épopée d’une famille afghane forcée de fuir pour échapper au talibans après avoir ouvert un café proposant des activités culturelles.

Prix du Jury Région de Nyon au long métrage le plus innovent: That Which Does Not Kill de Alexe Pukine autour de l’impact destructeur du viol.

Visions du Réel Palmarès Nyon 2019 compétition Burning Lights

Mali Arun

Visions du Réel Palmarès Nyon 2019 compétition Burning Lights

Affonso Uchôa

Dans la section Compétition Internationale Burning Lights consacrée à l’innovation narrative et formelle et qui a rassemblé 16 moyens ou longs métrages, tous présentés en première mondiale, le  Sesterce d’or Canton de Vaud récompense le  meilleur long ou moyen métrage The House de Mali Arun qui tisse une image poétique et nuancée de al vie dans un lieu magique. – Prix du Jury Société des Hôteliers de la Côte au long ou moyen métrage le plus innovent à Seven Years in May de Affonso Uchôa dans lequel les hommes restent forts face aux pires régimes politiques, en l’occurence au Brésil.

Compétition Nationale Longs Métrages

Visions du Réel Palmarès Nyon 2019 compétition nationale

Boutheyna Bouslama

Visions du Réel Palmarès Nyon 2019 compétition nationale

Laura Coppens

Dans la Compétition Nationale, le jury composé de Richard Brouillette (cinéaste et producteur), Maryam Goormaghtigh (cinéaste) et Stephan Riguet (distributeur) ont remis le Sesterce d’or SRG SSR au meilleur long ou moyen métrage Looking for The Man With The Camera de Boutheyna Bouslama. Forcée à l’exil, la réalisatrice revient avec un film né de la nécessité et de l’urgence de dire, porté par une écriture des paroles qui nourrissent ce film et par la délicatesse qui l’habite. Le Prix du Jury SSA/Suissimage  revient au long métrage le plus innovant: Taste Of Hope de Laura Coppens, un hymne à l’esprit collectif.

Compétition Internationale Moyens et Courts Métrages 

Visions du Réel Palmarès Nyon 2019 meilleur moyen métrage jury

Miguel Hilari

Le Jury de la Compétition Internationale Moyens et Courts Métrages, composé de Gonzalo De Pedro Amatria (programmateur), Jasmins Sijercic (productrice) et Jacqueline Zünd (cinéaste): Le Sesterce d’argent George Reinhart au meilleur moyen métrage à Compaña de Miguel Hilari pour avoir su intégrer avec courage et malgré les risques une communauté indigène dans la construction du film, afin de raconter leurs rêves, leur mémoire et les défis qu’ils doivent relever face à la globalition.

Visions du Réel Palmarès Nyon 2019 meilleur court métrage jury

Manon Vila

Visions du Réel Palmarès Nyon 2019 meilleur court métrage jury des jeunes

Manon Vila

Le Sesterce d’argent Fondation Goblet et le Prix du Jury des Jeunes Mémoire Vive au meilleur court métrage à AKABOUM de Manon Vila pour sa capacité à construire un territoire imaginaire dans lequel les rêves, l’utopie et l’énergie incontrôlable de la jeunesse cohabitent.

Visions du Réel Palmarès Nyon 2019 meilleur moyen métrage le plus innovent

Josefina Buschmann, Christopher Murray, Israel Pimentel

Le film, qui porte sur l’échec social et politique, est un cri pour un monde meilleur, un message de confiance en faveur de ceux qui ont encore leur avenir en main.

Prix du Jury des Jeunes George Reinhart au moyen métrage le plus innovant à God de Christopher Murray, Israel Pimentel et Josefina Buschmann pour l’universalité du propos, la pertinence des images, l’absence de voix off où chaque plan apporte un nouvel élément à cette mosaïque d’un pays en crise.

Visions du Réel 2019 Nyon documentaire Madame

David Perrenoud, Stéphane Riethauser

Six films romands sont présenté au festival par CinéforomLe Pays de Lucien Monot, Fiancées de Julia Bünter, Les heures heureuses de Martine Deyres, No nos represantan d’Irene Muñoz Martin et Chasseurs de Benjamin Bucher et Madame de Stéphane Riethauser, qui a reçu samedi 6 avril le prix RTS Perspectives d’un Doc. Un double autoportrait dans lequel la grand-mère et son petit-fils cinéaste et gay dialogue, se confient l’un à l’autre à travers les archives familiales. C’est dans les confrontations avec la matriarche que le film trouve sa puissance subversive en déconstruisant un par un, les clichés de genre qui enferment chacun dans un rôle. Des courts métrages en Super 8 tout à la gloire du machisme que tournait Stéphane enfant, à ce film-ci, il nous donne ainsi à voir l’itinéraire d’un homme qui a su, comme son aïeule avant lui, se libérer du carcan d’une société patriarcaleStéphane Riethauser en photo avec David Perrenoud, qui a réalisé la musique du film. Le documentaire Madame sortira en octobre dans toute la Suisse.

Visions du Réel 2019 Nyon

cinéastes romands, Visions du Réel 2019

Cinéforom et la SRG SSR lance un concours – Délai de remise des dossiers: 17 septembre 2019

Le Cinéforom, fondation romande pour le cinéma (créée en 2011 par les cantons de Fribourg, Genève, Jura, Neuchâtel, Valais et Vaud) avec son Secrétaire général Gérard Ruey soutient la production audiovisuelle romande – avec 88 films mise en production en 2018, dont 26 documentaires, qui sont bien représentés dans les principaux festivals internationaux,

Visions du Réel 2019 Nyon

Gérard Ruey, Cinéforum

lance un appel à projets, pour des auteurs romand qui s’approprient les nouveaux outils de la création numérique afin de proposer de projets audacieux, explorant des territoires inédits, défiant l’imagination, questionnant la position du spectateur au sein des oeuvres audiovisuelles. Qu’il s’agisse de réalité virtuelle, réalité augmentée ou autre forme, toute proposition innovante est bienvenue. Quatre bourses pour un soutien à l’écriture et au développement et deux bourses pour un soutien à la réalisation. Plus.

Visions du Reel festival international de film de Nyon 2018

Village du Réel

Pour cette 50e édition, Visions du Réel a remis le Sesterce d’or Prix Raiffeisen Maître du Réel à Werner Herzog. D’autres personnalités ont été présentes, à commencer par le Conseiller fédéral Alain Berset et Nuria Gorrite, présidente du Conseil d’Etat du canton de Vaud, qui ont lancé cette édition jubilaire lors de la Cérémonie et fête d’ouverture, le 5 avril à 19h au Théâtre de Marens, à Nyon. Une nouvelle structure d’accueil au Village du Réel, le Forum  – une structure de bois suisse recouverte de plaques transparentes de l’architecte Giona Bierens de Haan basé à Genève – a proposé la section intitulée Cinquante, une rétrospective dans laquelle les quatre anciens Directeurs et Directrice artistique du Festival ont été invités à choisir neuf films ayant marqué leurs époques et l’histoire du cinéma.


Archives: les Editions passées

49e édition de Visions du Réel, Festival international de cinéma du 13 au 21 avril 2018 à Nyon

Visions du Reel festival international de film de Nyon 2018 Palmarès

Visions du Reel festival international de film de Nyon 2018

Emilie Bujès, directrice artistique

Première édition réussite de la jeune directrice artistique du Festival Visions du Réel Emilie Bujès. Durant les neuf jours de Festival particulièrement printaniers cette année, le Village du Réel au coeur du Festival n’a pas désempli durant toute la manifestation et a été investi massivement par les cinéphiles, professio n nelsdu cinéma et réalisateurs invités du monde entier.

Palmarès

C’est le thriller politique documentaire The Trial de Maria Augusta Ramos qui reçoit le Sesterce d’or La Mobilière du meilleur long métrage

(Ce film brosse le portrait de Dilma Roussef, première femme élue démocratiquement à la présidence brésilienne. Emprisonnée et torturée de 1970 à 1972 sous la dictature militaire, elle est devenue le symbole de la quête de démocratie des Brésiliens. Maria Augusta Ramos filme le procès qui a mené à sa destitution avec une puissante énergie qui rappelle les meilleurs thrillers politiques des années 1970.),

Jaouab Rhalib: When Arab danced

Visions du Reel festival international de film de Nyon 2018

Maria Augusta Ramos: The Trial

tandis que le film When Arabs Danced de Jaouad Rhalib, une co-production entr e le Maroc, la France, l’Egypte, l’Iran et la Belgique est récompensé du Prix du Public: Face au projet politique violemment liberticide de Daech, Jaouad Rhalib interroge les nombreuses facettes de la culture arabe, à travers son amour pour la danse, la musique, la philosophie et la science. Ce sont ces aspects souvent méconnus ou ignorés, et qui constituent le coeur de la culture arabe, que le film explore.

Juan Manuel Sepúlveda: The Still Life of Harley Prosper

Dans la nouvelle section du Festival Burning Lights, qui s’intéressent aux formes actuelles et inédites du cinéma du réel et explore de nouveaux vocabulaires et formes d’écriture, c’est le film The Still Life of Harley Prosper de Juan Manuel Sepúlveda qui a reçu le Sesterce d’or Canton de Vaud au meilleur long ou moyen métrage (CHF 10’000): Le jury a été frappé par un homme, par son caractère unique, et par la relation qui s’est nouée entre celui qui est filmé et celui qui filme. À travers un corps et des sons, cette petite pièce se remplit de tout le Canada, de l’histoire des Indiens d’Amérique et du monde.

Visions du Reel festival international de film de Nyon 2018

Ismael Caneppele: Music When the Lights go out

Le Prix du Jury Société des Hôteliers de la Côte au long ou moyen métrage le plus innovant (CHF 5’000) a été attribué à Music When the Lights go out de Ismael Caneppele autour du personnage principal est à la recherche de ses identités, et le film

Vadym Ilkov: My Father is my Mother’s Brother

, avec beaucoup de générosité, explore toutes les belles possibilités du cinéma.

Le Prix du Jury Régionyon a recompensé le long métrage le plus innovant (CHF 10’000) My Father is my Mother’s Brother de Vadym Ilkov: Un portrait tendre mais réaliste d’un milieu très particulier qui rend compte de la complexité de la maladie mentale, de la sexualité et de la responsabilité familiale avec empathie et sensibilité. Le film raconte l’histoire d’une famille d’un nouveau genre, tout en suggérant qu’elle est tout ce qu’il y a de plus normal.

Le Prix Interreligieux qui récompense parmi les longs métrages de la Compétition Internationale, une oeuvre qui met en lumière des questions de sens et d’orientation de la vie est attribué à Almost Nothing de Anna de Manincor, ZimmerFrei.

L’affiliation religieuse ou la nationalité ne semblent avoir aucune importance au CERN.

Festival du film international Visions du Réel de Nyon 2018

Anna de Manincor

Pourtant, ce film illustre d’une manière tout à fait convaincante la façon dont tous les scientifiques questionnent le sens de la vie, même au sein de la plus fine des particules. Le film parvient à révéler les êtres humains qui se cachent derrière la science avec humour et justesse. Dans le même temps, il nous donne à voir ces êtres humains dans un contexte religieux inattendu.

Le jury du Prix Buyens-Chagoll composé de Lydia Chagoll, (cinéaste), Mourad Moussa (programmateur) et Charlie Petersman (cinéaste) qui récompense une oeuvre à dimension humaniste qui s’articule autour de récits développant des valeurs qui donnent sens à l’avenir des hommes a été attribué à Island of the Hungry Ghosts de Gabrielle Brady.

Sur l’île australienne de Christmas, là ou  la liberté de mouvement des crabesquestionne l’enfermement des êtres humains, Gabrielle Brady pose un regard subtil et généreux pour interroger la migration.

Lydia Chagoll

Un cadre et un montage délicat pour un geste cinématographique fort, une réponse à des questions urgentes par une oeuvre nécessaire.

Retrouvez le Palmarès 2018. Le public a pu revoir une sélection des films primés le samedi 21 avril à la Grande Salle (Salle Communale).

Le Festival confirme sa fréquentation de 40’000 entrées.

Visions du Reel festival international de film de Nyon 2018Le Village du Réel, espace convivial au coeur du Festival, n’a pas désempli, offrant chaque soir des concerts et des DJ sets aux festivaliers.

Cette 49e édition aura permis, avec 139 réalisatrices et réalisateurs présents à Nyon, d’offrir un espace de discussion avec le public, notamment à travers les débats suivant les séances. Tous les matins du Festival, les Morning Talks permettaient au public et aux professionnels du cinéma d’échanger en toute simplicité avec les réalisateurs.

Avec 78 premières mondiales et 23 premières internationales, trois Masterclass avec Claire Simon (Maître du Réel 2018 et pour la première fois une femme), Robert Greene et Philip Scheffner, Visions du Réel a proposé cette année encore une sélection singulière et inoubliable de films en provenance du monde entier, avec une attention portée aux nouveaux vocabulaires et écritures. La qualité cinématographique des 174 films, en provenance de 53 pays, a été saluée par les jurys et les critiques.


Luciano BarisoneUn des plus grands festivals de films documentaires d’Europe s‘est déroulé du 21 au 29 avril 2017 à Nyon, à savoir la 48e édition du Visions du Réel.

Ce festival international de cinéma a vu son nombre des spectateurs encore augmenté cette année grâce à l’impulsion de son directeur artistique Luciano Barisone (photo à gauche) qui a internationalisé ce festival grâce à son travail depuis 6 ans comme direction artistique – depuis 2011, l’audience a quasiment doublé. Il va retourner dans sa terre natale du Val d’Aosta. Le festival offre une plateforme de rencontres professionnelles entre producteurs, réalisateurs et distributeurs – le public est invité à assisté à des débats quotidiens avec les cinéastes dans le cadre du Forum, mais invite également le public à partager des moments conviviale comme en témoigne la présence du Conseiller fédéral Alain Berset après la cérémonie d’ouverture du 21 avril au Village du Réel, ouvert à tous (photo à droit). Au programme 179 films en provenance de 55 pays, dont 105 en première mondiale et 25 en première internationale autour du thème de La famille, les familles, traditionnelles ou nouvelles. Un festival qui explore les créations documentaires d un pays du Sud ou de l’Est, en collaboration avecBarisone David Maye la Direction du développement et de la coopération (DDC) de la Confédération. Pour cette 48e édition le cinéma sud-africain était au coeur du Focus qui a permis de mettra en lumière le haut niveau de la production de ce pays, qui propose un cinéma pluriel et passionnant. 20 films documentaires et 5 projets de films en cours de développement ont été présentés par les réalisateurs et producteurs sud-africains invités. Le cinéma suisse est à l’honneur avec pas moins de 36 films. En photo la première mondiale du film Les Grandes Traversées de David Maye (en photo avec Luciano Barisone) qui nous emène dans sa maison familiale au Valais pour un portrait intimiste avec une mère lutte qui contre le cancer et une soeur qui se prépare à accoucher. Et la projection en Première Mondiale du film: Encordés de Frédéric Favre, projecté en Avant-Première du Festival du jeudi soir 20 avril placée sous le signe de l’exploit et de l’esprit sur le défi sportif de la Patrouille des Glaciers avec Encordés. Caméra à la main, Frédéric Favre accompagne pas seulement cette course de ski-alpinisme parmi les plus sévère, mais montre en avant le processus intense d entraînement de trois équipes faisant chemin vers la date fatidique. L équipe sera présente aux projections de ce samedi 22 avril à 10h à la Salle Communale, Nyon et à 22h au Théâtre de Grand-Champs à Gland.

Encordes équipe

l’équipe du film Encordés

Visions Reel Favre Barisone

Frédéric Favre et Luciano Barisone

En photo l’équipe du film Encordés de Frédéric Favre en Première Mondiale.

Grande fête de clôture vendredi 28 avril au Village du Réel, entrée libre et projection des films primés samedi 29 avril dès 10h30 à la Salle Communale de Nyon.

Un Palmarès 2017 qui reflète les conflits actuels tels que la guerre en Syrie: Le Sesterce d or du long métrage a été attribué à Taste of Cement de Ziad Kalthoum (2017 Allemagne, Liban, Syrie, Émirats arabes unis, Qatar) où des ouvriers syriens construisent un gratte-ciel alors qu au même moment leur propres maisons sont bombardés. Une mention spéciale au court métage One Day in Aleppo du cinéaste Ali Alibrahim (Syrie, 2017) – en photo à gauche, produit par Feras Fayyad dont le long métrage Last Men in Aleppo avait reçu le grand prix du Jury au Sundance film festival 2017.

Ali Alihabrim

Le court métrage tourné dans les bombes, le film montre la violence aveugle de la guerre et la digne résilience du peuple syrien. En lien le trailer. Upwelling de Silvia Jop, Pietro Pasquetti (Italie, 2016) a été couronné le Long métrage le plus innovant. Avec de l’humour, ce film réinvente le film politique militant tout en lui donnant un nouveau visage en s intéressant à l’effondrement des idéologies traditionnelles. Le film Vivre riche de Joël Akafou (France, Burkina Faso, Belgique, 2017), le Sesterce d’or du moyen métrage nous fait immerger au sein d une jeunesse ivoirienne mutante. Le prix du Moyen métrage le plus innovant pour Yvonnes de Tommaso Perfetti (Italie, France, 2017) et une Mention spéciale pour le film suisse Miss Rain de Charlie Petersmann (Suisse, 2017) qui entreprend un voyage dans le passé à l époque des Khmers rouges. Le Sesterce d’or du long métrage au film: La pesca de Pablo Alvarez Mesa, Fernando Lopez Escriva (Canada, Colombie, 2017) qui nous mène au monde des pêcheurs colombiens et un prix de Court métrage le plus innovant à Stars of Gaomeigu de Marko Grba Singh (Serbie, Chine, 2017) entre astronomie et contes populaires. Le Sesterce d argent Regard Neuf du Canton de Vaud pour le Meilleur premier film à All That Passes By Through a Window That Doesn’t Open de Martin DiCicco (États-Unis, Qatar, 2017). Ce film projeté en première mondiale nous emmène en Azerbaïdjan où des ouvriers travaillent à la construction d une nouvelle ligen de chemin de fer à grande vitesse, tandins qu en parallèle en Arménie, au-delà d une frontière fermée, un chef de gare attend sans rien faire depuis vingt ans le retour du train. Yamina Zoutat a reçu le prix du Meilleur long métrage suisse, toutes sections compétitives confondues pour son film Retour au Palais (Suisse, France, 2017) et qui nous livre un portrait puissant du Palais de Justice de Paris. Le cinéaste français Alain Cavalier qui a présenté en première mondiale ses Six Portraits XL a reçu le Sesterce d’or Prix Raiffeisen Maître du Réel pour l’ensemble de sa carrière.

Emilie Bujes

Emilie Bujes

Emilie Bujès, 36 ans, sera la prochaine Directrice artistique de Visions du Réel, Festival international de cinéma Nyon. Elle prendra ses fonctions le 1er août 2017, pour la mise en place de la 49e édition du Festival qui aura lieu du 13 au 21 avril 2018. Emilie Bujès de nationalité franco-suisse et ayant vécu huit ans à Berlin, est membre du comité de sélection de Visions du Réel depuis 2012 et Adjointe à la direction artistique depuis 2016. Après avoir obtenu une Maîtrise d’histoire de l art, elle achève sa formation au sein de la transmediale (Festival d art et de culture digitale à Berlin) et du département des Nouveaux Médias du Centre Pompidou. Commissaire d exposition au Centre d Art Contemporain Genève durant quatre ans, elle présente par ailleurs des projets dans divers contextes internationaux tels que le Centre d Art Contemporain de Vilnius, ou des galeries parisiennes et berlinoises. Son travail est couronné par l obtention du prestigieux Swiss Art Award 2014 pour ses activités de programmation, tout particulièrement articulées autour de questions liées à l archive filmique, au rapport entre histoire et mémoire et aux pratiques documentaires. Directrice artistique adjointe du Festival International du Film de La Roche-sur-Yon depuis 2014, elle contribue également au Forum de la Berlinale et est membre de la commission Image/mouvement du Cnap (Centre national des arts plastiques français) depuis 2016. Après avoir enseigné à la HKB (Haute école des arts de Berne), elle est actuellement en charge du cours théorique de cinéma pour les étudiants en Arts Visuels de la HEAD (Haute école d’art et de design – Genève).


Le Festival Visions du Réel 2015

Abbas Fahdel: Homeland (Iraq Year Zero)

Le Festival Visions du Réel 2015 a clôturé une 46e en battant son record de fréquentation avec plus de 35000 spectateurs et confirme son rôle de Festival leader tant sur le plan international que sur le plan suisse – le bassin lémanique est d’ailleurs le deuxième pôle cinématographique après Zurich. La qualité cinématographique des 166 films projetés a été saluée par les critiques et les jurys. Parmi les 54 pays représentés dans la sélection de Visions du Réel cette année, les cinq continents sont au palmarès, ce qui confirme la vitalité productive du cinéma du réel partout dans le monde, souligne Luciano Barisone, Directeur du Festival. Le Sesterce d’or la Poste Suisse pour le meilleur long métrage de la Compétition Internationale est remis ce soir au réalisateur iraquien Abbas Fahdel pour son film Homeland (Iraq Year Zero), un film-événement de six heures qui suit une famille avant et après l’intervention américaine. La Suisse est également à l’honneur avec 4 films primés, dont 2 coproductions. Les nombreuses occasions de rencontres avec les réalisateurs invités – 136 étaient présents durant le Festival – ainsi que les soirées musicales de cette 46e édition ont rassemblé et ravi le public. Le samedi 25 avril à Nyon une sélection des films primés a été projetée à la Salle communale à Nyon: Mother of the Gods (Madres de los Dioses) de Pablo Agüero – Prix interreligieux, Imagine waking up tomorrow and all music has disappeared de Stefan Schwietert, Sesterce d’argent SRG SSR du meilleur long métrage suisse, Coma de Sara Fattahi, Sesterce d’argent Regard Neuf Canton de Vaud du meilleur premier ou deuxième film, My love don’t cross that river de Moyoung Jin, Sesterce d’argent Prix du Public Ville de Nyon, Homeland (Iraq year zeo de Abbas Fahdel, Sestre d’or la Poste Suisse du long métrage de la Compétition internationale), de 334. L’occasion unique de (re)découvrir des films qui ont touché, ému, surpris les jurys de l’édition 2015.

Une programmation riche ne premières mondiales et internationales à Nyon et pour la première année à Gland après un premier week-end marqué par un fort affluence, et qui réunit des professionnels du monde entier autour de conférences-débats. Lundi 20 avril une cérémonie a mis à l’honneur le réalisateur de renommée mondiale Barbet Schroeder et lui a remis en personne le Sesterce d’or Prix Maître du Réel Raiffeisen à 20h30 au Théâtre de Marens pour sa carrière de cinéaste de renommée mondiale. Ce prix honorifique récompense ce grand nom du cinéma pour l’ensemble de son oeuvre. L’affiche de cette 46e édition contient une image de More – premier film de Barbet Schroeder réalisé en 1969, année de fondation du Festival. Ce réalisateur, ayant dirigé Nicolas Cage, Samuel L. Jackson ou encore Ryan Gosling, est célèbre pour ses films Barfly et JF partagerait appartement. Les quatre films qu’il a réalisés durant sa carrière ont été projetés durant le Festival.

Nicolas Wadimoff: Spartiates

En photo à droite le réalisateur genevois Nicolas Wadimoff qui a présenté son dernier Film: Spartiates (lauréat du Prix de Soleure) ce week-end passé. Il nous plonge dans le quotidien d’un quartier nord de Marseille à travers le jeune Yvan Sorel, fondateur et entraîneur du club local d’arts martiaux mixtes et son combat social et humain. Le film sortira en salle ce mercredi 22 avril en présence du réalisateur dans le cadre du Festival Passion Cinéma – Festival du Sud 2015 qui se tient du mardi 21 au mardi 28 avril à Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds: 15 longs-métrages de nombreux pays: Syrie, Corée du Sud, Israël, Iran, Croatie, Inde, Azerbaïdjan, Argentine, Jordanie, Ukraine, dont Refugiado du cinéaste argentin Diego Lerman, The Tribe de Myroslav Slaboshpytksiy, une métamorphose de l’Ukraine déchirée tournée en langage des signes, A Girl at My Door de la réalisatrice July Jung, un film noir et lumineux porté par deux actrices exceptionnelles, qui décrit les tabous de la société sud-coréenne. Taxi Téhéran de l’Iranien Jafar Panahi, Ours d or à Berlin en ouverture du festival. Des séances à midi, des ciné-brunchs, des séances familles et un Jury des Jeunes et 8 artistes invités qui présenteront leur film…

]]>