Trois magnifiques expositions temporaires à admirer du 21 juin au 29 octobre 2023 au Musée Jenisch à Vevey :
Gardiens du silence au rez-de-chaussée du musée

C’est en favorisant une déambulation poétique, adoptant le point de vue des artistes qui y ont vu un miroir, un refuge, une source d’inspiration matérielle et métaphorique illimité, que le musée rend hommage à ces gardiens de l’humanité.

L’oeuvre d’Andrea Gabutti dans la section: La forêt le seuil et l’infini.

Cette exposition met les arbres à l’honneur et pose un regard poétique sur ces magnifiques représentants du monde végétal. Les oeuvres allant du XVIe jusqu’au XXIe siècle permettent de cheminer dans les forêts, sous les frondaisons, parmi les futaies et les écorces.

L’arbre miroir

Art & bien-être samedi 24 juin. – Balade de l’exposition jeudi 7 septembre – Concert jeudi 14 septembre, + d’infos.

Astrid de la Forest : Figures du vivant à découvrir au Pavillon de l’estampe.

Astrid de La Forest
Un des caractères singuliers de l’art d’Astrid de La Forest (Paris *1962) consiste à n’être ni complètement l’approche d’un graveur, ni complètement celle d’un peintre. Elle revendique à la fois un besoin d’espace, une gestualité, un usage de la couleur qui l’apparentent à la peinture, mais à un art de peindre qui ferait appel à l’encre d’imprimerie et exigerait d’être soumis au passage de la presse. Voyageant volontiers, elle puise ses sujets dans l’observation de la nature, du monde animal, paysages et portraits. Les motifs qu’elle privilégie surgissent sur la feuille telles des manifestations du visible, grâce aux jeux d’arabesque et de transparence offerts par l’encrage et la superposition des plaques. L’univers d’Astrid de La Forest contient de très nombreuses créatures: loups, rapaces, hérons aux silhouettes longilingnes, chèvres transquilles et surtout singes facétieux, découverts au Jardin des plantes de Paris. L’artiste les a tous observés avec attention, avant de les croquer rapidement dans des esquisses aux traits vifs. Visite commentée jeudi 22 juin. – L’art des mots dimanche 8 octobre, + d’infos.
Kokoschka : Animaux totems
Créée en 1988, la Fondation Oskar Kokoschka est abritée au Musée Jenisch Vevey où un espace spécifique lui est dédié. Une exposition temporaire y est présentée chaque année.
L’artiste autrichien Oskar Kokoschka (1886 – 1980) vouait une fascination à la représentation des animaux. Mammifères, poissons, oiseaux, amphibiens, reptiles, ils sont partout. Les bêtes forment déjà un ensemble appréciable dans ses travaux de jeunesse alors qu’il imagine un monde féerique, bientôt englouti dans la grande désillusion de la Première Guerre mondiale. L’exposition consacre une large part à ce que l’historien de l’art anglais Kenneth Clark, proche de Kokoschka, a appelé le totémisme, érigeant l’animal en symbole social, moral ou politique. Sensible au rendu du mouvement et ébloui par la souveraine concision de l’art pariétal, Kokoschka aspire à exprimer la force vitale de ses sujets. Et quel motif pouvait le pousser à mener cette recherche à son plus complet aboutissement que les animaux dans toute leur diversité ? Une exposition sous le commissariat d’Aglaja Kempf, conservatrice de la Fondation Oskar Kokoschka. Visite commentée jeudi 28 septembre. – Pièce de théâtre inspirée par l’histoire passionnelle entre l’artiste et Alma Mahler jeudi 5 octobre, + d’infos.

Kokoschka : Tigerkatze (chat-tigre) lithographie 1969
L’Alimentarium, musée de l’alimentation à Vevey, Quai Perdonnet (où la fourchette géante est plantée dans le lac) à Vevey
Fondé en 1985 par Nestlé, ce premier musée au monde consacré à l’alimentation, est aujourd’hui un véritable centre de compétences autour des questions relatives à l’alimentation et à la nutrition.

L’Alimentarium consacre sa nouvelle exposition temporaire au véganisme: #vegan. Nutrition, gastronomie, éthique, écologie mais aussi militantisme ou culture populaire, elle explore les multiples facettes de ce mode de consommation devenu, ces dernières années, un véritable phénomène de société. Exposition, événements, ateliers, conférences, tables rondes sur cette thématique sont au programme !
Heures d’ouverture Hiver (octobre à mars): du mardi au dimanche: 10h à 17h, fermé les lundis, sauf les lundis fériés + d’infos.
Archives: les Expositions passées
Ferdinand Hodler : Revoir Valentine du 3 février au 21 mai 2023, Musée Jenisch, Vevey
Cette exposition propose un nouvel éclairage sur le rapport qu’entretient Ferdinand Hodler à la mort, en mettant l’accent sur sa relation avec Valentine Godé-Darel. Dès leur rencontre, le peintre est sensible à l’élégance de celle qu’il surnomme « La Parisienne ». Bientôt se développe entre eux une liaison – souvent idéalisée – qui se mue en tragédie lorsque Valentine, à peine devenue mère en 1913, doit livrer bataille contre un cancer. Hodler l’accompagne dès lors en fixant son calvaire sur le papier comme sur la toile, jusqu’à son inexorable agonie et sa mort, à Vevey, le 25 janvier 1915.
Le parcours retrace les principaux moments forts de ce cycle d’œuvres puissamment dramatique, devenu un véritable jalon au sein de l’œuvre de Hodler et, plus largement, de l’histoire de l’art moderne. En parallèle sont abordés les thèmes universels du Désir et de L’Amour qui, confrontés à certains paysages tardifs du peintre, révèlent son goût pour les potentialités sémantiques de la ligne horizontale associée à la mort, + d’infos.
PRINT ART NOW du 15 septembre 2022 au 15 janvier 2023, Pavillon de l’Estampe, Musée Jenisch, Vevey
Le Musée Jenisch Vevey accueille la première étape d’un projet itinérant mettant à l’honneur l’estampe contemporaine. PRINT ART NOW célèbre le 75ᵉ anniversaire de l’association zurichoise Edition VFO (Verein für Originalgraphik) qui publie des tirages limités en collaboration directe avec des artistes.
Encore trop souvent considérée comme un médium secondaire, l’estampe offre des formes d’expressions artistiques singulières et participe grandement au développement de la création. L’exposition du Cabinet cantonal des estampes aborde la notion fondamentale de la série à travers un accrochage centré sur les productions récentes d’Edition VFO. Variant motifs, techniques ou dimensions, les œuvres exposées révèlent un large éventail de formes et de concepts, permettant aux artistes de jouer entre traditions et expérimentations pour renouveler l’estampe contemporaine. Une exposition du Cabinet cantonal des estampes sous le commissariat d’Anne Drouglazet assistée de Margaux Honegger, en collaboration avec les commissaires invités David Khalat et Valérie Hashimoto (Edition VFO), + d’infos.
Du mardi au dimanche de 11h à 18h.
Le Musée Jensich Vevey célèbre ses 125 ans samedi 8 octobre 2022
Le Musée Jenisch Vevey célèbre ses 125 ans ! Pour fêter cet anniversaire exceptionnel, une riche programmation a été imaginée pour vous. Venez dessiner sur les murs du musée ou vous faire photographier en costume d’époque! Venez saluer une grande bestiole emblématique du musée, venez rêver votre musée! Figure incontournable, Fanny Jenisch sera mise à l’honneur de manière poétique par l’artiste Marcel Maeder, divers animations dès 14h30, Programme. Entrée libre, + d’infos.
Guy Oberson : Pollen à découvrir du 14 octobre au 18 décembre 2022
Une première en Suisse ! Après Paris, le Musée Jenisch Vevey est heureux de présenter l’installation vidéo de l’artiste Guy Oberson (*1960), Pollen, réalisée uniquement à partir d’estampes. Pollen est une fable écologique qui traite de manière poétique des rapports et des interactions entre l’homme et les autres espèces, ici principalement les arbres et les abeilles. Dans un climat fortement troublé sur le plan écologique, cette narration, sans complaisance, tente de donner un souffle différent dans une histoire qui se déroule comme un cycle. Une prouesse artistique d’une beauté saisissante. Vernissage jeudi 3 novembre, + d’infos
Léonore Baud: Save Our Ship à découvrir du 4 au 27 novembre 2022
Titulaire d’un Bachelor en photographie et d’un Master en cinéma (ECAL, 2008), Léonore Baud, lauréate de la bourse Alice Bailly 2022, est une artiste lausannoise qui questionne l’image et la représentation. Par le biais de quatre installations, Save Our Ship explore l’incertain, la perte de repères, le fil ténu entre la vie et la mort. Trente-sept images d’océan et de ciel, des cocons suspendus, une apparition fantomatique et des calligraphies abstraites disent la fragilité, mais aussi la réparation. Une approche profondément sensible et émouvante. + d’infos.
Trois expositions temporaires à découvrir du 8 avril au 31 juillet 2022 au Musée Jenisch, Vevey:
- Art cruel: Dans les imaginaires collectifs d’hier et d’aujourd’hui, « l’art cruel » fait écho à un nombre impressionnant d’images qui jalonnent l’histoire de l’art : crucifixions, martyres, blessures, scènes de supplices et massacres ont ainsi traversé les siècles. La création contemporaine explore elle aussi cette thématique : puisque la cruauté est au cœur de l’être humain, ainsi que le répètent à l’envi nombre de penseurs, elle hante donc l’art. Témoigner de la brutalité du monde a ainsi constitué un défi permanent que les artistes ont tenté de relever, en montrant la cruauté nue ou maquillée. À toutes les périodes, ils en sont les témoins, et parfois même les victimes. L’art peut être un sacrifice, et l’art rime alors avec la vie.
- Pietro Sarto. Chemins détournés. Pietro Sarto (*1930) n’a jamais considéré la pratique de la gravure autrement que dans sa relation avec le livre. À partir de 1971, il œuvre comme éditeur au sein de l’Atelier de Saint-Prex, créé par ses soins. Au cours de ses lectures, il découvre de surprenantes visions du monde qui s’apparentent à celles qu’il développe dans son art depuis toujours. Dante, Victor Hugo, Charles Ferdinand Ramuz ouvrent dans leurs écrits des perspectives renversantes que le peintre accueille à son tour dans ses œuvres. Autant de vertiges, d’affrontements entre l’ombre et la lumière que Sarto transpose de la toile peinte à la feuille de papier, considérant que le dialogue d’une technique à l’autre offre des solutions qui ne font que féconder et enrichir le regard.
- Oskar Kokoschka grand voyageur. Après la Première Guerre mondiale, l’artiste expressionniste Oskar Kokoschka (1886 – 1980) enchaîne les déplacements à un rythme trépidant : Europe, Afrique du Nord, Moyen-Orient, États-Unis… Kokoschka rêve de « contes de derrière les montagnes », et trois, cinq, dix voyages par année ne suffisent pas toujours à assouvir l’insatiable soif de découvertes de celui qui se définit comme un aventurier. Jusqu’à un âge avancé, il s’adonne à son « vagabondage sans fin », cherchant aussi bien à saisir des lieux neufs que des réponses sur lui-même. L’exposition montre une sélection de feuilles réalisées lors des pérégrinations d’un homme qui se sentait partout chez lui, aussi bien sur les sites archéologiques d’Italie et de Grèce que dans les grandes métropoles de New York, Londres ou Berlin.
Vernissage public jeudi 7 avril à 18h30, + d’infos.
Eric-Edouard Guignard: Vevey en Instantanés, photographiques des années 1950-1960 du 6 octobre 2021 au 1er mai 2022, Musée historique de Vevey
Vevey en instantanés est une invitation à se glisser dans la vie des Veveysannes et des Veveysans durant les années 1950 et 1960. Telles des fenêtres ouvertes sur le passé – parfois familier, parfois très lointain – les photographies d’Eric-Edouard Guignard séduisent, émeuvent et révèlent un quotidien fait aussi bien d’événements rares que de moments ordinaires.
Ouvert tous les jours, sauf lundi, 11h – 17h
Photographie et horlogerie du 20 janvier au 21 août 2022 au Musée suisse de l’appareil photographique, Vevey
La photographie est un art du temps, comme l’est également l’art séculaire de l’horlogerie. Le fonctionnement de l’appareil photo et de l’horloge repose sur une maîtrise fine du découpage de la durée. Reste que les liens entre ces deux machines centrales de la modernité occidentale ont été jusqu’ici étonnamment peu considérés. C’est à cette exploration inédite qu’invite l’exposition, ainsi que la riche publication qui l’accompagne. Toutes deux ont été conçues en collaboration avec l’Université de Lausanne. L’exposition et le livre détaillent l’histoire des appareils photo fabriqués par des entreprises horlogères en Suisse au XXe siècle et au XXIe siècle. Le Compass de LeCoultre, l’Alpa de Pignons, l’appareil pour pigeons Michel, le Tessina de Siegrist et les dispositifs de photofinish développés par Omega et Longines (aujourd’hui Swiss Timing) comptent parmi ces extraordinaires réalisations.
Du mardi au dimanche de 11h à 17h30, + d’infos.
Deux expositions temporaires au Musée Jenisch, Vevey:
XXL Le dessin en grand du 15 octobre 2021 au 27 février 2022


L’exposition consacrée au dessin contemporain de grand format réunit une trentaine d’artistes qui accordent une place privilégiée à ce médium. Qu’implique pour l’artiste de dessiner en grand – in situ, sur papier, voire sur d’autres supports – et d’explorer les limites de sa création ? Qu’implique pour le visiteur d’être plongé dans la monumentalité du dessin, autrefois esquisse, discret, intime ? L’exposition interroge le statut du dessin aujourd’hui et ses potentialités lorsqu’il se déploie dans des dimensions inédites.
Lyonel Feininger – La ville et la mer du 15 octobre 2021 au 27 février 2022


Les personnages de Lyonel Feininger (Chicago Sunday Tribune)
À l’occasion du 150e anniversaire de la naissance de l’artiste américain Lyonel Feininger (1871-1956), le Musée Jenisch Vevey présente pour la première fois l’œuvre gravé de ce célèbre artiste lié au Bauhaus, grâce à des prêts exceptionnels issus de collections privées. Né à New York, Feininger fait carrière en Allemagne, et devient une figure majeure de l’avant-garde européenne. Pratiquant d’abord l’eau-forte et la lithographie, il découvre la gravure sur bois en 1918 et s’en fait une spécialité. Graveur, mais aussi peintre et dessinateur, l’artiste traduit dans différents médiums ses recherches formelles et conceptuelles. L’exposition présente ainsi quelques peintures, dessins et objets insolites, en regard d’une riche sélection d’estampes. Deux thématiques particulièrement importantes de l’œuvre de Feininger sont mises à l’honneur : les sujets urbains et maritimes, à partir desquels l’artiste propose de multiples variations. Une exposition du Cabinet cantonal des estampes. +d’infos.
Horaires d’ouverture
Du mardi au dimanche de 11h à 18h, ouverture jusqu’à 20h les jeudis inédits
Ouverture 24 et 31 décembre de 11h à 16h30, fermeture 25 décembre et 1er janvier
Marguerite Burnat-Provins du 30 octobre 2020 prolongation jusqu’au 11 avril 2021 au Musée Jenisch, Vevey

À l’occasion de la récente publication d’une importante monographie critique dirigée par Anne Murray-Robertson, en collaboration avec le Pôle culturel Saint-Vaast – Musée des beaux-arts d’Arras ainsi que le Musée d’art du Valais.
Dürer et Rembrandt. La collection Pierre Decker du 2 mars au 30 mai 2021 au Musée Jenisch, Vevey

La collection Pierre Decker: Dürer et Rembrandt
Médecin et collectionneur, Pierre Decker (1892-1967) dédie sa vie à la pratique de la médecine et à sa passion pour deux des plus grands graveurs de l’Occident, Dürer et Rembrandt. À l’occasion de la parution d’un important ouvrage consacré à cet éminent professeur et chirurgien lausannois, le Cabinet cantonal des estampes invite à redécouvrir ce fonds prestigieux. L’exposition dévoile la vision d’un collectionneur à la recherche de la beauté. Léguée à la Faculté de médecine de Lausanne en 1967, la collection est déposée depuis 1988 au Cabinet cantonal des estampes.
Activités sur inscription : info@museejenisch.ch. En savoir plus
- Jeudi inédit jeudi 6 mai, 18h30: Les techniques de l’estampe avec Pierre Vogt, membre de la Commission de gestion du Fonds des estampes du Professeur Pierre Decker (compris dans le prix d’entrée).
- Nuit des Musées de la Riviera samedi 29 mai, dès 17h. Visites capsules thématiques avec Stéphanie Guex, commissaire de l’exposition et Anne Drouglazet, conservatrice adjointe au Cabinet cantonal des estampes. Entrée libre.
- Journée de finissage dimanche 30 mai, 14h-17h. Rencontres et échanges autour de la publication avec les auteur·trice·s et Bernard Rossier sur les thèmes de la collection et de l’art et la médecine (compris dans le prix d’entrée).
Infrarouge – Philippe Rahm Portraits du XXIe siècle du 11 février au 29 août 2021 au Musée suisse de l’appareil photographique, Vevey

L’image infrarouge est l’une des signatures visuelles de notre époque. Elle est inquiétante, étrange, hyper-technologique. Elle repère les cas de fièvre dans une pandémie ou vérifie si un bâtiment est bien isolé. Elle est outil de surveillance autant que de diagnostic. L’architecte Philippe Rahm tire parti d’une caméra thermique dans sa pratique, soucieuse de développement durable. Il utilise aussi la technique infrarouge pour prendre des portraits ou des scènes urbaines. L’image utilitaire est détournée vers un but artistique, surtout empathique. Lausannois formé à l’EPFL, docteur en architecture, Philippe Rahm vit et travaille à Paris. Il est internationalement reconnu pour une approche climatique de son art, entre physiologie et météorologie. Il enseigne en France et aux Etats-Unis. Situé à la Grande Place, le musée est ouvert de mardi au dimanche, 11h à 17h30.

Les artichauts géants dans le potager de l’Alimentarium


L’exposition temporaire: Beurk! Yuck! Igitt! The food we love to hate dès le 20 mai 2020
Exposition participative qui trouve son point de départ dans les contributions fournies par les internautes du monde entier, invités depuis décembre 2019 à nommer les aliments qui les dégôutent sur la plateforme: thefoodwelovetohate.org. Se basant sur cette matière première riche, où se côtoient coriandre, cervelle, huîtres ou Christmas pudding, le Musée présente, de façon interactive et ludique, sa réflexion sur le dégoût et analyse la dimension culturelle, religieuse, sociale, historique et scientifique de cette émotion. L’exposition vous invite à explorer le premier étage du musée, muni de votre stylet individuel pour activer les écrans, et vous convie entre autres à un banquet un peu spécial: des aliments particulièrement impopulaires présentés sous cloche comme les mets les plus délicats: insectes, Epoisses ou portion de nattõ, ces graines de soja fermentées dont l’odeur et la viscosité divisent les Japonais.
- Les mercredis, samedis et dimanches après-midi, au Bar de « Dégoustation », vous pourrez goûter d’autres denrées repoussants tout en découvrant leur histoire, leurs secrets afin d’apprivoiser le dégout de l’inconnu.
- Lieu d’apprentissage, de rencontres et d’échange, l’Alimentarium propose des ateliers culinaires dans le cadre de l’exposition temporaire pour apprendre aux plus petits à manger autrement: Un pâté presque parfait (21.05-02.07) – Des zéro déchet rient que pour moi (08.09-08.10) – La courge de toutes les couleurs (27.10-17.12), Plus.
- Rendez-vous au long de l’année: Tout est bon dans le cochon les 3 et 4 cotobre – Halloween le 31 octobre – En famille aux musées des musées de la Riviera les 7 et 8 novembre – Manger à l’envers le 19 novembre, 19h: testez un délicieux menu concocté par un chef, en partant du café pour finir sur l’apéritif! Plus.
Du mardi au dimanche, 10h à 18h.
Alberto Vieceli – Holding the camera du 5 septembre 2020 au 24 janvier 2021 au Musée suisse de l’appareil photographique, Vevey
Entre 2015 et 2019, le graphiste zurichois a collecté plus de 700 images dans d’anciens manuels, prospectus et magazines photographiques. Ces illustrations ont une fonction didactique : elles montrent la manière idéale de tenir un appareil photographique. Alberto Vieceli a sélectionné environ 350 de ces images dans le livre Holding the camera, paru récemment chez everyedition. Il les a classées selon de multiples critères, dressant un inventaire à la fois documentaire et insolite de la meilleure façon de tenir un appareil. Le passage du livre à l’exposition correspond à un geste créatif supplémentaire. Dans le musée, Alberto Vieceli subvertit sa propre typologie pour proposer un autre arrangement, encore plus ludique et inattendu. Cet inventaire a valeur de conservatoire des bons gestes à l’époque de la photo argentique. Holding the camera est une proposition réalisée en collaboration avec Festival Images Vevey.
Monique Jacot: Transferts et héliogrammes du 6 août au 6 décembre 2020 au Musée Jenisch, Vevey
Au coeur de Vevey, ville d’images, le musée suisse de l’appareil photographique propose aux visiteurs de découvrir l’histoire de la photographie et des photographes.

Les visiteurs de tous âges peuvent profiter du laboratoire pour développer eux-mêmes une photographie argentine.

Deux siècles d’inventions, des pionniers du XIXe siècle à la révolution numérique, sont retracés grâce à une exceptionnelle collection d’instruments et d’images. L’exposition est dotée de multiples installations audiovisuelles et interactives. Elle prend place dans un cadre audacieux où se mêlent architecture ancienne et contemporaine.

A visiter l’exposition temporaire: Bobines Neuves jusqu’au 23 août 2020: une quarantaine de portraits argentiques pris par Jean-Claude Péclet, journaliste vaudois, ex-rédacteur en chef de l’Hebdo et lauréat d’un prix Jean Dumur en 2007, avec un vénérable Rolleiflex de 1938, chargé de pellicules noir et blanc (la société mère – Rollei a été fondée il y a exactement un siècle en Basse-Saxe): Des jeunes paysannes, des activistes du climat, des sportifs urbains ou olympiques, des mordus de jeux vidéo, souvent interloqués par l’appareil du baby boomer, un étrange boîtier qui se tient sur le ventre, tête baissée vers le dépoli de la visée.
Les Musées de la Ville de Vevey en Fête: trois vernissages en écho à la Fête de Vignerons jeudi 4 avril 2019 à Vevey
Les musées de la Ville de Vevey ont inauguré quatre exposition qui font écho à la Fête des Vignerons: Le Musée historique de Vevey consacre son exposition: Juillet 1865, la Fête des Vignerons photographiée aux premiers clichés de cette célébration, tandis que le Musée suisse de l’appareil photographique propose l’exposition 1928 & 1955 – Les premières photos couleur de la Fête des Vignerons. Le Musée Jenisch, Vevey accueille les expositions Oskar Kokoschka. Une Arcadie rêvée organisée par la Fondation Kokoschka évoquant la Grèce antique idéalisée par l’artiste, ainsi que Friends, etc. qui dévoile la Collection Pierre Keller, riche d’oeuvres d’artistes et amis réunies par la figure titulaire de l’ECAL et de l’Office des Vins vaudois.
Les enfants de la Fête du 17 mai au 3 novembre 2019 au Musée de la Confrérie des Vignerons, Rue du Château, Vevey

Le Château, affiche de François Gros
Pour accueillir l’été de la Fête des Vignerons 2019, le Musée de la Confrérie des Vignerons met les enfants à l’honneur. Exposition interactive conçue pour et avec les enfants, conçue sur le mode de l’atelier, qui invite à partager le caractère exceptionnel de la célébration et à imaginer son futur. Que fête-t-on au juste durant la Fête des Vignerons ? Est-elle toujours pareille ou à chaque fois différente ? Comment se présentera-t-elle dans une vingtaine d’année ? Pour répondre à ces questions, et à de nombreuses autres, le Musée de la Confrérie des Vignerons propose un moment de découverte ludique et ouvre son « Livre d’or du futur » au jeune public. Cette exposition s’adresse en particulier au jeune public de 6 à 12 ans accompagné d’un adulte. Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 17h.
Juillet 1865 – la Fête des Vignerons photographiée du 5 avril au 28 octobre 2019 au Musée historique de Vevey

Fête de Vignerons photographiée en 1865

La Fête de 1865 est la première Fête des Vignerons pour laquelle un grand nombre de photographies ont été réalisées. Parmi les images en noir et blanc, prises avant et pendant la célébration, quelque cinquante plaques de verre du photographe Francis de Jongh (1833-1912) sont conservées depuis 1898 dans les collections du Musée historique de Vevey. Elles sont à l’origine de cette exposition. Ces clichés, ainsi que ceux d’autres photographes, montrent des figurants posant seuls, en couple ou en groupe, en atelier ou en extérieur. Ceux-ci, revêtus de costumes évoquant tantôt la Suisse traditionnelle, tantôt la Grèce antique, fixent fièrement l’objectif, immobilisés par les longs temps de pose. Parfois aussi, ce nouveau procédé qu’est la photographie révèle des aspects de l’envers du décor. Loin de refléter l’effervescence d’un tel événement, ces images prennent vie lorsqu’elles sont mises en relation avec le récit détaillé d’un spectateur de l’époque.
Photo à gauche: La frise (en haut de la photo) représentant l’image idéalisé qui ne correspond pas toujours avec les figurants photographiés.
En effet, à travers son Compte-rendu analytique de la Fête, Monsieur le Professeur Lombard-Martin décrit les chants, les danses, les couleurs et les réactions des spectateurs. Ainsi divinités, vendangeurs et bacchantes des photographies s’animent, vous permettant de vous imaginer cette Fête d’un autre temps. Enregistrés à l’occasion de l’exposition, des extraits de ce texte, lus par le comédien Michel Voïta, accompagnent les photographies.

La directrice du musée Francoise Lambert, en compagnie de François Margot, abbé-président de la Conférerie des Vignerons qui est le président la fête des Vignerons.

Michel Voïta
Le Musée de la Conférerie des Vignerons se trouvent également au Château, ouvert de mardi à dimanche, de 11h à 17h, entrée libre.
1928 & 1955 – Les premières photos couleur de la Fête des Vignerons du 4 avril au 1er septembre 2019 au Musée suisse de l’appareil photographique


Luc Debraine, Musée suisse de l’appareil photographique, Vevey

Premieres photos en couleur de la Fête des Vignerons
Depuis ses origines, la Fête des Vignerons a toujours été haute en couleur. Mais il faut attendre l’édition 1927 pour que la photographie puisse en rendre la richesse chromatique. Le procédé autochrome des frères Lumière saisit les acteurs-figurants dans un rendu quasi-pictural. L’édition suivante, en 1955, marque la démocratisation du film couleur, autant du côté des photographes professionnels que de celui des amateurs. Par le prisme de la grande célébration veveysanne, l’exposition rend compte d’une évolution primordiale dans l’histoire de la technique photographique.
Deux expositions en parallèle du 5 avril au 11 août 2019 au Musée Jenisch


Atelier Kokoschka
Oskar Kokoschka. Une Arcadie rêvée organisée par la Fondation Kokoschka évoquant la Grèce antique idéalisée par l’artiste. Les heures que célèbre cette année la Fête des Vignerons à Vevey sont aussi celles que chantait l’expressionniste autrichien Oskar Kokoschka (Pöchlarn 1886 – 1980 Montreux). Ses pastorales glorifient une nature magnifiée, où bergers et troupeaux voisinent en harmonie. Dans cette Cocagne, les bêtes paissent sereinement, l’herbe est d’un vert riant et les fruits sont gorgés de soleil. Pan et Dionysos veillent en divinités prodigues sur ces temps intouchés. Véritable Arcadie rêvée, ces dessins et ces lithographies expriment l’aspiration de paix et d’idéal social d’un artiste profondément engagé qui érige l’Antiquité en âge d’or politique et moral. L’exposition regroupe 70 oeuvres. En photo Aglaja Kempf, conservatrice de la Fondation Oskar Kokoschka, en arrière plan la nouvelle directrice du Musée Jenisch: Nathalie Chaix.

Pierre Keller

Friends, etc. qui dévoile la Collection Pierre Keller, riche d’oeuvres d’artistes et amis réunies par la figure titulaire de l’ECAL et de l’Office des Vins vaudois. Nombreux sont ceux qui connaissent le personnage public – artiste, ancien directeur de l’ECAL, récent président de l’Office des Vins vaudois –, mais peu savent le passé d’enseignant de Pierre Keller (au Collège d’Aigle, puis au Gymnase du Bugnon à Lausanne), mais aussi d’éditeur et de collectionneur. Cette facette confidentielle sera dévoilée pour la première fois, au travers d’oeuvres réunies au cours des cinquante dernières années. L’exposition met en lumière une constellation d’intérêts. La musique avec le Montreux Jazz Festival et la Dolce Vita. L’architecture avec Marcello Morandini, Mario Botta, Alberto Sartoris, Bernard Tschumi. Le design avec les frères Campana et Bouroullec ou Pierre Charpin. Enfin, le vin et la vigne. Il est question d’échanges, de transmission, de production, d’édition d’oeuvres et, bien entendu, d’amitiés fidèles, de Jean Tinguely à Keith Haring, en passant par John M. Armleder.
Horaires du mardi au dimanche de 10h à 18h, jeudi jusqu’à 20h.
En 2017 le Musée Jenisch à Vevey fête ses 120 ans: Inauguration du jardin samedi 2 septembre



Portrait de Fanny Jenisch (1801-1881)
Ouvert le 10 mars 1897, le musée voyait le jour grâce au don de Fanny Jenisch, mécène allemande tombée amoureuse de Vevey qui lègue sa fortune pour édifier un musée des arts et des sciences sur une ancienne parcelle viticole (chasselas). Deuxième musée d’art du Canton de Vaud, siège du Cabinet cantonal des estampes et de la Fondation Oskar Kokoschka.
Le musée construit par les architectes Maillard et Convert se caractérise par son architecture néo-classique. Une réplique de la frise du Parthénon orne son fronton, tandis que son hall d’accueil et son escalier central sont pavés de sols en mosaïque, décorés de colonnes et de statues d’après l’antique. Doté d’une bibliothèque selon le vœu de Fanny, le musée accueille des générations de collégiens qui y découvrent les animaux empaillés – la fameuse girafe – et viennent y suivre les cours de dessin. Les collections scientifiques seront rattachées aux collections du Musée de zoologie de Lausanne dans les années 1980.
Le hall, encadré des fresques L’Eté et L’Automne d’Ernest Biéler, accueille la librairie et la cafétéria. Dès 1989, le musée accueille dans ses locaux rénovés la Fondation Oskar Kokoschka et le Cabinet cantonal des estampes. Avec le déménagement, en 2004, de la Bibliothèque municipale, un espace en contrebas se libère, permettant d’envisager une redistribution des espaces du musée devenu trop exigu pour faire face à l’accroissement des collections. Pour en savoir plus, le livre: Une histoire du musée selon Fanny Jensich d’Albertine & Germano Zullo (voir également leur exposition en ce moment au Musée Alexis Forel à Morges).

L’été – fresque en couleurs vives d’Ernest Biéler

L’automne, inspiré de la Fête des Vignerons à Vevey
Aujourd’hui, ses collections comptent 10’000 dessins et 35’000 gravures comprenant entre autres, des oeuvres d’Alechinksy, Balthus, Corot, Courbet, Dürer, Giacometti, Hodler, Ingres, Morandi, Picasso, Rembrandt, Vallotton, Vuillard.


Pendant tout le week-end, le public a pu découvrir ses oeuvres, son histoire, ainsi que son nouveau jardin. Au programme des deux journées de Portes ouvertes les 2 et 3 septembre: Garden Party offerte par les Amis du Musée, jazz contemporain au jardin, spectacle son et lumière sur la façade – Mapping vidéo par Nortik Studio avec les chefs-d’oeuvres du musée samedi. Tout le week-end: visites de 30 min. en continu sur l’architecture, l’histoire et les oeuvres phares en un clin d’oeil et atelier créatif pour petits et grands.
Inauguration officielle du nouveau jardin samedi 2 septembre en présence d’Elisan Leimgruber, Syndique de la Ville de Vevey, propriétaire du jardin et des Amis du Musée qui a financé le projet de réaménagement du jardin aux abords immédiats de bâti. L’architecte-paysagiste Augusto Calonder, mandaté pour le projet a doté le jardin d’un plan d’eau rectangulaire en correspondance avec l’édifice néoclassique du musée d’un montant de CHF 250’000. Ce jardin urbain est envisagé comme un trait d’union entre le musée et la ville, convivial et ouvert et permettra la mise en valeur de sculptures et d’installations futures, témoignant de la vocation artistique du lieu. Traversant l’avenue de la Gare, un passage piéton est en projet dans l’axe du jardin afin de permettre un accès direct et sécurisé au musée.
En photo: Inauguration du nouveau jardin du Musée Jenisch par les Amis du Musée
Origines et horizon. La Collection d’art Nestlé du 3 juin au 2 octobre 2016 au Musée Jenisch à Vevey
Créée il y a un peu plus d’un demi siècle sous l’impulsion de Jean Tschumi, architecte du siège mondial de la multinationale sis à Vevey, la Collection d’art Nestlé constitue l’un des principaux trésors patrimoniaux de la région. D’envergure internationale, elle est répartie entre le siège de l’entreprise et le Musée Jenisch Vevey. Elle réunit les oeuvres d’artistes majeurs du XXe siècle, tels que Alighiero Boetti, Sol LeWitt, Mario Merz, Annette Messager ou Pablo Picasso, tout en faisant la part belle à l’art suisse, de Ferdinand Hodler à Fischli & Weiss, en passant par Jean Tinguely ou encore Jean-Luc Manz. Organisée à l’occasion des 150 ans de la création de Nestlé, l’exposition lève le voile sur cet ensemble et donne l’occasion de découvrir les oeuvres réalisées in situ, lors de visites prévues spécialement pour l’événement. Le Musée Jenisch Vevey, qui se consacre à la mise en valeur du dessin et de l’estampe, développe grâce à un partenariat depuis 1994 avec Nestlé un deuxième pan de la Collection d’art consacré aux oeuvres sur papier.

Esquisse préparatoire de Jean Tschumi pour une salle de réunion

Jardin du Musée Jenisch à Vevey
Depuis sa constitution, la Collection réunit aujourd’hui près de 300 oeuvres. L’accrochage présente les cent plus belles pièces de cet ensemble. En 2003, à l’occasion de l’exposition Nid’Art, le musée avait exposé la Collection d’art Nestlé pour souligner les dix ans de ce partenariat. Créé au début des années 1990, Nestlé S.A., la Fondation Nestlé pour l’Art se donne la mission de promouvoir la jeune création contemporaine helvétique (arts visuels, musique, arts vivants). Elle a soutenu, depuis sa création, plus de 1800 projets, dont une installation est proposée pendant la durée de l’exposition au jardin. Pour le 150e anniversaire, le musée revisite dans une perspective historique, et sur la base d’archives inédites, l’apport artistique accompli depuis le voeu initial de Jean Tschumi en 1960, au moment de l’inauguration du site de Nestlé En Bergère. La collection d’art Nestlé est étroitement lié au projet architectural de Jean Tschumi (1904-1962) qui inaugure le siège social de l’entreprise en 1960. Sa forme atypique en Y incurvé en fait l’un des premiers “bâtiment-sculpture” de l’histoire.
Alimentarium millésime 2016: Réouverture de l’Alimentarium à Vevey avec un Week-end portes ouvertes les 4 juin et 5 juin 2016


Ursula Zeller, directrice de l’Alimentarium

Deuxième étape la visite de l’Alimentarium, premier musée au monde consacré à l’alimentation qui rouvre ses portes après 9 mois de travaux. C’est un Musée entièrement repensé qui attend les visiteurs: de la nouvelle exposition permanente aux espaces de restauration, de détente ou d expérimentation, en passant par les ateliers culinaires ou le site Internet. Désormais accessible en tout temps et en tout lieu grâce à son nouvel écosystème digital, il est appelé à devenir un centre de référence mondiale en matière d alimentation et de nutrition. Conçue comme un voyage ludique et interactif, l’exposition permanente Manger – L’essence de vie invite petits et grands à explorer le monde passionnant de l’alimentation d’hier, d’aujourd hui et de demain. Alliant découverte, expérimentation et approfondissement des connaissances, la nouvelle scénographie se déploie à travers trois secteurs: L’Aliment, La Société et Le Corps. Chacun d’eux est agrémenté de projections, de bornes interactives et d installations vidéo qui promettent une expérience inoubliable. Un parcours immersif pour prendre conscience de l’influence que peut avoir l alimentation sur son corps et son environnement. Parmi les surprises qui attendent le visiteur, un mur communautaire qui permet de partager ses meilleurs gastroselfies et d alimenter la madeleine de Proust du Musée, une plongée dans les plis et replis du tube digestif pour y découvrir les secrets de son fonctionnement, ou encore la GameRoom du dernier étage, un espace de jeu multijoueurs en réalité augmentée pour perdre quelques calories en expérimentant les notions acquises au cours de la visite. L Alimentarium a profité de cette mue d envergure pour repenser ses espaces communs et créer de nouveaux espaces de restauration et de détente, à l’intérieur comme à l’extérieur du Musée. Le rez-de-chaussée est désormais accessible à tous, gratuitement.

Pas moins de 4700 visiteurs se sont pressés à Vevey pour déguster ce nouveau millésime à l occasion d un grand week end portes-ouvertes les 4 et 5 juin à l Alimentarium. Inauguré il y a un peu plus de trente ans, le musée a profité des 9 derniers mois pour s offrir une nouvelle jeunesse et proposer une exposition permanente repensée de fond en comble. Philippe Ligron, nouveau responsable de l’offre FoodExperience, a dévoilé en primeur un échantillon des nouvelles activités culinaires de l’Alimentarium. Aux fourneaux de la JuniorAcademy, les chefsanimateurs ont concocté de délicieuses gourmandises à déguster sur le pouce tandis que Valérie Véron, la nouvelle Cheffe du restaurant, a ravi les papilles du public avec des mets de fête préparés spécialement pour l’occasion.
Nourriture et culture à Vevey: Alimentarium – Nest (Nestlé) / Foodculture Days
2e Foodculture Days du 15 au 18 novembre 2018 entre Vevey et la Tour-de-Peilz
Pendant quatre jours, la nourriture devient le catalysateur de multiples démarches éthiques et esthétiques. Proposées par des artistes et chefs venus du monde entier à travers des performances, projections, installations, ateliers, panels de discussion, repas-concerts. Laissez-vous surprendre par des gestes plastiques, performatifs, audiovisuels, sonores et architecturaux, qui revêtiront les commerces, espaces de vie et lieux emblématiques de Vevey et la Tour-de-Peilz: Des installations éphémères présentées, entre autres, au jardin de la résidence d’artistes, La Becque, par les architectes lausannois Kunik de Morsier qui construiront un espace d’échange et de partage à partir de matériaux récupérés, ainsi qu’au marché couvert La Grenette, où le duo canado-brésilien, Kadija de Paula et Chico Togni, produiront une installation évolutive à partir des déchets produits durant tout le festival, consommés lors d’une collation de clôture, gratuite et ouverte à tous. Des performances allant d’un repas en tête-à-tête avec un inconnu guidé par une voix enregistrée, élaborée par le duo israélo-suisse Cäcilia Verweyen et Omer Polak, en passant par une puissante chorégraphie qui expose l’impudique féminin dans sa beauté et érotisme original, performée par la Cie. Sapharide, et jusqu’à la transmission pirate de documents sonores improvisés et générés à partir de la chanson longuement oubliée, The Sugarcane Song, attribuée à la mobilisation de ce qui est le premier soulèvement agraire anticolonial et conscient de la lutte de classes de l’histoire taïwanaise, proposée par l’artiste Hong-Kai Wang, en collaboration avec LaptopRadio et les étudiants en Work.Master de la HEAD – Genève. Des ateliers tous publics qui aborderont aussi bien le biohacking et la fabrication du fromage, reliant la fermentation traditionnelle à des outils biotechnologiques modernes, animé par l’artiste suisse Maya Minder, en collaboration avec Hackteria, Gasthaus, que la production du chocolat brut d’après des procédés datant du XVIe siècle, évoquant ainsi une histoire alternative du chocolat, et une initiation aux différents types de diète de la préhistoire, auprès d’un groupe d’archéologues de l’Université de Genève. Chaque proposition sera enrichie par des moments de discussion, de médiation et de rencontre avec les artistes et organisatrices du festival lors d’un dispositif Eat & Talk, de même que par un nombre de films projetés dans une des chambres de l’hôtel Base, des dîners-concepts, des ateliers pour les enfants et les familles, entre autres. Plus.
Nestlé a fêté 150e anniversaire à Vevey – le Nest a ouvert ses portes le 15 juin 2016

Nest, Vevey

Catherine Saurais (Directrice) – David Linford (architecte) – Erik Bär (scénographe)

Johann Schneider-
Ammann, Peter Brabeck-
Letmathe
Une journée d’inauguration qui a commencé au Nest, présenté par la Directrice, Catherine Saurais, Albert Pfiffner, historien et responsable des archives historiques de Nestlé, David Linford, architecte et Erik Bär, scénographe en présence de Peter Brabeck-Letmathe, Président du Conseil d’administration et le Président de la Confédération, M. Johann Schneider-Ammann.

Nouvelle structure de l’accueil
Cet espace ludique qui retrace l’histoire de Nestlé et va être ouvert au public dès le 15 juin et se trouve à l’endroit qu’Henri Nestlé a implanté son usine de farine lactée, produit innovant, qui a sauvé la vie de milliers de nourrissons il y a 150 ans à deux pas de la gare de Vevey.
Nest – trait d’union entre héritage historique et visions du futur, héritage aussi bien industriel que culturel, symbolisé par la réhabilitation de trois édifices historiques. La Fabrique, tout d’abord, qui accueille une bonne partie de ce parcours ludique et historique entre passé, présent et futur. La Boulangerie, jadis lieu de production du pain nécessaire pour la Farine Lactée, est réhabilitée pour devenir le Café Henri. Finalement, la Villa, bâtiment dans lequel Nestlé avait ses premiers bureaux, devient un centre de conférences et d événements. Un parcours de deux heures sur plus de 3000m2 pour comprendre comment s est développée cette fameuse multinationale.
La visite de nest s’articule en quatre axes. Tout d’abord Fondations, immersion dans le Vevey du XIXe siècle. Les visiteurs peuvent découvrir les débuts modestes de la société et visiter le laboratoire d’Henri Nestlé. A l’étage, suite de la balade avec Zeitgeist, bibliothèque ou archives vivantes présentant anecdotes, archives, marques emblématiques et personnalités qui ont marqué les 150 ans de l’histoire de Nestlé. L occasion de retrouver des publicités mythiques qui ont traversé le temps, mais aussi de comprendre comment la multinationale a su répondre aux défis historiques grâce à ses innovations. Place au présent, ensuite, à Forum. Les grands thèmes et défis alimentaires de l’époque y sont abordés: l’environnement, la nutrition, l’agriculture, l eau.
Pour terminer, le public arrive sur la plateforme Visions, structure aérienne organique qui symbolise le mouvement perpétuel de l’innovation. Une dizaine de thématiques y sont présentées sous forme d’expositions multimédia. Ces trois bâtiments sont reliés entre eux par une verrière en éventail, laissant passer la lumière naturelle et mettant en valeur le travail de conservation réalisé sur les bâtiments. (Photos et reportage ©JLNabet)