Palais de Rumine, Place de la Riponne, Lausanne
L’architecture du Palais de Rumine, situé au coeur de Lausanne, s’inspire des palais toscane, et son style néo-florentin. Inauguré en 1902, le Palais de Rumine a toujours eu vocation de service public – selon la volonté de son mécène, Gabriel de Rumine. Initialement conçu pour abriter différents départments de l’Académie, puis de l’Université, il accueille les collections scientifique et artistique du Canton de Vaud, ainsi que la bibliothèque cantonale et universitaire. Retrouvez: Musée cantonal d’archéologie et d’histoire – Musée cantonale de géologie – Musée cantonale de zoologie.
Ciné au Palais célèbre son 10e anniversaire du 3 au 4 février 2024, au Palais de Rumine, Lausanne
Un week-end exceptionnel de cinéma et de rencontres avec des réalisatrices et réalisateurs, mettant à l’honneur 14 films captivants pour petits et grands, alliant dernières sorties et œuvres cultissimes. Ciné au Palais se penche sur les exploits et les questionnements des humains avec des films comme Mamody le creuseur de baobabs, Le jour où l’homme blanc est venu ou encore Sur les traces de Lucy Walker, la première femme à avoir gravi le Cervin. L’événement interroge également notre rapport à la nature à travers Haulout, In the Wild, Le mystérieux volcan du Moyen Âge et Sa majesté les mousses. Ciné au Palais s’adresse enfin aux plus jeunes en proposant des films adaptés à leur sensibilité, tels que Naïs au pays des loups, l’histoire d’une rencontre bouleversante et Vivant.
Au cœur de cette célébration, le public est convié le dimanche matin 4 février à 10h15 à un petit déjeuner suivi de la projection du tout dernier film d’Yann-Artus Bertrand, Vivant, qui met en avant l’émerveillement que nous procure la beauté de la nature et des êtres vivants, entrée libre, + d’infos.
Ciné au Palais est un week-end de films documentaires et de rencontres avec des réalisateurs sur des sujets en lien avec la nature ou des débats de société et offrent aux spectateurs l’opportunité de plonger plus profondément dans l’univers des films projetés . Cet événement annuel est organisé le premier week-end de février par le Naturéum, le Musée cantonal d’archéologie et d’histoire et la BCUL. Entrée libre aux projections et dans les musées.
Sacré Mormont! Enquête chez les Celtes du 11 mai 2023 au 18 février 2024, Palais de Rumine, Lausanne
La colline du Mormont a été sous les feux de l’actualité ces dernières années. Elle a aussi une histoire plurimillénaire, aussi mystérieuse que fascinante. En effet, en 2006, à l’occasion de travaux d’exploitation de l’entreprise HOLCIM, les archéologues y découvrent un site celtique exceptionnel, comprenant près de 250 fosses énigmatiques, profondément creusées, qui contenaient des restes humains et animaux, ainsi que des assemblages d’objets tout à fait exceptionnels datés de la fin de la période celtique. Après 15 ans d’enquête pluridisciplinaire, le mystère sur la nature du site celtique n’est toujours pas éclairci…L’exposition propose de rendre compte de l’état des connaissances archéologiques, géologiques et zoologiques et des questionnements que pose encore le Mormont. De la découverte des fosses à l’évolution des interprétations, cette épopée scientifique continue de s’écrire. Après des millénaires de silence, les secrets du Mormont pourront-ils être percés ? Ouverture du mardi au dimanche de 10h à 17h.
L’exposition s’accompagne d’un programme de médiation varié et tout public : jeu d’enquête pour tous les visiteurs, ateliers familles, rencontres avec les conservateurs- restaurateurs, visites commentées, balades sur le Mormont à la découverte de la faune et de la flore, conférences et contes pour les tout-petits, dès l’âge de 2 ans, + d’infos.
Le Traité de Lausanne, 1923 – 2023 – au Carrefour des Mémoires du 23 avril au 15 octobre 2023
Dernier des grands traités de l’après Première Guerre mondiale, le Traité de Paix dit de Lausanne est signé au Palais de Rumine le 24 juillet 1923. Il aura fallu deux cycles de négociations intenses entre le 21 novembre 2022 et le 4 février 1923, puis entre le 23 avril et le 24 juillet 1923, pour que la Conférence de Lausanne sur les affaires du Proche-Orient aboutisse à la conclusion d’un traité, signé par les Puissances alliées – l’Empire britannique, la France, l’Italie, le Japon, la Grès, la Roumanie et l’Etat serbe-croate-slovène d’une part et la Turquie de l’autre.
A l’occasion du centenaire de ce traité, la Ville de Lausanne propose un programme riche d’événements complétant l’exposition: Frontières. Le Traité de Lausanne, 1923 – 2023 du 27 avril au 8 octobre 2023, Musée historique de Lausanne.
Au programme plus de quarante événements : conférences, expositions, spectacles, visites guidées, projections et débats. Trois cycles thématiques: Le temps des négociations (12 juin au 2 juillet) – Les lendemains du Traité (18 septembre au 15 octobre). +d’infos.
Muséum d’histoire surnaturelle – Les créatures de Christophe Dumont du 9 mars au 27 août 2023 au Palais de Rumine et Jardin botanique de Montriond, Lausanne
Huitante-cinq créatures surnaturelles du sculpteur Christophe Dumont s’invitent dans les galeries permanentes des musées du Palais de Rumine et au Jardin botanique de Montriond à Lausanne, dans un parcours réunissant œuvres d’art et spécimens et qui mêle humour, imagination et préoccupations écologiques.
Vernissage mercredi 8 mars 2023 à 18h, Aula du Palais de Rumine, programme culturel.
Très intéressé par la cryptozoologie et la taxidermie, Christophe Dumont sculpte des animaux fabuleux autour d’un thème, la nature, et d’un matériau, le métal, en le combinant avec des végétaux ou des os. Ses œuvres ont été montrées dans de nombreuses expositions en France et en Suisse – Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, Théâtre Zingaro de Bartabas ou encore Fédération Équestre Internationale de Lausanne. Une exposition commune du Muséum cantonal des sciences naturelles et du Musée cantonal d’archéologie et d’histoire. Cette exposition bénéficie du concours du Centre d’Enseignement Professionnel de Vevey (CEPV) dont les étudiants et les enseignants ont assuré scénographie, signalétique et montage. Ils et elles ont en outre participé à la création de deux oeuvres majeures, la Théorie de l’involution et le Tatzelwurm. Le Muséum d’histoire surnaturelle est donc le fruit d’une rencontre aussi joyeuse que réussie entre un artiste, des musées, une école et la génération montante des futurs designers, + d’infos.
Indisérables !? Les animaux mal-aimés de la ville du 9 décembre 2022 au 2 juillet 2023, Musée cantonal de zoologie, Palais de Rumine, Lausanne
Rats, cafards, pigeons ou punaises constituent une faune intimement liée aux villes, mais avec laquelle beaucoup de citadins préféreraient ne pas coexister, surtout dans l’intimité de leur foyer. INDÉSIRABLES !? est dédiée à ces animaux-là, souvent aussi qualifiés de nuisibles ou de pestes. Venez découvrir ce monde des « indésirables » selon trois points de vue : celui des habitants qui y sont confrontés, celui des personnes qui luttent contre leur prolifération et celui des animaux eux-mêmes. À l’heure où les moustiques tigres arrivent dans les villes suisses à la faveur du changement climatique, INDÉSIRABLES !? permet de lancer un débat aussi original que nécessaire sur l’animal dans la ville contemporaine. + d’infos.
Un collaboration entre l’Institut de géographie et de durabilité de l’UNIL et le Musée cantonal de zoologie
Bombe insecticide gigantesque, salle 2 (chez soi)
La première salle propose, au moyen de grandes projections, une immersion dans tout ce que les indésirables peuvent évoquer en nous. Gros plans d’insectes, manchettes à sensation des journaux, photos de pièges, mais aussi vie quotidienne de cette faune urbaine, les «indésirables» colonisent l’espace. Une installation sonore propose des témoignages de citadins et citadines confrontés à des punaises des lits, cafards ou rats qui apportent des exemples concrets de relations entre humains et faune non désirée en ville. Pour compléter le regard de l’habitant face aux «indésirables», une série de spots publicitaires de différents pays donnent à voir la variété des approches, pour la plupart humoristiques, pour présenter les produits de lutte.
L’évolution de la lutte contre les blattes, rats, souris… au cours du temps
La deuxième salle (chez soi), évoque un décor d’appartement. Ici, on joue avec les échelles. Les plinthes en bas des murs deviennent très grandes, ou est-ce le visiteur qui rappetisse? Discrets, cachés, mais bien présents, 23 portraits d’insectes, arthropodes et vertébrés hôtes de la ville et des appartements sont à découvrir. La salle évoque aussi la lutte. Au milieu git une bombe insecticide gigantesque, comme abandonnée après usage par les habitants de la pièce. On y parle des moyens de se protéger des indésirables ou de les exterminer. Comment faire pour éliminer les blattes, capturer rats et souris, ou éloigner les pigeons? Les solutions sont multiples et ont évolué au cours du temps. Grâce à une importante collection de pièges offerte au musée − encore jamais montrée au public − et à la collaboration avec des professionnels de la désinfestation, l’histoire
de la lutte contre les indésirables peut être racontée au visiteur.
Chez eux (salle 3) : La ville, ses constructions, ses égouts, ses canalisations… Pour les indésirables, le milieu urbain est un écosystème incroyablement riche, offrant cachettes, lieux de vie, de reproduction, nourriture à gogo et chaleur toute l’année. Le pigeon des villes, descendant du pigeon biset, retrouve dans les façades des bâtiments les falaises rocheuses où nichent ses ancêtres. Le rat brun, ou surmulot, excellent nageur, est parfaitement à l’aise dans les égouts et peut même remonter dans les canalisations. Originaires de pays chauds, les blattes trouvent dans les appartements chauffés un climat qui leur convient à merveille.
Anne Freitag, commissaire de l’exposition
Seuls, les «indésirables» n’auraient pas pu coloniser si facilement et si rapidement les villes. Grâce aux humains qui circulent sans cesse à travers le monde et transportent d’innombrables biens d’un continent à l’autre ou entre cités, les blattes, fourmis ou punaises des lits ont pu se répandre sans problème. Pour transporter involontairement une colonie de fourmis, il suffit d’une plante en pot dont le terreau abrite une reine et quelques ouvrières. Les punaises des lits collent leurs œufs sur le mobilier de la chambre à coucher, et se déplacent ainsi d’un logement à l’autre à la faveur d’un déménagement.
Indésirables!? Les animaux mal-aimés de la ville, ouvrage grand public édité par les PPUR aux Editions 41
Un livre est publié en même temps que l’exposition. Il s’agit d’un ouvrage de 200 pages richement illustré, écrit par Joëlle Salomon Cavin, co-commissaire de l’exposition. Fondé en partie sur les expériences personnelles de l’auteure, le contenu de cet ouvrage donne à voir les multiples facettes des animaux mal-aimés de la ville au travers de récits (romanesques ou scientifiques), de témoignages (d’habitants, de biologistes et de gestionnaires) et de collections naturalistes. De la Métamorphose de Kafka aux rats de Ptiluc, des fourmis de Cully au Léopard de Bombay, de l’invention du DDT à la ville du futur, les dix chapitres nous transportent dans les nombreux mondes qui façonnent notre relation à ces petites bêtes.
Animations autour de l’exposition:
- Visites-lunch vendredis à 12h15 une fois par mois de janvier à avril (27 janvier, 24 février, 24 mars, 28 avril 2023) pour découvrir l’exposition en compagnie d’une commissaire d’exposition et profiter d’un petit en-cas pour poursuivre la discussion.
- Trois visites insolites gratuites jeudis à 18h (9 février, 16 mars, 11 mai 2023) à travers des lieux insolites du Palais de Rumine, sous-sols, ateliers ou dépôts, sont proposées pour traquer leurs éventuels habitants, guidées par des désinfestateurs professionnels, les commissaires de l’exposition ou le taxidermiste du Musée de zoologie.
- Balades gratuites organisées dans le cadre de «Sauvageons en ville» mardis à 18h, avril à octobre à Lausanne et à Morges , à la découverte d’une autre nature, pour questionner nos liens avec elle, + d’infos.
- Ateliers « les petites bêtes qui nous embêtent» pour les personnes ayant des phobies face à ces animaux mal-aimés samedis 29 avril et 13 mai à 14h, jeudi 4 mai à 18h, en collaboration avec Aquatis, Aquarium-Vivarium de Lausanne
- Punaise ! Spectacle d’impro, par le Pool d’Impro du Poly jeudi 2 mars à 19h, Salle du Sénat,
(EPFL). +d’infos.
Archives: les Expositions passées
CINÉ AU PALAIS – week-end de films documentaires 4 et 5 février 2023, Palais de Rumine, Lausanne
Pour sa neuvième édition, le festival propose 16 projections gratuites pour tous les âges et fait la part belle aux thèmes d’actualité et aux échanges. Chaque film s’accompagne d’une rencontre avec le/la réalisateur∙trice ou un∙e spécialiste. En 2023, l’actualité c’est ces animaux avec lesquels la cohabitation n’est pas toujours simple, qui nous fascinent et nous font peur : Eliott et loups, qui raconte une rencontre avec ce prédateur à travers les yeux d’un enfant ou Lynx, un film très récent et magique sur ce félin réintroduit depuis les années 1970 en Suisse. Alerte Glaciers, emblématique de cet hiver si doux, tente de saisir les enjeux climatiques et géologiques du réchauffement. On parlera aussi des femmes : Miracle de la naissance, avec le magnifique Sages-femmes, voir le jour ou le plus sombre A mort la sorcière, qui relate une persécution de masse aujourd’hui incompréhensible mais qui a mené des milliers de personnes au bûcher. CINÉ AU PALAIS invite au voyage, dans le temps et dans l’espace : Au temps des dinosaures se penche sur ces animaux fascinants et propose des reconstitutions saisissantes. Carnac, sur les traces d’un royaume disparu essaye de comprendre la civilisation qui a érigé cet incroyable site de menhirs. Ou encore Araucaria Araucana, l’arbre d’un peuple, histoire d’un arbre qui survit depuis 200 millions d’années et dont l’histoire est intimément liée au peuple amérindien Pehuenche. C’est aussi l’occasion de se laisser porter par la poésie, avec L’heure blanche, le dernier film de Vincent Chabloz ou le merveilleux Comme une vague, un océan de plaisir sensoriel. Organisé par le tout récent Muséum cantonal des sciences naturelles (départements de botanique, géologie et zoologie), le Musée cantonal d’archéologie et d’histoire et la BCUL. Entrée libre aux 16 projections et dans les musées du Palais, En savoir plus
Qanga, le Groenland au fil du temps du 13 mai 2022 au 29 janvier 2023, Musée cantonal, Palais de Rumine, Lausanne
Qanga signifie “autrefois” en kalaallisut, la langue des Groenlandais. Cette exposition raconte l’histoire du Groenland, de ses premiers habitants aux enjeux du 21e siècle. Elle se fonde sur quatre bandes dessinées réalisées par le dessinateur et artiste groenlandais Konrad Nuka Godtfredsen, en collaboration avec des archéologues et historiens danois. Découvrez la plus grande île du monde grâce à des planches originales associées à une extraordinaire sélection d’objets historiques et archéologiques, de minéraux, d’animaux et d’œuvres d’art du Groenland. Issus des réserves de musées suisses et danois, beaucoup n’ont jamais été montrés au public. Cette exposition transdisciplinaire des musées de science et d’histoire du Palais de Rumine interroge notre regard et nos connaissances sur le Grand Nord, + d’infos.
7e Festival Histoire et Cité du 29 mars au 3 avril 2022 à Lausanne (Palais de Rumine, Musée historique de Lausanne et rues de la capitale)
Il est portée par l’Université de Lausanne, la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne et le Musée cantonal d’archéologie avec le concours de partenaires tels que les Archives cantonales, Payot Libraire et des enseignant-es d’histoire. Clovis Maillet, historien et performeur, ouvrira les feux avec une conférence sur l’histoire des transidentités au Moyen Âge, faisant écho à une exposition consacrée à la trajectoire du Dr Favez, né à Lausanne sous le nom d’Henriette et devenu médecin à Cuba au début du XIXe siècle ; Mohammad-Mahmoud Ould Mohamedou s’intéressera à la place du racisme dans l’histoire de la Suisse ; des débats et des conférences se saisiront d’enjeux telles les minorités en Islam, les luttes antiracistes en Suisse, le spiritisme et les femmes médiums, la relégation des personnes âgées ou encore le passé occulté de l’Union soviétique ; des visites guidées permettront de découvrir les invisibles de l’archéologie, le travail d’illustration réalisé par divers artistes autour d’archives sensibles, ou d’arpenter certains quartiers médiévaux de Lausanne en quête de leurs habitant-es disparu-es. Sur grand écran, signalons la projection du film iranien, longtemps condamné à l’invisibilité, l’Échiquier du vent.
Le Festival Histoire et Cité déploie à Genève et à Lausanne un généreux programme sur les individus, les groupes et les phénomènes occultés dans l’histoire. Organisé sous l’impulsion de la Maison de l’histoire de l’Université de Genève (UNIGE), il met en réseau partenaires académiques, institutions culturelles et organismes publics afin de valoriser le dialogue éclairé, la médiation scientifique et la complémentarité des approches dans la connaissance du passé. Gratuit, le festival est ouvert à toutes celles et ceux qui ont le goût de l’histoire et l’envie de décoder le présent. + d’infos
Ciné au Palais: week-end de films documentaires samedi 5 et dimanche 6 février 2022
Les musées du Palais de Rumine, la BCU Lausanne, les musée et jardins botaniques cantonaux proposent un week-end de films documentaires gratuit.
Au programme, des sujets d’actualité, des films pour faire réfléchir ou pour découvrir les beautés de notre planète et de ses habitant-es, animaux, plantes et humains, en faisant la part belle aux réalisateurs et réalisatrices suisses. Par exemple avec The Ivory Game, une enquête haletante sur le trafic d’ivoire et ses ramifications, Dames et princes de la préhistoire, un autre regard sur les relations homme-femmes préhistoriques, Les mains dans la terre, pour découvrir les nouveaux potagers urbains. Ou encore Une histoire à soi, dans lequel cinq adultes adoptés parlent de leur parcours. Ciné au Palais, c’est un festival pour petits et grands, avec des films pour les plus jeunes : Bike to wild, pour découvrir le chat sauvage, le gypaète barbu et les insectes aquatiques avec humour et simplicité, ou encore Pompéi, sur les traces des Romains, série destinée au jeune public.
Ciné au Palais, c’est enfin l’occasion de redécouvrir les musées entre deux films. Tout est gratuit, projections et entrée dans les musées, 10h à 17h. Téléchargez le programme en pdf. + d’infos.
Froid du 18 juin 2021 au 23 janvier 2022, Palais de Rumine, Lausanne
Exposition commune des musées de sciences et d’histoire, en collaboration avec la Cité des Sciences de Paris. Cruauté de l’hiver, douche froide ou regard glacé : le froid renvoie souvent à des émotions négatives. Pourtant, dès l’Antiquité, on a su conserver la glace et la neige pour garnir les glacières et s’offrir le luxe d’un sorbet… Le 19e siècle voit l’invention des machines à fabriquer le froid. ll trouve de nouveaux usages, pour notre alimentation, l’énergie, l’environnement ou la santé. Cette exposition partiellement reprise de la Cité des Sciences à Paris vous emmène dans un parcours à la découverte des multiples facettes du froid, naturel ou fabriqué. MÊME PAS FROID ! En complément de l’exposition conçue par la Cité des Sciences, une deuxième partie propose un regard sur les stratégies adoptées par les êtres vivants -plantes, animaux, être humains- pour se protéger des températures extrêmes, le froid comme le chaud. + d’infos.
Du mardi au dimanche de 10h à 17h. fermé le lundi.
Disparus! au musée de zoologie au Palais de Rumine, Place de la Riponne, Lausanne
Cette espace d’exposition présente sa précieuse collection d’espèces aujourd’hui éteintes.
De nombreux événements, ateliers, visites commentées sont proposés. Plus.
1’800’000’000 kilos de morues ont été pêchés en 1968, la biomasse d’insectes volants a diminué de 75% en Allemagne en moins de 30 ans, 26’500 espèces animales sont en voie d’extinction à ce jour…Surexploitation, dégradation des milieux et introduction d’espèces sont actuellement reconnus comme responsables de la disparition de nombreuses espèces. Des modules temporaires présentent certains aspects liés à l’extinction des espèces : conservation de la faune, programmes de réintroduction d’espèces, exposition artistique, afin de mieux comprendre ces mécanismes et leurs effets, tout en s’émouvant devant des représentants d’espèces disparues à jamais.
Exotic? du 24 septembre 2020 au 28 février 2021 au Palais de Rumine, Place de la Riponne, Lausanne
Exposition commune et interdisciplinair entre les musées de sciences et d’histoire du Palais de Rumine. Comment définir ce qui est « exotique », en Suisse ou ailleurs ? Cette notion changeante conditionne aujourd’hui encore notre façon de voir le monde. Exotic ? est l’aboutissement d’un projet de recherche dirigé par la Professeure Noémie Etienne (Université de Berne). Dans la lignée des travaux qui abordent de manière critique l’histoire suisse, l’exposition examinera les relations entre la Suisse et l’étranger à l’époque des Lumières, mais permettra aussi de faire le lien avec le 21e siècle et de comprendre les visions du monde ou les clichés qui en découlent. Une réflexion sur la place de la Suisse dans l’histoire et dans le monde. Visite virtuelle d’Exotic? Cliquez sur ce lien.
(mardi à dimanche, 10h à 17h). En savoir plus.
Rhinocéros féroce? du 11 octobre 2019 au 23 février 2020 au Musée de zoologie, Palais Rumine, Place de la Riponne, Lausanne
Le musée cantonal de zoologie au Palais de Rumine présente deux rhinocéros restaurés et les mets en lien avec Gaston Dufour, auteur d’Art Brut, a peint et dessiné de nombreux animaux protéiformes et multicolores, qu’il nomme, faisant la nique à l’orthographe, Rinâûçêrshôse, Rînhâûzhâîrhhâûsês, Rônâûsêrôse, Rhin’-hhhâûçêros ou encore Irâûçerâûse. Cette exposition est l’occasion de présenter l’oeuvre de ce créateur majeur de l’Art Brut, en lien avec une présentation plus scientifique des deux rhinocéros du musée, tout récemment restaurés et représentants d’espèces en grand danger d’extinction. Cette exposition grand public s’adresse en priorité aux adultes, mais elle est également appropriée pour les enfants et les adolescent. Autour de l’expo: Visite commentée par Lucienne Peiry, commissaire de l’exposition dimanche 17 novembre, 15h. Table ronde pluridisciplinaire Le rhinocéros, sens et symbole. Avec le regard d’une historienne de l’art, de biologistes, d’un vétérinaire et d’un psychiatre jeudi 28 novembre, 18h – Lecture du roman Ganda par son auteur, l’écrivain lausannois Eugène. Pour les plus jeunes et en parallèle, lecture de contes et dessins de rhinocéros dimanche 19 janvier 2020, 15h. Mardi à dimanche 10h à 17h, entrée libre.
C’est aussi l’occasion de visiter le nouvel espace d’exposition Disparus! du musée de zoologie au Palais de Rumine, Place de la Riponne, Lausanne qui présente sa précieuse collection d’espèces aujourd’hui éteintes. 1’800’000’000 kilos de morues ont été pêchés en 1968, la biomasse d’insectes volants a diminué de 75% en Allemagne en moins de 30 ans, 26’500 espèces animales sont en voie d’extinction à ce jour…
Surexploitation, dégradation des milieux et introduction d’espèces sont actuellement reconnus comme responsables de la disparition de nombreuses espèces. Des modules temporaires présentent certains aspects liés à l’extinction des espèces : conservation de la faune, programmes de réintroduction d’espèces, exposition artistique, afin de mieux comprendre ces mécanismes et leurs effets, tout en s’émouvant devant des représentants d’espèces disparues à jamais. De nombreux événements, ateliers, visites commentées sont proposés. Plus.
COSMOS, la grande exposition commune des Musées cantonaux d’archéologie et d’histoire, de géologie, de zoologie et du Musée monétaire cantonal du 2 mai 2018 au 6 janvier 2019 au Palais de Rumine, Lausanne
L’exposition célèbre les 200 ans de la création du premier Musée cantonal à l’Ancienne Académie. Elle met en scène des compositions selon plusieurs thèmes : merveilles et curiosités, beautés et structures, raretés et valeurs, nature et artifice, ordre et chaos, enfers et disparitions,… qui permettent de mettre en valeur les trésors des Musées de façon interdisciplinaire, grâce à l’implication de nombreuses institutions partenaires. Dans une scénographie élégante et surprenante, l’exposition s’envisage comme un cabinet de curiosités. Ce lieu de merveilles et d’énigmes invite le visiteur à recomposer des liens face au désordre apparent du monde, à s’approprier la complexité dans laquelle nous vivons, mais aussi à s’émerveiller, entre science et passion, rêverie et savoir.