La plus importante manifestation culturelle de Suisse dédiée à l’Amérique latine: FILMAR est l’un des seul festival qui s’autofinance à hauteur de 25% grâce à la vente de billets. Vitrine importante du cinéma d’auteur qui résiste à la déferlante des productions hollywoodiennes en Amérique latine, cette plus importante manifestation culturelle de Suisse dédiée à l’Amérique latine est dirigée par la cinéaste genevoise d’origine chilienne Vania Aillon. Depuis ses modestes débuts en 1998, initiés par un groupe d’étudiant·e·s passionné·e·s, le Festival est devenu aujourd’hui le plus important événement consacré au cinéma et aux cultures latino-américains en Suisse.
Festival FILMAR en América Latina, 26e édition du 15 au 24 novembre 2024 à Genève
Cérémonie de clôture, 25 novembre 2024, Alhambra, Genève : le prix du Public 2024 récompense le film de la section Focus Sud : « Isla Negra » Son réalisateur Chilien Jorge Riquelme Serrano était présent en compagnie de l’acteur Alfredo, Castro pour accueillir ce prix d’une valeur de CHF 4000.-, cofinancé par la Fédération genevoise de coopération, emp’ACT et Solidar Suisse Genève.
Coach du Jury des jeunes, le réalisateur argentin Pablo Briones
Marcos Antonio Diaz Sosa, réalisateur
Le Prix du Jury des jeunes, remis par les élèves de Ecolin, de. l’école Moser, des Collèges Voltaire, Rousseau récompense le film, présenté dans la section Opera Prima : Fenomenos Naturales du réalisteur Marcos Antonio Diaz Sosa reparti au Cuba ou il nous a envoyé un vidéo.
Ouverture de cette 26 édition de Filmar en América Latina placée sous les thèmes de « Amor » et Fuerza » par Christina Kitsos, Maire de Genève, Vania Aillon, directrice de Filmar et Jose Cadena, programmateur, Alhambra, 15 novembre 2024
Astrid Rondero, réalisatrice mexicaine de Sujo-El hijo de Sicario (Pablo Briones)
Jose Pablo Escamilla et Norma Andrade
Projection du film Sujo-El hijo de Sicario des deux réalisatrices mexicaines en vogue Fernanda Valadez et Astrid Rondero (en photo avec Pablo Briones, réalisateur argentin) – le film sera projeté dimanche, 17 novembre à 15h30, cinéma Grütli. L’ouverture en présence de plusieurs cinéastes, dont les mexicains Jose Pablo Escamilla et Norma Andrade
Vitrine importante du cinéma d’auteur qui résiste à la déferlante des productions hollywoodiennes en Amérique latine, cette plus importante manifestation culturelle de Suisse dédiée à l’Amérique latine est dirigée par la cinéaste genevoise d’origine chilienne Vania Aillon. A l’affiche de cette 26e édition, 72 films, dont 40 longs-métrages de tous genres provenant de 15 pays différents : Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Colombie, Costa Rica, Cuba, Équateur, Honduras, Mexique, Panama, Paraguay, Pérou, République dominicaine, Venezuela.
Dominique Rossier, présidente de la FCG (Féderation genevoise cooperation)
Zoya Anastassova, présidente association Cinéma des Trois Mondes
Cette nouvelle édition se place sous le signe des femmes : une majorité des films présentés sont signés par des réalisatrices. Et quand les femmes filment, elles parlent sans tabou d’être au monde, de justice, de corruption, de maternité, de droits humains, de sexualité et d’amour. Au programme plusieurs films primés dans des festivals internationaux et dont certains représenteront leur pays aux Oscars 2025: Reinas de Klaudia Reynicke pour la Suisse – Emilia Pérez de Jacques Audiard pour la France. Le long métrage de Felipe Gálvez, Los colonos, a représenté le Chili aux Oscars 2024. Le film de la réalisatrice argentine Celina Murga, El aroma del pasto recién cortado (« l’arôme de l’herbe qui vient d’être coupée »), a été produit par l’un des maîtres du 7e art: Martin Scorsese. Des personnalités majeures du cinéma, tels que Fernando Trueba (Espagne) et Ernesto Daranas (Cuba) seront présents durant le festival. A ne pas rater l’uppercut Emilia Perez de Jacques Audiard, Baby de l’excellent Marcelo Caetano, le très remarqué Dispararon al pianista de Fernando Trueba sur un pianiste prodige brésilien mystérieusement disparu en 1976, et même un film produit par l’un des maîtres du 7e art, Martin Scorsese. Le fil conducteur de cette programmation ? La présence de la musique, des rythmes qui font vibrer l’écran et les corps. Rendez-vous pour la Cérémonie d’ouverture vendredi 15 novembre, 19h à l’Alhambra avec la projection du film Sujo-El hijo de Sicario des deux réalisatrices mexicaines en vogue Astrid Rondero et Fernanda Valadez. Retrouvez le programme de l’édition 2024, ICI.
Vania Aillon, directrice de Filmar et son équipe et des bénévoles.
Divers animations et collaborations : Projection et débat : Norma – A Quest for Justice jeudi 14 novembre, 18h, en collaboration avec Geneva Graduate Institute, Maison de la Paix. – Sur les traces des personnes diparues au Mexique mercredi 19 novembre, 18h30, en collaboration avec la Maison de l’Histoire, Uni Dufour. Table ronde : Les défis et l’évolution de la représentation des femmes lesbiennes dans le cinéma contemporain mercredi 20 novembre (entrée libre), Fonction Cinéma. Rencontre avec la compagnie Grace Passo: de l’écran à la scène. Parcours croisées entre cinéma, littérature et théâtre jeudi 21 novembre, 19h45, (précédé de la projection du film Vaga Carne), Spoutnik. L’exposition : Señora Serpiente, artiste textile dès lundi 18 novembre à la Maison des arts du Grütli (Espace Hormung), Masterclass :transformer la création cinémagraphique lundi 18 novembre, 18h en collaboration avec la HEAD et pour finir la soirée: la Fiesta samedi 16 novembre à l’Audio Club, Noche latina vendredi 22 novembre, Chat Noir à Carouge. Cérémonie de clôture samedi 23 novembre avec la projection du film El aroma del pasto recién cortado et la Remise du Prix du public récompensant un film de la section FOCUS SUD et la remise du Prix du Jury des jeunes récompensant un film de la section OPERA PRIMA, suivi de la Fiesta samedi 23 novembre en collaboration avec le Festival Les Créatives à la Gravière. + d’infos.
Record de fréquentation pour cette 25e édition anniversaire du Festival FILMAR en América Latina, du 17 au 26 novembre 2023 à Genève
Catherine Schümperli Younossian, secrétaire générale de la Fédération genevoise de coopération
Prix du Public: Diógenes de Leonard Barbuy, en vidéoconférence depuis l’aéroport à Madrid
Lors de la cérémonie de clôture dimanche 26 novembre 2023 à l’Auditorium Arditi, le Prix du public récompense le film : Diógenes de Leonardo Barbuy (Pérou/Colombie/France) de la section FOCUS SUD, d’une valeur de CHF 4000.-, cofinancé par la Fédération genevois de coopération, emp’ACT et Solidar Suisse Genève.
Leonard Barbuy signe un long-métrage en noir et blanc d’une maîtrise époustouflante : Dans les Andes péruviennes, deux enfants sont élevés dans un isolement total par leur père, un peintre de Tablas de Sarhua qui échange ses œuvres contre de la nourriture au village, pendant que ses enfants l’attendent à la maison avec leurs chiens. Une série d’événements inattendus transformera drastiquement la seule réalité qu’ils connaissent et amènera Sabina, la sœur aînée à aller à la rencontre de son passé et de sa culture, + d’infos.
Léa Fridrich, Solidar Suisse Genève – Claudia Wyrsch, présidente emp’Act
Laura Gabay, réalisatrice, coach du Jury des jeunes – Vania Aillon, directrice
Remise du Prix du Jury des jeunes à Autoerótica d’Andrea Hoyos (Perou) de la section OPERA PRIMA, d’une valeur de CHF 4000.-, cofinancé par AMCA, (en présence de Raymond Stouder, président), E-Changer (Christina Bosson, président) et Eirene Suisse. Dans le premier film de Andrea Hoyos : Bruna, 15 ans découvre son corps, explore sa sexualité et entame une relation sur un site de rencontre qui va rapidement la dépasser, + d’infos.
Andrea Hoyos : Autoérotica (Pérou, 2021), Opera Prima, Prix du Jury des jeunes
Ouverture de la 50e édition, Alhambra, Genève, 17 novembre 2023
Vania Aillon, directrice – Sami Kanaan, conseiller administratif de la Ville de Geneve
Dominique Rossier, Fédération genevoise de la cooperation
Zoya Anastassova, association Cinéma des Trois Mondes
Le Festival célébre son quart de siècle avec une édition exceptionnelle avec une programmation riche, des invité·e·s de renom, et des festivités mêlant musiques et performances dans une trentaine de lieux, avec le coeur du Festival à la Maison du Grütli. Une sélection de 60 longs et courts-métrages, dont 35 avant-premières suisses, issus d’une dizaine de pays d’Amérique latine (Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Colombie, Cuba, Honduras, Mexique, Nicaragua, Pérou, Uruguay – et de Suisse).
Vania Aillon, directrice du Festival Filmar en America Latina célèbre les 50 ans!
Tótem de Lila Avilés, 2023 (Mexique, Danemark, France)
Sol, 7 ans, passe la journée chez son grand-père où l’on prépare une fête d’anniversaire pour son père qui est très malade. Au fil du jour, une atmosphère étrange et chaotique s’installe dans la maison, mélange de stress, de rires et de douceur, révélant à la fois la force et la fragilité des liens familiaux. Un film plein d’amour sur la préparation et la célébration de la vie… comme de la mort. lien vers le Trailer (Berlinale 2023 – Prix œcuménique / Nominé pour représenter le Mexique aux Oscars 2024) – Film d’ouverture de Filmar du vendredi 17 novembre, + d’infos.
La sélection comprend des œuvres incontournables, actuellement à l’affiche des grandes salles de cinéma en Amérique latine et dans les festivals internationaux, telles que « Blondi », premier long-métrage réalisé par l’actrice Dolores Fonzi (Argentine) le 18 et 25 novembre, +d’infos et « Perdidos en la noche » du talentueux Amat Escalante (Mexique) le 19 et 24 novembre, + d’infos. En parallèle, le Festival rend hommage aux classiques qui ont laissé une empreinte indélébile dans l’Histoire du cinéma depuis 1962, tels que « Barravento » de Glauber Rocha (Brésil) le 18, 23 et 26 novembre, + d’infos.« La estrategia del caracol » de Sergio Cabrera (Colombie) le 19 et 25 novembre, + d’infos. et « La niña santa » de Lucrecia Martel (Argentine) le 22, 24 et 26 novembre, + d’infos. Une vingtaine de personnalités du cinéma, des artistes et des militant·e·s indigènes viennent présenter leurs œuvres. Cinq thématiques abordés: l’éco-activisme et les droits des peuples indigènes à travers des documentaires marquants tels que « Berta soy yo » de Katia Lara (Honduras) le 20, 22 et 23 novembre, + d’infos. et « La rebelión de las flores » de María Laura Vásquez (Argentine) les 19 et 25 novembre, + d’infos.; les parcours migratoires avec des films évocateurs tels que « Llamadas desde Moscú » de Luis Alejandro Yero (Cuba) les 21, 22 et 23 novembre, + d’infos. et « Lejos de casa » de Carlos Hernández Vázquez (Mexique) les 20, 21 et 25 novembre, + d’infos.; les multiples facettes du féminisme à travers plusieurs portraits de femmes, dont « Levante » de Lillah Halla (Brésil) les 24, 25 et 26 novembre, + d’infos. et «Autoerótica» d’Andrea Hoyos (Pérou), les 23, 24 et 25 novembre, + d’infos. Cette année marquant aussi les 50 ans des coups d’État au Chili et en Uruguay, FILMAR offre des clés de lecture de ces événements avec, entre autres, « Salvador Allende » (Chili) de Patricio Guzmán les 29 et 26 novembre, +d’infos. et « Para no olvidar » (Uruguay) de Laura Gabay les 24 et 26 novembre, + d’infos. FILMAR propose aussi un focus cinéma queer à travers la section HISTORIAS QUEER et une Muestra dédiée au réalisateur argentin Marco Berger. FILMARcito, la section pour les enfants, invite à découvrir des longs et courts métrages ludiques autour de l’amitié et de l’environnement, + d’infos. Huit films concourront pour le Prix du public – FOCUS SUD (trailer) tandis que huit autres seront en lice pour le Prix du Jury des jeunes – OPERA PRIMA (trailer). Les deux récompenses seront remises lors de la 25e cérémonie de clôture, le 26 novembre à 19h00, à l’Auditorium de la Fondation Arditi avec la projection du film « Pequeña flor » de l’Argentin Santiago Mitre. Rendez-vous pour la cérémonie d’ouverture : 17 novembre, 19h à l’Alhambra avec les projections du court-métrage « Flores del otro patio » de Jorge Cadena (Colombie), + d’infos et du film « Tótem » de Lila Avilés (Mexique), + d’infos., suivies de festivités (verrée, concert et performance), + d’infos.
Jorge Cadena (en arrière plan) : Marcel Subiotto
Pablo Francischelli – Marcel Subiotto – Jorge Cadena
Ouverture de la vendredi 17 novembre du festival Filmar en America Latina en présence de réalisateur et scénariste colombien, Jorge Cadena (études en photographie en Argentine et en cinéma à la HEAD-Genève) (voir ses courts métrages dont Flores del otro patio), de l’acteur Marcel Subiotto (+film Puan) et du réalisateur brésilien Pablo Francischelli (+film Dos Tempos).
Ouverture de la 50e édition vendredi 17 novembre 2023 avec le groupe de musique Acid Coco de Colombie
FILMAR en América Latina, 24e édition du 18 au 27 novembre 2022, Genève
Rossella Mezzina, FILMARcito – Vania Aillon – Jorge Cadena – Ha Cam Dinh (équipe du festival 2022)
Ouverture officielle du festival Filmar 2022 vendredi 18 novembre à l’Alhambra
Zoya Anastassova, présidente de l’Association Cinéma des Trois Mondes.
Vania Aillon, Directrice du Festival Filmar – Sami Kanaan, Conseiller administratif en charge du Département de la culture
En présence de Sami Kanaan, Conseiller administratif, en photo avec la directrice de Film Vania Aillon, de Zoya Anastossova, Présidente de l’Association Cinéma des Trois Mondes, association qui a fondé sous la présidence de Jean-Pierre Gontard il y a 24 ans le Festival Filmar en America Latina qui célébrera en 2023 son demi-siècle d’existance. La soirée s’est terminé par la projection du film 1976 de la réalisatrice chilienne Manuela Martelli, suivi d’une verrée.
A gauche: Jean-Pierre Gontard, premier président de l’Association Cinéma des Trois Mondes en discussion avec Léo Kaneman, fondateur du FIFDH (Festival du film et forum international sur les droits humains)
66 films, dont 25 avant-premières suisses, venus de 18 pays dédiés au cinéma d’auteurs du continent latino-américain.La programmation s’articule autour de trois axes majeurs : le racisme anti-Noir·e·s et la situation des personnes afrodescendantes en Amérique latine avec notamment Perejil de José María Cabral (République dominicaine) et Marte Um de Gabriel Martins, premier réalisateur noir nominé pour représenter le Brésil aux Oscars 2023 – le processus de paix et de réconciliation en Colombie avec, entre autres, Amparo de Simón Mesa Soto et Del otro lado d’Iván Guarnizo, ainsi que les aspirations et les revendications de la jeunesse à travers Tengo sueños eléctricos de Valentina Maurel (Costa Rica) primé trois fois au Festival du Film de Locarno, Mi país imaginario de Patricio Guzmán (Chili) ou encore Los reyes del mundo de Laura Mora Ortega (Colombie) qui vient de recevoir la Concha de Oro au Festival de San Sebastián.
Mi país imaginario (2022) de célèbre cinéaste chilien Patricio Guzmán
Patricio Guzmán revient sur un des événements les plus marquants de l’histoire récente du Chili : la révolte de 2019. Son point de vue est légèrement décalé : il se situe du côté des femmes qui ont pris part à ce soulèvement national. À part lui, aucun homme n’a la parole dans le film. On y ressent l’engagement de la jeunesse, la révolte d’une nation et la possibilité de remettre en cause une constitution par un mouvement populaire.
Projection du film de Patricio Guzmán samedi soir aux Cinémas du Grütli, suivie d’une discussion avec Claudia Fuentes-Julio, ambassadrice du Chili auprès de l’ONU à Genève et (ONUG).
La 24e édition de Filmar se déroule en présence de 18 invités, des échanges autours de trois tables rondes à la Maison des Arts du Grütli et à l‘Université de Genève.
Appel à tambours, performance la Red de Tamboreras de Suiza suivant de la projection du film Negra de Medhin Tewolde Serrano
Encourager les femmes à jouer avec force sur un tambour afin de se réapproprier les espaces qui leur ont été historiquement niés : c’est l’objectif de la Red de Tamboreras de Suiza. Leur performance thémasisant le racisme anti-Noir-e-s devant la Maison du Grütli a accompagné la projection du puissant documdentaire Negra de Medhin Tewolde Serrano qui dessine cinq portraits de Mexicaines afrodescendantes, témoignant du racisme, de la résistance et de l’acceptation, en dévoilant leurs démarches pour surmonter les préjugés et célébrer leurs identités. Projections dimanche 20 novembre, 16h, Musée d’éthnographie de Genève – MEG (entrée libre), samedi 26 novembre, 20h, et dimanche à 14h, Fonction : Cinéma. + d’infos.
Représentante de la Fédération genevoise de coopération, en compagnie de Vania Aillon.
Venez voter pour votre film préféré entre huit œuvres qui ont marqué l’année, dont Vicenta B de Carlos Lechuga (Cuba) primé en 2021 au Festival de San Sebastián et Domingo y la Niebla d’Ariel Escalante Meza nominé aux Oscars 2023 pour représenter le Costa Rica. Par ailleurs, huit premiers longs-métrages seront soumis au vote du Jury des jeunes, parmi lesquels Forgaréu de Flávia Neves (Brésil) et Utama d’Alejandro Loayza Grisi (Bolivie), qui a remporté plusieurs prix aux Festivals Sundance et Guadalajara. Plusieurs prix pour les films en compétition. Le prix Focus Sud récompense le coup de cœur du Festival qui porte un regard singulier sur l’Amérique latine.d’une valeur de CHF 4000.- , cofinancé par la Fédération genevoise de coopération.
D’autres incontournables sont au programme comme une sélection de films indépendants d’Amérique centrale, issus de la section OPEN DOORS au Locarno Film Festival et El público de l’artiste argentin en vogue Mariano Pensotti. Les deux prix – public et Jury des jeunes – seront remis lors de la 24e Cérémonie de clôture le 27 novembre, à 19h00 à l’Auditorium de la Fondation Arditi, avec la projection du film Argentina 1985 de l’Argentin Santiago Mitre.
Une série d’événements vous fait découvrir la richesse du continent latino-américain : fiestas, gastronomie, performance, musique ou encore exposition artistique: Expo Toque del pueblo:vendredi après-midi et Soirée dès 22h, Le Terreau. Fiesta jeudi 17 nov, 18h à 23h au Village du Soir, Maison du Grütli, mercredi 23 novembre, 22h à 2h, Le Makhno, Usine vendredi 25 novembre, 23h à 5h, Chat Noir, samedi 26 novembre, 23h, Cinéma CDD, performance: Appel à tambours autour du film Negra samedi 19 novembre, Conférences : Autour de l’adelphité dimanche 20 nov, 17h30, Fonction Cinéma, Cinéma et mémoires du conflit armé colombien, lundi 21 nov, 18h15, Les Afrodescendantes crèvent l’écran: du cinéma au politique vendredi 25 novembre, 18h15, Fonction Cinéma, Haïti: L’échec humanitaire. Leçons apprises? mardi 22 novembre, 18h30. Projection et débat en anglais: Reproductive Politics in International Perspective mercredi 23 nov, 18h15, Maison de la Paix sur inscription. Rendez-vous pour la cérémonie d’ouverture : 18 novembre, 19h à l’Alhambra de Genève avec la projection du film 1976 de la réalisatrice chilienne Manuela Martelli, + d’infos.
Fiesta jeudi 17 nov, 18h à 23h au Village du Soir, Maison du Grütli, mercredi 23 novembre, 22h à 2h, Le Makhno, Usine vendredi 25 novembre, 23h à 5h, Chat Noir, samedi 26 novembre, 23h, Cinéma CDD, performance: Appel à tambours autour du film Negra samedi 19 novembre, Conférences : Autour de l’adelphité dimanche 20 nov, 17h30, Fonction Cinéma, Cinéma et mémoires du conflit armé colombien, lundi 21 nov, 18h15, Les Afrodescendantes crèvent l’écran: du cinéma au politique vendredi 25 novembre, 18h15, Fonction Cinéma, Haïti: L’échec humanitaire. Leçons apprises? mardi 22 novembre, 18h30. Projection et débat en anglais: Reproductive Politics in International Perspective mercredi 23 nov, 18h15, Maison de la Paix sur inscription. Rendez-vous pour la cérémonie d’ouverture : 18 novembre, 19h à l’Alhambra de Genève avec la projection du film 1976 de la réalisatrice chilienne Manuela Martelli, + d’infos.
FILMARcito, la section jeune public du Festival propose un long-métrage et deux séries de courts-métrages venus d‘Argentine, du Brésil, de Colombie, d’Equateur, du Mexique et d’Uruguy, + d’infos.
Vania Aillon, Directrice FILMAR – Jorge Cadena, assistant programmation – Ha Cam Dinh
Le Festival dévoile l’affiche de sa 24e édition qui propose comme tous les ans une identité visuelle singulière et indépendante, reflétant ainsi la richesse de tout un continent. Cette année, le Festival explore les lettrages qui animent les posters populaires de Buenos Aires à Medellín, en passant par São Paulo ou encore Valparaíso. Inspirée des graffitis vecteurs de revendications politiques ou sociales, des publicités en tout genre et des réclames annonçant le prochain concert de cumbia, l’affiche reflète le street-art latino-américain. Pour la troisième année consécutive, c’est l’agence suisse WePlayDesign qui a réalisé le graphisme en créant, sur mesure, chaque lettre et chaque chiffre, tout en jouant sur les couleurs et les teintes fluos. Tirées en sérigraphie à l’Usine Kugler par MADAME, les affiches débarqueront dans les rues de Genève dès la mi-novembre, + d’infos.
23e Festival FILMAR en América Latina du 19 au 28 novembre 2021 à Genève
Après une édition entièrement virtuelle en 2020, cette année le festival a proposé une programmation hybride.
Cérémonie d’ouverture par la directrice Vania Aillon, directrice, haute en couleur comme l’affiche de cette 2021 édition: le masque d’un lutteur mexicain sur un fond jaune canari. Le programme de cette édition est magnifiquement illustré par les masques de divers catcheurs mexicains retraçant divers personnalités et histoires. Projection du film: Film : Clara Sola de Nathalie Álvarez Mesén (Costa Rica), vendredi 19 novembre 2021, Auditorium Fondation Arditi.
Projection du film: Eva no duerme de Pablo Aguero, suivi d’une table ronde autour du « péronisme et populisme dans la démocratie argentine (1945-2021) en présence du réalisateur argentin et du politologue Dario Rodriguez, le 23 novembre, Uni Mail,
Des nouveautés à voir ou à écouter sur filmar.ch : dix vidéos d’entretiens avec des réalisateur·ice·s, filmés depuis un jardin niché au cœur de Genève, ainsi que cinq podcasts qui approfondissent des thématiques abordées dans les films, avec des associations locales. + d’infos.
Une soixantaine de films venus de 16 pays : Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Colombie, Costa Rica, Cuba, Équateur, Guatemala, Mexique, Paraguay, Pérou, Porto Rico, République dominicaine, Salvador et Uruguay, ont été programmés en salle à Genève ainsi que sur la plateforme de streaming filmingo.ch. Entre les dernières sorties – dont 26 avant-premières – les grands classiques du cinéma révolutionnaire cubain, les rétrospectives, cette édition s’est articulé autour des thématiques sociétales et actuelles du continent. Luttes féministes et autochtones, explorations identitaires, émancipation des jeunes et sociétés en alerte face aux défis politiques, environnementaux et sanitaires, la programmation pose un regard singulier sur une Amérique latine en constante mutation.
Heidi Hassan et Patricia Perez Fernandez, les cinéaste cubaines ont présenté du 23 au 25 novembre aux Cinémas du Grütli leur documentaire autobiographique: A media voz, réalisé à partir de la correspondance de deux cinéastes cubaines. Amies dans leur jeunesse puis séparées pendant 15 ans, après leur émigration en Europe, elles partagent leurs expériences, leurs vidéos et se remémorent des souvenirs de leur pays. Un voyage émotionnel et intime sur l’amitié, les racines, et l’itinéraire de toute une génération.
Le Festival a convié près d’une trentaine d’invité·e·s, dont l’acteur chilien Alfredo Castro, le cinéaste Mariano Llinás et 12 réalisatrices, que le public a pu rencontrer – en salle ou en ligne – après les projections, lors de conférences et débats ou autour de tables rondes. Considéré comme l’un des meilleurs interprètes de cinéma et de théâtre d’Amérique latine, Alfredo Castro est lauréat de nombreux prix d’interprétation internationaux. Il a illuminé de son talent des films emblématiques du septième art latino-américain : No, El Club, Los amantes de Caracas, La Cordillera/El Presidente, Neruda. Il a rencontré le public lors de la projection de Karnawal au Cinéma Bio, le 21 novembre à 13h30, + d’infos. Le réalisateur, scénariste, producteur et acteur argentin Mariano Llinás, précurseur du renouveau du cinéma de son pays, a aussi été présent. Il est l’auteur de La flor, référence cinématographique en six parties, des trois volets Historias extraordinarias et sa dernière œuvre Concierto para la batalla de El Tala.
Présentation de l’édition 2021 du Festival FIMAR en América Latina : Genève + en ligne, Maison du Grütli, Fonction Cinéma, 4 novembre 2021, en présence de Jorge Cadena, assistant de Programmation, Vania Aillon, Directrice, Zoya Anastassova, Présidente de l’association Cinéma des Trois Mondes, Rossella Mezzina, Jury des Jeunes, FILMAR École et FILMARcito
Le programme dédié au jeune public: FILMARcito a proposé des projections gratuits , sauf à Thônex (5.-), au Grütli et au Bio: maisons de quartier, Ecoles. Ici à la Maison Rousseau: A Fleur de Peau (microdocumentaire: Emoticones, Colombie). Des enfants racontent à la première personne leurs rêves, leurs émotions et leurs expériences sur l’amour, la famille ou l’environnement dans des scènes tirées de leur vie quotidienne, qui mélangent animation et fantaisie. +d’infos.
FILMAR en América Latina, 22e Festival du 20 novembre au 29 novembre 2020 à Genève
COVID-19 oblige, les salles de cinéma sont fermées, mais retrouvez la plupart des films de cette 22ème édition en ligne sur filmingo. Des films récents, documentaires, fictions et courts- métrages md’animation, choisis dans les cinématographies de quatorze pays du continent latino-américain. Une vingtaine de longs métrages et 4 séries de courts métrages seront présentées, venant des pays suivants : Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Colombie, Costa Rica, Cuba, El Salvador, Équateur, Guatemala, Mexique, Pérou, Uruguay et Venezuela disponibles en continu du 20 au 29 novembre, en version sous-titrée, ou en langue originale. Billetterie sur filmingo: CHF 8.- par film, abonnements 5 films disponibles! Retrouvez la plupart des invités à l’issue des projections grâce à la technologie virtuelle de la visioconférence! Le film d’ouverture La odisea de los giles de Sebastián Borensztein, (Argentine, 2019), sera visible en ligne ainsi que le film de clôture El robo del siglo de Ariel Winograd (Argentine, 2020). Vous pouvez toujours voter pour le prix du public, à l’issue du visionnement des films de la section Focus Sud: La Fortaleza de J. T. Armand, Venezuela, 2020, fiction – Lina de Lima de M. P. Gonzalez, Chili, 2019, fiction – Los sonámbulos de P. Hernández, Argentine, 2019, fiction – No coração do mundo de G. et M. Martins, Brésil, 2019, fiction – Los lobos de S. K. Leopo, Mexique, 2019, fiction – Vivos de A. Weiwei, Mexique, 2019, doc. FILMAR rendra hommage à l’écrivain chilien Luis Sepúlveda (décédé en avril dernier du coronavirus), avec la projection en ligne du documentaire de Sylvie Deleule Luis Sepúlveda, l’écrivain du bout du monde. A suivre en ligne dables rondes: Le cinéma en mouvement. De la salle au smartphone : tournage, diffusion & formation, jeudi 26 novembre, 18h30, en live sur la page Facebook et Transidentités en images. Quelles représentations aujourd’hui? vendredi 27 novembre, 18h30, en live sur la page Facebook. En savoir plus.
La cinéaste genevoise d’origine chilienne Vania Aillon nous a présenté le programme devant l’affiche de cette 21e édition jeudi 31 octobre 2019 à Fonction Cinéma, Maison des Arts du Grütli, en présence de Jean-Pierre Gontard, président et Luisa Ballin (photo en haut, en présence de Diego Gradis, Co-fondateur et Président de l’ONG Traditions pour Demain, Catherine Schämperli, Secrétaire générale de la Fédération genevoise de coopération).
FILMAR en América Latina, 21e Festival du 15 novembre au 1er décembre 2019 à Genève
La 21e édition du Festival FILMAR en América Latina s’est clôturé à l’Auditorium Arditi dimanche 1er décembre après 15 jours par la consécration d’abord du long-métrage de fiction La Llorona en présence du cinéaste guatémaltèque primé Jayro Bustamante, Prix du Public FOCUS SUD, co-financé par la Fédération Genevoise de Coopération et par Helvetas: Guatemala. Un général à la retraite poursuivi pour génocide est acquitté après son procès pour prétendu vice de forme. Rentré chez lui, il entend des pleurs la nuit. Alma, une jeune Amérindienne, entre au service de la famille du général, sur fond de manifestations. Qui est-elle? Le fantôme de la Llorona, pleureuse de légende qui cherche ses enfants noyés par les militaires? Ou est-elle venue punir celui que la justice n’a pas condamné? Jayro Bustamante, cinéaste engagé pour la cause des peuples autochtones, a étudié la communication à l’Université de San Carlos de Guatemala, le cinéma au Conservatoire libre du cinéma français (Paris) et au Centre expérimental de cinématographie (Rome). Après des expériences dans la publicité, son premier long-métrage Ixcanul, remporte l’Ours d’argent de la Biennale de 2015 et représente le Guatemala aux Oscars et Golden Globes en 2016.
Le Prix du Jury des Jeunes OPERA PRIMA, cofinancé par Terre des Hommes Suisse, Eirene Suisse et Swissaid Genève a été attribué au film Los días de la ballena, de Catalina Arroyave Restrepo. Une quinzaine de collégiens de l’Ecole Internationale de Genève sous la houlette du cinéaste colombien Jorge Cadena, ont ainsi distingué la première œuvre cinématographique de huit talents émergeants. Dans un message vidéo, la réalisatrice colombienne a remercié le Jury des Jeunes. « C’est une grande joie que ce prix nous ait été donné par un jury jeune car cela en dit long sur les jeunesses actuelles qui sont unies malgré le fait qu’elles vivent dans des contextes différents, dans des pays différents, dans des situations différentes, mais cela nous concerne de la même manière. Cela résonne avec ce qui se passe actuellement en Amérique latine. Nous sommes en train de vivre un réveil de nombreuses personnes qui sortent demander que nos conditions de vie soient plus dignes, plus justes. Cette joie s’ajoute à ce moment historique dans lequel, l’Amérique latine est unie, portant un cri pour que nos peuples vivent mieux. Merci au Jury, au festival pour encourager cette rencontre, cet espace. Longue vie au ciné, à FILMAR, à tous ces espaces qui nous permettent de dialoguer et partager nos réalités ».
Ces deux films seront projetés le dimanche 15 décembre 2019 aux Cinémas du Grütli, Genève.
Le voyage extraordinaire de Celeste García, signé Arturo Infante (Cuba), a mis fin à cette 21e édition.
Un public curieux et cinéphile a répondu présent aux projections de plus de 80 films, trois tables-rondes, une conférence, une exposition – accueillant un public cosmopolite pour le projections rive droite: au Nord-Sud, Rue de la Servette pour la deuxième partie du festival, ainsi que des projections pour les scolaires dans les salles partenaires : les Cinémas du Grütli, Fonction: Cinéma, l’Auditorium de la Fondation Arditi, le Cinélux, le Spoutnik, la Maison de la Paix, l’Université Uni-Bastions, Ciné-Saussure, CinéVersoix, le cinéma Bio (Carouge), l’Espace Palettes (Lancy), la Ferme du Pommier (Grand-Saconnex), la Julienne (Plan-les-Ouates), le Centre des Arts de l’Ecole internationale de Genève, le Cinéma Voltaire (Ferney-Voltaire), le Théâtre du Bordeau (Saint-Genis-Pouilly), le Cinéma Rouge et Noir (St-Julien-en-Genevois) et le Ciné Actuel (Annemasse).
25 personnalités invités, dont trois cinéastes incarnant le renouveau et la vitalité du cinéma latino-américain: Jayro Bustamante (Guatemala); Julio Hernández Cordón (Mexique-Guatemala-États-Unis) et Alejandro Moguillansky (Argentine, El Pampero Cine) et l’activiste Mônica Benício, célèbre défenseure des droits humains au Brésil, ainsi que plusieurs cinéastes le Guatemala et le Brésil. Un cycle de films en langues autochtones qui témoignent de la situation actuelle des peuples amérindiens en cette Année internationale des langues autochtones proclamée par les Nations Unies à travers des films venus d’Équateur, du Mexique et du Pérou. Plus de 80 œuvres cinématographiques, dont 16 films en compétition. La section OPERA PRIMA (Première œuvre) a proposé huit films : Aquì y ahora (de Paz León) ; Baracoa (de Pablo Briones), Cartero (de Emiliano Serra) ; La arrancada (de Aldemar Matías) ; Los días de la ballena (de Catalina Arroyave Restrepo); Perro bomba (de Juan Cáceres) ; Los tiburones (de Lucía Garibaldi) et Jazmines en Lídice (de Rubén Sierra Salles). La section FOCUS SUD a compris huit films en compétition pour le Prix du Public : A Febre (de Maya Da-Rin) ; Blanco en Blanco (de Théo Court) ; By the name of Tania (de Bénédicte Liénard et Mary Jimenez) ; Divino Amor (de Gabriel Mascaro) ; El concursante (de Carlos Osuna) ; La Llorona (de Jayro Bustamante) ; Niña errante (de Rubén Mendoza) et Solo (de Artemio Benki). Le Prix du Public FOCUS SUD est cofinancé par la Fédération genevoise de coopération et Helvetas. La section REGARDS ACTUELS a proposé une sélection du cinéma latino-américain actuel, avec des avant-premières et des films qui ne seront sans doute visibles nulle part ailleurs. HISTOIRES QUEER et AU FRONT a plongé les spectateurs dans des fictions et des documentaires poignants, militants ou inspirants afin de mieux saisir des réalités d’actualité. FILMARCito a séduit les cinéphiles en herbe et leurs accompagnant⋅e⋅s, grâce à des courts-métrages venus d’Argentine, Bolivie, Chili, Colombie, Pérou et Mexique. Trois tables-rondes publiques, la première se penchant sur les Représentations du conflit armé en Colombie; la deuxième a été consacrée à Filmer les femmes: le regard des femmes sur les femmes. La troisième a faitle lien Entre Cuba et la Suisse: deux approches de la formation au cinéma documentaire, un échange proposé par FILMAR entre des formateurs et cinéastes issus de deux grandes écoles de Suisse et de Cuba: la Haute École d’Art et de Design de Genève (HEAD – Genève) et la Escuela Internacional de Cine y Televisión de San Antonio de los Baños à Cuba (EICTV). Le Brésil des années 1960 a fait l’objet d’une conférence de Lilia Lustosa de Oliveira, spécialiste du Cinema Novo brésilien, en partenariat avec l’Université de Genève, suivie de la projection de Terre em transe, film étendard de Glauber Rocha et du Cinema Novo brésilien, réalisé peu après le coup d’État militaire de 1964. La dernière œuvre du réalisateur chilien Patricio Guzmán, La cordillère des songes, a ouvert le Festival, vendredi 15 novembre à l’Auditorium de la Fondation Arditi, en présence du Président du Conseil d’Etat de Genève Antonio Hodgers.
20e Filmar en América Latina du 16 novembre au 2 décembre 2018 à Genève et dans quelques villes en France
Une grande fête festive du 20e anniversaire a clôturé le festival le dimanche 2 décembre 2018 dès l’après-midi à l’Alhambra: au programme ciné-concert familial, initation au Tango Queer et des activités pour enfants, de la musique traditionnelle des Andes « Ruphaÿ » par le groupe Aymara et Son Jarocho, musique traditonnelle de Veracruz, Mexique: Cocoxaco, la projection du film: La reina del miedo de Valeria Bertucelli et Fabiana Tisconia (Argentine, 2018).
Pendant la cérémonie de clôture ont été dévoilés le Prix des Jeunes pour l’Opera Prima, première oeuvre du jeune Alvaro Delgado-Aparicio L. pour son film: Retablo (projeté aux cinémas du Grütli dimanche 9 décembre, 17h15) qui évoque avec beauté et couleur la vie d’une famille vivant dans un village en montagne péruvienne. Noé, un artisan reconnu, enseigne à son fils Secondo, un garçon de 14 ans, à faire les retablos (crèches décoratives) vendues à l’église ou à des familles aisées
ainsi que le Prix de Public (projeté aux cinémas du Grütli dimanche 9 décembre, 19h15) qui revient pour cette 20e édition au film cubain: Un traductor de Rodrigo & Sebastián Barriuso: Cuba 1989. Un professeur de littérature russe à l’université de La Havane est détaché à l’hôpital pour une mission spéciale. Sa rencontre avec un jeune patient va transformer sa vie. Sur fond de chute du mur de Berlin, ce sont à la fois ses convictions et sa vie de famille qui s’écroulent. L’histoire vraie d’un […].
La manifestation suisse la plus importante dédiée aux cinématographies latino-américaines a pris ses quarties dans le Grand Genève: du Petit-Lancy, en passant par Carouge, Plan-les-Ouates, Versoix à Ferney-Voltaire, Gex, St-Julien-en-Genevois, Annemassse. Une section spéciale « Retrospective 20ème édition » dans laquelle, le festival est revenu sur ces 20 années de cinéma passées ensemble avec des films qui ont marqué le cinéma d’Amérique latine et l’histoire du festival. Les films présentés montrent la diversité du cinéma latino-américain et seront les témoins et les messagers de sociétés en changement, encore empreintes de cultures et savoirs ancestraux. Venez à la rencontre des 26 invités, réalisateurs, acteurs, producteurs venus d’Europe et d’Amérique latine et à la découverte de 90 oeuvres cinématograhiques, une exposition d’affiches de films et assistez à la table ronde sur les défis de filmer en Amérique latine. Dans la section Focus Sud, 8 films en compétition pour le Prix du Public et 8 premières oeuvres de cinéastes dans la section Opera Prima. Cinq long-métrages culte, grâce à la carte blanche offerte à Eduouard Waintrop, actuel directeur des Cinémas du Grütli. Plus de 70 films: documentaires engagés, oeuvres grand public, fictions d’avant-garde et courts-métrages d’animation dans les sections: Regards Actuels, Au Front, Historias Queer. Pour le jeune public, une programmation leur est destinée dans la section FILMARcito.
Archives: les Editions passées
19e Filmar en América Latina, le plus grand événement culturel suisse consacré aux cinématographes latino-américaines se déroulera du 17 novembre au 3 décembre 2017 à Genève et dans quelques villes en France.
Plus de 80 films dont seize films en compétition pour le Prix du Public et le Prix du Jury des Jeunes dans les sections: Coup de Coeur, Opera Prima, Regards actuels, Rétrospective, Ciné-Musique (inspiré par les musiques de cinq pays: Brésil, Colombie, Chili, Hondura et Mexique), acte de résistance, témoignages engagés dans les sections Au Front et A Revoir. Une vingtaine de cinéastes invités, une grande rétrospective consacrée au réalisateur chilien Patricio Guzman. Des documentaires d’anthologie et deux long-métrages: La batalla de Chile I, II et III (1975) Salvador Allende (2004) et Nostalgie de la lumière (2010) Le bouton de nacre (2015) de ce maestro de la mémoire et de l’image ont été projetés au festival.
Le festival s’est clôturé ce dimanche 3 décembre à l’Auditorium de la Fondation Arditi à Genève avec la remise du prix Jury des Jeunes qui a récompensé l’Opera Prima, sélectionnée parmi huit premières oeuvres de jeunes talents émergeant cette année d’Argentine, du Brésil, du Chili, de Colombie, du Venezuela, du Costa Rica et du Mexique et qui a été attribué à la réalisatrice Claudia Huaiquimilla pour Mala junta/Bad influence (Chili, 2016), un film qui thématise l’adolescence, le combat des indigènes Mapuches et l’éducation. C’est le délit de trop pour Tano. Le jeune de 15 ans est envoyé chez son père, dans la campagne chilienne. Il y fait la connaissance de Cheo, un ado indigène avec lequel il se liera d’amitié. Au contact l’un de l’autre, ils dépasseront leurs peurs et leurs frustrations et s’ouvriront au monde.
Le Prix du Public – co-financé par la Fédération genevoise de coopération (regroupant une soixantaine d’associations actives à Genève dans la solidarité internationale, la coopération au développement) et Helvetas (suivi de projets de développement dans le Sud) a récompensé dans la section Coups de Coeur
le documentaire à Jericó, el infinito vuelo de los días / Jericó, le vol infini des jours (Colombie, France, 2016) réalisé par le Cubain Ernesto Daranas. Le film narre le quotidien d’un enfant de onze ans. Ce dernier, élevé par sa mère célibataire et perdue dans les drogues, doit faire face seul aux aléas de l’existence.
FILMARcito a proposé des courts-métrages Au fil de l’eau pour le jeune public. Un hommage a été rendu à Violeta Parra, auteure, compositrice, interprète, peintre et brodeuse chilienne avec deux films et le spectacle de musique, chant et danses, intitulé Gracias a la vida crée par l’association Artisticamente. L’exposition, intitulée Chez les Kunas toutes les femmes sont artistes autour de la mola: corsage emblématique porté par les femmes du peuple kuna du Panama du 17 novembre au 3 décembre à la Maison des Arts du Grütli, 16h à 23h durant le festival sera accompagné de la projection du film: Molakana – Coudre le monde de Michel Perrin, 2003 jeudi 30 novembre, 17h30 à l’auditorium du MEG, Musée d’ethnographie de Genève.
En photo le fondateur du festival Jean-Pierre Gontard et la directrice du festival Vania Aillon (d’origine chilienne) lors de la présentation du festival.
Gracias a la Vida, hommage musical à Violeta Parra et ses liens privilégiés avec Genève et la Suisse, au fil des textes et chansons de Violota Parra, interprétées par des artistes d’exception, ainsi que des danses chiliennes par la groupe genevois TABARE a eu lieu vendredi 24 novembre à l’Aula Frank Martin, Genève, précédée d’une table ronde avec la participation d’experts et amis ayant partagé le temps passé par Violetta à Genève et à Lausanne de 1953 à 1965. Dans le cadre du centenaire de la naissance de cette chanteuse, poétesse, compositrice et peintre chilienne. Elle vécut à Genève de 1963 à 1965 avec l’anthropologue et musicie suisse Gilbert Favre. En 1964 le Musée du Louvre expose ses tableaux, tapisseries et sculptures.
En 1965 Violeta Parra retourna au Chili et mit fin à ses jours le 5 février 1967.
Le film d’une autre chilienne, le long-métrage de Marcela Said Los Perros/Mariana, lauréat du prix Horizontes Latinos au récent festival du film San Sebastian, a ouvert cette 19e édition du Filmar, en présence de la réalisatrice, le 17 novembre à l‘Auditorium Ardidi, Genève. Le film sera à l’affiche du mercredi 29 novembre au 19 décembre aux Cinémas du Grütli.
Mariana, 42 ans, erre entre sa galerie d’art, son père riche, son mari autoritaire et un incessant sentiment d’insatisfaction. Elle cherche à éprouver des émotions auprès de son chien, des chevaux… de son prof d’équitation. Mais lui, qui est-il? Est- ce dangereux de remuer la boue dans un pays à l’histoire récente sanglante? Un film profondément humain, qui pose une question: peut-on aimer un monstre?
Le public a été au rendez-vous et a pu rencontrer 19 invités au total pendant les 15 jours du festival. L’année prochaine en 2018, le festival célébrera son 20e anniversaire.
Le 18e édition du Festival Filmar en América Latina, seul festival suisse consacré au cinéma latino continue du 18 novembre au 4 décembre 2016 à Genève et Annemasse
Palmarès ce dimanche 4 décembre à l’Auditorium de la Fondation Arditi
Le Prix du Jury des Jeunes, cofinancé par Terre des Hommes Suisse, Eirene Suisse et la Centrale Sanitaire Suisse Romande (CSSR) récompensant la meilleure Opera Prima (parmi 8 premières oeuvres de jeunes talents) revient au cinéaste argentin Francisco Varone pour son long-métrage Camino a La Paz. Un road-movie séduisant, doucement humoristique et profondément empathique. Si vous l avez manqué, le film sera projeté à nouveau le dimanche 18 décembre à 19h15 aux Cinémas du Grütli (salle Simon). Le Prix Public, cofinancé par la Fédération Genevoise de Coopération et Helvetas revient au documentaire uruguayen El mundo de Carolina de la cinéaste Mariana Viñoles. Un documentaire qui invite à la rencontre de Carolina, une jeune femme trisomique, et qui émeut par son humanité et son regard sensible. Le film sera projeté à nouveau le dimanche 18 décembre à 17h aux Cinémas du Grütli (salle Langlois). Après six éditions, dont quatre à la direction, Sara Cereghetti laisse la place à la nouvelle directrice, Vania Aillon, Chilienne et Suisse, diplômée de la Haute Ecole d art et de design de Genève (HEAD) qui avait déjà travaillé au festival et y avait présenté un des ses films tournée au Vénézuela. Mais avant une 19ème édition aura lieu du 17 novembre au 3 décembre 2017, le festival continue sa programmation ce lundi 5 et mardi 6 décembre au Cinéma BIO de Carouge avec 7 films.
80 oeuvres cinématographiques, dont Coups de Coeur: 8 films en compétition pour le Prix du Public, Opera Prima: 8 films en compétition pour le Prix du Jury des Jeunes, Immersion: hommage à la vie et à la carrière de célèbres écrivains latinoaméricains (Garcia Marquez, Jodorowsky, Neruda, Coehlo et Piglia), des Humeurs et des Envies, Au Front, Dédicace, art-images: adaptations cinématographiques d oeuvres littéraires, à revoir. Portraits/Retratos offrira une vingtaine de documentaires retraçant des récits de vie, des reconstructions
fictionnelles, une diversité de personnages, d’histoires, de trajectoires, tout comme des pays et d’époques. Photo à gauche: Sara Cereghetti, 4e et dernière édition comme directrice, en compagnie du président et fondateur du Festival FILMAR en América Latina Jean-Pierre Gontard et Sami Kanaan, Conseiller administratif en charge du Département de la culture et du sport lors de la cérémonie d’ouverture du vendredi 18 novembre avec la projection du film: Neruda, de Pablo Lorrain (Chili, France, Espagne, Argentine, 2016) à l’Auditorium de la Fondation Arditi.
Les productions de jeunes cinéastes engagés ont investit un grand nombre de salles dans de nombreux quartiers, en développant une programmation pour les jeunes et en instaurant des collaborations avec des institutions culturelles, comme c’est le cas cette année avec le Musée d’ethnographie: La section Dédicaces a été vouée aux esprits de la forêt, en écho à l’exposition Amazonie. Le chamane et la pensée de la forêt, présenté au MEG jusqu’au 8 janvier 2017. Une exposition photographique à la Maison des Arts du Grütli de Rene Torres: La paix c’est pour quand a thématisé à l’aube du processus de paix, comment les Colombiens partagent leur perception de la paix et de la guerre. Des rencontres et discussions autour de Historias Queer avec les associations LGBTIQ genevoises, en partenariat avec le pôle Egalité-Diversité du Service Agenda 21, Ville durable de la Ville de Genève. Dans la catégorie Immersion: Portraits/Retratos, vingt-trois longs-métrages ont dressé des portraits, pour une plongée dans le film biographique dans une multitude de traitement cinématographiques: biopics, anti-biopics, autofictions, biographies fictionnelles, documentaires créatifs, récits de vie. L’invité d’honneur 2016 était la littérature, un écrivain imaginaire au coeur d’un scénario, des adaptations cinématographiques de romans latino-américains récents et aussi un essai inspiré et à la recherche de Borges par Cristiano Burlan (Em Busca de Borges/Looking for Borges, Brésil, 2016), tourné dans les rues de Genève. Projection des Joyaux de Festivals: quatre films qui ont séduit à Cannes, Berlin, Saint Sébastien, Venise: Aquarius de Kleber Mendonca, Brésil, 2016, El rey del Once, de Daniel Burman, Argentine, 2016, El Amparo, de Rober Calzadilla, Venezuela, Colombie, El Cristo ciego, de Christopher Murray, Chili, France, 2016. 16 films se sont articulé autour des liens familiaux, leurs affects, leurs conflits et parfois leurs secrets – narrations imaginées ou documentaires. La catégorie Au Front a donné de l’espace à des films engagés et militants. FILMARcito, le festival des petits continue a proposé des films venus des quatre coins du continent.
17e édition de Filmar en América Latina du 13 au 29 novembre à Genève
La 17e édition du Filmar en América Latina – la plus grande manifestation cinématographique de Suisse dédiée à l’Amérique latine – s est terminé par la remise du prix du public récompensant dans la section Coups de Coeur d’une valeur de CHF 4000.- (doublé par rapport à l anneé, en réuniant fiction et documentaire dans une seule section et cofinancé par la Fédération Genevoise de Coopération et Helvetas) le film uruguayen Tus padres volveran/Tes parents reviendront de Pablo Martinez Pessi. Ce documentaire, tourné en 2014, relate un événement poignant qui a eu lieu en 1983 lorsque cent cinquante-quatre enfants vivants en Europe ont pris un vol pour l’Uruguay, sous l impulsion du gouvernement espagnol. Tous fils et filles d exilés politiques uruguayens, ces enfants furent envoyés par leurs parents découvrir leur pays natal, leur famille et leur culture d origine. Le jury des jeunes a récompensé le film de fiction Guarani du jeune réalisateur argentin Luis Zoraquin (co-production argentino- paraguayenne) dans la section Opera Prima. Cette oeuvre poétique narre la vie d Atilio et de sa petitefille. Ils habitent près du fleuve et le plus grand désir d’Atilio est d’avoir un petit-fils à qui transmettre les secrets de la pêche ainsi que sa langue et sa culture guaraní. La mère de la fillette est partie pour la ville. Un jour, Atilio et sa petite-fille entreprennent le voyage pour la retrouver. Cette traversée leur fera comprendre l’importance des traditions et de la famille.
Un événement incontournable qui nous permet de découvrir du cinéma d’autre monde, notamment de l’Amérique Latina unique dans notre région franco-genevois. Ouverture de la 17e édition de Filmar en América Latina ce vendredi 13 novembre devant plus de 400 spectateurs enthousiastes à l’Auditorium de la Fondation de Genève. En plus de la présentation de cette quinzaine, du film guatémaltèque Ixanul/Volcan, Guatemala, 2015 (projeté le 27 novembre au CinéVersoix), nous avons eu droit à un échantillon des films des réalisateurs centraméricaine à retrouver dans la catégorie une immersion de Panama à Tijuana: (25 longs-métrages et 4 courts métrages en total) en présence des invités Marie José Alvarez, co-fondatrice de l’Institut de Cinéma nicaraguayen, fondatrice de sa maison de production, Luna Films – son road movie Lubaraun, al encuentro de…sera projeté en présence d’Alejo Cristostomo, cinéaste de parents chiliens, né au Guatemala – son film: Nina y Laura qui représentent les quatre films costaricains en compagnie de Kattia Gonzales Zuniga, productrice et actrice en collaboration – dont le court-métrage Viaje en présence de la mexicaine Juliana Fanjul (master en réalisation entre l’ECAL à Lausanne et la HEAD à Genève) – son film: Muchachas a été projeté lundi 23 et mercredi 25 novembre au Cinélux, en collaboration avec Les Créatives.
Embarquez en voyage de Panama à Tijuana, avec la projection de fictions et de documentaires latino-américains actuels, dont une quinzaine en avant-première, sélectionnés ou récompensés par les plus grands festivals de cinéma internationaux. Un voyage au coeur de la création cinématographique latino-américaine, qu’elle soit portée par de jeunes cinéastes ou déjà inscrite dans le patrimoine: Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Cuba, Guatemala, Mexique, Venezuela, République Dominicaine et Uruguay. Une vingtaine d’invités: María José Alvarez (Nicaragua), Pablo Agüero (Argentine), Maite Alberdi (Chili), Cristiano Burlan (Brésil), Alejo Crisóstomo (Guatemala, Chili), Juliana Fanjul (Mexique, Suisse), Jorge Flores Velasco (Equateur), Héctor Gálvez (Pérou), Kattia González (Costa Rica), Heidi Hassan (Cuba, Suisse), Carlos Lascano (Argentine), Marcela Lizcano (Colombie), Luján Loioco (Argentine), Juan José Lozano (Colombie, Suisse), Tomás Navas Curie (Cuba Suisse), Enrica Pérez (Pérou), Haliam Pérez (Cuba), Anwar Safa (Mexique), Marcia Tambutti (Chili), Ricardo Torres (Colombie Suisse), Jacques Toulemonde (Colombie France), Carlos Tribiño (Colombie), et Luis Zorraquín (Argentine). Dans Coup de Coeur, le festival a invité à découvrir les huits films en compétition pour le prix du public. Le jury des jeunes a choisi son lauréat parmi les huit films proposé dans Opera Prima, l’espace pour les nouveaux talents. Les festival a mis également à l’honneur de jeunes talents déjà primés, tels que Israel Cardenas et Maria Amelia Guzman, ainsi que les premiers longs-métrages de Juliana Fanjul, Jairo Bustamante (Prix Alfred Bauer à la Berlinade 2015) et César Acevedo (Caméra d’or du Festival de Cannes 2015). Des Humeurs et des Envies nous ont permis de nous envoler avec des regards croisés sur l’actualité des cinématographiques du territoire latino-américain. Les films dont l‘engagement et la radicalité sont la force la plus manifeste sont réunis dans Au Front.
16e Filmar en América Latina qui s’est tenue à Genève, dans d’autres villes de Suisse romande et en France voisine du 15 au 30 novembre 2014
Le Festival a décerné son prix pour les fictions samedi et documentaires dimanche. Le palmarès a couronné deux films de fiction et deux documentaires de création. Le Prix du Public – Fiction, d’un montant de CHF 2000.- offert par Helvetas, a plébiscité Conducta, du réalisateur cubain Ernesto Daranas qui raconte la relation entre un élève qui vit seul avec sa mère trop souvent absente et Carmela, l’enseignante charismatique, proche de la retraite. Le Prix du Jury des Jeunes, composé d’étudiantes et d’étudiants de l’Ecolint (Ecole internationale) et des collèges Sismondi, De Saussure et Rousseau, a attribué ses prix à deux films mexicains: au film de fiction, d’un montant de CHF 2000.- offert par Terre des Hommes Suisse, à La tirisia du réalisateur mexicain Jorge Pérez Solano qui raconte l’histoire dune femme confrontée au conflit entre ses propres désirs et les attentes de sa communauté. Le jury des jeunes a décerné pour la première fois le prix pour un Documentaire, de CHF 2’000.- offert par la Fondation Eirene et la Centrale Sanitaire Suisse Romande, à Quebranto du réalisateur mexicain Roberto Fiesco, une fresque biographique d’une grande dame du cinéma mexicain. Le Prix du Public – Documentaire, de CHF 2000.- offert par la Fédération Genevoise de Coopération, est allé à La muerte de Jaime Roldós des réalisateurs équatoriens Manolo Sarmiento et Lisandra Rivera qui revient sur la mort du premier président élu démocratique en Equateur, Jaime Roldos et donne un éclairage des enjeux politiques qui sont emblématiques de ce qui se passe en Amérique latine. En photo la directrice Sara Cereghetti, qui disait satisfait des rencontres, cinématographiques et humaines, et de la réponse d’un public nombreux et curieux. Le festival continue à proposer une riche vitrine du cinéma latino-américain, un panorama du cinéma latino-américain le plus récent avec une centaine de titres, fictions et documentaires. Les projecteurs ont mis à l’honneur cette année le cinéma argentin en suivant ses pas et ses figures à travers le temps: dès les années ’60 jusqu’à nos jours. Des Andes à la Patagonie passent par l’infinie Buenos Aires (Argentine). Au programme également cinéma & musique, littérature, histoire, regards du cinéma suisse sur l’Amérique latine. FilmarCito, le festival des petits a proposé une séance spéciale avec la Lanterne Magique du 4 au 30 novembre avec des films d’Argentine, d’Uruguay, d’Equateur, du Chili, du Mexique ou encore du Cuba à apprécier en famille, en présence d’Alfredo Soderguit, réalisateur de la magnifique fiction animée Anina.
Festival Filmar en América Latina à Genève du 5 au 21 novembre 2010: Palmarès
Greenpeace a remis hier le prix pour le meilleur film consacré à l’environnement au réalisateur suisse Jean-Claude Wicky pour son documentaire: Tous les jours la nuit, un film sur les mineurs boliviens. Après une exposition de photographies et la publication d’un livre illustré, Jean-Claude Vicky a réalisé ce film après avoir vécu à plusieurs reprises avec les mineurs boliviens où il a rencontré de nombreuses femmes de mineurs, parfois devenus veuves très jeunes. (photo: le programmateur et directeur du festival: Gérard Perroulaz à gauche, Jean-Claude Wicky à droite).
Autres films primés: Retratos en un Mar de Mentiras de Carlos Gaviria, un road movie à travers la Colombie et Mi Vida con Carlos de German Berger Hertz, un film retraçant la vie de sa mère, la célèbre juriste chilienne Carmen Hertz, qui a travaillé au Vicariat de la Solidarité pour aider les victimes de la répression de Pinochet.
Filmar en América latina, ce sont une centaine de films latino-américains, dans plusieurs cinémas à Genève et dans d’autres villes suisses: à Lausanne, à Bienne, à Berne. Cette année au programme: Les Caraïbes avec une rencontre autour de la Martinique et une soirée Haïti. La production cinématographique récente de la Colombie (plus de 90 films long métrages ont été produit dans ce pays depuis 2005). Des soirées spéciales Nicaragua, Guatemala, Bolivie, Pérou, Chili, Argentine, Venezuela et Mexique. Des avantpremières en présence des réalisateurs. Le fait que le festival a eu lieu également à Ferney-Voltaire a mis les films sud-américains au contact des distributeurs parisiens. (Photo à droite le président Jean-Pierre Gontard).