La 19ème édition du Festival International du Film Oriental de Genève (FIFOG) du 10 au 16 juin 2024 à Fonction Cinéma, aux Cinémas du Grütli et au Crowned Eagle, Genève + projections les 7, 9 et 14 juin au CinéVersoix
Soirée tibetaine du mercedi 12 juin à l’occasion de la projection du film Tenzin de Michael Leblanc, Joshua Reichmann : Tenzin, jeune canadien tibétain, perd son frère aîné qui s’est immolé lors d’une manifestation du mouvement indépendantiste tibétain. Très affecté et tiraillé entre la culture de la jeunesse occidentale et celle de sa communauté tibétaine en exil, il navigue avec difficulté dans la vie. Soirée en collaboration avec la société d’amitié Suisse-Tibetaine (SAST). En parallèle découverte projet créatif My Tibet in Switzerland en présence de la jeune diaspora tibétaine à l’Espace Hornung, Maison du Grütli. A noter l’exposition consacré au Tibet à l’Espace Diorama, Genève, vernissage jeudi 20 juin 2024 à 18h.
Cette nouvelle cuvée est placée sous le signe de la Connaissance et la Reconnaissance de l’Autre. Cinq lieux de projection et d’exposition vont accueillir 45 films dont 14 fictions longs-métrages, 19 fictions courts-métrages et 12 documentaires de 51 réalisateurs.trices, une série de courts-métrages dans Orient-Express, Cinq projections spéciales : Afghanistan ; Kosovo-Albanie ; Tibet ; Tunisie ; Algérie et un Focus spécial “Femme d’Afghanistan”. 17 films en compétition internationale, dont 7 longsmétrages et 10 courts-métrages. Les documentaires : Diaries from Lebanon de Myriam El Hajj, Liban, France, Qatar, Arabie Saoudite – Journey of The Green Firewood de Golchehr Damghani, Iran. Les fictions: La Vie d’un Flocon de Neige (Bir Kar Tanesinin Ömrü), de Kazim Öz, Turquie – Les Divorcées de Casablanca, de Mohammed Ahed Bensouda, Maroc – Silence Of Sirens de Gazmend Nela, Kosovo, Suisse, Albanie, Macédoine du Nord – Take My Breath de Nada Mezni Hafaiedh, Tunisie – Tenzin, de Michael Leblanc & Joshua Reichmann, Canada – Katvoman de Hadi Sheibani, Iran, Inde – My Girld Friend de Kawthar Younis, Egypte – Ninullë (Berceuse) d’Adrian Asllani, Kosovo, Suisse – Origin de Loden, Tibet, Chine –Palestine Islands de Nour Ben Salem & Julien Menanteau, France – Skala de Kae Bahar, Kurdistan, Irak – Somewhere In Between de Dahlia Nemlich,
France, Liban – Soupirs silencieux de Meryem Jabbour, Maroc – Tamanna et Tabassum de Ahura Ehsas, Afghanistan, Suisse- Trois Femmes d’Elma Riza, Tunisie…+d’infos.
Nora El Hourch, cinéaste
Projection samedi 15 juin dans la section Panorama: le premier long métrage poingant de Nora El Hourch, en sa présence : HLM Pussy (2024) : Amina, Djeneba et Zineb, trois adolescentes inséparables, postent sur les réseaux sociaux une vidéo mettant en cause l’agresseur de l’une d’entre elles. Elles devront choisir entre sauver leur amitié ou céder face aux pressions.
Nora El Hourch est née en 1988 d’une mère française et d’un père marocain. Ses deux cultures ont façonné sa vision du monde. Son court-métrage « A FEW SECONDS », sélectionné à Cannes (Quinzaine des Réalisateurs) en 2015, dépeint les luttes de cinq filles dans un centre d’accueil pour femmes à Paris pour surmonter leurs traumatismes passés. Le film a été salué par la critique, remportant le prix du meilleur court métrage à Stockholm et la Palme d’or à Zagreb. Il a été projeté dans des festivals prestigieux, notamment à Toronto et à SXSW. Dans ses films, Nora met en scène des personnages issus de minorités et aborde des questions telles que l’inégalité des classes, l’injustice et le rôle des femmes dans la société, à suivre!, + d’infos.
Le FIFOG D’OR pour le meilleur long métrage a été attribué au film tunisien : Take my Breath de Nada Mezni Hafaiedh : Un film subtil sur des questions identitaires encore peu soulevées, ainsi que pour une construction temporelle virtuose et une photographie impressionnante. », et celui pour le meilleur court métrage au film franco-libanais : Somewhere in Between de Dahlia Nemlich : « Ce film se distingue par l’originalité de son scénario, sa bonne direction d’acteur, son beau jeu de caméra, son excellente technique et son rythme qui s’harmonise avec la psychologie des personnages. », + d’infos.
La 18ème édition du Festival International du Film Oriental de Genève (FIFOG) du 12 au 18 juin 2022 dans trois lieux de projections : le Crowned Eagle, les Cinémas du Grütli et Fonction: Cinéma, Genève
L’édition de cette année, placée sous le signe du Rêve, a présenté 43 films, dont plusieurs projections spéciales et réceptions: une soirée iranienne, une projection kosovare et albanaise, une soirée tunisienne, une soirée arménienne ainsi qu’une projection spéciale bangladeshi. Des œuvres de trois artistes exposant à la Maison des Arts du Grütli ont complété le programme du festival.
Le Palmarès: Dans la compétition internationale longs-métrages, le FIFOG d’Or 2023 a été attribué à La Dernière Reine de Damien Ounouri et Adila Bendimerad pour son originalité de l’approche historique d’une période méconnue, l’esthétique raffinée et l’excellente direction des acteurs. Le film se voit également attribué le Prix de la meilleure interprétation féminine pour l’actrice Adila Bendimerad. Amerikatski réalisé par Michael A. Goorjian se voit attribué le FIFOG d’Argent pour son approche à la fois poétique et légère avec laquelle ce film a traité une période lourde de l’histoire. Le Prix de la meilleure interprétation masculin a été remis à Raed Mohsen (dans le film The Last Postmen de Saad Al Essamy). Dans la compétition internationale courts-métrages Split End réalisé par Alireza Kazemipour reçoit le FIFOG d’Or 2023 qui aborde une thématique grave de manière subtile, avec humour et intelligence par le naturel magnifique des acteur·ices et la qualité des dialogues et de la mise en scène – le FIFOG d’Argent récompense Mixed (Darham) réalisé par la réalisatrice Mina Sadat Hosseini qui capture l’importance de la thématique du harcèlement dans la société iranienne avec un message important pour montrer le combat quotidien des femmes pour leur dignité, + d’infos.
Projections de longs-métrages, courts-métrages et compétition scolaire en lice pour le FIFOG d’or et le FIFOG d’argent, attribué par un jury composé du réalisateur turc Kazim Öz, de l’écrivaine suisso-libanaise Yasmine Char, de la journaliste et critique de film suisso-algérienne Elisabeth Pillet, de l’actrice tunisienne Ibaa Hamli, de la productrice iranienne Elaheh Nobakht, de l’artiste peintre algéro-française Akila Dahache et du journaliste suisse Nicolas Pallay. Plusieurs expositions: en collaboration avec Satellites of Art, met à l’honneur 3 artistes : la Tunisienne Héla Ammar, la Libanaise et Arménienne Alexandra Bitar et enfin le Genevois, d’origine kosovare Ramë Beqiri. Les œuvres de ce dernier, hommage aux disparus durant la guerre du Kosovo, sont soutenues par l’Association Jardins des Disparus de Meyrin.
Au programme des projections spéciales : une iranienne, en collaboration avec l’association Femme Vie Liberté – Zan Zendegui Azadi Suisse, une arménienne soutenue par l’Ambassade d’Arménie à Genève, une kosovare-albanaise, en partenariat avec la communauté albano-kosovare de Suisse, une tunisienne, avec le support de l’association Suisse-Tunisienne Le Pont-Genève, et enfin une bengali avec l’aide de la communauté du Bengladesh en Suisse. Toutes ces œuvres célèbrent le Rêve et dégagent un puissant souffle qui pousse les personnages à suivre leur étoile. Elles sont aussi l’expression des imaginaires illimités des cinéastes et des leurs. Elles dessinent un monde meilleur et dénoncent les cauchemars ou encore incitent à résister face aux injustices, + d’infos.
Plusieurs expositions: en collaboration avec Satellites of Art, met à l’honneur 3 artistes : la Tunisienne Héla Ammar, la Libanaise et Arménienne Alexandra Bitar et enfin le Genevois, d’origine kosovare Ramë Beqiri. Les œuvres de ce dernier, hommage aux disparus durant la guerre du Kosovo, sont soutenues par l’Association Jardins des Disparus de Meyrin. Au programme des projections spéciales : une iranienne, en collaboration avec l’association Femme Vie Liberté – Zan Zendegui Azadi Suisse, une arménienne soutenue par l’Ambassade d’Arménie à Genève, une kosovare-albanaise, en partenariat avec la communauté albano-kosovare de Suisse, une tunisienne, avec le support de l’association Suisse-Tunisienne Le Pont-Genève, et enfin une bengali avec l’aide de la communauté du Bengladesh en Suisse. Toutes ces œuvres célèbrent le Rêve et dégagent un puissant souffle qui pousse les personnages à suivre leur étoile. Elles sont aussi l’expression des imaginaires illimités des cinéastes et des leurs. Elles dessinent un monde meilleur et dénoncent les cauchemars ou encore incitent à résister face aux injustices, + d’infos.
La 17ème édition du Festival International du Film Oriental de Genève (FIFOG) du 13 au 19 juin 2022 à Genève et au sein de ses communes mettra à l’honneur la Liberté…au féminin
Après avoir célébré la Résistance en 2020 et l’Espoir en 2021, la cuvée 2022 met à l’honneur la Liberté…au féminin. Cette nouvelle édition est présidée honorifiquement par l’écrivaine libanaise Joumana Haddad dont la plume ne cesse de braver les interdits et de redessiner les contours de la liberté.À travers cette thématique, il ne s’agit pas uniquement de mettre en valeur la femme, mais surtout de célébrer la douce liberté, l’exquise vie et le magique 7ème art qui transportent à la fois les femmes et les hommes. D’ailleurs, les films présentés sont le fruit de collaborations entre les deux genres. Certains titres de films portent des noms féminins pendant que d’autres sont signés par des femmes.
Palmarès 2022
Deux jurys, celui de la Compétition Internationale des longs-métrages fiction et celui de la Compétition Internationale des Courts-métrages, ont dicerné respectivement un FIFOG d’or et un FIFOG d’argent. Dans la catégorie des Longs-métrage, le FIFOG D’OR a été décerné à « SOULA » de Salah Isaad, pour son scénario, sa structure, le développement des caractères, l’authenticité du dialogue, la cohérence entre les éléments et la capacité du réalisateur à relater toute une vie en une nuit. Le Jury a choisi de décerner le FIFOG d’ARGENT à « AMIRA » de Mohammed Diab, pour avoir traité d’un sujet sensible ainsi que de la question d’identité individuelle. Le film Salwa de Ines Ben Othmanans a remporté le FIFOG D’OR dans la catégorie des Courts-métrages pour son audace de traité un sujet délicat et tabou avec authenticité et le film Roadblock de Dahlia Nemlich a reçu le FIFOG d’ARGENT pour son propos politique et poignant qui est au cœur de l’actualité et son héroïne, qui incarne parfaitement la liberté, l’émancipation, l’engagement et la modernité, représentative de la nouvelle génération des femmes arabes. Un jury scolaire a récompensé les deux meilleurs court-métrages d’un FIFOG d’or: Shawkade de Farah Shaer (Liban) et Fatale Orientale de Holy Fatma (France).
Pendant une semaine, Genève et ses communes, ont vécu aux couleurs orientales. Plus d’une cinquantaine de films, accompagnés d’une quarantaine invités venant d’Orient et d’Occident. Dans la section Panorama, le festival dévoilera, à travers des projections spéciales, quelques œuvres, tous genres confondus, poignantes, pertinentes et riches aussi bien en émotions et qu’en poésie. + d’infos.
Pierre Ruetschi, directeur Club de la Presse, Maevia Griffiths, réalisatrice, Tahar Houchi, directeur FIFOG, Penthes, 14 juin 2021
Festival International du Film Oriental de Genève (FIFOG) 2021, 16e édition du 21 au 27 juin sur sept lieux de projections dans le canton de Genève et ses communes
Au programme de cette 16e édition: cinquante films dans cinq compétitions (courts et longs-métrages) et 40 invités de 17 pays d’Orient et d’Occident. Les projections aux Cinémas du Grütli et à Fonction Cinéma, Maison du Grütli sont accompagnées de débats, de conférences, d’expositions artistiques, et de programmes scolaires. Le prix du public sera décerné par les internautes en ligne. Une attention particulière sera attribuée cette année au Liban dont est également originaire la présidente d’honneur du Festival, Joumana Haddad. et plus globalement les pays du Levant comportant également la Syrie, la Palestine et l’Irak.
La 15ème édition du FIFOG 2020 est de retour dans les salles du 25 au 27 septembre 2020
Placée sous le signe de la Résistance… au féminin, les projections auront lieu dans plusieurs endroits, notamment aux Cinémas du Grütli, Fonction : Cinéma et au The Crowned Eagle (chic) aux Pâquis à Genève. Au programme une dizaine de films tous genres confondus.
- Aux Cinémas du Grütli à Genève: African Violet (Iran, 2019) de Mona Zandi Haghighi, vendredi 25 septembre 2020 à 19h, en présence de la distributrice Nasrine Médard de Chardon (en savoir plus) – Le documentaire: Tata Milouda de Nadja Harek (Algérie, France, 2017) en partenariat avec le Bureau de promption de l’égalité samedi 26 septembre, 19h, précédé de quatre courts-métrages, suivi du documentaire: A notre Tour! de Hanna Assouline (France, 2020), précédé du court-métrage Blind Date à la Juive d’Anaëlle Morf, en présence de la réalisatrice (en savoir plus).
- Au CinéVersoix (en collaboration avec le Festival de cinéma des 5 continents franco-suisse) à 18h30 samedi 26 septembre: The Perfect Candidate de Haifaa Al-Mansour (Arabie Saoudite/Allemagne, 2020) – en savoir plus – et dimanche 27: Balloon de Pema Tseden (Chine/Tibet, 2020) – en savoir plus.
- Dimanche 27 septembre: Algérie, Mon Amour de Mustapha Kessous, en présence du réalisateur à 20h, The Crowned Eagle (chic) aux Pâquis à Genève. En savoir plus.
COVID-19: Le FIFOG 2020, une 15ème édition se prolonge dans le temps et dans l’espace en automne
L’édition 2020 du FIFOG, c’est 41 courts-métrages en compétition pour célébrer la Résistance… au féminin, 6 courts-métrages pour enfants (section FI-FON-FAN), 3 communes partenaires : Genève, Presinge, Céligny, 20 pays : Algérie, Belgique, Égypte, Afghanistan, États-Unis d’Amérique, France, Irak, Iran, Liban, Maroc, Tunisie, Libye, Turquie, Grande-Bretagne, Suisse, Canada, Argentine, Kosovo, Chine, Inde, 2 expositions ; peinture et photographique en ligne (Akila Dahache, Ahmed Ait Issad), 1 cours d’initiation à la danse orientale en ligne (par www.maryam.ch), 5 Compétitions : Compétition Officielle Internationale des Courts-métrages, Compétition Prix du Public des Courts-Métrages, 3 Compétitions scolaires (ECG Henry-Dunant et ECG Ella Maillart, Classe d’accueil intégré Lissignol)
La phase 2 du FIFOG 2020 VS COVID-19 qui s’est déclinée sur le net, du 8 au 14 juin 2020, vient de prendre fin avec un immense succès. Les milliers d’interactions des internautes enregistrées sur la page Facebook du FIFOG, les statistiques du site www.fifog.com ainsi que les connexions à la plateforme VIMEO où ont été exposés les films en libre accès, nous renseignent sur l’accueil royal réservé par le public à cette édition en ligne qui a exposé des étoiles sur la toile. Les divers jurys ont dévoilé leur palmarès des 14 films en compétitions internationale, 15 en compétition pour le Prix du public et 12 en compétitions scolaires. Tandis que le public a plébiscité 3 œuvres en provenance d’Irak (Smile one minute de Mustafa Alsumaidaie, documentaire, 2020), du Liban (Django de Scarlett Saad, fiction, 2015) et de Turquie/France (Toprak de Onur Yagiz, fiction, 2017), le jury officiel, constitué de 6 membres issus de divers pays et professions, a récompensé des films venant d’Égypte (This is my night réalisé par Yzssef Noaman, 2019), du Liban/Angleterre (Two woman can Tango réalisé par Maria Abdel Karim), du Maroc (Un Philosoph réalisé par Fdil Abdellatif, 2019). De leur côté, les jurys scolaires ont jeté leur dévolu sur des œuvres d’origine française (Ô Rage, réalisé par Florent Sabatier et Le Chant d’Ahmed réalisé par Foued Mansour (fiction, 2019) et irakienne (Pearl Islandréalisé par Dana Karim, fiction 2016).
Le FIFOG se prolonge dans le temps et dans l’espace. Placée sous le signe de la Résistance… au féminin, de la bonne humeur face à l’adversité et du déconfinement des esprits, la 15ème édition du Festival International du Film Oriental de Genève, va se prolonger encore dans le temps et dans l’espace. La phase 3, finale, du FIFOG interviendra en automne si les conditions sanitaires le permettent, dans plusieurs endroits dont des salles de cinéma, maison de quartier, cafés genevois et centres pour requérants d’asile. En salle, en compétition, une douzaine de longs-métrages de fictions et documentaires seront en lice pour un FIFOG d’or et FIFOG d’argent.
14e Festival International du Film Oriental de Genève FIFOG du 29 avril au 5 mai 2019 à Genève et dans ses communes genevoises
A noter encore la projection Fadhma N’Soumer de Belkacem Hadjadj au CERN mercredi 15 mai 2019, 20h, entrée libre sur inscription: destina.hatzifotiadou@cern.ch.Fin 1840. La France s’active à conquérir la Kabylie restée largement insoumise. Fadhma N’soumer, femme forte et spirituelle, qui ne se satisfait pas du statut réservé à la femme dans la société rurale du 19ème siècle, prend la tête de la résistance. Un combat pour la liberté de son peuple et pour imposer la paix.
La cérémonie de remise de prix de la 14ème édition du Festival International du Film Oriental de Genève s’est tenue le 4 mai dans une ambiance festive rythmée par des intermèdes artistiques variés: des danses Maryan de Lyon, de l’humour avec Ariane Borel et un défilé de mode, créé par Ruqaiya Al Harthi (Oman) et Rabia Ben Barka (Lybie).
A cette occasion, les jurys ont dévoilé le palmarès:
Le jury de la compétition longs-métrages est composé de Tassadit Mandi (actrice), Juanita Wilson (réalisatrice), Nadia Kaci (actrice), Mohammed Belghouat (directeur de festival), Nejib Belhassen (acteur) et Laurent Nègre (réalisateur) ont décerné le Prix FIFOG d’or au film Dressage de Pooya Badkoobeh (Iran) et celui d’argent au film Fatwa de Mahmoud ben Mahmoud (Tunisie). La Mention spéciale est attribuée au film A Genoux les Gars d’Antoine Desrosières (France) en sa présence.
Le jury des journalistes critiques Catherine Fiankan-Bokonga, Dorra Megdiche et Emmanuel Deonna a décerné le Prix FIFOG d’or de la Critique au film Photocopy de Tamer Ashry (Egypte). La Mention spéciale a été attribuée au film L’Homme et La Tombe de Joud Saïd (Syrie).
Le jury du Prix documentaire, composé d’Annemiek Van Gorp (productrice), Mahmoud Jemni (réalisateur) et René Goosens (producteur) a décerné le Prix FIFOG d’or au documentaire Au Temps ou les Arabes dansaient de Jawad Rhalib (Belgique),
celui d’argent à Rester Vivants de Pauline Beugnies (Belgique). La Mention spéciale est attribuée aux documentaires M de Yolande Zauberman (France) et We could be Heroes de Hind Bensari (Maroc, Tunisie)
Le jury de la compétition Courts-métrages, composé d’Anaëlle Morf (réalisatrice), Hakim Traïdia (acteur et réalisateur) et Zedek Mouloud (compositeur et chanteur) décerné le Prix FIFOG d’or au film Gauche Droite de Moutii Dridi (Tunisie), celui d’argent au film Hevi de Mohammed Shaikhow (Syrie, France, Qatar). La Mention spéciale est attribuée au film The Snail de Mohammed Towrivarian (Iran)
Trois prix ont été remis par les classes de l’école de culture générale Henry-Dunant au film The Cord de Al Laith Hajjo (Syrie), par l’école de culture générale Ella Maillart au film Bonobo de Zoel Aeschbacher (Suisse) et par plusieurs migrants scolarisés en classe d’intégration à Genève au film Yara de Sean Wirz (Suisse).
La soirée s’est prolongée avec la projection du film L’Extraordinaire voyage du fakir de Ken Scott, en présence de l’acteur Abel Jafri et de la Productrice Exécutive Yamina Belarbi.
Placé sous le signe de « l’éloge de la différence« , cette nouvelle édition a montré une centaine de films, tous genres confondus, accompagnée par soit des auteurs ou des spécialistes. Les derniers chamboulements socio-politiques survenus dans les pays d’Orient a mis fin aux visions monolithiques, regards uniques et aux choix exclusifs. L’édition 2019 du FIFOG a cherché à mettre en évidence ce nouveau cinéma qui résulte de la reconnaissance de l’Autre, nié pendant très longtemps. Elle a montré des films qui plaident pour le droit à la différence et la promotion de la diversité: des films sur l’enfance – sur l’émigration – sur les disparités sociales – sur les femmes et leur intégration dans la société – sur le handicap – sur les personnes âgées – sur la religion & société – parlant de la communauté LGBT et plusieurs films sur la liberté, en présence de 80 invités et intervenants.
34 films en compétition: documentaires, courts-métrages, longs-métrages, films en Compétition Critique dans 25 lieux de projection. 80 invités et intervenants en provenance d’Orient et d’Occident, comme Zoubida Assoul, politicienne algérienne qui a participé au débat: L’Algérie, un avenir à inventer samedi 4 mai aux Cinémas du Grütli. Président d’honneur du FIFOG 2019: Tahar Ben Jelloun, voix unique et salvatrice, pont entre Orient et Occident, Tahar Ben Jelloun préside honorifiquement la 14ème édition du Festival International du Film Oriental de Genève (FIFOG). Poète, peintre et écrivain aux multiples distinctions, dont le Prix Goncourt en 1987, il est l’auteur francophone le plus traduit au monde. Membre de l’Académie Goncourt, après avoir expliqué le racisme à sa fille, il viendra expliquer l’Orient à ceux qui viendront à sa rencontre.
Maysoon Bakir, artiste plasticienne qui vit à Vienne a exposé ses peintures autour du thème: réalité et abstraction féminine du 29 avril au 5 mai dans l’Espace Horning, Maison des Arts du Grütli. Elle participe à de nombreuses expositions (siège des Nations Unis à Vienne en 2017, Ramallah 2015, Paris à 2014, Rome et Grande-Bretagne en 2012)…en photo la peinture dédié à sa mère, accompagné d’un poème de Mahmoud Darwich.
Festival International du Film Oriental de Genève FIFOG du 1er au 9 avril 2017 dans une vingtaine de lieux à Genève, Lausanne et Annemasse
Présenté par son fondateur et directeur du Festival Tahar Houchi (à droite, son documentaire Salah un Kabyle de Palestine a été projeté dimanche 9 avril au Grütli) et l’acteur et producteur, président du jury FIFOG 2017 Samy Naceri (à gauche – il s’est rendu célèbre par la saga Taxi 1,2,3,4 écrite par Luc Besson, de nombreux prix d’interprétation dont la palme d’or à Cannes en 2006 pour Indigènes de Rachid Bouchareb, a joué dans Tip Top avec Isabelle Huppert et Sandrine Kiberlain et Identités de Samuel Thivierge, sortie prévue en septembre 2017), cette 12e édition a été consacrée au thème de la Paix. Présidée honorifiquement par l’écrivain, chercheur et sociologue Azouz Begag, une des plumes les plus lues du monde francophone, cette nouvelle édition célèbre le Dialogue et le Vivre ensemble. Une manière de faire le contrepoids à la montée des radicalismes et du pessimisme que les hérauts du communautarisme chantent.
Grand Week-end du documentaire qui a démarré le festival les 1 et 2 avril à Fonction Cinéma, Maison du Grütli. Le FIFOG a démarré avec premier week-end de documentaires à Fonction Cinéma (Maison du Grütli, Genève). Le Festival s’est terminée en beauté avec, comme point d’orgue, la cérémonie de remise des prix qui a eu lieu le samedi 8 avril dans la salle des Cinémas du Grütli dans une ambiance festive rythmée par des intermèdes artistiques variés: des poèmes, des intermèdes musicaux et du slam.
Palmarès le 8 avril aux Cinémas du Grütli à Genève
Le jury de la compétition Longs-métrages, composé de Samy Naceri acteur et producteur – président du jury, Aurélia Thierrée (actrice), Azouz Begag (sociologue, écrivain) et Rachid Ferchiou (réalisateur) a décerné le prix FIFOG D OR au film Bravo Virtuose de Lévon Minasian pour La maitrise cinématographique du scénario et l’amour de la musique, l’amour de l’art et au film Malaria de Parviz Shahbazi pour l’amour de la vie, le courage d’être soi de ces jeunes acteurs.
Le jury de la compétition Documentaire (en photo), composé de Paul Riniker acteur et producteur – président du jury, Clara Rousseau et Abdellilah Eljaouhari (scénariste et réalisateur) a remis le prix FIFOG D’OR au film Au nom du père, du fils et du djihad de Stéphane Malterre (photo à gauche) afin de primer l’odyssée d’une famille dans la tourmente de la guerre aspirée par l’intégrisme servi par une vision cinématographique et sans préjugés affreux.
Le jury de la compétition Critique est composé de Brigitta Portier, Jean-Marc Baehler et Lotfi Ben Khelifa a décérné le prix FIFOG D’OR au film Kabullywood de Louis Meunier afin de primer « un acte de resistance porteur d’espoir en remettant en vie une salle de cinéma malgré une constante menace terroriste pesant sur Kaboul, capitale de l Afghanistan. »
Le jury de la compétition courts-métrages, composé de Fabienne Abramovich (réalisatrice), Lilia El Golli (photographe) et Marie Claret de Fleurieu (enseignante) a remis le prix FIFOG D’OR au film Le Fils de Aytac Uzun afin de primer « un sujet qui traite une histoire avec simplicité et sans artifices. Le réalisateur nous relie à la terre, à l’autre et au Vivre Ensemble, ainsi qu à la beauté de la jeunesse avec nostalgie. »
Le jury de la compétition Swiss Made (photo à droite), composé de entre autre de Anissa Daoud (actrice, productrice) et Sam Lahoud (scénariste, réalisateur et producteur) a décérné le prix FIFOG D OR au film To The Top de Tizian Büchi. A travers ce prix le jury à voulu primer sa description subtile du délitement d un couple qui se défait au fur et à mesure de l épuisement de cette montée fatidique. Pour son scénario finement mené et qui évite bien des écueils sur le couple, et pour sa manière de filmer ses remarquables acteurs avec humanité en harmonie avec son rapport à la nature.
Cette année le FIFOG a présenté 100 films en provenance de 30 pays d’Orient et d Occident qui ont abordé les vives thématiques du Vivre Ensemble et du Dialogue, sous différentes perspectives. Les multiples débats, échanges, prestations artistiques et rencontres ont également contribué à nouer des liens, réduire les distances et faire face aux préjugés et aux replis identitaires.