Région lémanique : ouvrages et auteurs

Exposition édition Slatkine 1918-2018
Téléphérique du Salève

Dominique Ernst: Le Salève de A à Z. Dictionnaire d’une montagne modeste et génial (Editions Slatkine, 2021)

Tandis que les deux gares du téléphérique du Salève sont en rénovation complète jusqu’en mai 2023 (+ d’infos), un magnifique ouvrage: Le Salève de A à Z. Dictionnaire d’une montagne modeste et géniale du journaliste franco-suisse Dominique Ernst, spécialiste du Genevois qui y a consacré plus de 20 années de travail, vient d’être publié chez les Editions Slatkine. 

Ce dictionnaire est écrit par le journaliste franco-suisse Dominique Ernst, spécialiste du Genevois qui a consacré plus de 20 années de travail à cet ouvrage, composé de 250 notices, en 327 pages. Petite en altitude (1379 mètres), mais grande en notoriété – de grands écrivains l’ont fréquentées: Victor Hugo et Stendhal, mais aussi Lénine, Sissi l’impératrice, Michel Polnareff et Wagner. Il a donné le verbe « varapper » au dictionnaire et initié rien de moins que les conquêtes du Mont-Blanc (De Saussure en 1787) et Raymond Lambert qui a ouvert la voie de l’Everest en 1952! Aménagé par les moines de la Chartreuse de Pomier durant six siècles, c’est au Salève qu’ont été créé le premier chemin de fer électrique à crémaillère en 1892, le 1er secours en montagne en 1897, le premier vol libre international en 1920. C’est le train et le téléphérique qui ont fait développer le tourisme à la Belle Époque..+ d’infos.

Pierre Bosson nous a présenté dans le cadre du 80e anniversaire 1941-2021:

Des Franches-Montagnes à Veyrier – Retraite, asile et parcours en Suisse du 7e Régiment de spahis algériens de l’Armée française. Ouvrage réalisé par La Mémoire de Veyrier, sous la direction de: Jean Plançon – Pierre Bosson – Jean-Denys Duriaux, qui relate cette page d’histoire franco-suisse méconnue qui honore le courage des Saphis, des hommes, des soldats venus défendre leur pays, la France, depuis l’Afrique du Nord, une histoire qui célèbre, les liens puissants d’amitié qui unissent la Suisse et la France. + d’infos.

Commémoration des 80 ans du passage des Spahis à Veyrier et à Etrembières samedi 21 mai 2022. Exposition d’anciens véhicules militaires et animations et inauguration d’une plaque commémorative (14h30, Salle communale, Veyrier)  – Cortège historique à travers les villages de Veyrier et du Pas-de-l’Échelle à 16h30 – Inauguration de la plaque commémorative française à 17h30 (Parc de Bois Salève, Pas-de l’Echelle, Etrembières). +d’infos.

Atlas des mammifères de Suisse et du Liechtenstein

Basé sur la génétique, des analyses des crottes en y extraire de l’ADN (PCR) évite la capture des animaux pour identifier les espèces

L’Atlas des mammifères a été publié par Haupt Verlag, sous la houlette de la Société suisse de biologie de la faune, membre de l’Académie suisse des sciences naturelles. Plus de 70 auteurs ou autrices ont écrit les textes. L’ouvrage richement illustré décrit les 99 espèces de mammifères, présente leur répartition sur des cartes et traite des questions clés liées au mode de vie et à la protection de cette faune sauvage. Cet ouvrage de référence présente toutes les espèces de mammifères de Suisse et du Liechtenstein avec 99 portraits d’espèces, de nombreuses photos et des cartes de distribution. En savoir plus.

A ce sujet, nous avons observé un jeune loup ce lundi Pâques 2021 dans les hauteurs de la ligne de train Sepey-Les Diablerets. C’est la carte de répartition de l’Atlas qui nous a confirmé sa présence.

12 mammifères de plus qu’il y a 25 ans, voilà les résultats de la plus grande enquête à ce jour sur les mammifères de Suisse et du Liechtenstein, précisément : 99 espèces sauvages ont été identifiées, soit 12 de plus que lors du dernier recensement datant de 1995. Certaines espèces, comme le loup et la loutre sont de retour, tandis que d’autres, comme la musaraigne du Valais ou le murin cryptique, ont été découvertes durant cet intervalle, rapportent les chercheurs de la Société suisse de biologie de la faune dans le nouvel «Atlas des mammifères». Basé sur plus d’un million d’observations, le livre documente l’occurrence de ces mammifères plus précisément que jamais. En plus des espèces nouvellement observées par rapport à 1995, les expert-e-s ont également documenté une extension significative de la répartition de certains mammifères sauvages. Ceux-ci comprennent notamment le lynx, le loup, le chat sauvage, le castor ou le cerf élaphe. De nombreuses espèces de plus petite taille sont par contre en fort recul. Ainsi plus de la moitié des 30 espèces de chauves-souris figurent aujourd’hui sur la liste rouge des espèces en danger. Leurs habitats et leur nourriture, en particulier les insectes, ont fortement diminué tandis que la pollution lumineuse ou les pesticides environnementaux se sont développés. «Les plus grandes espèces de mammifères ont aujourd’hui largement retrouvé leur place en Suisse, parfois aidées par l’homme. Une meilleure attention est cependant nécessaire pour aussi s’occuper des plus petites espèces, qui passent souvent inaperçues et sont aussi menacées», écrit Roland Graf, le chef de ce projet de la Société suisse de biologie de la faune. Observations visuelles, proies de chats, traces, excréments, bioacoustique, analyses génétiques et autres méthodes – Grâce ces approches complémentaires, les expert-e-s en mammifères de diverses organisations tout comme des milliers de bénévoles ont rapporté l’existence de ces mammifères, souvent discrets et nocturnes. La base de données nationale Info Fauna a ainsi recueilli plus de 1’141’000 observations depuis l’an 2000. Cette vaste base de données fournit l’image la plus précise à ce jour de la présence de mammifères sauvages en Suisse et au Liechtenstein. «Les nouvelles méthodes et canaux de communication, en particulier grâce à des initiatives de science participative, constituent une base solide pour le monitorage des mammifères en Suisse», ajoute Roland Graf. Afin d’apprendre plus sur les espèces, partager vos observations, voir le site Nos Voisins sauvages.

La ré-ouverture des librairies dès le 1er mars 2021 annonce un beau bouquet de publications en Suisse romande.

Aux Éditions Slatkine, ce sont plus de 10 nouveautés qui paraîtront ce mois-ci, ICI.

 Découvrez dans la série Slatkine Erudition (reprints – fac-similé): Pierre Genty de Bussy De l’Etablissement des Français dans la régence d’Alger

Édition de 1839. Augmentée de pièces provenant des éditions antérieures et des archives d’Outre-Mer. Présentation par Claude Bontems

Pierre Genty de Bussy fut non seulement le témoin des premiers temps de la colonisation de l’Algérie par la France, mais il en fut également acteur et narrateur. Second intendant civil de l’Algérie, il y séjourne de juin 1832 à septembre 1834, durant cette période décisive qui déboucha sur la pérennisation de la présence française. Partisan du maintien de la France en Algérie, il est également favorable à l’extension des zones d’influence française. En revanche il est farouchement hostile à l’immigration sans contrôle des Européens. Cette attitude lui vaudra l’hostilité déclarée des diverses sociétés et associations qui, tant en France qu’à Alger, militent pour la mise en coupe réglée du territoire. En savoir plus.

Du CEVA au Léman Express. Le chantier du siècle.

Christophe Vuilleumier, avec la collaboration de Gérard Duc

2020 Editions Slatkine

Couverture par Exem

Premier coup de pioche du CEVA par Mark Muller et Doris Leuthard (15 novembre 2011)

Inauguration du Léman Express, 12 décembre 2019

Il fallait 169 ans d’attente que ce projet du siècle, le tronçon ferroviaire reliant la Suisse à la Haute-Savoie par Genève devient réalité. Une voie ferrée entre les Eaux-Vives et Annemasse inaugurée en 1888, mais dont le raccordement avec Cornavin – le chaînon manquant ne devient réalité que le 12 décembre 2019 pour donner naissance au Léman Express, le plus grand réseau ferroviaire transfrontalier d’Europe. En première partie c’est Gérard Duc qui relate cette extraordinaire aventure depuis ses balbutiement au XIXe siècle, magnifiquement documentée et illustrée: L’aventure des chemins de fer au milieu du XIXe siècle dans leur contexte historique: inauguration de la ligne de Lyon à Genève en 1858. L’impasse ferroviaire de Genève, malgré divers projets réalisé: Rail 2000, troisième voie entre Nyon et Genève (2004), ouverture de la liaison TGV Paris- Genève (1981), raccordement avec l’aéroport (1987). Ce qui était à peine une idée en 1850, débattu à maintes reprises au cours du XIXe siècle, objet de convoitise pour certains, de litige pour d’autres, d’excès pour les derniers, allait nécessiter presque deux siècles pour devenir tangible. L’effervescence d’un chantier ayant tenu une région entière en haleine, le regard jeté en arrière sur une histoire dont les rebondissements restent ignorés de la plupart en deuxième partie par Christophe Vuilleumier. Un projet genevois, mais aussi, et surtout un projet des Genevois (Sigurd Maxwell qui déterre le financement déjà assuré depuis 1912 par une convention historique – le travail des politiciens tels que Robert Cramer). Un projet soutenu bien au-delà des frontières du canton puisque la Savoie (Robert Borrel pour la France) et le Pays de Vaud. L’envergure de ce chantier du siècle  – une telle infrastructure en plein ville et sous la ville, un travail titanesque en jetant des ponts et creusant des montagnes (plus de 500 ouvriers par jour en moyens), 7 ans de travaux du CEVA, devenu Léman Express, 5 nouvelles stations, dont 4 souterrains, la mutation urbains en donnant naissance à de nouveaux quartiers.  Le Léman Express, accélérateur de changements à suivre, tels les prochains développements planifiés comme l’extension souterraine de la gare de Cornavin.

Vue aérienne de l’aéroport en 1930

100 ans, Genève Aéroport, éditions Slatkine

A l’occasion du centenaire de Genève Aéroport, cet ouvrage commémoratif retrace 100 ans d’audace en images inédites, en vidéos d’archives et en textes. Il se décline en dix chapitres: de la piste aux infrastructures, en passant par les stars, les pionnières de l’aviation et les chefs d’Etat qui ont foulé le tarmac durant toutes ces décennies. Plonge au coeur de l’histoire et découvrez les premiers vols des frères Dufaux, le changement de dallages de la piste, le meeting aérien de 1955, le trajet d’un bagage en 360° et revivez des événements marquants tels que la neige de 1985, les 75 ans de la création de la plateforme ou encore l’arrivée du pape à Genève! C’est le 11 octobre 1919 que le parlement votait une loi de la République et canton de Genève et un crédit de 675 000 francs pour l’achat des terrains et leur aménagement. Acte politique avant-gardiste qui donnait naissance à Genève Aéroport, l’une des plus anciennes plateformes aéroportuaires du Vieux Continent. Cette année-là, la Société des Nations décide d’établir son siège à Genève qui sera opérationnel en 1920. La Genève internationale a été étroitement liée à son développement, grâce au choix audacieux de personnalités visionnaires. Tiré à 3800 exemplaires, l’ouvrage commémoratif est en vente dans les librairies francophones et dans les K Kiosks de Genève Aéroport. Il peut également être Editions Slatkine.

Livre Shoah Genève descendants 2019Issu de trois ans d’enquête auprès de 40 descendant-e-s de survivants de la Shoah et anciens enfants cachés, le livre “Objets transmissionnels – Liens familiaux à la Shoah” co-rédigé par Michel Borzykowski et Ilan Lew vient de paraître!

Préface de Boris Cyrulnik, Avant-propos de Ruth Dreifuss (ancienne présidente de la Confédération Suisse), Contributions originales d’Abram de Swaan (sociologie), David Sander (sciences affectives), Marion Feldman (psychothérapie), Katy Hazan (histoire) et Dania Appel (art-thérapie). Chez les Editions Slatkine, 2019 (ISBN: 9782832109489)

Qu’est-ce qui relie un cintre cassé, une nappe, une poupée qui pleure, un bloc de verre jaune, une cuillère aux insignes du Troisième Reich ou encore une pile de chapeaux ? Tous sont des objets reçus, rachetés, récupérés et conservés par des enfants cachés ou par des descendants de victimes ou de survivants de la Shoah. Cet ouvrage cherche à faire découvrir et à valoriser la présence effective d’une mémoire vivante, au moyen de portraits et de récits de personnes dont la trajectoire personnelle ou familiale a été bouleversée par ce passé, et qui en sont devenues les porteuses.

Rencontre Payot Lausanne 2019

Michel Borzykowski, Ilan Lew, Cathy Sommer, Payot Lausanne

Soirée spéciale autour de leur ouvrage, animée par Cathy Sommer, journaliste RTS mercredi 4 décembre 2019 à la Librairie Payot, Lausanne avec le médecin genevois, clarinettiste de Klezmer Michel Borzykowski et du sociologue Ilan Lew qui a commencé à photographier les témoins et qui va constituer le noyaux d’une exposition qui se tiendra du 27 janvier au 6 février 2020 au Forum de l’hôtel de ville de Lausanne.


Sortie de l’Atlas historique « Aller et venir, transports et mobilité dans le Pays de Genève » Volume 3

Après un premier tome consacré à l’évolution des frontières étatiques France-Suisse (Atlas historique du Pays de Genève. Des Celtes au Grand Genève 2014), puis un deuxième dédié à celles des communes, cantons et paroisses (Communes réunies, communes démembrées 2017), Claude Barbier et Pierre-François Schwarz co-auteurs et membres de la Société d’Histoire « La Salévienne », ont souhaité aborder l’évolution des transports et de la mobilité dans le Grand Genève, au sein d’un 3ème volet. Cours d’eau, air ou voies terrestres, les modes de transport n’ont eu de cesse d’évoluer au fil des années, en tentant toujours de s’affranchir des contraintes géographiques. L’ouverture du Léman Express et la mise en service simultanée du tramway GenèveAnnemasse, le 15 décembre prochain, constituaient un puissant motif pour s’intéresser aux moyens de transport dans le Grand Genève. Des premières sentes empruntées par les hommes préhistoriques jusqu’au Léman Express justement, notre région a une histoire fort longue en matière de transport et de mobilité. C’est celle-ci que les deux auteurs Claude Barbier et Pierre-François Schwarz ont voulu retracer dans un ouvrage accessible, comprenant de nombreuses cartes et reproductions de documents rares.

publication histoire Grand Genève transport mobilité Salévienne Genève

Gabriel Doublet, Antonio Hodgers, Claude Barbier

Il est préfacé par Antonio Hodgers, président de la République et Canton de Genève et par Gabriel Doublet, maire de Saint-Cergues et vice-président du Pôle métropolitain du Genevois français. Qu’il s’agisse des voies romaines, des liaisons lacustres et fluviales, des routes et autoroutes, du tramway, de l’automobile, du vélo ou de l’avion, l’essentiel des moyens de transport ou d’axes de mobilité ont fait l’objet de leur recherche. On découvrira aussi que le Rhône a été pendant presque deux millénaires un axe particulièrement employé, jusqu’à l’arrivée du train, en 1858, qui entraîne son abandon progressif ; que l’on pouvait construire en… six mois une liaison de tramway entre Carouge et Saint-Julien ; qu’il y eut même un projet de faire passer des bateaux par le sommet du Mont-Sion dans le cadre d’une liaison du Rhin au Rhône ! Cet ouvrage, qui constitue le tome 3 de l’Atlas du Pays de Genève, permet de découvrir une histoire qui s’affranchit des frontières régionales ou nationales, pour aborder celle d’un ensemble, le Grand Genève, où l’enjeu des transports reste fondamental pour le bassin de vie qui dépasse depuis peu le million d’habitants.


Charles Hüssy: Atlas du Grand Genève. Etats des lieux pour un progrès durable chez les Editions Slatkine (2016)

Slatkine publication Grand Genève trans frontalierCet ouvrage reprend la thématique de l’Atlas du Bassin Genevois et de la Région lémanique: un espace transfrontalier au coeur de l’Europe, publié en 1990 à l’Encyclopédie de Genève. Quel futur pour le Grand Genève? La panne momentanée, en 2014, de la région transfrontalière franco-valdo-genevoise et de son noyau actif, le Grand Genève, a suscité la rédaction de cet atlas destiné tant au grand public qu’aux décideurs ou aux chercheurs. L’ouvrage propose un inventaire aménagiste, social et économique, du territoire défini en 1815-1816, scindé par la frontière. L’Atlas du Grand Genève s’efforce de situer les enjeux de la coopération future, le long des trois axes du discours écologique en vogue, aménagement durable, environnement humain socialement acceptable.. Conférence organisé par La Salévienne sur le thème: Le Grand Genève dans tous ses états: florilège samedi 26 octobre 2019, 20h, Salle de l’Arande, Saint-Julien-en-Genevois. Parcourant ces contributions d’acteurs, de journalistes, de dirigeants, juristes et universitaires, l’exposé développera le thème du rapprochement des deux principales entités, française et suisse, soulignant à la fois la nécessité et la difficulté de faire région, en raison de la coupure frontalière. Économie, mobilité, formation, tissu associatif, gouvernance, tout plaide en faveur d’efforts constants et de volonté musclée de maîtriser ensemble les défis et de valoriser les atouts d’une frontière qui est certes une coupure, mais aussi une couture pleine de richesses à partager. Le conférencier Charles Hüssy est Professeur honoraire Université de Genève a obtenu une licence en sociologie et une en géographie, puis un doctorat de géographie. Spécialiste de la région franco-valdo-genevoise, il a publié l’Atlas du Grand Genève qui s’inscrit dans un débat sur les questions transfrontalières, à un tournant délicat des relations franco-suisses au sein de la région. Il s’adresse aux élus, au grand public, aux élèves et aux instances gouvernantes du Grand Genève. Il aborde les trois axes du discours en vogue, aménagement durable, environnement humain socialement acceptable et coopération performante, qui sont développés et illustrés sur la base de recensements.


Vendeur (roman) de Daniel Cohen

écrivain du roman Vendeur 2019, Genève

Daniel Cohen, auteur

Daniel Cohen, auteur bordelais, genevois d’adoption vient de publier son quatrième livre, le roman: Vendeur (librinova, 2019)

Après Bordeaux à siège et à sang écrit en 2006, Réalité mortelle en 2008 et L’intelligence est une connerie en 2015, voici Vendeur ouvrage dans lequel Daniel Cohen, vendeur lui-même durant des années puis chef d’entreprise et enfin reconverti dans la finance, nous fait découvrir le milieu fermé de la vente, de la finance et de leurs dérives qui nous mène à la place financière à Genève.

Ecrit à la première personne, dans un language qui reflète son caractère débrouillard, fils de juifs séfarades en France, le lecteur peut facilement s’identifier avec le narrateur Julien Bénichou, virtuose dans l’art de la vente. livre, ouvrage, roman, écrivain français, GenèveÀ douze ans, celui-ci s’est déjà fait tout seul, à la dure, dans la rue où les voyous repèrent son talent de vendeur et l’exploitent… Sa brève amitié avec un taulier qui sera assassiné puis un rappel à l’ordre de la justice le ramène à la réalité et le font radicalement changer d’orientation. Livreur de meubles, il se range et façonné par ses blessures d’enfant nul à l’école, s’intéresse à tout ce qui génère du profit et s’élève dans la société. Il crée et invente des astuces pour arrondir ses fins de mois et soutenir sa famille. Faisant prospérer spectaculairement son activité de négoce dans le meuble, il est à trente ans à la tête d’un empire commercial et immobilier qu’il quitte du jour au lendemain pour s’installer à Genève. Il perd en quelques minutes le fruit de ses nombreuses années de travail. Presque ruiné, il se reconvertit dans la finance où il explore la possibilité de truquer les dés, utilisant son génie pour fomenter des délits d’initiés.

Rendez-vous jeudi 20 juin 2019: Si vous êtes curieux à savoir, qu’est-ce qui est autobiographique et qu’est-ce qui est fiction, nous vous recommandons de vous rendre jeudi 20 juin de 18h a 20h à Fnac Rive, Genève. Daniel Cohen y sera présent pour  une seance de signature


Le phare des Pâquis d’Eric Court (Georg, mars 2019)

Exposition aux Bains des Pâquis Genève 2019 autour du Phare

Le Phare des Pâquis

Exposition aux Bains des Pâquis Genève 2019 autour du Phare

Eric Court

Le Phare des Pâquis à Genève fête cette année ses 125 ans d’existence. L’Association des Bains accueille en ses murs une exposition autour de cet emblème du paysage genevois. Pour vernir la pose des panneaux le long de la jetée, l’auteur du livre a proposé une présentation du phare et du travail accompli autour de ce monument connu de tous mais dont l’histoire restait pourtant à écrire ce samedi 11 mai à l’occasion de la sortie de l’ouvrage d’Eric Court. Le phare des Pâquis (Georg, mars 2019).

Exposition aux Bains des Pâquis Genève 2019 autour du Phare

Eric Court, d’abord mécanicien-électricien, puis éducateur spécialisé, a mené pendant de nombreuses années des recherches sur le phare des Pâquis. Le livre, fruit de rencontres, de lectures, de collecte d’informations nous montre comment les Genevois ont façonné, au fil du temps, leur paysage lacustre: les constructions réalisées pour canaliser les fougues des courants du Rhône qui ont abouti à la réalisation de la Rade complétée in fine par ses balisages d’entrée de port et de son phare. En compulsant les dessins originaux, les devis et projets, l’auteur s’est immergé dans la problématique du fanal des Pâquis et de sa restauration.

L’exposition du Fanal au Phare des Pâquis est à voir du 11 mai au 17 juillet 2019 aux Bains des Pâquis, Genève. 


101 œuvres. Acquisitions récentes et œuvres phares de la collection du fonds cantonal d’art contemporain

Dans le cadre de la 8e édition d’artgenève – Salon d’Art, salon d’art contemporain et d’art moderne du 31 janvier au 3 février 2019 à Palexpo, halle 2, Genève, la Ville de Genève a présenté un nouveau catalogue « 101 œuvres. Acquisitions récentes et œuvres phares de la collection du fonds cantonal d’art contemporain« qui paraît 25 ans après le dernier catalogue du fonds. De John Armleder à Olivier Mosset, en passant par Sylvie Fleury et Vidya Gastaldon, le choix d’œuvres commentées dans cet ouvrage offre un très bon aperçu de la collection, qui intègre la variété des formes de l’art contemporain, avec des œuvres d’artistes de provenances et de générations différentes. Il renforce également sa visibilité avec en parallèle le lancement d’un site Internet du fonds cantonal d’art contemporain (FCAC): www.fcac.ch dédié à la collection et vous offre le plaisir de parcourir les œuvres d’art qui la constituent, et aux professionnels un outil performant pour la planification des expositions.


Vincent Munier, 100 photos pour la liberté de la presse

album Reporters sans frontières, 100 photos pour la liberté de la presseEn cette fin d’année 2018, Reporters sans frontières (RSF) met au pied des sapins un manifeste visuel pour la préservation de la biodiversité ! Vincent Munier, photographe animalier au style inimitable, offre à l’ONG d’incroyables images issues de ses quêtes lointaines et patientes. Il nous fait voyager et découvrir une nature d’une beauté rare et menacée. Invité naturel de ce projet, le WWF France y dévoile ses décryptages. L’album s’ouvre par un dossier spécial sur le « journalisme vert »: comment les journalistes qui enquêtent sur les questions environnementales sont censurés, menacés et agressés par les régimes et industries qui ont intérêt à maintenir l’opacité sur leurs activités.

Les grands reportages font partie de la série d’albums édités par Reporters sans frontières (RSF) Suisse, au nom du droit d’informer et d’être informé partout dans le monde. Cet album est en vente dans les librairies, les kiosques et peut être commandé auprès de www.rsf-ch.ch. La vente d’albums contribue pour un tiers au budget de RSF Suisse. En acquérant ce volume, vous soutenez le combat de RSF pour la liberté de l’information.


Ce vendredi 31 septembre 2018 au Muséum Genève, l’association Faune Genève, association faîtière des associations de protection de la faune, créée en 2016, a présenté son deuxième atlas: après celui des Chauve-souris de 2015, l’Atlas des mammifères terrestres du bassin genevois, en présence de deux co-auteurs Jacques Gilliéron & Jacques Morel, biologistes à l’Etat de Genève. Ils nous ont capté par leur enthousiasme et travail de longue haleine sur une durée de 5 années. S’appuyant sur plus e 31000 données, cet ouvrage de référence richement illustré s’adresse à tous ceux qui s’intéresse à notre patrimoine culturel. Il est en vente au prix préférentiel de 45.- jusqu’au 31 octobre 2018 (prix: 55.-CHF). Cette association travaille étroitement avec le Muséum. Espérons qu’à l’avenir que ce association va sortir un nouvel atlas:

Atlas des mammifères terrestres du bassin genevois, ouvrage de référence pour notre patrimoine naturel

Fruit d’une impressionnante collecte d’informations menée sur plusieurs années, cet atlas établit pour la première fois l’inventaire des mammifère terrestres du bassin genevois, espace délimité par les crêtes du Jura, du Vuache, du Salève et des Voirons. Fourmillant d’informations, il constitue une véritable publication de référence pour les naturalistes. Il apporte notamment un éclairage détaillé sur la biologie des animaux étudiés. Grâce aux données collectées, il analyse aussi le degré de menace qui pèse sur chaque espèce en établissant une Liste rouge et préconise des mesures utiles, parfois urgent, à prendre pour la sauvegarde de certaines d’entre elles. Pour autant, cet atlas ne s’adresse pas seulement aux spécialistes. Présentant des textes accessibles – qui traduisent la passion et l’expérience des auteurs, richement illustré par 186 superbes photographies réalisées dans la région, il invite aussi les curieux à découvrir nos mammifères, des plus petits, comme la musaraigne pygmée, aux plus imposants, comme le majestueux cerf élape. Il incite à partir à la rencontre de ces animaux qui vivent à nos côtés, nous fascinent et pourtant nous échappent.


La Genevoise Laurence Boissie est lauréate du Prix des lecteurs de la Ville de Lausanne 2018

Gregoire Junot, Laurence Boissier, Anne Richard

Prix des lecteures de la Ville de Lausanne théâtre Vidy 2018

Isabelle Meyer, Anne Richard

Auteure de Rentrée des classes, la Genevoise Laurence Boissier a été choisie par le jury du Prix des lecteurs de la Ville de Lausanne 2018. Elle a reçu son Prix des mains de Anne Richard, présidente du Jury, et du syndic Grégoire Junod, au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée mercredi 28 mars au Théâtre Vidy-Lausanne. Parmi les six écrivains en lice, le jury a choisi de récompenser Laurence Boissier pour son premier roman, Rentrée des classes (éditions art&fiction). Les six jurés lausannois ont particulièrement apprécié la langue subtile et dense du roman,

Les six écrivains en lice pour le Prix

l’approche d’une finesse, d’une force et d’une délicatesse unique de ce récit retraçant le processus de deuil d’une jeune orpheline.

Née en 1965, Laurence Boissier vit à Genève. Artiste, architecte d’intérieur, traductrice, elle a publié plusieurs récits parmi lesquels Projet pour Madame B (2010), Noces (2011) et Cahier des charges (2011). Elle a reçu en 2017 un Prix suisse de littérature pour le recueil de nouvelles Inventaire des lieux (art&fiction).

Lectures en musique d’extraits des livres de la Sélection 2018 par Anne Richard, présidente du Jury et comédienne, Isabelle Meyer au violon.

Isabelle Falconnier, Damien Murith

Les six écrivains en lice:

Alain Bagnoud et son roman Rebelle (L’Aire), Anne Brécart pour Coeurs silencieux (Zoé), Slobodan Despot pour Le rayon bleu (Gallimard), Damien Murith pour Le cri du diable (L’Age d‘Homme) et Aude Seigne pour Une toile large comme le monde (Zoé) ont fait l’objet d’une rencontre publique entre octobre 2017 et mars 2018 sous forme d’un apéritif littéraire au Lausanne Palace. Isabelle Falconnier, Déléguée à la politique du livre de la Ville de Lausanne lors de la présentation de l’ouvrage Le cri du diable de Damien Murith au Lausanne Palace. Pour l’édition 2019 du Prix des lecteurs, l’appel aux candidatures des jurés sera lancé au mois d’août, avec l’annonce de la sélection des romans en lice.


Gloris Weintstein et Alexandre Regad, ed. Encre Fraîche

Daniel de Roulet

La Société Genevoise des Ecrivains a organisé Manufacture des lettres mercredi 18 octobre 2017 à l’Institut National Genevois, Promenade du Pin, Genève, en présence de Daniel de Roulet, dont Terminal terrestre est récemment paru aux Editions d’autre part et de Glorice Weinstein, dont le roman: la mariée du Nil, paraît en février 2018 aux Editions Encre fraîche.

Gloris Weinstein

Dans son premier romain, Glorice Weinstein évoque son enfance au Caire sous la présidence de Nasser. Elle y évoque « son Egypte » qu’elle quitte en 1958 pour Genève et n’y retourne que dans les années 80 à la suite de la signature du traité de paix égypto israélien. Après  des étude et un doctorat en psychologie, elle travail comme psychologue et professeure – son domaine de recherche privilégié est le sentiment de valeur personnelle et l’image de soi. Ce n’est qu’à sa retraite qu’elle s’adonne à son activité préférée l’écriture, gagne le prix de la nouvelle 2005 décerné par la Société Genevoise des Ecrivains dans le cadre de la Fureur de Lire: Recueil Masques (Editions Encre Fraîche, 2015).

Dans la mariée du Nil (Editions Encre fraîche 2018), c’est une voix tendre, bienveillante, mais lucide qui ouvre au lecteur les portes de l’Egypte durant les années 50. Dans une société en pleine effervescence, la petite Galia évolue entre l’imprimerie familiale, les confidences des amies de sa mère et les gâteaux aux dattes. Glorice Weinstein ressuscite avec vivacité une époque oubliée et ses protagonistes hauts en couleur. A travers une mosaïque de rencontres et de situations, un roman coloré se tisse. (Prix de lancement: 18 frs jusqu’en décembre 2017, Editions Encre Fraîche, Ch. A.-Pasteur 30/1209 Genève).


Genève et la tentative d’assassinat de la chancelière d’Ariel-Pierre Haemmerlé (Slatkine 2017)

Suivez une visite guidée originale de Genève et de son canton, son passé et son présent, sa grande histoire et ses petites histoires et anecdotes à travers 13 « promenade » à travers dans la ville et le canton: de la Place Neuve aux Rues Basses, de l’Horloge fleurie au Molard, de la Place Dorcière à la Mission russe, de la Place du Bourg-de-Four au Musée international de la Réforme, de la Place Molard à la Place de la Madeleine, du CICR en passant par l’ONU au Monument Brunswick, de la Rue du Perron à l’Hôtel de Ville et sa salle de l’Alabama, du Pont du Mont-Blanc en passant par l’Eglise russe à l’Hôtel de Ville, de Chantepoulet au Musée Patek-Philippe, de la Tour Baudet à la Treille, de l’Office du Tourisme à la rue Mont-Blanc à l’histoire des savants genevois du 18e siècle, au Mandement, Dardagny, de Cologny en passant par la Pallanterie à Hermance  racontés avec sérieux, mais plein d’humour en compagnie d’Ariel-Pierre Haemmerlé dans son nouvel ouvrage:

Ariel-Pierre Haemmerlé au Café Slatkine

Genève et la tentative d’assassinat de la chancelière et enveloppé à travers les tribulations d’un guide de Genève empêtré dans un horrible crime. Bref, tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Genève hier et aujourd’hui et que vous n’avez jamais osé demander.

Ariel-Pierre Haemmerlé est devenu guide de Genève au moment d’arriver à l’âge de la retraite. Passé une partie de son enfance à Genève, il est revenu dans sa région préférée à 20 ans. Tout ce qu’il avait étudié dans sa vie, ses études de lettres, les connaissance grâce à son travail dans l’enseignement et à l’Office du patrimoine et des sites, emmagasiné par curiosité et amour, il partage dans cet ouvrage et son travail de guide. Il est actuellement vice-président de l’Association des guides de Genève (AGG) et aura été vice-président de l’Association suisse des guides touristiques (ASGT) de 2010 à 2016. Du même auteur: Genève, au calme, 60 lieux calmes à Genève, 180° éditions, 2011.


Guide Contemporain Volume IIIe: un nouveau pont des arts entre Lausanne et Genève

Piloté par la Fondation Lémanique pour l’Art Contemporain (FLAC), l’ouvrage présente une sélection d’environ 375 artistes et collectifs – plasticiens, photographes, designers ou performers – et 123 lieux dédiés à l art. Une cartographie de 288 pages qui témoigne de l’exceptionnelle vitalité de la création contemporaine autour de l arc lémanique. Après un premier volume dédié à Lausanne (publié en 2010), puis un second consacré à la région lausannoise et ses agglomérations (2012), la nouvelle édition du Guide Contemporain ouvre ses pages aux artistes et aux lieux du canton de Genève. Une étape logique dans la démarche de la Fondation qui, de Lausannoise, se transforme aujourd’hui en Lémanique. Les artistes des scènes lausannoises et genevoises évoluent librement entre les cantons, que ce soit en matière de formation, de collaborations ou d expositions. C’est cette réalité sans frontières que la Fondation Lémanique pour l’Art Contemporain a cherché à montrer avec le présent ouvrage. Au fil des pages, le lecteur découvrira également 123 lieux, institutionnels ou indépendants, qui oeuvrent à construire des passerelles entre ces artistes et le public. 6 Chemins Contemporains – 3 à Genève et 3 à Lausanne – élaborés respectivement par Simon Lamunière et Matthieu Jaccard (architecte et historien de l’art indépendant), proposent une déambulation urbaine à la rencontre de quelques-uns de ces lieux d’art et de ceux qui les font vivre. Ces Chemins entraînent aussi le lecteur à la découverte de réalisations architecturales incontournables et d oeuvres d’art présentes dans l’espace public. A la fois boussole et compagnon de route, ce Guide a été pensé comme un outil visant à favoriser le rapprochement de tous les acteurs de l’art contemporain lémanique, professionnels avertis, spécialistes éclairés ou simples amateurs. Constituée de bénévoles passionnés, la FLAC se donne pour mission de soutenir, promouvoir et diffuser l’art contemporain dans la région lémanique, qu’il s’agisse des artistes ou des lieux d’expositions, institutionnels ou indépendants. Présidée par Sophie Rogivue, la Fondation est portée par un comité exécutif composé de Geneviève Châtelain, Laurent Delaloye, Julie Lang, Florian Schmied et Alain Weber. Le Guide Contemporain Volume III est disponible dans les librairies Payot au prix de CHF 29.–


Dictionnaire carougeois: Artisanat à Carouge, tome IV C. Hommage aux artisans d’art.

Après les céramistes et figuristes ainsi que les peintres, sculpteurs et graveurs, ce dernier opus du Dictionnaire carougeois, raconte l’histoire des acteurs phares de la ville: de son artisanat dans les boutiques, ateliers et cours intérieurs qui compose le visage de Carouge (exposé au Musée de Carouge du 22 septembre au 11 décembre 2016). Carouge s’est en effet construite autour de ses artisans d’art: son tracé urbain, son architecture et son économie doivent beaucoup à leur dynamisme. Cette diversité et cette vivacité, caractéristiques de l’histoire de la Cité sarde, sont toujours représentatives de la ville d’aujourd’hui: les émailleurs, les peintres sur émail, les fabricants de verres de montres, très présents dans la Cité sarde du XVIIIe siècle, les bijoutiers, les joailliers et les orfèvres, les créateurs de vêtements, les tisserands, les décorateurs et les restaurateurs en tout genre. Tous ceux qui ont travaillé et façonné le bois, la pierre et le métal. Et puis, il y a ces créateurs d’un nouveau genre, les photographes, les dessinateurs ou les graphistes, qui continuent d enrichir et d’embellir le quotidien, de maintenir l’esprit innovant de Carouge. Quelque 250 notices, principalement biographiques, ont été rédigées par des historiens, des archivistes ou des collaborateurs scientifiques du musée, tout un comité de rédacteurs piloté par Philippe Lüscher, directeur du Musée de Carouge, et Nathalie Garbely, secrétaire de rédaction. Aéré, facile de lecture, louvrage est richement illustré par les créations de nombreux artisans.


Ces années-là. Stars des années 1980 d’André Klopmann (Editions Slatkine, 2016)

Ces années-là ont commencé le 8 décembre 1980 quand Mark Chapman a tué John Lennon au coin de la 72e rue, à New York. Ces années-là, l’auteur a commencé de ciseler quatre-vingt nouvelles originales et brèves au fil de rencontres avec Barbara, Léo, Cohen, Lino, Johnny, Ringo… Autant de récits jusqu’ici inédits. Des portraits mais pas seulement. Des tranches de vie. Tina Turner disparaît, Serge Gainsbourg dessine, Alain Delon tient promesse, Yves Montand veut un enfant et Nina Simone un mari, tout de suite…ceux qui ont marqué les années 1980. Chaque histoire éclaire l’époque, toutes confirment un style. Conversation d’un jour ou de vingt ans, ces rencontres donnent quatre-vingts nouvelles originales. Des portraits mais pas seulement. Des tranches de vie. Toutes révèlent une époque, des caractères et un style.


Le retour de Les nouveaux bistrots de Genève, 7e édition chez les Editions Slatkine

..avec 180 nouveaux plans, redécouvertes et incontournables. Le guide des bistrots de Nicolas Burgy (journaliste à la Radio Télévision Suisse) et
André Klopmann (haut fonctionnaire et écrivain) a fait référence durant douze ans. La recette? Indépendance, ligne, anecdotes et style. En 2012, les compères ont choisi de prendre du recul. Aujourd‘hui, les voilà qui reviennent… A trois. Pour cette septième édition, ils s’adjoignent Marie Battiston (attachée au service du protocole de l Etat). Le regard de cette jeune complice enrichit leur approche. A travers les bistrots, les auteurs racontent une Genève exigeante et populaire. Ils restituent des ambiances et des parcours. Ils décrivent des expériences et des cafés. Ils ont tout revisité, distinguant nouveaux, redécouvertes et incontournables. La préface s inscrit entre chronique et sociologie. Pendant ce temps, l’oeil aiguisé d Olivier Vogelsang (photographe de presse et indépendant) saisit des tranches de vie.


Pierre Alain

Nous avons rencontré Pierre Alain, auteur et compositeur aux nombreux disques d’or au Salon du livre à Genève 2016 où il a
présenté son nouveau livre:

Quelque chose qui danse: Poèmes (éd. Publi-Libris)

Un recueil comme il improvise à son piano, n’écoutant que son coeur et ses sens pour laisser librement courir ses doigt sur le clavier. En préparant une tournée au Canada, il s est produit début 2016, dans le cadre de ses Mardis au P’tit Music’Hohl où partageant la scène avec une fine brochette d artistes romands, il a ponctué ses chansons de pensées et de poèmes choisis dans Quelque Chose qui danse.
Membre du comité de l’Alliance française à Genève, Académicien rhodanien, Pierre Alain dirige actuellement l’Académie Romande, une association genevoise sans but lucratif, soucieuse de la mise en valeur du patrimoine langagier francophone et romand. Elle a été fondée en 2010 par Pierre Alain et Claude Prélo.


Institutions politiques genevoises

Mario Togni

Genève a célébré pour la première fois la Journée internationale de la démocratie de l’ONU qui a lieu le 15 septembre 2015

Une Semaine de la démocratie avec conférences publiques, forum, spectacles, expositions s est terminée avec Les Portes ouvertes et visites des salles de l’Hôtel de Ville. A cette occasion le livre: Institutions politiques genevoises (Editions Loisirs et pédagogie 2015) de Mario Togni (en photo) avec de nombreux dessins originaux de Mix & Remix était verni. Un moyen ludique de s’intéresser à son canton, à son histoire et au fonctionnement de ses institutions, de se donner les moyens de s’impliquer dans son développement et de participer aux décisions qui en dessinent l’avenir.

Cet ouvrage, conçu sous la forme d’un aide-mémoire, propose un panorama complet et accessible des institutions politiques du canton de Genève. Le Grand Conseil, le Conseil d’Etat, le pouvoir judiciaire, les conseils municipaux et les exécutifs des 45 communes, mais aussi les instances qui règlent les relations avec son voisin français, sont autant d’autorités qui contribuent au bon fonctionnement d un canton vieux de deux siècles. Présentée de façon simple et aérée, la matière est mise en perspective par les illustrations de Mix & Remix dont la plume, décalée et parfois caustique, rend la lecture d Institutions politiques genevoises ludique, tout en posant sur la matière un autre regard bien loin du sérieux que celle-ci présuppose. Dans la même collection, illustrée par Mix & Remix: Histoire suisse, Géographie de la Suisse, La Suisse mode d’emploi, L’image de la Suisse,


2e Guerre Mondiale – Camp de triage des Cropettes: Plaque commémorative

Claire Luchetta-Rentchnik

Lieu du Camp de triage, Cropette

A l’occasion de la Journée de la mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité, la Ville de Genève a inauguré le 27 janvier 2016 à l’école des Cropettes une plaque commémorative qui rappelle le rôle du bâtiment scolaire durant la Seconde guerre mondiale. Il a servi durant la Seconde guerre mondiale de camp de triage de l’armée pour les réfugiés passés clandestinement en Suisse. Parmi les centaines de juifs qui ont transité dans cette école, certains ont été refoulés à la frontière. Une partie d entre eux ont ensuite été arrêtés et déportés vers les camps de la mort. D’après l’examen des dossiers relatifs au camp de triage des Cropettes, ce dernier a vu transiter 2 526 personnes dont au moins 1 622 étaient juifs. Près de 80 réfugiés juifs ont été refoulés après être passés par ce camp, dont 17 ont été déportés. En photo Claire Luchetta-Rentchnik, initiatrice du projet et un rescapé devant la plaque commémorative devant l’ancienne école des Cropettes

Nous vous signalons à ce sujet la parution de livre de Claude Torracinta:

Rosette, pour l’exemple (Ed. Slatkine, 2016)

Le destin tragique d’une adolescente de quinze ans qui s’est joué à Genève en octobre 1943. Préfacé par Ruth Dreifuss, ce livre retrace le parcours de la jeune Rosette Wolczak, refouléede Suisse en octobre 1943 et qui sera déportée à Auschwitz. L’auteur et journaliste a voulu comprendre les raisons d une décision arbitraire que rien ne justifiait. Il a mené l’enquête en Suisse, en France et en Allemagne. Il a retrouvé dans les archives les fragments d une vie dont le destin tragique s’est joué à Genève en octobre 1943. Septante-deux ans après sa disparition, ce livre lui rend justice.


Christophe Vuillemier: La Suisse face à l’espionnage 1914-1918 (Ed. Slatkine, 2015)

Tandis que la France commémore le centenaire de la Première Guerre mondiale de 1914-1918 un peu partout, l’historien suisse Christophe Vuillemier fournit des recherches sur l’histoire de la Suisse durant cette période dans un domaine encore peu étudié: La Suisse comme plaque tournante de l’espionnage. Ce sont plus de cent vingt affaires d’espionnage qui émergent de la presse helvétique pendant la Première Guerre mondiale, impliquant des centaines de personnes. Cet ouvrage s’attache plus particulièrement à l’activité des services de renseignement allemands sur le territoire de la Confédération helvétique. La Première Guerre mondiale ne se déroula pas uniquement sur les champs de bataille. Elle se développa, de manière insidieuse, dans les pays neutres, sous des formes moins sanglantes mais tout autant efficaces. La Suisse, à proximité immédiate des pays en guerre, parfois à quelques centaines de mètres des affrontements, allait être un terrain particulièrement propice pour l’espionnage. Allemands, Français, Anglais, Autrichiens, Turcs, tous développèrent des réseaux de renseignements sur le territoire helvétique, organisant à certaines occasions des opérations militaires entre Zurich et Genève. Industriels suisses impliqués dans l’économie de guerre, tel Jules Bloch dont le train cheminait sans cesse de Bienne à Genève, chargé de fusées d’obus, Nachrichtenoffizier, comme Hans Shreck, chef du contre-espionage allemand qui allait d’être exfiltré de la clinique dans laquelle il était interné, ou simple agents recrutés parmi la popluation locale, les espions allaient devenir une hantise dont les Suisses conservent un vague souvenir sans pourtant se rappeler les événements qui défrayèrent les chroniques cinq années durant.


La Suisse et la Guerre de 1914-1918, actes du colloque tenu du 10 au 12 septembre 2014 au Château de Penthes, sous la direction de Christophe Vuilleumier

Le centenaire du déclenchement de la Première Guerre mondiale a aussi été l’occasion pour la Suisse de revenir sur cette période qui, durant des décennies, n’a guère suscité l’intérêt des chercheurs, jusqu’à ces dernières années. Peut-être fallait-il digérer l’épisode douloureux pour la fierté nationale de la publication, à la fin des années 90, des conclusions du « rapport Bergier » sur l’attitude de la Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale, avant d aborder l’autre guerre, celle des poilus français et des Landsers prussiens, des trains de réfugiés sillonnant le pays en tous sens et des dragons montant la garde aux frontières. Le colloque international, tenu du 10 au 12 septembre 2014 au sein du Château de Penthes à Genève, en présence de nombreuses personnalités officielles, a vu se succéder plusieurs dizaines de conférences, sur des sujets parfois inédits, et réunis dans cet ouvrage. Sont abordés ainsi la scission linguistique de la Suisse, la propagande des pays en guerre, le rôle de l’armée suisse, la présence des révolutionnaires sur le territoire, l’action du CICR bien évidemment et les blessés accueillis dans les cantons,mais également les Suisses engagés dans les armées étrangères, le rapatriement de 500 000 réfugiés français de Bâle à Genève, ignorés des historiens jusqu à il y a peu de temps, les évolutions des partis politiques ou les plans suisses d’invasion de l’Italie du Nord. La Première Guerre mondiale allait influencer le destin de la Suisse de manière durable et entraîner l’établissement sur son territoire de la Société des Nations, dont l’Organisation des Nations Unies prit le relais en 1945.


Inaugurée par « Marignan », voici « Rütli » de Pierre Streit, qui continue une série d ’ouvrages publiée par Cabédita et dédiée aux événement historique de la Suisse. Elle est complétée en automne 2015 par « Morgarten« , de Pierre Streit, enrichi d’une analyse d’Olivier Meuwly:

Pierre Streit: Rütli une voie pour l’avenir, 1940-2015 (Editions Cabédita, 2015)

Le «rapport» qui s est tenu le 25 juillet 1940 sur la prairie mythique du Rütli a profondément marqué toute une génération. A cette occasion, le général Henri Guisan, dernier commandant en chef de l armée suisse, élu par l’Assemblée fédérale, donc investi d une légitimité unique dans une démocratie, est entré dans l’Histoire au terme d un discours d une vingtaine de minutes. De nos jours, celui-ci suscite encore des controverses auprès de ceux qui, au lieu de chercher à comprendre les événements, entendent déconstruire l’histoire de la Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale et la résumer aux seules conclusions du «rapport Bergier». Dans ce livre préfacé par Fulvio Pelli, une personnalité politique et un historien offrent leur éclairage original sur cet événement, tantôt en le remettant en perspective, tantôt en considérant le sens qu il peut encore représenter pour notre société. L’ouvrage met en évidence tout ce que le passé peut fournir à ceux qui forgeront l’avenir du pays. Ce livre entend à la fois marquer le 75e anniversaire du rapport du Rütli mais surtout inscrire cet événement dans une réflexion actuelle sur le «devoir de mémoire» au sens large du terme et sur la signification de l’histoire aujourd hui pour les décideurs, qu’ils soient civils ou militaires. Il veut être un message d’espoir et d’enthousiasme pour les générations futures, tant il est vrai que la connaissance du passé est la pierre d angle de l’avenir. Les auteurs: Historien de formation, Pierre Streit travaille pour le Ministère suisse de la défense (DDPS). Suzette Sandoz, professeur honoraire de l’Unil, ancienne députée libérale au Grand Conseil vaudois puis au Conseil national.


Suisse et France. Cinq cents ans de Paix perpétuelle 1516-2016 (Cabédita, 2016)

La Suisse a célébré en 2016 le 500e anniversaire de la Paix dite de Fribourg, plus connue sous le nom de Paix perpétuelle, signée entre les Confédérés et le roi de France, et dont les préliminaires se déroulèrent à Genève. Suisse et France. Cinq cents ans de Paix perpétuelle 1516-2016 de Gérard Miège, préfacé par le conseiller fédéral Didier Burkhalter, est introduit par Alain- Jacques Tornare. Ce passionné d’histoire, guide-conférencier au Musée de Penthes, auteur entre autres de Sur les pas des Bonaparte en Suisse et Marignan – Histoire d’une défaite salutaire 1515-2015 (ed. Cabédita) qui est Gérard Miège (en photo à droite au salon du livre) nous fait quitter dans cet ouvrage les salons feutrés de la diplomatie pour balayer d’autres champs qui sont plutôt de bataille.

Gérard Miège

Il nous permet de nous faire une idée des liens tout particuliers qui unirent durant des siècles les Suisses et la France, l’accent étant mis ici surle plan militaire. Son livre illustre ce que signifie pour les Confédérés d‘exporter en France de la fin du XVe au premier tiers du XIXe siècle, leurs plus beaux hommes, soit un bon million de soldats auxiliaires ce qui équivaut à la population suisse en 1600. Le Traité de la Paix perpétuelle, signé à Fribourg en 1516 marque un tournant décisif dans les échanges entre nos deux pays. Après deux siècles de victoires sur les champs de bataille du coeur de l’Europe, les soldats suisses subissent une rude défaite à Marignan en 1515, face aux troupes du jeune roi de France François 1er. Celui-ci, déjà fin stratège, plutôt que de les anéantir choisit d’en faire des alliés qui se révéleront fort utiles par la suite. Fondées sur cette Paix perpétuelle et le grand traité d’Alliance défensive de 1521, les relations entre la Suisse et la France seront ininterrompues pendant trois siècles, jusqu’à la Révolution.

Après un colloque, organisé le 27 septembre 2015 au Palais du Luxembourg à Paris, le Musée des Suisses dans le Monde au Château de Penthes, Pregny, Genève a proposé du 4 novembre 2016 au 5 mars 2017 en lien avec la célébration du Paix perpétuelle l’exposition temporaire: Ces Suisses qui ont fait la France – France et la Suisse d’une toute autre manière – un enchaînement inattendu de célébrités ayant la Suisse et la France en partage, dévoilant ainsi au grand jour la diversité du lien qui unit les deux pays.


Gérard Miège: Marignan: Histoire d’une défaite salutaire 1515-2015 (Editions Cabédita, 2015)

Marignan 1515 est le symbole de toutes les dates historiques que tout bon écolier se faisait un devoir de connaître et qui nous renvoie dans l’imaginaire-collectif à un événement-fondateur de l’histoire suisse. Il suffit d’en rappeler le 500e anniversaire cette année dans la presse pour que les esprits s’échauffent aussi sûrement que les canons de François Ier pourfendant les lignes des piqueurs helvétiques. Au sommet de leur gloire, en Marignan morne plaine, les Helvètes, manque de Pô, connaissent leur Waterloo! Plus rien ne sera dorénavant comme avant. Ici débute sur le plan symbolique une nouvelle histoire suisse que nous raconte ce livre, fruit de la passion de Gérard Miège, ami acharné de l’histoire en partage. Précédé d’une mise au point éclairante d’Alain-Jacques Tornare et Anselm Zurfluh (ancien directeur du Musée des Suisses dans le Monde, Penthe), l‘ouvrage pertinent de G. Miège nous entraîne sur les pas de ces valeureux guerriers helvétiques stoppés net dans leur élan par un monarque qui sut aussitôt capter leur énergie pour le plus grand bienfait de son royaume et de sa petite voisine helvétique. Etre ou ne pas être neutre? Marignan, cette défaite salutaire, a indiqué aux Suisses le chemin à suivre. Objet de polémiques et de détournements idéologiques en tous genres, Marignan nous interpelle toujours. Gageons que cette vision équitable répondra à l’attente des lecteurs soucieux de saisir les dessous et les rouages de l’histoire.
Editions Cabédita, Marignan – Histoire d’une défaite salutaire 1515-2015, 144 pages, Fr. 33.-. La bataille de Marignan à eu lieu dans une ville qui s’appelle aujourd’hui Melegnano, pas loin, à 16 km au sud-est de Milan, où se tiendra la prochaine Exposition universelle.


Valais: 1500 ans Abbaye de Saint- Maurice en 2015 – Philippe Baud: Saint-Maurice. Dans la légende des siècles

L’année 2015 fête le quinzième centenaire de l’abbaye saint Maurice d’Agaune, établie en 515 par le roi burgonde saint Sigismond pour honorer saint Maurice et les soldats martyr de la Légion thébaine et qui est la seule en Occident à pouvoir célébrer mille cinq ans de présence continue d’une communauté religieuse. Situé à l’étroit entre les rives du Rhône et la falaise, qui la surplombe, elle fut autrefois très fréquenté, car la voie qui conduit vers le passage du Grand-Saint-Bernard, fut empruntée aussi bien du temps de l’Empire romain qu’au Moyen Âge que ce soit par les légions romaines, les pèlerins pérégrinant sur la Via Francigena entre Rome et Canterbury et parfois par les empereurs du Saint Empire romain germanique se rendant d une partie à l’autre de leur territoire. Le jubilé de 2015 permet la réalisation de grands projets: la mise en valeur du site archéologique du Martolet, la réorganisation des Archives et une nouvelle présentation muséographique du Trésor. Car l’abbaye abrite quelques-uns des plus grands chef-d’oeuvres des arts somptuaires du Moyen Âge (châsses et reliquaires), dont plusieurs remontent aux époques les plus anciennes montrant l’étendue ses liens spirituels et artistiques avec l’ensemble de la chrétienté et parfois même au-delà. Immergez dans la légende des siècles qui entoure l’histoire de l’abbaye grâce à la plume alerte de Philippe Baud qui retrace les grandes étapes de cette histoire. Il vient de publier chez Cabédita:

Saint-Maurice. Dans la légende des siècles
Il n’y a pas d histoire sans légendes, ni de légendes sans l’histoire. La figure de Maurice et de ses compagnons se détache avec une particulière intensité dans la grande fresque des témoins qui, au cours des grandes persécutions du début du IVe siècle, payèrent de leur vie leur attachement indéfectible à la foi de leur baptême. Des soldats romains faisaient objection de conscience, refusant de confondre le service armé de l’Etat et le culte de l’empereur. Qu’ils aient été centurie ou légion, la terre d’Agaune a bu leur sang et le site de leur ensevelissement, aux portes du Valais, est devenu très tôt lieu de recueillement et de prière. En 515 Sigismond, roi des Burgondes, y fonde une abbaye qui peut se réjouir aujourd’hui de célébrer quinze siècles de fidélité au service de Dieu. Philippe Baud, né à Vevey en 1942, est l’auteur de plusieurs ouvrages ayant trait à l’histoire de la spiritualité, parmi lesquels Nicolas de Flue, un silence qui fonde la Suisse (1993), La ruche de Cîteaux (1997), Le Dit de saint Martin (1999), L’abîme des anges (2003), Et Dieu dit: Passons à table! (2014).


Cavaleri Olivier: Histoire de bornes. Les Frontières de Genève. Balades – Découvertes – Histoire (éd. Slatkine, 2014)

Lorsque la frontière décide du chemin, quand les pierres gravées racontent l’histoire du pays, l’aventure aux confins du canton de Genève plonge dans l’âme profonde d’une région naturellement belle. Ce guide vous propose de découvrir l’histoire des frontières de Genève de deux manières: l’une ludique par le biais de la randonnée pédestre, l’autre plus scientifique à l’aide d’une présentation détaillée et complète des bornes frontière. Combiner les deux ou choisir l’une ou l’autre: à vous de décider. L’ouvrage décrypte la systématique des abornements qui se sont succédé au gré des régimes politiques en place de part et d’autre de la frontière. Dix-huit randonnées sont proposées, chacune avec une fiche résumant l’essentiel, un plan détaillé et une description illustrée de la promenade comprenant les bornes-frontière les plus intéressantes. La documentation historique sur les bornes résulte de plusieurs années d’études dans les archives suisses, françaises et italiennes, ainsi que de recherches actives in situ. Laissez les armoiries et les inscriptions gravées conter leur histoire étonnante dans un cadre naturel magnifique!


1914 Haute- Savoie 1918. Archives et histoire. Centenaire de la première Guerre mondiale

L’ouvrage réalisé par les Archives départementales, en partenariat avec l’Université Savoie Mont-Blanc, recense toutes les connaissances disponible sur le vécu des femmes et des hommes du territoire, touchés dans tous les aspects de leur vie par ce conflit. Eloigné du front, mais au coeur de l’Europe, la Haute-Savoie présente la spécificité de frontières avec l’Italie et la Suisse. Territoire dont l‘avenir intéresse les hautes puissances, elle a connu un afflux de réfugiés et rapatriés, en particulier via Genève, et était donc directement concernée par le conflit qui se solde par des pertes humaines qui s’élèvent à plus de 10 000 personnes, plus de 4,5% de la population départementale. Magnifique publication qui est largement illustrée par des documents conservés dans les fonds des Archives Départementales de la Haute- Savoie et qui est disponible en mairies, et sera diffusé auprès des enseignants d’histoire-géographie de Haute-Savoie – collèges et lycées -, qui abordent la 1ère Guerre Mondiale dans leur programme. Il est également possible de le consulter en salle de lecture, aux Archives départementales.


Vie économique et histoire des entreprises de la Haute-Savoie de 1815 à 2012

La société d’histoire La Salévienne nous a présenté ce dernier ouvrage de Roger Bonazzi, directeur de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Haute-Savoie pendant de nombreuses années. Il est publié en collaboration avec la Société Savoisienne d’Histoire et d’Archéologie (SSHA).

Vous pouvez vous procurer auprès de cette société la société, constituée en 1984 qui valorise la mémoire régionale et locale, et diffuse des livres forts intéressants du patrimoine et de la culture local de la Haute Savoie. L’ouvrage se compose de deux parties. Une partie historique d’une centaine de pages où l’auteur décrit le contexte dans lequel sont nées et se sont développés les entreprises, dans le cadre des événements internationaux et nationaux qui ont concerné la Haute-Savoie. Au XIXe siècle, avant et après l’Annexion, La période des deux guerres, Des Trente Glorieuses jusqu’au temps présent. Une fresque économique et humaine avec ses phases d’expansions et de repli. La saga d’un département hors commun par son dynamisme économique. La seconde partie de l’ouvrage est consacrée à l’histoire de 100 entreprises-leaders haut-savoyardes de l’industrie, du commerce et des services. Vous y découvrez la capacité des acteurs économiques à s’adapter et à rebondir face aux mutations que les aléas de la conjoncture nationale et internationale imposent. A travers ces récits de vie d’entreprises, vous assistez à la consolidation d’une économie départementale puissante et diversifiée, souvent mise à mal par des vents contraires, parfois touchée…mais jamais coulée.


Georges Pop: Les Français ne sont (vraiment) pas Suisses! (éd. Cabedita, 2014)

Tout à la fois Grec et Suisse, l’auteur Georges Pop est né à Athènes en 1955 mais vit en Suisse depuis sa plus tendre enfance. Il est correspondant en Suisse de RTL et d’Ouest-France avant de rejoindre la Radio Suisse Romande (RSR). Prétendument réconciliés par une Paix perpétuelle signée en 1516, Français et Suisses persistent à se crêper le chignon à la manière de ces vieux amants qui se mordent par passion ou dépit. Quoi de plus normal! Il leur suffit d’ouvrir le clapet pour s’apercevoir qu’ils ne sont pas sortis du même moule et vérifier qu’ils brassent des conceptions existentielles discordantes. Pour la plupart des Français, la Suisse reste un propret paradis fiscal alpicole peuplé d’horlogers, de chocolatiers et de vachers à l’élocution engourdie, régentés par des banquiers rapaces. Quant aux Suisses, ils ont quelques idées bien arrêtées sur la France: un pays hypercentralisé et fauché où le travail est dénigré, l’entreprise contrariée et les riches – même méritants – discriminés. Les Français ne sont pas Suisses est une piquante déambulation francosuisse parfois débridée, souvent caustique qui aura peut-être le mérite de caresser ce que Suisses et Français défrichent en commun: le sens de l’humour et de lmautodérision. Cet ouvrage est préfacé par Patrick Pépin, ancien directeur de la Rédaction de France Culture.


L’Enfant de Mers el-Kébir de Sophie Colliex (Encre Fraîche, 2015)

Sophie Colliex nous emmène dans son premier roman à Mers el-Kébir, en Algérie, oùses personnages attachants traversent les épreuves de la guerre et de la construction du port militaire. A travers les yeux d’un jeune garçon, Michel, le lecteur vit la vie dure du village de pêcheurs à l’oust d Oran qui se transforme peu à peu en base navale militaire et subit les conséquences de la guerre. L’action du livre couvre la période de la Deuxième Guerre mondiale et l’immédiate après-guerre, entre 1939 et 1951.

L’envie de savoir plus sur ce pays de ses ancêtres, d’origine mais sans le connaître, l’auteure francosuisse qui vit à Genève où elle enseigne le français, entreprends des recherches et des lectures aux archives de la Marine nationale française. Il en résulte une histoire passionnante de l’histoire des gens, appuyée à la Grande Histoire. Le prix ADELF-AMOPA de l’Organisation Internationale de la Francophonie lui a été remis pour cette première oeuvre littéraire francophone.


A l’ombre du Salève. Crime et drogue (Ed. Cabédita, 2014)

Un roman transfontalier de Michel Turk, magistrat honoraire, ancien juge d’instruction à Bonneville, passionné d’étiologie criminelle et d’écriture.

Par le cheminement d’une enquête criminelle, imprégnez-vous des différents milieux de la drogue, de l’économie parallèle des milieux les plus défavorisés au blanchiment d’argent. Suivez une enquête minutieuse en collaboration franco-suisse pour retrouver le ou les auteurs du meurtre d’une femme autour de notre région lémanique franco-suisse. Après la découverte du cadavre d‘une femme décédée de mort violente, une policière française agissant sur commission rogatoire internationale mène avec ses collègues suisses un travail d’investigation considérable pour retrouver l’auteur du crime. L’enquête conduira dans des milieux très divers, respectables et respectés ou parfaitement glauques, dont le seul dénominateur commun est le trafic de stupéfiants et la délinquance sous-jacente qui l’accompagne. La collaboration judiciaire internationale va-t-elle aboutir? Saura-t-elle gommer les frontières que les délinquants mettent entre eux et leurs méfaits? Les policiers vont apporter une réponse, la justice donnera la sienne et les délinquants la leur, celle du crime organisé.


Salon du Livre de Genève 2018

Corinne Jaquet au Salon du Livre, Genève 2018

Corinne Jaquet: Aussi Noire que d’Encre (éd. Slatkine, 2013)

Depuis plus de 20 ans, la romancière genevoise Corinne Jaquet revisite l’histoire de sa ville natale au gré d’intrigues policières.

Après avoir parcouru différents quartiers de la ville, elle a choisi de situer ses aventures au coeur d’institutions d’événements qui font la vie de la cité, comme ce fût déjà la cas en 2008 avec Maudit Foot (éd. Slatkine, 2008) qui déroulait son enquête sur format de tournoi européen, la course à pied est une autre de ses passions. De retour à Genève après treize ans d’absence, une ancienne championne de la Course de l’Escalade voit plonger dans le drame une vie jusqu’ici limpide. Il y a d’abord son père, un fondateur de la Course, qui décède dans des circonstances étranges. Le malheur frappe ensuite tous ceux à qui elle essaye de se raccrocher. Et l’étau se resserre… Qui peut bien lui en vouloir à ce point? Un mari délaissé, un amant éconduit, une ancienne rivale dans la compétition? Habituée à être adulée, la belle Américaine ne sait pas où chercher les raisons de ce qui lui arrive.


Le chat sauvage. Un retour discret à pas feutrés (Ed. Cabédita, 2014).

Ouvrage de Jean-Pierre Jost et Yan Chim Jost-Tse qui s’intéresse à une espèce menacée de disparition: Depuis 2002, ces auteurs étudient le comportement des animaux sauvages d’Europe centrale et dans un effort commun, ils ont réalisé une série d’une douzaine de monographies sur la faune aux éditions Cabédita (dont le dernier, Le Lynx, est paru en 2012). Le chat sauvage (ou chat forestier) avait disparu de notre pays au début du siècle passé. Grâce à une population présente en France voisine, il repeupla graduellement toute la chaîne du Jura suisse. Cet ouvrage résume ce que nous savons sur la vie de ce félin solitaire: les biotopes qu’il fréquente, sa territorialité, sa reproduction, ses proies, sa façon de chasser, ses interactions avec d’autres espèces animales ainsi que son importance dans la mythologie, l’histoire et la médecine médiévale. Il présente également les dangers qui le menacent et les mesures de protection actuelles entreprises en Europe pour sauvegarder l’espèce. En raison de son hybridation avec les chats domestiques nouveau bâtiment à côté de la gare de Versoix. En errants ou redevenus sauvages (harets), son existence en tant que sous-espèce Felis s.silvestris est sérieusement menacée.