Vevey : Musées

Musées à Vevey : Musée suisse de l’appareil photographique et les Musée de la Confrérie des Vignerons et le Musée Historique de Vevey, mais aussi l’Alimentarium, + d’infos. et le Musée Jenisch Vevey, + d’infos.

Mining Photography: L’impact écologique de la production d’images du 13 février au 8 juin 2025 au Musée suisse de l’appareil photographique, Vevey

Photographier est-il polluant ? L’exposition Mining Photography est consacrée à l’histoire matérielle des principales ressources utilisées pour la production d’images, en abordant le contexte social et politique de leur extraction et de leur gaspillage, ainsi que leur relation avec le changement climatique. Depuis son invention, la photographie dépend de l’exploitation des ressources naturelles, qu’il s’agisse aux XIXe et XXe siècles du bitume, du cuivre ou de l’argent, ou, aujourd’hui avec le numérique, de terres rares et de métaux tels que le coltan ou le cobalt. Des photographies historiques, des oeuvres contemporaines et des entretiens avec des spécialistes racontent l’histoire de la photographie en tant que production industrielle, montrant à quel point ce médium est lié à l’évolution de l’environnement par l’homme. Conçue par le Museum für Kunst und Gewerbe de Hambourg, l’exposition est présentée pour la première et unique fois dans le monde francophone, dans une version spécialement adaptée pour les espaces du musée.

Du mardi au dimanche de 11h à 17h30, Tous les premiers week-ends du mois, l’entrée dans les musées communaux est gratuite à Vevey. Vernissage jeudi 13 février à 18h, suivi d’une projection de Silicon Islands and War de Daphné Nan Le Sergenty, + d’infos.

Archives: les Expositions passées

Henry Leutwyler : Philippe Halsman, A Photographer’s Life du 7 septembre 2024 au 19 janvier 2025 au Musée suisse de l’appareil photographique, Vevey

En 1979, Henry Leutwyler découvre à 17 ans le travail de Philippe Halsman à l’International Center of Photography (ICP) à New York, un mois après le décès de cette figure majeure de la photographie du XXe siècle. Trente-huit ans plus tard, en 2017, Leutwyler plonge au cœur des archives d’Halsman, auxquelles il a eu accès grâce à une rencontre avec la fille de Philippe Halsman, Irene, quelques années auparavant. Il passe plusieurs mois à mettre en scène ses innombrables affaires personnelles pour créer une biographie du célèbre photographe au travers de ses objets. En ressort le projet inédit Philippe Halsman. A Photographer’s Life, réalisé en collaboration avec « The Halsman Archive » et décliné en une installation présentée dans le cadre de la Biennale Images Vevey 2024, du 7 au 29 septembre.

© Henry Leutwyler 2022

Une paire de lunettes, des trépieds, divers passeports, des savonnettes de voyage : les objets photographiés témoignent de la carrière prolifique de l’un des artistes les plus influents de sa génération et auteur de 101 couvertures du magazine LIFE. Cette série d’images révèle aussi la pratique presque obsessionnelle d’Halsman à tout conserver. En réalisant le portrait d’un photographe à travers ses objets, Leutwyler rend un hommage unique à cet artiste qu’il admire et à l’histoire de la photographie, tout en évoquant l’époque de l’image argentique à l’ère du tout numérique. Du mardi au dimanche de 11h à 17h, +d’infos.

Edward Kaprov, la Guerre sur Verre du 23 mai au 18 août 2024, Musée suisse de l’appareil photographique, Vevey

plaque de verre

En 2022, Edward Kaprov s’est rendu en Ukraine pour photographier la guerre. Son approche est unique et saisissante : s’emparant de la technique historique du collodion humide – qui nécessite de déplacer avec soi son laboratoire et des plaques de verre fragiles –, il a sillonné le Donbass pour photographier les soldats et les civils touchés en première ligne par le conflit. Un film très touchant accompagne le travail du photographe. A contre-courant de l’immédiateté de la photographie de guerre classique, le procédé impose une lenteur, un recul et une vraie rencontre avec la population. 

Aux côtés du travail de Kaprov, l’exposition présente des tirages originaux de grands photographes historiques – comme Roger Fenton – et contemporains – comme Sally Mann – qui ont aussi traité la guerre avec ce procédé.

La technique du collodion a joué un rôle crucial dans l’histoire de la photographie de guerre du XIXe siècle. C’est avec la guerre de Crimée (1853-1856) que la photographie prend une nouvelle ampleur avec l’usage de la technique toute récente du collodion humide.
Du mardi au dimanche de 11h à 17h. Visite guidée dimanche 4 août 2024, 11h pour les enfants, 14h pour les adultes. , + d’infos.

Gustave Eiffel et la photographie du 12 octobre 2023 au 28 avril 2024, Musée suisse de l’appareil photographique, Vevey

A l’occasion du centenaire de la disparition de Gustave Eiffel (1832-1923), le musée propose une exposition inédite : les photographies prises à Vevey par l’ingénieur, universellement connu pour sa tour de 330 mètres. 

Du mardi au dimanche de 11h à 17h30, + d’infos.

Edifiée en deux ans, financée presque entièrement par l’ingénieur, la tour Eiffel construit pour l’Exposition universelle de Paris en 1889 est un immense succès populaire. La Tour Eiffel reste de loin le monument le plus photographié au monde.

Gustave Eiffel, né le 15 décembre 1832 Dijon. Dès 1892, Gustave Eiffel passait régulièrement ses étés dans une villa qu’il avait acquise à l’extrémité ouest de la ville. En famille, il se consacrait à sa passion de la photographie, prenant entre autres de magnifiques autochromes, le premier procédé industriel de photo en couleur.

Claire Salles dans le jardin de la Villa Claire, Vevey, 1910. La villa Claire, nommé ainsi en l’honneur de sa fille ainée , à l’emplacement du siège de Nestlé aujourd’hui.

Fête des vignerons, Vevey :  la troupe des armaillis, 1905

Gustave Eiffel participe en famille à la vie locale. Il assiste à la Fête des Vignerons de 1905. En photo la Walkyrie, son yacht à vapeur de 19 mètres et 18 tonnes.

Walkyrie, son yacht à vapeur, ancré dans le port de sa maison veveysanne

Scientifique motivé par le progrès technique, Gustave Eiffel s’est intéressé au début des années 1880 à la photographie, alors en plein essor. Il en a tiré parti pour sa communication privée et professionnelle, ses expérimentations, ses voyages et, surtout, sa vie de famille.

Devenu pleinement scientifique à sa retraite en 1893, Gustave Eiffel tire parti de la photographie dans ses propres recherches. Il met au point un héliographe qui utilise un papier photographique plutôt qu’une feuille colorée à l’aniline : le procédé améliore grandement la précision de cet appareil de mesure de l’ensoleillement. 

Projecteur de plaques autochromes

Photographie et horlogerie du 20 janvier au 21 août 2022 au Musée suisse de l’appareil photographique, Vevey

La photographie est un art du temps, comme l’est également l’art séculaire de l’horlogerie. Le fonctionnement de l’appareil photo et de l’horloge repose sur une maîtrise fine du découpage de la durée. Reste que les liens entre ces deux machines centrales de la modernité occidentale ont été jusqu’ici étonnamment peu considérés. C’est à cette exploration inédite qu’invite l’exposition, ainsi que la riche publication qui l’accompagne. Toutes deux ont été conçues en collaboration avec l’Université de Lausanne. L’exposition et le livre détaillent l’histoire des appareils photo fabriqués par des entreprises horlogères en Suisse au XXe siècle et au XXIe siècle. Le Compass de LeCoultre, l’Alpa de Pignons, l’appareil pour pigeons Michel, le Tessina de Siegrist et les dispositifs de photofinish développés par Omega et Longines (aujourd’hui Swiss Timing) comptent parmi ces extraordinaires réalisations.

Du mardi au dimanche de 11h à 17h30, + d’infos.

Infrarouge – Philippe Rahm Portraits du XXIe siècle du 11 février au 29 août 2021 au Musée suisse de l’appareil photographique, Vevey

L’image infrarouge est l’une des signatures visuelles de notre époque. Elle est inquiétante, étrange, hyper-technologique. Elle repère les cas de fièvre dans une pandémie ou vérifie si un bâtiment est bien isolé. Elle est outil de surveillance autant que de diagnostic.

L’architecte Philippe Rahm tire parti d’une caméra thermique dans sa pratique, soucieuse de développement durable. Il utilise aussi la technique infrarouge pour prendre des portraits ou des scènes urbaines. L’image utilitaire est détournée vers un but artistique, surtout empathique. Lausannois formé à l’EPFL, docteur en architecture, Philippe Rahm vit et travaille à Paris. Il est internationalement reconnu pour une approche climatique de son art, entre physiologie et météorologie. Il enseigne en France et aux Etats-Unis.

Situé à la Grande Place, le musée est ouvert de mardi au dimanche, 11h à 17h30.

Alberto Vieceli – Holding the camera du 5 septembre 2020 au 24 janvier 2021 au Musée suisse de l’appareil photographique, Vevey

Entre 2015 et 2019, le graphiste zurichois a collecté plus de 700 images dans d’anciens manuels, prospectus et magazines photographiques. Ces illustrations ont une fonction didactique : elles montrent la manière idéale de tenir un appareil photographique. Alberto Vieceli a sélectionné environ 350 de ces images dans le livre Holding the camera, paru récemment chez everyedition. Il les a classées selon de multiples critères, dressant un inventaire à la fois documentaire et insolite de la meilleure façon de tenir un appareil. Le passage du livre à l’exposition correspond à un geste créatif supplémentaire. Dans le musée, Alberto Vieceli subvertit sa propre typologie pour proposer un autre arrangement, encore plus ludique et inattendu. Cet inventaire a valeur de conservatoire des bons gestes à l’époque de la photo argentique. Holding the camera est une proposition réalisée en collaboration avec Festival Images Vevey.

Au coeur de Vevey, ville d’images, le musée suisse de l’appareil photographique propose aux visiteurs de découvrir l’histoire de la photographie et des photographes.

Les visiteurs de tous âges peuvent profiter du laboratoire pour développer eux-mêmes une photographie argentine. 

Deux siècles d’inventions, des pionniers du XIXe siècle à la révolution numérique, sont retracés grâce à une exceptionnelle collection d’instruments et d’images. L’exposition est dotée de multiples installations audiovisuelles et interactives. Elle prend place dans un cadre audacieux où se mêlent architecture ancienne et contemporaine. 

A visiter l’exposition temporaire:  Bobines Neuves jusqu’au 23 août 2020: une quarantaine de portraits argentiques pris par Jean-Claude Péclet, journaliste vaudois, ex-rédacteur en chef de l’Hebdo et lauréat d’un prix Jean Dumur en 2007, avec un vénérable Rolleiflex de 1938, chargé de pellicules noir et blanc (la société mère – Rollei a été fondée il y a exactement un siècle en Basse-Saxe): Des jeunes paysannes, des activistes du climat, des sportifs urbains ou olympiques, des mordus de jeux vidéo, souvent interloqués par l’appareil du baby boomer, un étrange boîtier qui se tient sur le ventre, tête baissée vers le dépoli de la visée.

Les Musées de la Ville de Vevey en Fête: trois vernissages en écho à la Fête de Vignerons jeudi 4 avril 2019 à Vevey

Les musées de la Ville de Vevey ont inauguré quatre exposition qui font écho à la Fête des Vignerons: Le Musée historique de Vevey consacre son exposition: Juillet 1865, la Fête des Vignerons photographiée aux premiers clichés de cette célébration, tandis que le Musée suisse de l’appareil photographique propose l’exposition 1928 & 1955 – Les premières photos couleur de la Fête des Vignerons. Le Musée Jenisch, Vevey accueille les expositions Oskar Kokoschka. Une Arcadie rêvée organisée par la Fondation Kokoschka évoquant  la Grèce antique idéalisée par l’artiste, ainsi que Friends, etc. qui dévoile la Collection Pierre Keller, riche d’oeuvres d’artistes et amis réunies par la figure titulaire de l’ECAL et de l’Office des Vins vaudois.


Les enfants de la Fête du 17 mai au 3 novembre 2019 au Musée de la Confrérie des Vignerons, Rue du Château, Vevey

Le Château, affiche de François Gros

Pour accueillir l’été de la Fête des Vignerons 2019, le Musée de la Confrérie des Vignerons met les enfants à l’honneur. Exposition interactive conçue pour et avec les enfants, conçue sur le mode de l’atelier,  qui invite à partager le caractère exceptionnel de la célébration et à imaginer son futur. Que fête-t-on au juste durant la Fête des Vignerons ? Est-elle toujours pareille ou à chaque fois différente ? Comment se présentera-t-elle dans une vingtaine d’année ? 

Pour répondre à ces questions, et à de nombreuses autres, le Musée de la Confrérie des Vignerons propose un moment de découverte ludique et ouvre son « Livre d’or du futur » au jeune public. Cette exposition s’adresse en particulier au jeune public de 6 à 12 ans accompagné d’un adulte. Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 17h.

Fête de Vignerons photographiée en 1865

La Fête de 1865 est la première Fête des Vignerons pour laquelle un grand nombre de photographies ont été réalisées. Parmi les images en noir et blanc, prises avant et pendant la célébration, quelque cinquante plaques de verre du photographe Francis de Jongh (1833-1912) sont conservées depuis 1898 dans les collections du Musée historique de Vevey. Elles sont à l’origine de cette exposition. Ces clichés, ainsi que ceux d’autres photographes, montrent des figurants posant seuls, en couple ou en groupe, en atelier ou en extérieur. Ceux-ci, revêtus de costumes évoquant tantôt la Suisse traditionnelle, tantôt la Grèce antique, fixent fièrement l’objectif, immobilisés par les longs temps de pose. Parfois aussi, ce nouveau procédé qu’est la photographie révèle des aspects de l’envers du décor. Loin de refléter l’effervescence d’un tel événement, ces images prennent vie lorsqu’elles sont mises en relation avec le récit détaillé d’un spectateur de l’époque.

Photo à gauche: La frise (en haut de la photo) représentant l’image idéalisé qui ne correspond pas toujours avec les figurants photographiés.

En effet, à travers son Compte-rendu analytique de la Fête, Monsieur le Professeur Lombard-Martin décrit les chants, les danses, les couleurs et les réactions des spectateurs. Ainsi divinités, vendangeurs et bacchantes des photographies s’animent, vous permettant de vous imaginer cette Fête d’un autre temps. Enregistrés à l’occasion de l’exposition, des extraits de ce texte, lus par le comédien Michel Voïta, accompagnent les photographies.

La directrice du musée Francoise Lambert, en compagnie de François Margot, abbé-président de la Conférerie des Vignerons qui est le président la fête des Vignerons.

Michel Voïta

Le Musée de la Conférerie des Vignerons se trouvent également au Château, ouvert de mardi à dimanche, de 11h à 17h, entrée libre.

1928 & 1955 – Les premières photos couleur de la Fête des Vignerons du 4 avril au 1er septembre 2019 au Musée suisse de l’appareil photographique 

 

Premieres photos en couleur de la Fête des Vignerons

Luc Debraine, Musée suisse de l’appareil photographique, Vevey

Depuis ses origines, la Fête des Vignerons a toujours été haute en couleur. Mais il faut attendre l’édition 1927 pour que la photographie puisse en rendre la richesse chromatique. Le procédé autochrome des frères Lumière saisit les acteurs-figurants dans un rendu quasi-pictural. 

L’édition suivante, en 1955, marque la démocratisation du film couleur, autant du côté des photographes professionnels que de celui des amateurs. Par le prisme de la grande célébration veveysanne, l’exposition rend compte d’une évolution primordiale dans l’histoire de la technique photographique.

Eric-Edouard Guignard: Vevey en Instantanés, photographiques des années 1950-1960 du 6 octobre 2021 au 1er mai 2022, Musée historique de Vevey

Vevey en instantanés est une invitation à se glisser dans la vie des Veveysannes et des Veveysans durant les années 1950 et 1960. Telles des fenêtres ouvertes sur le passé – parfois familier, parfois très lointain – les photographies d’Eric-Edouard Guignard séduisent, émeuvent et révèlent un quotidien fait aussi bien d’événements rares que de moments ordinaires.

Ouvert tous les jours, sauf lundi, 11h – 17h