Château de Prangins : Musée national suisse

Anne Frank et la Suisse, nouvelle exposition temporaire du 22 mars au 29 septembre 2024, Château de Prangins

Le journal d’Anne Frank en facsimilé et en interactive. La jeune fille y relate de juillet 1942 jusqu’à son arrestation le 1er août 1944  les 735 jours passés dans leur cachette d’Amsterdam pour échapper aux nazis.

Le Journal d’Anne Frank est universellement célèbre. Par contre, peu de gens savent que la diffusion de cette œuvre dans le monde entier a pour origine la Suisse. Alors qu’Anne, sa sœur et sa mère ont péri dans un camp de concentration, le père d’Anne est le seul membre de la famille à avoir survécu à l’holocauste. Dans les années 1950, Otto Frank s’installe chez sa sœur Leni à Bâle, d’où il se donne pour mission de faire connaître les écrits de sa fille et de préserver pour les générations futures son message empreint d’humanité et de tolérance, + d’infos.

La grand-mère Alice Frank écrit toute sa vie des lettres et incite ses enfants et petits-enfants à écrire

De multiples photographies et des objets de la vie quotidienne des Frank (Fonds à Bâle et le Familie Frank Zentrum à Francfort)

Cachette dans l’entrepôt dans l’annexe de la filiale d’Opekta.

Le 10 mai 1940, les nazis occupent les Pays-Bas et édictent des lois antisémites. Les Frank rejoignent en 1942 une cachette aménagée pour 8 personnes familles Frank et Van Pels dans l’annexe de l’entreprise d’Otto Frank, au 263 Prinsengracht.

L’exposition met en parallèle la fuite de la famille d’Anne Frank à Amsterdam et celle de ses proches en exil à Bâle. Otto Frank est libéré le 27 janvier 1945 du camp de concentration et d‘extermination d’Auschwitz. Un périple long de plusieurs mois le ramène à Amsterdam, où il espère retrouver sa famille. Dans les lettres envoyées à ses proches vivant à Bâle, il écrit son désespoir lorsqu’il apprend la mort de sa femme et de ses enfants.

Le livre d’Anne Frank traduit dans plus de 70 langues.

L’exposition «Anne Frank et la Suisse» a déjà été montrée à Zurich (Musée national) et à Schwytz.

Lecture en musique, Anne-Shlomit Deonna comédienne et Joelle Mauris au violoncelle

Helen Bieri Thomson, directrice

Joël Herzog, Président des Amis Suisses de Yad Vashem

Tim Guldimann, Conseil du Musee national suisse

Inauguration jeudi 21 mars 2024, en présence de la directrice Helen Bieri Thomson, Tim Guldimann, président du Conseil du Musée National suisse, de Joël Herzog, Président des Amis Suisses de Yad Vashem, Ursula Schneider Schüttel, Présidente de la Commission fédéral contre le racisme et la Conservatrice du Château de Prangins et commissaire de l’exposition Nicole Staremberg qui quitte prochainement son poste au musée.

Nicole Staremberg, commissaire et conservatrice au Château de Prangins

Ursula Schneider Schüttel, Président de la Commission fédérale contre le racisme

Gros plan sur l’actualité internationale : Swiss Press Photo 2023 du 17 novembre 2023 au 5 février 2024 au Château de Prangins

Section Vie Quotidienne Karin Bauzin : Les cabanes de plages Miami Beach ? Non, Genève Plage. La zone de détente au bord du Léman est un paradis estival pour les retraités. Ils peuvent emménager dans une cabane pendant la saison et passer la journée à jouer, entre autres choses. « Une utopie sous forme d’oasis en milieu urbain », la photographe entouré des habitués de Genève Plage en visitant l’exposition lors du vernissage au Château de Prangins.

Alex Kühni : Guerre en Ukraine

Swiss Press Photographer of the Year : Alex Kühni. Les images ramenées d’Ukraine par Alex Kühni évoquent sans filtre l’atrocité de la guerre. Parce que, à la fois montrueuses et courageuses, elles laissent sans voix, elles se démarquent dans la catégorie international et font de son auteur le photographe de l’année.

Né à Berne en 1962, Alex Kühni découvre la photographie à la fin des années 1990, lors d’un voyage en Asie. Il travaille comme photographe de guerre depuis les années 2010. Il est membre du Corps humanitaire suisse, pour lequel il part souvent en mission. En 2018, il remporte le premier prix dans la catégorie Swiss Press Photo International (Mossoul), et en 2020, le troisième prix dans la même catégorie. Kühn enseigne à l’Ecole de design de Berne.

Section Actualité  1er prix : Fabrice Coffrini : Glaciers – 2e prix : Olivier Vogelsang : Grève pour l’avenir – 3e prix : Peter Klauzner : Bundesratsersatzwahl

Des silhouettes qui se détachent sur un paysage lunaire, quasiment ex-tra-terrestre : les images de Fabrice Coffrini illustrent de manière poigant la fonte accélérée subie par les glaciers en Suisse en 2022.

Le climat, la pollution, la consommation..et les déchets : source de préoccupation quotidienne des Suisses, grands producteurs de rebuts. Eleni Kougionis a suivi une équipe de détectives aux allures de cosmonautes, chargée de retrouver ceux qui se délestent de leurs déchets de manière illégale. En section Sport, très loin des fastes du Mondial au Qatar, Dominic Steinmann a posé son regard sur un championnat de foot pas comme les autres : celui des villages de montagne en Haut-Valais.

Section Histoires Suisses 1er prix : Eleni Kougionis : Auf Streife mit Abfalldetektiven, 2e prix Dom Smaz : Helvécia, une histoire coloniale, Suisse

Section Sport Dominic Steinmann : Die schrägste WM der Welt – Gabriel Monnet : Aquatique

L’exposition Swiss Press Photo dévoile près de 130 images de 18 photographes primés dans les catégories Actualité, Vie quotidienne, Histoires suisses, Portrait, Sports et International. Quant à celle de World Press Photo, elle met l’accent sur des clichés pris aux quatre coins du monde et sélectionnés parmi 60’448 photographies. Afin de ne pas donner une place démesurée aux perspectives occidentales, le concours est subdivisé en six régions du monde présidées chacune par un jury. Cette présélection est ensuite examinée par un comité international qui désigne comme gagnant 24 projets régionaux et 4 lauréates et lauréats mondiaux. L’exposition présente environ 120 photographies issues des projets récompensés.

Heures d’ouverture mardi à dimanche 10h à 17h. Accès au Château depuis la gare CFF de Nyon en bus TPN 805 et 811 (environ 10 minutes de trajet), descendre à «Prangins Musée national», ou à «Prangins, Les Abériaux».

Archives: Expositions, événements passés

Journée spéciale Photos de presse dimanche 28 janvier 2024, Musée National suisse, Château de Prangins

Une journée consacrée à la photographie de presse suisse avec conférences et visites guidées. Venez écouter des photographes primés (en collaboration avec Swiss Press Photo et L’illustré) parler de leur travail:

Visite guidée de l’exposition Swiss Press Photo 23 avec Michael von Graffenried, Fondateur du concours Swiss Press Photo (13.00-13.45)  Parole aux photographes! Karine Bauzin présente son reportage « Les cabanes de plages », catégorie Vie quotidienne, 1er prix (14.00-14.45 ) – Parole aux photographes! Fabrice Coffrini présente son reportage gagnant « Glaciers », catégorie Actualité, 1er prix (15.00-15.45) – Conférence « L’illustré: comment raconter une histoire en images » les coulisses de la réalisation d’un reportage pour L’illustré avec Laurence Desbordes, rédactrice en chef et Caroline Zingg, rédactrice en chef adjointe (16.00-16.45) – Regards croisés, visite guidée de l’exposition temporaire Swiss Press Photo 23 avec Michael von Graffenried en dialogue avec Fabrice Coffrini (17.00-17.45), Entrée gratuite au musée et aux activités, de 13h à 18h, entrée libre, + d’infos.

Gros plan sur l’actualité internationale : World Press Photo 23 du 17 novembre 2023 au 17 décembre 2023 au Château de Prangins

Mariana Rettore Baptista, World Press Photo Fondation – Marielle Eudes membre du jury

Les photographies sont une composante indispensable de la presse quotidienne. Les deux expositions World Press Photo 2023 et Swiss Press Photo 23 dévoilent les meilleurs clichés de presse internationaux et nationaux de l’année 2022. Elles permettent au public non seulement de prendre le temps de se plonger dans les actualités qui défilent, dans les médias, à un rythme effréné, mais aussi de les étudier sous de nouvelles perspectives et d’y réfléchir d’une manière critique. Ces photographies couvrent une large palette de sujets : des thèmes de premier ordre, par exemple la guerre en Ukraine ou les manifestations des femmes en Iran, des questions sociétales essentielles telles que les conséquences du changement climatique au Maroc ou dans les Alpes avec la fonte des glaciers et enfin des événements plus locaux comme l’élection du Conseil fédéral.

Afrique : Mohamed Mahdy, Ici, les portes ne me connaissent pas (archives de souvenir d’une communauté de pêcheurs expulsé de leur village à Alexandrie, Egypte)

Jonathan Fontaine photographe français

Afrique, mention spéciale pour l’ultime voyage du nomade de Jonathan Fontaine. La pénurie d’eau menaçant les peuples nomades d’Ethiopie et de Somalie.

Asie : Mads Nissen Le Prix de la paix en Afghanistan

Europe : Simone Tramonte Transition vers la carboneturalité (les énergies renouvelables, les nouvelles technologies pour la production alimentaire et l’écologie circulaire)

Europe : Cesar Dezuli Passagers Ce projet met en lumière les histoires de plusieurs personnes qui se trouvaient sur une embarcation en 2016 dans leur quête d’une nouvelle vie sur le continent.

Amérique du Nord : Ashley Peña La Voix de New York est la drill / Amérique du Sud : Fabiola Ferrero Je n’entens pas les oiseaux

Amérique du Sud : Alessandro Cinque Alpaqueros (habitants des Andes péruviennes)

Asie du sud-est : Kimberly de la Cruz Mort d’une nation (guerre contre la drogue après l’entrée en fonction du président philippin Rodrigo Duterte)

Vernissage de l’exposition permanente Décors. Chefs-d’oeuvre des collections samedi 26 août 2023, Musée National suisse, Château de Prangins

Denise Tonella, directrice du Musée national suisse

Flutistes : Sara Boesch, Véronique Jamain, Elodie Virot

L’équipe du Château de Prangins avec sa directrice Helen Bieri Thomson

Disours de Gorrite Nuria, Conseillère d’Etat de Vaud

Dans le cadre du 25e anniversaire du siège romand du Musée national suisse, le Château de Prangins présente des pièces exceptionnelles qui racontent des histoires surprenante. Les intérieurs sont un peu l’ADN du Musée national suisse, qui les collectionne depuis sa création en 1898. Ils reflètent différentes identités et réalités de la Suisses. Inauguration de l’exposition samedi 26 août en présence de Denise Tonella, directrice du Musée national suisse (Landesmusum) à Zurich, Prof. Léonard Burnan, Doyen de la Faculté des lettres de l’Université de Lausanne et Nuria Gorrite, Conseillère d’Etat du Canton de Vaud avec des d’intermèdes musicaux par La Côte Flûte Festival

Décors. Chefs-d’oeuvre des collections Vernissage samedi 26 août 2023, Musée National suisse, Château de Prangins

Luminaire futuriste de l’architecte Mario Botta – Showroom du design suisse

Une pièce de mobilier, un objet de décoration, un revêtement mural, une lampe ont beaucoup à dire sur notre mode de vie, nos goûts, nos valeurs et nos occupations. A partir d’objets phares du Musée national suisse, l’exposition montre tout ce qu’un intérieur peut révéler des personnes qui y ont vécu ou de celles qui l’ont fabriqué. La visite commence par une immersion dans un melting-pot éclectique de design helvétique, où un luminaire futuriste de Mario Botta côtoie une escabelle, symbole du mobilier artisanal suisse.

Décors de theatre qui témoignent d’une occupation alros très répandue parmi les élistes : le théâtre de société, qui désigne l’habitude de donner la comédie chez soi.

Elle se poursuit au cœur d’un ensemble rarissime à l’échelle européenne: un décor de théâtre privé de 1777 provenant du château d’Hauteville. Grâce à un dispositif multimedia immersif, le public peut assister à la représentation d’une comédie du 18e siècle, Le médecin suisse allemand, interprétée par des comédien-nes du Théâtre de Carouge.

Maison paysanne du Jura bernois

L’espace suivant, «Luxe à la ferme», met en valeur un papier peint digne du palais des Tuileries, représentant les Métamorphoses d’Ovide. Ce décor, qui ornait étonnamment les murs d’une maison paysanne du Jura bernois à partir des années 1790, offre un lieu idéal pour écouter les récits d’Ovide.

Autre salle, autre ambiance: « Enquête sur les intérieurs» scrute à la loupe des photographies prises par le criminaliste Rodolphe Archibald Reiss et ses successeurs, entre 1900 et 1930. Ces scènes de crime sont parmi les rares témoignages des lieux de vie des classes défavorisées dans le canton de Vaud au début du 20e siècle. Puis, dans le «Salon bourgeois», le public découvre du mobilier fabriqué à Yverdon au 19e siècle par un menuisier innovant dont les techniques préfigurent la production en série. On peut y monter ou démonter une chaise, et également toucher des éléments en bois sculpté, marqueté ou tourné.

Première exposition nationale d’art appliqué, Lausanne 1922

Enfin, l’exposition se termine en apothéose avec une œuvre unique en Suisse: une pièce monumentale en bois exotique, avec ses boiseries, ses appliques et sa peinture, qui annonce l’Art Déco. Servant de bureau, elle est signée de l’architecte Alphonse Laverrière et fut réalisée en 1922 pour la Première exposition nationale d’art appliqué. Le film Documenter la nation conlue  l’exposition Décors. Chefs-d’œuvre des collections.  +d’infos.

Galerie des portraits, nouvelle exposition permanente dès le 6 juin 2023, Musée National suisse, Château de Prangins

Voltaire, Jacques Necker, Joseph Bonaparte ou William Beckford, autant de personnalités qui ont vécu ou séjourné au château de Prangins. Dans le grand couloir du premier étage, ces anciennes habitantes et habitants viennent, tels des fantômes, surprendre le public et lui raconter des anecdotes. Dans une mise en scène interactive et engageante, venez découvrir des parcours de vie et des histoires: les moyens de contraception qui transitaient par le château avant d’être envoyés aux Etats-Unis à l’instigation de la biologiste, philanthrope et féministe Katharine McCormick, la débâcle d’IOS et le procès retentissant du financier Bernie Cornfeld, ou le rôle joué par Necker, alors ministre des finances de Louis XVI, le jour de l’ouverture des Etats généraux le 5 mai 1789, +d’infos.

A découvrir derrière la porte : le visite de William Beckford, le jeune homme le plus riche d’Angleterre fin 18e et le décors en miniature

Buste du genevois Jacques Necker (1732-1804), ministre des Finances de Louis XVI

Cinéma Open Air les 24 – 25 – 26 août 2023, Musée National suisse, Château de Prangins

En collaboration avec la Cinémathèque Suisse. Projection à 20h45 dans la cour du château précédée d’une brève introduction sur le filmLes projections auront lieu par tous les temps à l’extérieur!, + d’infos.

Projection dans la cours du Château de Prangins, 2023

Festival Prangins Baroque, 4ème édition du 3 au 10 septembre 2023 au Château de Prangins

Une semaine d’événements autour de la musique baroque, inspiré de la nouvelle exposition permanente Ovide dans le Jura présentée au Musée national suisse de Prangins:  l’histoire d’Apollon et de Daphné, tiré du grand poème les Métamorphoses d’Ovide et les thèmes toujours actuels qu’il évoque : la domination et la violence, la moquerie et le harcèlement, le consentement dans le sentiment amoureux, + d’infos.

Fête nationale suisse du 1er août 2023, Musée National suisse, Château de Prangins

Entrée gratuite de 10h à 17h, musique (en continu de 15h à-17h) : L’Echo du Signal de Bernex, accompagné du clarinettiste virtuose Thomas Winteler, fera résonner le folklore musical suisse au Château, en collaboration avec le Festival Rive Jazzy. Visites guidées (30′) à 14h:  La Suisse. C’est quoi? en français – Le Tour du propriétaire en français – Le Tour du propriétaire en anglais. La Suisse. C’est quoi? en allemand à 14h30. La Suisse. C’est quoi? en anglais à 15h. Le Tour du propriétaire en allemand / La Suisse. C’est quoi? en italien à 15h30. La Suisse. C’est quoi? en français / Le Tour du propriétaire en français à 16h, + d’infos.

BD! Voix de femmes, nouvelle exposition temporaire du 11 mars au 24 septembre 2023, Musée National suisse, Château de Prangins

Le Château de Prangins a donné carte blanche à douze créatrices de bande dessinée du collectif La bûche en résidence pendant une semaine au château. Soucieuses de rendre visible des parcours de vie et des destins féminins, elles ont choisi comme fil rouge les voies et les voix de femmes du château, toutes classes sociales et époques confondues, du 18e au 21e siècle. C’est ainsi que sous leurs traits de crayon surgissent une jeune Anglaise prénommée Matilda devenue baronne de Prangins, une nourrice ou encore Katharina McCormick, suffragette et philanthrope américaine ayant financé les recherches sur la pilule. Inspirées par le lieu, elles ont aussi créé des images de personnes, animaux ou végétaux rencontrés au château. Chaque artiste donne à voir des œuvres multiformes – BD, gravure, dessin, etc. – qui mêlent réalité et fiction. Parfois le papier devient un espace de rencontre entre deux créatrices aux univers très différents. 

Pendant la durée de l’exposition, des dessinatrices de La bûche proposeront aux adultes, aux enfants et aux familles des ateliers de création de bande dessinée, + d’infos.

Swiss Press Photo et World Press Photo 22 dès le 18 novembre 2022, Musée National suisse, Château de Prangins

Pour la neuvième année consécutive, le Château de Prangins propose conjointement deux expositions consacrées à la photographie de presse: World Press Photo jusqu’au 18 décembre 2022 et Swiss Press Photo jusqu’au 26 février 2023. Ces éditions 2022 offrent une rétrospective en images de l’actualité mondiale de 2021. Venez découvrir une multitude de perspectives issues des quatre coins du monde. Les œuvres primées racontent des histoires courageuses, évoquent des actions remarquables et traduisent une grande diversité dans l’appréhension de la réalité.

Après la pandémie de 2020, 2021 a été une année de transition où certaines problématiques ont refait surface, par exemple, les enlèvements d’élèves par des groupes islamistes en Afrique, les combats dans la bande de Gaza, les tensions en Ukraine, les manifestations de la population thaïlandaise pour conserver leurs droits civiques et toujours en arrière-fond la crise climatique mondiale. Elu photographe de l’année, le Lausannois Denis Balibouse a été primé pour sa photographie prise à Genève en juin 2021 lors du sommet entre les présidents Joe Biden et Vladimir Poutine. Au premier plan, il y a la main floue dʹun agent du service secret russe et, au second, les deux chefs d’état, à l’image très nette, assis devant une immense bibliothèque. En observant ce cliché, le public ressent les quelques secondes d’incertitude et d’agitation vécues par le photographe juste avant de devoir quitter la pièce. Une nouveauté pour le concours World Press Photo cette année: son format a changé afin de ne pas donner une place démesurée aux points de vue occidentaux. Désormais, le concours est subdivisé en six régions, à savoir l’Afrique, l’Asie, l’Europe, l’Amérique du Nord et centrale, l’Amérique du Sud et l’Asie du Sud-Est/Océanie. Chacune a son propre jury chargé de désigner les lauréats. Les photographes primés sont ensuite évalués par un comité international qui sélectionne, au final, les quatre vainqueurs. Le World Press Photo of the Year revient cette année à la photographe canadienne Amber Bracken. Son cliché Kamloops Residential School rend hommage aux nombreux enfants décédés à Kamloops, ville de l’ouest du Canada, enlevés de leur foyer dans le cadre d’une politique d’assimilation des personnes autochtones à la culture occidentale, + d’infos.

Musée National suisse, Château de Prangins

La nouvelle exposition permanente interroge les mythes fondateurs et les clichés de la Suisse pour les confronter à la vie quotidienne de la population du 18e siècle jusqu’à nos jours. Elle donne aussi la parole aux jeunes générations pour tisser des liens entre le passé et le futur de ce pays bien plus contrasté qu’il n’y paraît à première vue.

La Suisse. C’est quoi? – nouvelle exposition permanente dès le 18 juin, Musée national suisse, Château de Prangins

L’exposition interroge les mythes fondateurs et les clichés de la Suisse pour les confronter à la vie quotidienne de la population du 18e siècle jusqu’à nos jours.  L’exposition propose un parcours thématique et explore des sujets tels que l’identité, le territoire et la montagne, la famille et le rôle de la femme, la consommation et l’industrie alimentaire, le travail ou encore la démocratie et la neutralité. Il en ressort que l’histoire de la Suisse n’est pas aussi consensuelle et linéaire qu’on pourrait le supposer au regard des clichés. Révolutions, grèves, révoltes de la jeunesse, luttes féministes et écologiques, nombreux sont les moments de tensions ou de ruptures révélateurs d’enjeux sociétaux et politiques. Autant de questions qui invitent chaque visiteuse et visiteur à se questionner à propos de ce pays, de ses représentations et de ses symboles.

La richesse du patrimoine suisse est mise en lumière grâce à quelque 300 objets précieux, insolites ou quotidiens à l’exemple d’une lingotière, d’une pierre du Gothard ou encore d’une horloge à pointer. Des documents historiques, des témoignages audio, des photographies inédites et des archives télévisuelles rendent compte de pratiques sociales et culturelles d’une part, de certains pans de l’histoire politique, économique et institutionnelle d’autre part. La Suisse. C’est quoi? propose aussi une expérience polysensorielle. En plus de la vue et de l’ouïe, l’odorat et le toucher sont sollicités avec, par exemple, des parfums inattendus ou une table de mixage de sons «typiquement suisses».

Le vernissage samedi 18 juin dès 14h, ouvert à tous, aura lieu en présence de Vincent Kucholl et Vincent Veillon, ainsi que d’élèves-guides issus d’écoles vaudoises ayant participé au projet. + d’infos.

Avec cet accrochage, Sandrine de Borman et Patricia Laguerre vous invitent à plonger dans un univers végétal imaginaire et empreint de poésie. Après trois résidences au Château de Prangins et une passion toujours intacte pour les végétaux, les deux artistes présentent leurs créations réalisées avec les plantes du Potager ainsi qu’avec celles du parc et alentours.

Plasticienne, Sandrine de Borman questionne le monde végétal et nous invite à le regarder autrement. Elle crée des tatakizomés en martelant le végétal sur un support et fabrique aussi des impressions de végétaux sur papier sans encre ajoutée appelées phytopressions. Fascinée par le processus du dévoilement, la photographe Patricia Laguerre utilise le cyanotype – un procédé photographique du 19e siècle – pour réaliser des images monochromes, bleu cyan, de végétaux qui apparaissent sous l’effet des rayons solaires. Artiste aux multiples facettes, elle célèbre la lenteur.  Première au Château de Prangins – Musée national suisse, qui offre une nouvelle plateforme à des artistes en relation avec le Potager sous forme d’accrochage. Après plusieurs résidences au château, les artistes se sont ainsi imprégnées du lieu pour créer. Leurs œuvres sont présentées à partir du 9 avril dans le musée. Un riche programme d’ateliers accompagne cet événement. Cette première édition d’accrochage sera inaugurée le samedi 9 avril 2022 à 15h, entrée gratuite.+ d’infos.

A visiter les expositions temporaires: Ovide dans le Jura. L’étonnante histoire d’un papier peint, ainsi que les permanentes: Indiennes. Un tissu à la conquête du monde / Prêts à partir? Expo jeu pour familles / Noblesse oblige! La vie de château au 18e siècle

Accès au Château depuis la gare CFF de Nyon en bus TPN 805 et 811 (environ 10 minutes de trajet), descendre à «Prangins Musée national», ou à «Prangins, Les Abériaux».

6e édition du Cinéma Open Air jeudi 25, vendredi 26 et samedi 27 août 2022 au Château de Prangins

En lien avec la nouvelle exposition permanente La Suisse. C’est quoi? trois soirées de Cinéma Open Air dont le sujet central est la Suisse dans le cadre magnifique de la cour d’honneur du château. Deux soirées dédiées au cinéma documentaire et une à la fiction: Le jeudi 26 août, le documentaire Les Combattantes de Flore Amos, plonge le spectateur 50 ans en arrière sous le regard de Kelly, jeune Vaudoise de 18 ans, dans cette Suisse où les femmes ne pouvaient pas encore voter. Le vendredi 26 août, Le Miracle suisse de Martina Chyba explique les secrets du bien-être helvétique. En se basant sur des archives anciennes et récentes, elle donne les clefs de la Swiss Attitude avec légèreté et humour. Le samedi 27 août, place à la fiction, avec L’Invitation de Claude Goretta, prix du jury au Festival de Cannes en 1973. Le protagoniste, Rémy Placet, hérite d’une superbe propriété dans laquelle il convie ses collègues et chefs de bureau, dont les langues et les cœurs se délient peu à peu sous l’emprise de l’alcool. Ouverture du musée dès 17h, visite guidée à 19h, projection à 20h45. Le jeudi soir, Flore Amos, journaliste et réalisatrice, Sylvie Durrer, Directrice du Bureau fédéral de l’égalité entre femmes et hommes, et les commissaires de l’exposition seront présentes pour ouvrir la discussion, après la projection, sur l’évolution du rôle de la femme en Suisse. Martina Chyba, journaliste et présentatrice de Miracle suisse, prendra la parole le vendredi soir et échangera avec le public autour des thèmes de l’amour, l’argent, la tranquillité et la nature. Jean-Luc Bideau, acteur dans le film L’Invitation, partagera sa vision de la Suisse lors de la soirée de samedi.

Ovide dans le Jura. L’étonnante histoire d’un papier peint du 18 février au 30 octobre 2022, Musée National suisse, Château de Prangins

Les métamorphoses d’Ovide servant comme modèle pour le papier peint.

Heures d’ouverture mardi à dimanche 10h à 17h. + d’infos.

C’est une exposition centrée sur un objet majeur des collections du Musée national suisse, dans une approche pluridisciplinaire mêlant histoire, histoire de l’art, restauration-conservation et illustration. L’objet en question est un salon en papier peint des années 1790 provenant de la manufacture parisienne Arthur & Robert. Ce décor a été retrouvé dans les années 1950 au premier étage d’une ferme dans le hameau de La Cibourg, non loin de La Chaux-de-Fonds.

Détail du décor des Métamorphoses, représentant Orphée et la muse de la musique
Provenance: maison paysanne de maître, La Cibourg, Jura bernois. Manufacture Arthur & Robert, Paris, après 1789. Impression à la planche. Musée national suisse (inv. LM 116903).

©Musée national suisse

L’exposition débute par une bande dessinée géante qui raconte l’histoire et les péripéties du salon de papier peint de La Cibourg, elle est exposée en regard de différents documents d’archives. Le public découvre ainsi le travail d’historien-nes et celui de l’illustratrice Fanny Vaucher. Habituée des récits historiques et mémoriels, celle-ci a basé sa narration sur un dossier scientifique comprenant non seulement des informations relatives au papier peint et à son propriétaire, le marchand de vin Charles-François Robert, mais également des indications sur l’époque, concernant notamment les vêtements, les modes de transport, le mobilier, etc. Dans la seconde salle, le discours proposé est celui des historien-nes de l’art. Venez vous familiarise avec l’univers du papier peint et les caractéristiques de ce type de décor : matérialité, technique de fabrication, composition, montage et iconographie. Apprenez aussi la manière dont les Métamorphoses d’Ovide, récit-clé sur lequel s’est construit l’imaginaire européen, ont marqué les arts décoratifs.

La troisième salle donne la parole aux restaurateurs-trices. Un film fort intéressnat dévoile l’ambitieuse campagne de conservation-restauration menée par le Centre des collections du Musée national suisse, laquelle a duré neuf mois et occupé une dizaine de spécialistes. Ce long travail a révélé, posé en dessous des Métamorphoses, un décor plus ancien et encore bien plus rare : un ensemble de papier peint à motif de paysage datant des années 1760.

Enfin, enrichi par ces différentes approches, pénétrez dans la dernière salle où est exposé, tel un joyau, le salon de papier peint de La Cibourg. Plafond et plancher ont été restitués, sur la base de photographies des années 1950, lorsque le décor était encore en place dans la ferme. Un banc au centre de la pièce permet de s’installer et d’admirer.

Indiennes. Un tissu à la conquête du monde dès le 8 mai 2021 au Château de Prangins

Avec la nouvelle exposition permanente Indiennes. Un tissu à la conquête du monde, le Château de Prangins croise histoire locale et globale, et met la Suisse en relation avec le monde. Elle révèle l’implication de nombreux Suisses dans des chapitres clés de la période moderne, tels que l’industrialisation, le commerce triangulaire, la colonisation et l’esclavage. La nouvelle exposition vous invite à suivre la trajectoire des indiennes sur quatre continents, en s’interrogeant sur l’impact qu’elles ont eu dans les différents centres de production et de consommation. Le parcours vous emmène de l’Inde au Brésil, en passant par la Suisse, la France et l’Afrique de l’Ouest. Tout au long de l’itinéraire, la présence et le rôle des Suisses sont soulignés. En effet, en maints endroits du monde, à divers échelons et dans différentes fonctions, des Suisses contribuèrent, directement ou indirectement, à écrire l’histoire des indiennes. Une histoire palpitante, entre mode et mondialisation, où il est aussi question d’imitation, d’interdiction, d’espionnage commercial et de contrebande.

Des négociants genevois important des tissus d’Inde pour les vendre à Bordeaux, d’où ils seront envoyés au Brésil pour servir de vêtement à des esclaves africains. Des marchands bâlois s’installant à Nantes pour mieux financer et réunir des cargaisons de traite. Des officiers neuchâtelois au service de la puissante Compagnie hollandaise des Indes orientales. Des Suisses faisant travailler des esclaves dans des plantations dont ils sont les propriétaires ou les administrateurs. Ces histoires et bien d’autres composent quelques-unes des facettes de l’épopée passionnante, mais ô combien complexe des indiennes, ces tissus de coton imprimés qui passent pour le premier produit mondialisé de tous les temps.

L’exposition fait partie du nouveau Centre des indiennes, qui comprend en plus une salle d’études, un carré de plantes tinctoriales au Jardin potager et une importante offre d’ateliers de teinture végétale pour se familiariser avec les techniques de fabrication, l’iconographie des toiles ou les productions de diverses manufactures.

Par ailleurs, un riche programme de cours de teinture végétale complète permet une appréhension plus sensorielle et tactile de l’univers des indiennes.

Prêts à partir? Expo jeu pour familles dès le 11 octobre 2020 au Musée National suisse, Château de Prangins

Pour la première fois en Suisse, un musée propose une exposition permanente sous la forme d’un jeu de rôle spécialement créé pour le très jeune public; deux niveaux sont à choix en quatre langues (F/D/IT/E): l’un pour les enfants de 4 à 10 ans et le deuxième à partir de 11 ans.

Mardi à dimanche, 10h à 17h (lundi fermé), gratuit pour enfants jusqu’à 16 ans. En savoir plus.

L’inauguration aura lieu dimanche 11 octobre dès 14h lors d’une grande fête destinée aux familles avec de nombreux jeux et animations (entrée gratuite).

L’exposition invite au voyage en Suisse d’antan. Chaque visiteur pourra incarner, au total, neuf personnages vivant à trois époques – 18e, 19e et 20e siècles – et qui se déplacent en empruntant les moyens de transport de leur temps: d’abord en diligence et en barque, puis en train et en bateau à vapeur. Un quai de gare avec automate à musique et horloge, un embarcadère et son kiosque à souvenirs ou encore une station de funiculaire: ces univers très évocateurs rappellent des lieux d’attente, passages obligés de tout voyage…L’écrivain lausannois Eugène s’est inspiré de la vie de ces personages ayant réellement existés pour ces parcours sonores. En complément, des jeux sous forme de manipulation attendent les plus petits: un stéréoscope –ancêtre des appareils à vision 3D – une maquette interactive de funiculaire – ou encore un tourniquet à cartes postales avec des indices très utiles pour le jeu!

Accès au Château depuis la gare CFF de Nyon en bus TPN 805 et 811 (environ 10 minutes de trajet), descendre à «Prangins Musée national», ou à «Prangins, Les Abériaux». Heures d’ouverture mardi à dimanche 10h à 17h.

Noblesse oblige! La vie de château au 18e siècle

Les anciennes salles de réception du Château de Prangins, qui comprennent salon, salles à manger et bibliothèques, ont retrouvé leur lustre d’autrefois et forment le décor de l’exposition. Boiseries aux couleurs d’origine, textiles aux motifs chatoyants et décors de faux-marbre servent d’écrin à quelque 600 objets d’époque. L’exposition vous invite à pénétrer dans le quotidien d’une famille noble du Pays de Vaud au siècle des Lumières.

Salle de réception du Château de Prangins

L’exposition met en scène l’existence quotidienne d’une famille noble du Pays de Vaud à la fin de l’Ancien Régime et permet de s’immerger dans la vie d’un baron. Neuf salles déclinent autant de thématiques qui font écho à la fonction des pièces: ainsi parle-t-on de sociabilité, de richesse et d’éclairage au salon, des domestiques dans la chambre du sommelier et du goût pour la lecture à la bibliothèque. Deux audioguides signés de l’écrivain Eugène – l’un destiné aux adultes, l’autre au jeune public – ainsi que des films inédits donnent à entendre la voix des anciens habitants du château. + d’infos.

Niels Ackermann, 1er prix catégorie l’étranger 2021 (Simonetta Sommaruga, conseillère fédérale)

    Swiss Press Photo 21 du 12 novembre au 6 mars 2022

    Les photos de presse sont une fenêtre sur l’actualité et nous permettent de la vivre autrement et d’en comprendre ses multiples visages. Cela a d’autant plus été le cas en 2020, lors de cette période de pandémie où tout le monde était enfermé entre 4 murs. Le fil conducteur des images que présentent les deux expositions Swiss Press Photo 21 et World Press Photo 21 est sans surprise: le COVID et les effets qu’il a eus sur les populations de divers continents. Ainsi tout un éventail d’émotions sera à voir et à découvrir au Château de Prangins. +d’infos.

    Le Potager du Château de Prangins fait peau neuve dès le 20 mars 2022

    Dimanche 20 mars, de 11h à 17h, le Musée national suisse vous invite à une journée est dédiée au plus grand jardin potager historique de Suisse. Sur 5500 m2, soit l’équivalent d’un petit terrain de foot, on y cultive près de 200 espèces et variétés de fruits et légumes souvent méconnus et parfois oubliés. Conçu en 1729 lors de la construction du Château par le baron Louis Guiguer, ce jardin avait pour seul but à l’origine de nourrir une quarantaine de personnes. Son organisation, typique d’un potager du 18e siècle: quatre carrés de culture, séparés par deux allées perpendiculaires centrées sur un bassin, de hauts murs palissés où s’épanouissent des arbres fruitiers en espalier. Une exposition didactique autour des saisons est mise en place dans la Maison du Jardinier.

    Deux événements gratuits à venir: le Rendez-vous au Jardin avec Café Climat sur le thème de la biodiversité le 22 mai, et la Journée des Châteaux suisses le 2 octobre, avec son marché automnal qui invitera les visiteurs à déguster les fruits et légumes du Potager. 

    Avec son exposition temporaire GAMES, le Château de Prangins vous présente l’histoire des jeux vidéo depuis leur début dans les années 70 jusqu’à nos jours. GAMES suit le développement des jeux vidéo d’un point de vue historique ainsi que technique et vous invite à jouer à Asteroids et Space Invaders sur les bornes d’arcades, mais aussi aux jeux vidéo développés en Suisse.

    GAMES du 21 mars au 10 octobre 2021 au Musée National suisse, Château de Prangins

    Qui n’a pas entendu parler de Fortnite, Mario Bros. ou Minecraft? Avec plus de 2,7 milliards de joueurs dans le monde et un chiffre d’affaires de presque 160 milliards de dollars, l’industrie du jeu vidéo est devenue plus importante que celle de Hollywood.

    Prangins Baroque du lundi 6 au dimanche 12 septembre 2021 au Temple et dans la Cour du Château de Prangins

    Dédié cette année à la musique instrumentale et vocale du Baroque Français, le tout a lieu dans des lieux chargés d’histoire, propices à l’évocation du temps jadis! Un programme mêlant chant, musique, danse et théâtre pendant cinq jours, enrichi par des ateliers de jeunes talents internationaux, sélectionnés au préalable. Ces derniers feront montre de leurs compétences et du résultat de cet enseignement lors de 3 spectacles ouverts au public et gratuits. Œuvres de Lully, Couperin, Marais, Campra, Charpentier, Clérambault, Lefebvre et Destouches, vendredi 10 septembre et samedi 11 septembre à 20h, Temple de Prangins. – Une Fête Baroque dimanche 12 septembre à 18h, Cour du Château de Prangins. +d’infos.

    5e Cinéma Open Air au Château de Prangins jeudi 26, vendredi 27 et samedi 28 août 2021

    Le Château de Prangins – Musée national suisse et Visions du Réel – Festival international de cinéma Nyon, proposeront trois soirées de Cinéma Open Air. Films documentaires et de fiction aborderont des thèmes en lien avec l’exposition temporaire GAMES et avec l’histoire des jeux vidéo. Le jeudi 26 août, trois courts-métrages documentaires Swatted, Contraindre et My Own Landscapes nous plongent dans l’univers des jeux vidéo en abordant différents thèmes comme la violence exercée par l’Etat sur des individus ou la réalité virtuelle en tant qu’outil pour préparer des soldats à leurs futures batailles. Le vendredi 27 août, le film documentaire de Natalia Almada Users envisage sous forme d’essai dystopique, le futur de ses enfants dans un monde technologique, entre émerveillement et effroi. Le samedi 28 août, place à un film de fiction réalisé par Steven Spielberg où il est question d’un monde au bord du chaos. Ready Player One raconte l’univers virtuel OASIS – créé par le brillant et excentrique James Halliday – dans lequel les humains se réfugient en 2045. Le film suit la course effrénée pour retrouver l’immense fortune que Halliday a cachée dans l’OASIS. Tarif unique: CHF 10.-, visite guidée du musée comprise à 19h30. +d’infos.

    Et plus si affinités… Amour et sexualité au 18e siècle du 5 avril (prolongée) au 1 novembre 2020 au Musée National suisse, Château de Prangins

    Porcelaine du 18e siècle

    L’exposition explore les questions liées à l’amour et à la sexualité au 18e siècle. Aujourd’hui, la sexualité, frontale ou suggérée, est omniprésente dans le flux incessant des images véhiculées dans les médias et le business du divertissement. « C’est vendeur ! », claironnent à l’unisson les spécialistes du marketing. Mais la sexualité n’a-t-elle pas toujours été une machine à fantasme ? Au-delà de la procréation, il est aujourd’hui fort heureusement admis en Occident que la quête de plaisir est indissociable du consentement mutuel et en pleine conscience. Qu’en était-il au 18e siècle ? A quels niveaux s’érigeaient les barrières de la censure, de l’acceptable et du punissable ? Avait-on le choix de son, sa ou ses partenaires ? Autant de questions auxquelles cette exposition donne des réponses parfois surprenantes, toujours documentées.

    5e Journée des Châteaux suisses dimanche 4 octobre 2020

    Entrée libre au Musée national suisse au Château de Prangins, 10h à 17h. Journée thématique sur la médecine du 18e et 19e siècle: Tisanes bienfaisantes ou potions de sorcières ? Au programme, plusieurs visites théâtrales en format court à l’intérieur et à l’extérieur du château. Des activités en continu pour les familles: visites théâtrales et autres activités en contine à L’échoppe de l’apothicaire, atelier herbier pour les enfants, dégustations de tisanes et sirops, jeux au jardin. En savoir plus.

    Le meilleur du photojournalisme suisse et mondial au Château de PranginsWorld Press Photo du 8 novembre au 8 décembre 2019 et Swiss Press Photo du 8 novembre 2019 au 23 février 2020

    Les photos de presse sont plus que de simples images. Prises sur le vif et pourtant toujours bien construites, elles invitent à réfléchir à des problématiques majeures de société. Les meilleurs clichés de 2018 seront exposés au Château de Prangins – Musée national suisse dès le 8 novembre. Cette année encore, le Château de Prangins présente les meilleures photos de presse publiées dans le monde.

    Prangins exposition World Press Photo du 8 novembre au 8 décembre 2019 et Swiss Press Photo Musee National Suisse Romandie

    Les expositions Swiss Press Photo et World Press Photo ont lieu en même temps, mettant à l’honneur le travail des photojournalistes aux quatre coins du globe. Images d’actualité politique, économique, environnementale ou sportive, elles sont bien plus que le souvenir d’un instant. Elles nous font réfléchir sur les enjeux qui se cachent derrière les questions de société dont elles traitent. Le cliché qui a remporté le Swiss Press Photo 2019 l’illustre à merveille. Signé Stefan Bohrer, il montre un incendie qui s’est déclaré dans une entreprise de logistique dans le port de Bâle. Ce n’est pas simplement cet événement qui suscite une émotion et fournit matière à discussion, mais les badauds qui contemplent la scène comme s’ils assistaient à un spectacle et notamment l’un d’eux qui s’empresse de faire un selfie. John Moore, lauréat du World Press Photo 2019, a lui aussi capturé un instant bien particulier. À la frontière du Texas, une petite fille assiste en pleurs au contrôle de sa mère par les autorités américaines. Aux États-Unis, cette image a soulevé un débat houleux sur la manière d’agir des autorités: de nombreux parents ont en effet été séparés de leurs enfants lors de leur tentative de passer illégalement la frontière. Les deux expositions vous permettent de revoir les événements marquants de l’année écoulée et donnent matière à réflexion, tout en promouvant la liberté d’expression. Journée spéciale Photos de presse dimanche 26 janvier 2020, 10h à 18h (entrée libre).

     

    A Table! Que mange la Suisse? du 7 avril au 20 octobre 2019, au Chateau de Prangins

    Exposition temporaire A Table que mange la Suisse musée national Prangins 2019

    boucherie avec viandes tricotées: Dominique Kähler Schweizer

    Exposition temporaire Musée national suisse, château de Prangins 2019À table! Que mange la Suisse? explore ce qui se mijote sous le couvercle de la marmite de l’Homo helveticus. En constante évolution, la culture culinaire suisse se reflète dans la pluralité de ses spécialités régionales. Quel est notre patrimoine gastronomique? Où prend-il ses racines? Abordées sous divers angles scientifiques, historiques et ludiques, ces thématiques n’omettent pas la partie gustative, qui promet de ne laisser personne indifférent.

    Exposition temporaire A Table que mange la Suisse musée national Prangins 2019

    table accrochée au mur, Daniel Spoerri

    Décor planté, table dressée: l’exposition s’articule autour des manières de table, des différents modes de préparation et de consommation des aliments. Elle s’interroge aussi sur les mécanismes de famine et les périodes d’abondance, les tabous et les effets de modes alimentaires. Grâce à de nombreux objets inédits, ainsi que des collaborations avec Slow Food et la Maison de la Rivière, le Musée national suisse – Château de Prangins offre un focus sur la Suisse romande.

    Exposition temporaire A Table que mange la Suisse musée national Prangins 2019

    corbeille de pique-nique, 1900-1925

    L’exposition met aussi en lumière les liens sociaux créés autour des recettes familiales, ainsi que les savoirs transmis par le biais des innovations professionnelles. La production locale, la biodiversité et le patrimoine végétal seront à l’honneur au gré des saisons dans le jardin potager du musée, le plus grand conservatoire de légumes oubliés et de fruits rares en Suisse. Depuis quand nous servons-nous d’une fourchette, d’un couteau et d’une cuillère? L’art et les manières de table autant de signes distinctifs reflétant les hiérarchies sociales et les modes de vie. (En photo une corbeille de pique-nique de 1900-1925, en osier tressé) Quelle est l’origine des tomates, du maïs, des fraises et de la pomme de terre? La culture de cette dernière s’est développé en période de disette, à l’instar de celle que connut le pays de Vaud en 1771-1772, comme un aliment de substitution aux céréales et au pain.

    Quand a été créée la fondue? La première recette d’apparaît qu’en 1699, dans un ouvrage zurichois. La fondue est une invention récente, le fruit d’une campagne publicitaire menée durant les années 1930 par l’Union suisse du commerce de fromage. Que mangions-nous autrefois et de quoi est composée notre alimentation aujourd’hui?

    Exposition temporaire A Table que mange la Suisse musée national Prangins 2019

    Boucherie de Mme Tricot

    Exposition temporaire A Table que mange la Suisse musée national Prangins 2019

    hachoir avec viande tricotée

    L’exposition répond d’une manière ludique: la Boucherie de Madame Tricot alias Dominique Kähler Schweizer avec ses morceaux du cochon: saucisses, salamis, jambons.. tous tricotés. L’exposition vous permet également de goûter aux insectes, dont la Suisse permet le commerce depuis le 1er mai 2017. (En photo la Boucherie de Madame Tricot alias Dominique Kähler Schweizer).

    Heures d’ouverture mardi à dimanche 10h à 17h.

    Rencontres avec des spécialistes dimanche 26 mai et 29 septembre:

    À table! Que mange la Suisse? avec Nicole Staremberg, conservatrice et commissaire de l’exposition dimanche 26 mai (10h45, 13h45) et 29 septembre (11h, 13h). – Alimentation durable: un pari gagnant pour tous, avec René Longet, spécialiste en agriculture durable dimanche 26 mai (11:15, 14:15). – Dans l’assiette des anthropologues, avec Laurence Ossipow, anthropologue et professeure à la Haute école de travail social HES-SO, Genève dimanche 29 (septembre (11h30, 13:30) – Thé, café et chocolat, un soufflet d’exotisme au 18e siècle, avec Aline Jeandrevin, historienne de l’art dimanche 26 mai (11h, 14h) et 29 septembre (13h30, 16h30). – Modes et Démodes des variétés fruitières et potagères, avec Bernard Messerli, conservateur des jardins dimanche 26 mai (11h30, 13h30) et 29 septembre (11h, 13h). – Pommes et blés: les variétés d’hier et d’aujourd’hui en discussion, avec Valentine Giesser, conservatrice de la Maison du blé et du pain, et Jeanne Giesser, ingénieure en agronomie, active dans la production fruitière 29 septembre (13h45, 16h30) – La Pêche au fil du temps, avec Jean-François Rubin, directeur de la Maison de la Rivière dimanche 26 mai (15h, 16h) et 29 septembre (11h45, 13h15).

    A noter: Journée international des musées dimanche 19 mai, entrée libre. – Rendez-vous au jardin: Festival d’un jour: venez découvrir le jardin potager historique et le parc du château dimanche 26 mai, entrée libre. Journée mondiale de la lutte contre la faim samedi 15 juin, entrée libre. – Fête national jeudi 1er août, entrée libre. – Cinéma Open Air, en partenariat avec Visions du Réel, dans la cour du Château: projection de trois films en écho à l’exposition temporaire, précédée d’une visite guidée: jeudi 29 août, vendredi 30 août, samedi 31 aout.  – Journée du Patrimoine samedi 14 et dimanche 15 septembre, entrée libre. – Déjeuner sur l’herbe dimanche 29 septembre consacré cette année au 18e siècle. De nombreuses activités pour petits et grands. Clou des festivités : le défilé de mode, un concours ouvert à tous (inscriptions sur place). Un marché gourmand permet de concocter son pique-nique et de le déguster dans le cadre idyllique du château. – Journée des château suisses dimanche 6 octobre, entrée libre.

    Accès au Château depuis la gare CFF de Nyon en bus TPN 805 et 811 (environ 10 minutes de trajet), descendre à «Prangins Musée national», ou à «Prangins, Les Abériaux». Profitez de l’offre combinée RailAway CFF à prix réduit (voyage en transports publics + entrée).


    Le Château de Prangins –  le siège romand du Musée national suisse fête ses 20 ans en 2018

    Château de Prangins 2018 20e anniversaire

    Château de Prangins et jardin potager en fête

    Ce 29 septembre 2018, le Château de Prangins a fêté ses 20 ans avec une cérémonie d’ouverture, dont la présence du Conseiller d’Etat Genevois Pierre Maudet et du Conseillère d’Etat vaudoise Cesla Amarelle nous ont rappelé que les cantons de Genève et de Vaud (qu’ils avait aquis en 1974) ont fait don du château il y a 20 ans en 1998 à la Confédération. La cérémonie en présence de François Bryand, ancien directeur de tourisme de Genève et actuel Syndic de Prangins et de Helen Bieri Thomson, Directrice du Château de Prangins,

    a été suivi de l’illumination au jardin potager par une multitude de bougies de l’artiste catalan Muma dont la sculpture lumineuse: fleurs en fête s’inspirait des motifs des tissus d’indiennes,

    Château de Prangins 2018 20e anniversaire

    Pierre Maudet, Conseiller d’Etat genevois

    dont l’exposition temporaire: Indiennes. Un tissu révolutionne le monde! retrace encore jusqu’au 14 octobre 2018 l’histoire, et dont l’entrée a été offerte aux expositions au public ce week-end. Vous avez encore l’occasion de visiter cette magnifique exposition lors de la Journée des châteaux suisses dimanche 7 octobre (entrée libre, programme spécial).

    Le Château de Prangins, monument historique classé d’importance nationale, est le plus grand édifice du 18e siècle ouvert au public en Suisse. Avec son domaine de cinq hectares composé d’un parc et d’un jardin-potager è l’ancienne il dispose d’une situation majéstieuse face au Monte-Blanc. En 1723, le banquier parisien d’origine suisse Louis Guiguer acquiert le domaine de Prangins et fait batir le château actuel, ainsi que le potager en contrebas de la cour d’honneur.

    Devenue conservatoire avec l’ouverture du Musée national suisse en 1998,

    Château de Prangins 2018 20e anniversaire

    Helen Bieri Thomson – Muma – Cesla Amarelle – François Bruand

    le potager qui bénéficie d’un microclimat particulier préservent d’anciennes varitétés et présentent la biodiversité domestique avec ses fruits et légumes, plantes médicinales et contimentaires, fleurs et utilitaires qui se déclinent en près de 200 variétés, cultivées en alternance. L’entrée au jardin potager (ouvert de mardi au dimache de 10h à 17h) est libre (billet d’accès à retirer à l’accueil du musée). L’autoguide du jardin (gratuit, également à retirer à l’accueil du musée) met en évidence 25 plantes du potager. Découvrez l’histoire du lieu grâce au sentier culturel

    Promenade des Lumières et sa vingtaine de silhouettes dans le parc et un sentier historique sur les terres du baron Guiger,

    Château de Prangins 2018 20e anniversaire

    Installation Fleurs en feu avec 50 000 bougies

    un parcours ponctué de dix stations (des panneaux explicatifs sur des personnages célèbres tels Rosalie de Constant Mozart ou Voltair) relie le Château de Prangins au domaine de La Lignière.

    Accès au Château depuis la gare CFF de Nyon en bus TPN 805 et 811 (environ 10 minutes de trajet), descendre à «Prangins Musée national», ou à «Prangins, Les Abériaux». Profitez de l’offre combinée RailAway CFF à prix réduit (voyage en transports publics + entrée)


    Indiennes. Un tissu révolutionne le monde! du 22 avril au 14 octobre 2018 – nouvel espace réservé aux indiennes dès 2020

    Plus de 22’000 visiteurs en 25 semaines de cette exposition – la meilleure fréquentation jamais enregistrée depuis l’inauguration des lieux en 1998. Culturelle, économique, artistique, voire politique, l’histoire que racontent ces tissus de coton a passionné les visiteurs. A travers ses nombreuses facettes, l’exposition dévoilait de somptueux matériaux et leurs liens étroitement liés avec la prohibition, la contrebande, l’espionnage industriel et l’esclavage.  Si les pièces phares ont quitté le musée, l’exposition pour familles « Raconte-moi une indienne » reste en place et présente de façon ludique un bel ensemble de toiles originales. Dès 2020, le Château de Prangins se réjouit d’accueillir le public dans un nouvel espace réservé aux indiennes comprenant une exposition permanente, ainsi qu’un centre d’études.

    Musée national suisse avec son siège romand au Château de Prangins

    Exposition temporaraire: Les Indiennes

    Une collection exceptionnelle de toiles de coton imprimé dites « indiennes » nous a fait plonger dans l’histoire passionnante du premier produit mondialisé. Cette exposition a présenté pour la première fois le rôle joué par les Suisses dans cette industrie florissante du siècle des Lumières, ainsi que des chefs-d’oeuvre indiens et européens dont les célèbres toiles de Jouy.

    Aux XVIIe et XVIIIe siècles, l’Europe entière s’enthousiasme pour des toiles de coton imprimées appelées « indiennes ». Cet engouement sans précédent pour ces tissus aux motifs exotiques va marquer durablement la société, l’économie et la mode pendant près de deux siècles. Pour la première fois, la participation de nombreux Suisses à cette industrie extrêmement lucrative est décrite en détail. Cette exposition inédite nous plonge dans l’histoire des indiennes, de leurs origines en Inde jusqu’à leurs nombreuses imitations européennes. Des chefs-d’œuvre issus des meilleurs ateliers indiens et des plus célèbres manufactures françaises et suisses permettent de découvrir les secrets de fabrication ainsi que les arcanes d’un commerce florissant et si étendu qu’il fait des indiennes le premier produit mondialisé. Jouant un rôle dans l’habillement et l’ameublement, ces toiles aux motifs dessinés par des artistes talentueux se révèlent être d’une grande variété : motifs floraux et bucoliques, sujets littéraires ou musicaux comme Les Noces de Figaro. Elles reflètent parfois aussi l’actualité – vols pionniers en montgolfière, prise de la Bastille –, mais surtout elles servent de monnaie d’échange dans le commerce triangulaire et la traite des esclaves. La majorité des toiles présentées dans l’exposition proviennent de la collection de renommée internationale de Xavier Petitcol, expert en étoffes anciennes. Elles ont été acquises par le Musée national suisse en 2016.

    Visites guidéesLes indiennes, une histoire passionnante! les dimanches à 11h, incluses dans le prix d’entrée.

    Journée du dimanche 30 septembre

    • Visites guidées pour les familles
    • Indiennes. Un tissu révolutionne le monde! avec Helen Bieri Thomson, directrice et commissaire de l’exposition
    • De la plante à la planche, à la découverte des plantes tinctoriales et des techniques d’impression, avec Bernard Messerli, conservateur des jardins, et Alexandre Fiette, conservateur de la Maison Tavel
    • Comment différencier une indienne authentique d’une réplique tardive ? Avec Xavier Petitcol, expert en étoffes anciennes et collectionneur de tissus imprimés. Avec manipulation de tissus.
    • Les toiles ancêtres de la Toile? Quand les indiennes diffusent l’actualité politique. Avec Léonard Burnand, directeur de l’Institut Benjamin Constant Indiennes et esclavage, le rôle des producteurs suisses de cotons imprimés dans le commerce triangulaire. Avec Gilles Forster, historien économiste, HEAD – Genève
    • Indiennes et opéras, à la découverte de toiles inspirées par des œuvres lyriques de Grétry, Gluck, Mozart, etc. Avec Lise Rochat, historienne de l’art et musicienne
    • De Plainpalais aux Bergues, les manufactures d’indiennes genevoises. Avec Alexandre Fiette, conservateur de la maison Tavel (30 minutes)
    • Neuchâtel et la Fabrique-Neuve de Cortaillod, une des plus grandes manufactures d’indiennes d’Europe. Avec Lisa Laurenti, conservatrice-assistante au Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel.

    Heures d’ouverture mardi à dimanche 10h à 17h.


    Le Château de Prangins, Musée national suisse accueille comme lieu unique en Suisse Romande pour la 4e année consécutive l’exposition:

    Swiss Press Photo 16, les meilleures photographies de presse suisse de l’année 2015 du 18 novembre 2016 au 22 février 2017

    Zhenya (Evgeny) and Yulia kiss in front of their datcha during their wedding celebration with their friends.

    Après avoir évalué 3 620 photos, le jury a sacré Niels Ackermann photographe Swiss Press de l’année 2015. Le Genevois, né en 1987 et installé depuis un an à Kiev, s’est intéressé aux jeunes adultes vivant à proximité de Tchernobyl, dont certains défient le destin en lui opposant leurs rêves et leur vitalité. « Au lieu d immortaliser la région contaminée autour de la centrale abandonnée, je change mon angle de vue de 180 degrés pour me consacrer aux jeunes de Slavoutytch qui veulent regarder vers l’avenir », résume l’auteur. Avec ses six catégories, l’exposition montre les événements aussi bien marquants qu’ordinaires de l’année précédente. Ainsi, le cliché de Pascal Mora attire notre attention sur un homme tendant un drap devant une porte dérobée d un hôtel de Zurich. Se révèle ici toute la force d’une photographie de presse qui met en lumière une réalité – en l’occurrence le scandale au sein de la FIFA – que l on tente de cacher (Actualité). Dans une esthétique noir-blanc, où le minimalisme touche à l’abstraction, Kaspar Thalmann témoigne, par son étude détaillée des barrières anti-avalanches, de l ampleur des moyens déployés pour sauver un petit village (Vie quotidienne). Dans un autre registre, le reportage de Daniel Rihs consacré aux réfugiés érythréens réunis pour célébrer la fête de la Sainte Trinité transporte le spectateur dans un autre univers (Histoires suisses). Quant au visage centenaire immortalisé par Mara Truog (Portrait), il traduit la richesse d une vie. Enfin, ce coureur de la « Cresta Run » à St-Moritz aurait certainement préféré ne pas croiser lobjectif d’Arnd Wiegmann lorsqu’il a fait cette chute spectaculaire (Sports). La Fondation Reinhardt von Graffenried soutient depuis 25 ans (depuis 1991) la photographie de presse suisse grâce à ce concours. Swiss Press Photo est devenu un label de qualité qui récompense l’excellence du travail des photographes de presse suisses. (Photo©Niels Ackermann, Swiss Press Photo)


    Louis Auguste Brun, peintre de Marie-Antoinette, De Prangins à Versailles du 4 mars au 4 juillet 2016 au Musée national suisse Château de Prangins, Prangins

    Château de Prangins exposition

    Andreas Stillman, directeur
    Musée National Suisse

    Château de Prangins exposition

    René Roudaut, ambassadeur de France en Suisse

    Le Château de Prangins, siège romand du Musée national suisse présente une exposition dédiée au parcours remarquable de l’artiste suisse Louis-Auguste Brun (1758-1815 ) principalement connu pour les oeuvres qu’il réalisa à la cour de France, et notamment deux portraits équestres de Marie-Antoinette.

    Une centaine d’oeuvres ainsi qu’un film résumant les surprenantes dernières années de sa vie, entre marchand d’art et patriote vaudois, permettent d’immerger dans la vie de ce personnage inclassable et nous rappelle le rôle décisif qu’ont joué les rencontres faites par Brun à ses débuts, au château de Prangins, haut lieu culturel en Pays de Vaud, particulièrement au temps du baron Louis-François Giguer (1771-1786) et où le jeune Brun fera la connaissance de nombreux peintre et membres de la noblesse qui influenceront durablement sa carrière.

    Château de Prangins exposition Musée national suisse

    Helen Bieri Thomson

    Château de Prangins exposition Musée national suisseL’exposition présente cet excellent dessinateur et portraitiste, son habileté à fixer par le trait le caractère d une personne, ainsi que les oeuvres réalisées à son retour de France, sur les bords du Léman. L’exposition est placée sous le patronage de l’ambassade de France en Suisse avec la présence de René Roudaut, ambassadeur de France en Suisse pour l’inauguration de ce jeudi 3 mars.

    En photo Helen Bieri Thomson, directrice du Château de Prangin, ainsi que notre guide lors de la présentation des oeuvres par des élèves (école Gimel-Etoy)


    A signaler à ce sujet l’exposition organisée au Boléro de Versoix en parallèle à celle du Château de Prangins:

    Louis-Auguste Brun (1758-1815), peintre à la cour de Louis XVI et maire de Versoix. Sa ville et ses contemporains du 12 mars au 19 juin 2016

    Le Boléro de Versoix présente une exposition sur le peintre BRUN de Versoix, connu pour avoir produit des portraits de la reine Marie-Antoinette et d autres membres de la famille royale française à Versailles, ainsi que de nombreuses scènes de chasse. Il a également occupé la fonction de maire à Versoix de 1802 à 1808. La carrière politique et le rôle de maire endossé par l’artiste sont mis en lumière au Boléro dans leur contexte d origine et avec des oeuvres originales et quelques reproductions documentaires. BRUN, natif de Rolle en 1758, connut les périodes troublées de la fin du 18ème siècle. A la cour de Versailles, puis à Versoix – alors ville française – lors des soulèvements révolutionnaires et du consulat, sous l’Empire puis la Restauration de Louis XVIII, il retourna à Paris pendant les Cent-Jours du retour de Napoléon et y mourut en automne 1815. Habitant de Versoix-la-Ville, partie du projet avorté de Voltaire et du duc de Choiseul de construire un port français concurrent de Genève, BRUN y eut des voisins intéressants. L’exposition du Boléro les met en évidence: le physicien Ami Argand, la duchesse de la Rochefoucauld, le botaniste Micheli ou encore Germaine de Staël à Coppet. A l’aide d’extraits des archives communales de Versoix et de pièces provenant de l Association Patrimoine Versoisien, l’exposition tente de faire revivre la réalité de la vie (difficile) des habitants du lieu au tournant des 18ème et 19ème siècles. Quelques oeuvres de BRUN et de son frère font le lien avec son activité artistique.