Organisé par la Maison de l’histoire, le Festival Histoire et Cité place l’histoire au centre des débats grâce à un vaste programme d’activités: débats, tables rondes, conférences, présentations d’ouvrages, projections de films, expositions, performances, concerts et propositions pédagogiques. Le cœur du festival bat à Uni Dufour, Genève, avec une vaste Librairie historique. Les événements sont gratuits, à l’exception des projections-débats prévus aux Cinémas du Grütli (5 CHF). Présidée par Philippe Dinkel, directeur de la Haute école de musique de Genève, l’association a été fondée en 2013 à l’initiative de quelques membres de la Maison de l’histoire, centre interfacultaire de l’Université de Genève.
Festival Histoire et Cité du 15 au 21 avril 2024 à Genève, Lausanne, Neuchâtel, La Chaux-deFonds, Nyon et Prangins
Une centaine d’événements aux formats variés autour du thème «Dans la rue», les enjeux contemporains abordé par la neuvième édition dans une perspective historique. Territoire en recomposition permanente, il expose les hiérarchies sociales et de genre. De l’avenue commerçante à la venelle obscure, la rue marque le passage du privé au public. Au programme visites guidées, conférences itinérantes et performances, mais aussi tables rondes, projections commentées, ateliers, podcasts, émissions de radio, lecture musicale et karaoké, + d’infos.
De la Rue interdite à la Rue Mortelle par Marc Perrenoud
De la Rue interdite à la Rue Mortelle par Marc Perrenoud et Nicole Staremberg, visite guidée de l’exposition temporaire Anne Frank et la Suisse au Château de Prangins, + d’infos., suivi de Regards croisés : Présences Juives en Suisse Romande., en présence de Helen Bieri Thomson, directrice Francine Brunschwig et Marc Perrenoud échangent autour de l’ouvrage Albert, Esther, Liebmann, Ruth et les autres : présences juives en Suisse romande (Livreo-Alphil, Fédération suisse des communautés isréalites, 2022). + d’infos.
Marc Perrenoud, historien
Francine Brunschwig, journaliste
Marc Perrenoud, Docteur ès lettres (Université de Genève), a travaillé à l’édition de volumes des Documents diplomatiques suisses (sur les années 1939 1949, puis 1952 1975). Il a collaboré à la publication de l’Histoire du Pays de Neuchâtel (tome 3, XIXe XXe siècle, paru en 1993) et a publié des études sur l’histoire des banques, des relations extérieures de la Suisse, des mouvements migratoires, des organisations ouvrières, de l’antisémitisme et de l’intégration des Juifs en Suisse. Il a été le conseiller scientifique de la Commission indépendante d’experts Suisse – Seconde Guerre mondiale (Commission Bergier) (chargée d’analyses de la Suisse pendant la période du national-socialisme). – Francine Brunschwig est née en 1946 à Lausanne. Elle obtient une licence en lettres à l’UNIL. Après un stage de journaliste à La Feuille d’Avis de Lausanne devenue 24 Heures, elle part un an aux États-Unis comme journaliste libre. De retour en 1973, elle rejoint 24 Heures, journal où elle fait l’essentiel de sa carrière et avec lequel elle collabore toujours. Elle a aussi travaillé avec l’Hebdo et la TSR. Spécialisée dans le domaine santé et médecine, elle se définit néanmoins comme une journaliste généraliste. De 2010 à 2020, elle est membre du Comité directeur de la Fédération suisse des communautés israélites (FSCI), en charge du département de la culture. Responsable de la Collection de la FSCI Contributions à l’histoire et à la culture des juifs en Suisse, elle a notamment initié le projet du livre Albert, Esther, Liebmann, Ruth et les autres, Présences juives en Suisse romande.
Niels Ackermann , Alona Reznichek , Anastasiia Shevchenko , Antonina Skydanova. Modération : Nataliya Borys, Uni Dufour, 18 avril 2024
Dans les ruines des villes ukrainiennes, des artistes tentent de reconquérir l’espace public. En temps de guerre, la création se mue en acte de présence et de résistance. Nous montrerons et commenterons des fresques de la ville de Kherson, des messages acerbes de Hamlet – un artiste de rue de Kharkiv –, ainsi que des interventions réalisées dans des bunkers, en partenariat avec Scholars at Risk
La mobilité urbaine, l’un des défis majeurs du XXe siècle, sera au cœur de la soirée d’ouverture du festival à Genève: à qui appartient la voie publique ? Comment y circule-t-on et peut-on y préserver des zones de liberté ? Autant d’enjeux qu’éclaire le patrimoine audiovisuel de la RTS. L’historien de l’art David Ripoll nous emmènera à la découverte des métamorphoses du sol urbain à Genève et des pépites qu’il révèle dès lors qu’on y porte attention, tandis que l’architecte-urbaniste David Mangin nous invitera à penser la rue à partir des rez-de-ville, une notion qui conjugue cadre bâti et pratiques urbaines, rez-de-chaussée et réseaux enterrés, espaces publics et intérieurs d’îlots. Trois propositions nous convieront à penser la prostitution et ses liens avec la rue : à travers les pages d’un cahier manuscrit évoquant la vie d’une prostituée à la fin du XIXe , avec les poèmes de Grisélidis Réal, la plus célèbre prostituée, artiste et écrivaine qui ait vécu à Genève et, enfin, avec la projection du film Frau Mercedes par lequel le réalisateur David Fonjallaz dresse le portrait de Sylvia Leiser, travailleuse du sexe à Berne, qui, depuis 35 ans, mène sa voiture à la lisière des rues. En tant que « seul champ d’expérience valable », la critique et écrivaine Nathalie Piégay rendra compte du potentiel romanesque et poétique de la rue du XIXe siècle à nos jours. L’occasion nous sera également donnée de « naviguer la ville » comme un hypertexte en découvrant la plateforme hypercity.ch développée par les Bibliothèques municipales, réservoir d’histoire(s) à parcourir virtuellement ou physiquement.
Exposition d’Armand Brülhart, retraçant l’histoire du Quai Wilson
Performance de Philippe Constantin et Noga samedi 20 avril dans la Yourte aux Bains des Pâquis, Genève
A noter L’exposition Le Quai Wilson par Armand Brulhart du 15 avril au 14 mai, ainsi que la performance La place qui n’exite pas de Philippe Constantin et Noga samedi 20 avril à 11h dans la Yourte, récit poéthique et musical restituant en filigrane un fragment de l’histoire de Genève aux Bains des Pâquis à Genève
Lausanne-Riponne : Palais Rumine
Le volet lausannois du festival s’ouvrira sur la question du maintien de l’ordre et des mobilisations citoyennes dans la rue avec l’historienne Mathilde Larrère et le journaliste, écrivain et réalisateur David Dufresne. L’architecte Caroline Iorio et l’anthropologue Maude Reitz réfléchiront aux habitats précaires (abris de fortune, tentes, véhicules) dans le canton de Vaud. Pourquoi dé-commémorer ? se demandera Sarah Gensburger, éminente spécialiste des questions de mémoire, s’appuyant notamment sur les récents déboulonnages de statues. Avec la balade Lôzane Graffiti, le public partira à la découverte des vestiges de ce mode d’expression à Lausanne – son langage, ses enjeux ainsi que ses formes actuelles. L’historien Philippe Artières questionnera en outre le statut des banderoles dans les cortèges et les manifestations de rue. À signaler aussi la table ronde La rue : un terrain de sport égalitaire ? au cours de laquelle des chercheuses et une skateuse échangeront sur les obstacles rencontrés par les femmes lorsqu’elles s’adonnent à une pratique sportive en pleine rue, + d’infos.
8e Festival Histoire et Cité sur le thème «Nourrir le monde» du 26 mars au 2 avril 2023 à Genève, Lausanne et Nechâtel
Fonction essentielle – boire et manger, c’est vivre –, l’alimentation est également au cœur de la manière dont les groupes humains se sont structurés au fil du temps. C’est en courant après la nourriture que ces derniers ont mis en place les premières formes d’organisation sociale et réalisé de prodigieuses transformations techniques et culturelles. Que mange-t-on à chaque époque, dans différents lieux, selon que l’on est une femme ou un homme, avec qui et de quelle manière? Comment se forgent les goûts et les traditions culinaires? Par où circulent les denrées alimentaires, dans quelle mesure leur (in)disponibilité pèse-t-elle sur la sécurité et le développement des peuples? Coup d’œil sur le programme
L’association excursion nature la libellule au Pavillon Plantemour, Parc la Perle, Genève, + d’infos.
Dans le cadre du thème de la nourriture, nous avons accompagné les naturalistes David Bärtschi et Marc Di Emidio de l’Association Libellule à la découverte des plantes comestibles dans les jardins-forêts aménagé au parc La Perle autour du Centre nature dans le Pavillon Plantamour à Genève goûtant aux saveurs multiples des primevère, feuille de tilleul jusqu’au feuilles de Magnolia après une introduction fort intéressante au Centre Nature, + d’infos.
Plantes comestibles comme des arbres en fleur (tilleul) et par terre au parc de la Perle, Genève
7e Festival Histoire et Cité du 29 mars au 3 avril 2022 à Uni Dufour, Genève
Conférences, tables rondes, ateliers, visites guidées, projections de films, présentations de livres, expositions et performances se succéderont. Des partenaires tels que les Bains des Pâquis, les Bibliothèques municipales, la Comédie de Genève, la Bibliothèque de l’ONU ou le Musée d’art et d’histoire accueilleront différentes activités dans leurs murs. La directrice de recherche au CNRS Marylène Patou-Mathis ouvrira le festival avec une conférence sur l’invisibilité des femmes préhistoriques, tandis que Titiou Lecoq, essayiste, s’exprimera sur le courage d’agir des femmes à travers les siècles. Plusieurs événements aborderont l’invisibilisation de certaines catégories d’individus dans les archives. Étienne Davodeau, dessinateur et scénariste français, présentera sa dernière BD, Le Droit du sol, consacrée à l’occultation des pollutions environnementales; une table ronde interrogera les enjeux qui sous-tendent la nomination des lieux ; une lecture musicale sur l’invisibilité comme choix politique sera proposée par la romancière Olivia Rosenthal et le guitariste Bastien Lallement ; une pièce de théâtre, Destini Incrociati/Italia 30, restituera la parole à celles et ceux que le fascisme a exclu-es. La programmation cinéma se penchera, pour sa part, sur la mémoire blessée et empêchée des victimes de génocides et sur celle de collectifs longtemps laissés en marge des grands récits, en présence des réalisateurs Sébastien Lifshitz et part en quête des «invisibles»
Le Festival Histoire et Cité déploie à Genève et à Lausanne un généreux programme sur les individus, les groupes et les phénomènes occultés dans l’histoire. Organisé sous l’impulsion de la Maison de l’histoire de l’Université de Genève (UNIGE), il met en réseau partenaires académiques, institutions culturelles et organismes publics afin de valoriser le dialogue éclairé, la médiation scientifique et la complémentarité des approches dans la connaissance du passé. Gratuit, le festival est ouvert à toutes celles et ceux qui ont le goût de l’histoire et l’envie de décoder le présent. + d’infos
La 6e édition du Festival Histoire et Cité du 23 au 28 mars 2021
Le Festival Histoire et Cité s’affranchit de la pandémie et se tourne vers l’ailleurs en choisissant cette année le thème des «Voyages». Histoire et Cité est piloté par la Maison de l’histoire de l’Université de Genève, en collaboration avec l’Université de Lausanne, le Musée cantonal d’archéologie et d’histoire et la Bibliothèque cantonale et universitaire (Lausanne), avec le soutien de nombreux partenaires et le concours d’institutions valaisannes.
Université de Genève: Uni Dufour
Du 23 au 28 mars 2021, par la biais d’un programme décliné tout à la fois en linge et en direct, il examinera comment, à travers le temps, la notion de voyage – comprise comme déplacement géographique mais également intérieur – interroge nos sociétés contemporaines. Pensée à la fois comme un moyen d’évasion et un carrefour de réflexions, sa programmation rendra compte de la variété des expériences voyageuses et de leurs mises en récit de l’Antiquité à nos jours. Outre les transmissions en direct, retrouvez des capsules vidéos et des podcasts en linge. Toutes les activités sont gratuites et sans inscriptions, à l’exception des films. Programme 2021, ICI.
Cycle cinéma du 29 au 31 octobre 2020 aux Cinémas du Grütli, à l’Auditorium Arditi et au Livingroom, Chêne-Bourg
Suite à l’annulation du festival Histoire et Cité qui devait se tenir en avril dernier sur le thème de la “peur”, une partie de la programmation cinéma est reportée. Du 29 au 31 octobre, projections et débats aux Cinémas du Grütli (étudiants/jeunes/AVS CHF 8.- ; Plein tarif CHF 10.-), à l’Auditorium Arditi (CHF 8.-) et au Livingroom (Espace Imprimerie, entrée libre)
- Les oiseaux d’Alfred Hitchcock, 1963, suivi d’un débat avec Alfio Di Guardo et Julien Dumoulin jeudi 29 octobre, 20h. Cinémas du Grütli, salle Michel Simon, plus d’infos
- Peeping Tom de Michael Powell, 1960, suivi d’un débat avec Vincent Fontana et Michel Porret vendredi 30 octobre, 18h, Auditorium Arditi, plus d’infos
- Tadmor de Monika Borgmann; Lokman Slim, 2016, suivi d’un débat avec Jean Perret vendredi 30 octobre, 20h30, Auditorium Arditi, plus d’infos
- The War Game de Peter Watkins, 1965, suivi d’un débat avec Vincent Fontana samedi 31 octobre, 11h, Auditorium Arditi, plus d’infos
- Paura nella città dei morti viventi de Lucio Fulci, 1980, suivi d’un débat avec Vincent Fontana et Youri Volokhine samedi 31 octobre, 13h, Auditorium Ardit, plus d’infos
- Them! de Gordon Douglas, 1954 suivi d’un débat avec Alain Morvan et Michel Porret samedi 31 octobre, 15h30, Auditorium Arditi, plus d’infos
- L’Imaginaire gothique: Rendez-vous avec la peur. Table ronde avec Alain Morvan et Michel Porret, Vincent Fontana samedi 31 octobre, 19h, Georg – espace imprimerie (ch. de la Mousse 46, 1225 Chêne-Bourg), sur inscription
- Nosferatu de Friedrich Wilhelm Murnau, 1922, Ciné-concert avec DJ neferos samedi 31 octobre, 21h, Georg – espace imprimerie (ch. de la Mousse 46, 1225 Chêne-Bourg), plus d’infos; sur inscription
Archives Editions Passées
4e Festival Histoire et Cité du 27 au 31 mars 2019 à Genève, Lausanne, Sion
A l’occasion de sa 4e édition, le Festival fondé à Genève, s’étend à Lausanne et à Sion et aborde cette année quantité d’«histoires d’eaux». Faisant la part belle aux réalités locales, sa programmation s’organise autour de cinq axes: H2O (enjeux environnementaux et composition hydrique); La Gouvernance de l’eau (usages juridiques, sociaux, économiques et politiques); Les Peuples de l’eau (communautés humaines à vocation aquatique); L’Imaginaire de l’eau (les représentations, les mythes et les symboles); Eaux de vie, Eeaux de mort (hygiène, santé, risques et fléaux) à travers un vaste programme d’activités: débats, tables rondes, conférences, présentations d’ouvrages, projections de films, expositions, performances, concerts et propositions pédagogiques. Parmi les nombreuses personnalités conviées, on retrouve entre autres Dominique Bourg, philosophe et professeur à la Faculté de géosciences et de l’environnement à l’Université de Lausanne (UNIL),
Audrey Pulvar, journaliste et présidente de la Fondation pour la Nature et l’Homme, Patrick Chamoiseau, écrivain martiniquais, Peter Frankopan, historien anglais, auteur du bestseller Les Routes de la soie, l’histoire au coeur du monde, la YouTubeuse Manon Bril et l’écrivain Erik Orsenna, grand voyageur et membre de l’Académie française aux Bains des Pâquis samedi 30 mars.
Un programme riche en conférences et table ronde à l’Uni Dufour afin d’alimenter le débat public autour de la thématique de l’eau. Une table ronde consacrée à la Rade de Genève, vue du côté historique par Bénédict Frommel et Leïla el-Wakil, la construction de l’actuelle nouvelle plage des Eaux-Vives par Robert Cramer, ancien conseiller écologiste qui avait lancé le projet en 2008 – à noter une séance d’information jeudi 11 avril, 18h15, Museum d’histoire naturelle Genève: Ouverture de la Plage Publique des Eaux-Vives pour une parenthèse estivale du 22 juin au 29 septembre 2019 – venez (re-)découvrir le projet, ses aménagements et prestations disponibles durant l’été 2019. Entrée libre sans inscription.
La thématique Vivre sans eau a réuni les historiens: Damien Agut, égyptologue, CNRS et Maurice Sartre, professeur émérite, spécialiste de l’histoire du monde grec et du monde romain oriental, autour d’une table ronde, modérée par Valérie Hannin, Directrice de la rédaction de la revue L’Histoire.
Les événements sont gratuits, à l’exception des douze projections-débats prévus aux Cinémas du Grütli (5 CHF): projection, suivie d’un débat dès mercredi 27 mars: L’île sans rivage de Caroline Cuénod, 18h, Creature from the Black Lagoon, de Jack Arnold, 20h30. Le film: La Vocation d’André Carel (Jean Choux, 1925), sera présenté par les Archives d’État aux Canons, le jeudi 28 et vendredi 29 mars à 18h. Soirée d’ouverture jeudi 28 mars avec La Planète prend de l’eau, 18h au cœur du festival à Uni Dufour, Genève.
3e Festival Histoire et Cité du 21 au 24 mars 2018 à Genève
Le thème mis à l’honneur cette année: Etre libre. Afin de réfléchir à la signification d’ «être libre» individuellement et collectivement, historiens, anthropologues, philosophes, économistes, mais aussi journalistes, écrivains et cinéastes proposeront des ateliers et des conférences durant quatre jours: 23 conférences, 36 tables rondes, 12 performances artistiques, 23 films et 6 visites guidées. Organisé par la Maison de l’Histoire de l’Université de Genève (UNIGE) en partenariat avec la Ville de Genève, la République et Canton de Genève, la HEAD, la HEM, le Graduate Institut Geneva, la RTS et de nombreux autres partenaires. Tous les événements sont destinés au grand public et gratuits (à l’exception des séances de cinéma, CHF 5.-).
Faut-il avoir peur de la liberté, la liberté décortiquée par Johann Chapoutot, historien spécialiste de l’histoire contemporaine et du nazisme, ouvrira cette troisième édition, le jeudi 22 mars de 18h à 20h (Uni Dufour, salle U600). La conférence de clôture prendra quant à elle des allures de concert, mêlant la musique live de The Fats Boys Ragtime Band aux explications de la récupération de la musique par l’armée américaine durant la Première Guerre mondiale, afin de mener sa propagande et convaincre des volontaires de se rendre dans les tranchées (samedi 24 mars, 17h30-19h, Uni Dufour, salle U300). De nombreuses autres conférences aborderont les thématiques de la liberté sous l’angle des femmes, de l’aventure, des mythes et réalités, des réseaux sociaux ou encore de l’esclavage. Stefano Savona met en scène la révolution égyptienne dans son film «Tahrir, place de la libération», en ouverture du festival le mercredi 21 mars à 20h30 (Cinerama Empire). La projection sera suivie d’un débat. Mais la révolution n’est pas le seul moyen de revendication de la liberté. «The boot factory» montrera comment trois compères tentent de s’en sortir dans le monde capitaliste (jeudi 22 mars, 20h30 Cinerama Empire, en présence du réalisateur Lech Kowalski), et «Un condamné à mort s’est échappé» prônera la liberté spirituelle face à l’enfermement (vendredi 23 mars à 20h, Cinerama Empire) – en partenariat avec le Festival Il est une foi qui se déroulera du 2 au 6 mai aux cinémas du Grütli.
Les thématiques de la guerre civile, de la place de l’homme dans la société et de la résistance seront également projetées sur grand écran. Un film surprise, le coup de coeur des organisateurs, sera dévoilé au public le 24 mars à 14h30 (Cinerama Empire). La liberté débattue La liberté est au coeur des aspirations de l’homme. Plusieurs tables rondes aborderont cette thématique, notamment d’un point de vue philosophique, culturel, sexuel, féministe, religieux, médical ou encore racial. Une réflexion portera également sur les personnes atteintes de troubles mentaux : quelle place ménageons-nous à leur liberté ? Comment peuvent-elles se réapproprier leur être ? (vendredi 23 mars, de 11h à 12h30, Uni Dufour, la Pointe). En photo: Livre en scène , la Pointe samedi 24 mars: Discussion autour de son livre: Easyjet ou le prix de l’orange méchanique avec Alexandre Friedrich, en discussion avec Thierry Raboud. Les réseaux sociaux et la surveillance seront également au centre des débats, que ce soit sur la diffusion de contenu, qu’il soit vrai ou faux, ou la collecte des données justifiées par la lutte contre le terrorisme (vendredi 23 mars, 17h-18h30, Uni Dufour salle U300).
La liberté est aussi la source de créations artistiques, à l’image du théâtre avec la pièce «Dérives», un voyage poétique et grotesque qui confronte le spectateur à la traite des Noirs (vendredi 23 mars, 12h15-12h30, Uni Dufour salle U260). La liberté est aussi littérature, avec la venue de Laura Alcoba, écrivaine argentine (samedi 24 mars de 13h à 14h, Uni Dufour, Le Général), ou encore peinture, avec l’artiste espagnol Eduardo Arroyo, un représentant majeur de la figuration narrative (vendredi 23 mars, de 16h à 17h, Musée d’art et d’histoire de Genève). En photo Table ronde, Uni Dufour, Général: Les échappées de Nicolas Bouvier avec Sylviane Dupuis, Nadine Laporte, Ingrid Thobois, modérateur: Stéphane Pétermann. De nombreuses autres lectures, performances, expositions, visites guidées et rencontres seront au programme. Retrouvez le programme complet ici.
2e Festival Histoire et Cité du 30 mars au 1er avril 2017 sur le thème Croire, faire croire à Genève
La deuxième édition du Festival Histoire et Cité, organisée par la Maison de l’histoire de l’Université de Genève (UNIGE) a attiré plus de 9100 visiteurs autour de la thématique « Croire, faire croire ». Les tables rondes, conférences et cafés littéraires ont réuni 4000 personnes, venues écouter notamment le journaliste politique Edwy Plenel, le scénariste Jean-Claude Carrière, les illustrateurs Zep et Chappatte ou encore Betrand Piccard et André Borschberg, pilotes de l avion Solar Impulse. Le cinéma a également remporté un vif succès, puisque 1500 cinéphiles ont assisté aux 19 projections de film organisées au Grütli dans le cadre des Journées du film historique. Les activités pédagogiques ont été suivies, quant à elles, par 1200 écoliers genevois sur 10 jours en amont et pendant le Festival. Par ailleurs, afin de surprendre les festivaliers, 70 collégiens du Collège Rousseau ont chanté différents morceaux, à Uni Dufour, lors d une flashmob au son des cuivres et du piano. Grâce au partenariat mis en place cette année avec le Musée d’ethnographie de Genève, le Musée d’art et d’histoire et la Bibliothèque de Genève, 400 personnes ont participé aux 20 visites organisées spécialement pour l’occasion sur la thématique des croyances. Au programme débats, conférences, projections de films pour décrypter les croyances individuelles et collectives, passées et présentes en présence de 240 invités. Durant trois jours, historiens et anthropologues, sociologues et politistes, spécialistes de la littérature, journalistes, romanciers, cinéastes et artistes interrogeront, dans les sociétés passées et présentes, ce que signifie Croire, faire croire. En photo l’historien français Jean-Noël Jeanneney pour la conférence: Les médias peuvent-ils être libre? le 1 avril à l’Uni Bastions.
Fort de son succès, une nouvelle édition du Festival verra le jour en mars 2018. Elle se déroulera sur le thème « Libres ! », dans une période où les libertés individuelles sont souvent mises à mal et en résonance avec le cinquantenaire de mai 68.