CJB Genève : Conservatoire et Jardin botaniques

Grande exposition sur l’évolution de la vie sur terre du 20 mai au 17 octobre 2021 au Conservatoire et Jardin botanique, Genève

Pôle 4: L’influence humaine. Quelle est l’influence humaine sur l’évolution? Entre domestication, sélection artificielle, et réchauffement climatique, découvrez qu’étudier l’évolution est utiles pour comprendre notre impact et conserver les les espèces (la plus ancienne serre, construite en 1911 par l’architecte Henri Juvet et l’artisan-verrier Amiguet-Perrier dans un style victorien, s’inspirant du Palmarium du Fleuriste Municipal d’Auteuil à Paris)

Pôle 3: La science de l’évolution: devant la serre du Jardin d’hiver, un arbre de la vie géant retraçant l’histoire évolutive d’espèces végétales vous montre que la théorie de l’évolution est soutenue par de nombreuses observations scientifiques.

Le saviez-vous? Les îles hébergent souvent des espèces qui n’existent nulle part ailleurs: on parle d’endémisme.

Bloc de grimpe: illustrant l’adaptation des plantes à l’altitude.

Vue depuis la Grande Passerelle sur l’arbre phylogénétique des plantes.

Les Jardins botaniques de Genève

La serre tempérée

Cactus en Amériques

Euphorbes en Afrique

Pôle 2: Les méchanismes de l’évolution. Les méchanismes de l’évolution sont assez simples, mais ils donnent lieu à des formes de vies très diverses, complexes et parfois surprenantes.

Passage sous la route: l’arbre phylogénétique: un aperçu de l’histoire évolutive du monde vivant.

Le saviez-vous? Les champignions sont plus proches cousins des animaux que des plantes. Ils sont constitués de chitine, comme la carapace des insectes.

La frise chronologique

Pôle 1: La Grande Histoire de la Vie:

Au bord du lac, découvrez l’incroyable histoire de la vie, de la formation de la Terre il y a 4.5 milliards d’années jusqu’à nos jours. Une frise chronologique géante vous aide à vous situer dans les échelles de temps gigantesques de cette épopée (jumelles à disposition)

L’exposition raconte la longue histoire de la vie sur Terre, ses événements marquants, ses merveilles, ses surprises et ses trouvailles, depuis l’apparition dans l’eau des premiers êtres vivants il y a 3,5 milliards d’années aux enjeux actuels de la perte de biodiversité. Elle montre également comment des mécanismes simples comme la sélection, le hasard, la symbiose ou l’entrelacement entre espèces ont pu produire l’étonnante diversité du vivant. Avec un parti pris : celui de suggérer que nous devrions révolutionner notre regard sur la biodiversité qui nous entoure et dont nous faisons partie. Au travers de quatres pôles et de la mise en valeur des collections du Jardin, cette exposition vous fera également parcourir et découvrir une grande partie de votre Jardin botanique, du bord du lac jusqu’au bassin situé derrière le Jardin d’hiver. +d’infos.

Vidéo conférence: La nature est-elle bien faite? Notre corps et l’évolution. Conférence par Guillaume Lecointre, Professeur au Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris mardi 25 mai à 18h30. +d’infos.

Horaires: le Jardin, 8h à 19h30, le Cabinet de Curiosité: 10h30 à 12h, 13h à 18h. Entrée libre.

Carl von Martius: à la découverte de la biodiversité tropicale jusqu’au 31 mai à la Bibliothèque des Conservatoire et Jardin botaniques

L’exposition retrace le voyage du botaniste bavarois Carl von Martius qui, entre 1817 et 1820, part à la découverte du Brésil. Il devient ainsi le premier naturaliste à décrire l’importante diversité végétale de la forêt amazonienne. Martius aura récolté au cours de son expédition quelque 6’000 plantes qui dès son retour en Europe, seront décrites et illustrées dans les plus beaux ouvrages scientifiques de l’époque avec une passion particulier pour la famille la plus emblématique des plantes tropicales: les palmiers. Il a entretenu des liens scientifiques avec les célèbres botanistes genevois du XIXe siècle. De très belles planches sont présentées ainsi que les correspondances originales qui font partie de la très riche collection de la Bibliothèque des Conservatoire et Jardin botaniques. Lundi 13h30 à 16h30, mardi à vendredi 10h à 16h30. Entrée libre.

Jardin botanique Genève en hiver: à voir en janvier 2021 le paon et en février 2021 les premiers crocus

Les Conservatoire et Jardin Botanique Genève (CJBG) possèdent une des plus importantes collections d’espèces végétales au monde avec quelques 6 millions d’échantillons sur 26 kilomètres de rayonnages en sous-sol, dans des abris antiatomiques. Les premiers échantillons étaient rassemblés par Augustin-Pyramus de Candolle, fondateur du Jardin en 1817 dans les jardins des Bastions. A cette époque, Genève est une pépinière de grands hommes, de savants dont les travaux ont marqué leur époque (Abraham Trembley, Charles Bonnet, Horace-Bénédict de Saussure, etc.).

Augustin-Pyramus de Candolle

Augustin-Pyramus de Candolle par Pierre-Louis Bouvier, 1822 (©Société des Arts de Genève)

Augustin-Pyramus de Candolle, lui, part faire sa carrière académique en France, mais revient dans sa ville natale: Après ses études à Paris, il obtient un poste de Professeur, puis de Directeur du Jardin botanique à Montpellier. Devenu Recteur de l’Université de Montpellier pendant la période des Cent-Jours de Napoléon, il doit la quitter et rentre à Genève en 1815, où il accepte une chaire de Professeur d’histoire naturelle, y mettant la condition de pouvoir appuyer son enseignement sur un Jardin botanique.

Les Jardins botaniques de Genève

Les Jardins botaniques de Genève

A l’aube du 20e siècle, le Jardin ne peut plus se développer sur le site des Bastions, il est décidé de construire le bâtiment de La Console conçu sur les plans de l’architecte Henri Juvet, prévu sur la place de la Consulla, dont il semble hérité du nom et de déménagé les jardins sur le domaine de l’Ariana qui s’étend alors jusqu’au lac et dont la Ville a hérité en 1891. Dessinés par l’architecte paysagiste Jules Allemand, celui-ci a opté pour des cheminements sinueux typiques du style paysager anglais. Il crée les Rocailles, qui sur divers types de rochers reproduisent les régions géographique de la Suisse et du monde alpin en général. Entre 1957 et 1986, plusieurs bâtiments de style pavillonnaire sont construits par les architectes Jean-Marc Lamunière et Alain Riter afin d’abriter les collections qui ne trouvaient plus assez de place à La Console. Des herbiers qui représentent le travail mené par des générations de botanists, reconnus au titre de Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.

Bureau de A.-P. de Candolle

Bureau de A.-P. de Candolle

La Bibliothèque des CJBG rassemble la quasi-totalité des ouvrages et revues scientifiques parus dans les domaines de la taxonomie végétale et la floristique mondiale, soit plus de 120000 volumes et 4400 journaux scientifiques. Elle abrite également une riche palette de documents d’archives (correspondance, manuscrits) issus de la main des plus grands botanistes., expose également des objets, tels que le bureau de A.-P. de Candolle (en photo).

Archives: Expositions, événements passés

Dès le samedi 6 juin 2020, il sera à nouveau possible d’admirer in situ les collections vivantes des Conservatoire et Jardins botaniques (CJBG)

Ils rouvriront au public avec les adaptations suivantes : – L’accès au jardin pour le public est libre aux horaires habituels avec la nécessité d’adopter les règles sanitaires générales et de distanciation sociale. Des mesures de contrôle sont mises en place pour s’assurer du respect des conditions fixées. – Les serres sont ouvertes avec un nombre limité de personnes pouvant accéder simultanément dans les lieux. Une information est affichée sur place avec un parcours à sens unique. – Exposition BOTANICA Néophytes envahissantes Influence du changement climatique – du 13 juin au 18 octobre – Présentation de 22 portraits de néophytes. – Le restaurant Le Pyramus, géré par l’association T-lnteractions, ouvre également dès le 6 juin en appliquant les directives du plan de protection de sa branche professionnelle (GastroSuisse). – La boutique et le Cabinet de curiosités restent fermés jusqu’à nouvel avis. Plus.

Bicentenaire du Conservatoire et Jardin Botanique Genève 1817-2017

Jardin des plantes aux Bastions (BGE)

Les Conservatoire et Jardin botaniques de la Ville de Genève organise dans le cadre du bicentenaire du 26 au 30 juin 2017 le 6e Congrès mondial de Botanique avec la venue de quelques 400 à 600 participants du monde entier. Le programme scientifique se concentrera sur le rôle des Jardins botaniques dans la résolution des challenges environnementaux majeurs pour la société – sécurité alimentaire, pénurie d’eau, énergie, santé, perte de biodiversité et changements climatiques. Des visites thématiques sont organisées les mardis. Durée de la visite: 60 minutes environ. Toutes les visites sont gratuites, sur inscription préalable au 022 418 51 00 ou par e-mail (visites.cjb@ville-ge.ch). Rendez-vous devant la Ville Le Chêne à 12h30.